Citations de Stjepan Sejic (58)
La recherche du plaisir demande parfois du courage, surtout lorsque nos goûts sont particuliers.
Mon histoire est celle d'un homme qui accepte le passé et fait la paix avec le présent.
— Docteur ! Venez ! Il attend !
— Euh... Il y a un... un protocole, quand on le rencontre ?
— C'est Batman, pas la putain de reine d'Angleterre. Mais... gare à vos questions. C'est un homme déguisé en chauve-souris. Je ne pense pas qu'il ait particulièrement envie de se faire psychanalyser.
— C'est un manipulateur de génie. Quand les Bourreaux ont envahi Gotham, elle était prête à se sacrifier pour lui, comme prévu. Harleen a été dupée.
— Si je puis me permettre, ce baiser m'a l'air d'une honnêteté bouleversante...
— Que dites-vous, Alfred ? Que le Joker est amoureux ?
— Le terme est sans doute trop fort... Mais ils semblent fous l'un de l'autre. À Gotham, la folie est un mal indéniablement contagieux.
Avant, la solitude était mon amie, elle ne me jugeait pas. J'adorais ces moments d'intimité quand mes parents et mes frères n'étaient pas à la maison.
C'est souvent le cas quand vous restez accroché aux erreurs du passé et que vous ne savez pas gérer le présent. Le futur vous semble effrayant.
Au moins deux catégories de personnes ont toujours des idées folles : les écrivains et les chauds lapins. Les deux sont connus pour dire : "Hé, ça avait l'air d'être une bonne idée sur le moment !"
On est tous des monstres en cage. Avec la bonne peur, la bonne douleur, le verrou de la civilisation cède.
Ouais... le calcul était vite fait. Un et un font soixante-neuf ! Selon moi, la jalousie n'est que la projection de notre propre insécurité.Là, c'était une projection en trois D !
Ce n'est pas très romantique, je sais... la vie l'est rarement... mais elle peut être drôle.
On aurait dit un de ces récits érotiques bas de gamme où une fille fadasse rencontre M. Beau-Grand-Ténébreux, une bête sauvage qui a besoin de sa tendresse pour retourner dans le droit chemin. Dans ces histoires, la bête retrouve son humanité grâce à la fille… Dans ces histoires, la bête aime la fille… Mon histoire n’est pas comme ça. Non, mon histoire à moi est complètement différente.
On dit que parler tout seul, c'est un signe de folie. Bon, ils disent aussi aux garçons que la masturbation rend aveugle...
- C'est normal que les débiles à l'arrière meurent, mais toi, tu es le chauffeur ! La ceinture, c'est pas pour les chiens !
- Ow... Pardon boss...
- On est des criminels mais ça doit pas faire de nous des abrutis pour autant !
— Sonder mon cerveau, donner du sens à mes histoires, c'est votre job !
— Oui... J'ai écouté... vos histoires. Vous seriez donc, simultanément... un riche gangster jeté dans un baril d'acide, un comédien raté, abusé sexuellement par son père, sa mère, son frère... et la matrone d'un atelier illégal de balles de golf déguisé en orphelinat.
— Pffft ! Je suis plutôt fier de celle-là. Doc Wilkins y a vraiment cru ! Mais vous avez tout gâché. Vous ne profiterez pas de mes récits, qui sont...
— Faux.
— Mais... Intéressants. La vérité est ennuyeuse. Sèche... Factuelle... Sans âme. La vérité est un artiste à la petite semaine qui échoue perpétuellement à saisir l'essence de son modèle. Je préfère les illusions, les mensonges. Un peu de fard, beaucoup de théâtre.
On est tous des monstres en cage. Avec la bonne peur, la bonne douleur, le verrou de la civilisation cède.
—Tu connais le dicton : "La sagesse vient d'une masturbation régulière".
—Je ne le connais pas, celui-là.
—C'est de moi.
Je m’en souviens. J’ai pensé ça va, je maîtrise la situation, j’avais tort. Et ce ne serait ni la première ni la dernière fois.
L'érotisme pourrait être l'art de bien cuisiner ses amours.
En voyant mon regard perdu, deux mots sont apparus, deux mots qui disent la peur de notre propre sexualité. Notre absence d’intelligence pendant le sexe, notre côté sauvage, le reflux des inhibitions, le langage charnel qui prend le contrôle… Nous en avons PEUR. Nous en avons HONTE. C’est peut-être dans ces moments que nous réalisons ce que nous sommes vraiment… Des ANIMAUX !
Il y a un truc de chimique, quand on est jeune, qui dépasse le bon sens. J'avais presque vingt ans mais aucune espèce de maturité. J'étais comme une chatte avec un bout de ficelle.