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Citations de Susanna Clarke (84)


« Elle portait une robe couleur d’orage, de ténèbres et de pluie, avec un chapelet de regrets et de promesses rompues en sautoir. » (p. 226)
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Il a l'esprit d'un magicien. Ils sont tous un peu fous.
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Je suis un livre, répliqua Vinculus, s'immobilisant au milieu de ses gambades. je suis LE livre. La mission du livre est de porter les mots, ce que je fais. Mais c'est au lecteur de savoir leur signification.
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Il ne parlait presque jamais magie et, quand il s'y risquait, c'était comme une leçon d'histoire et personne ne pouvait supporter l'écouter.
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-Oh! Avez-vous senti quelque chose?
-Senti quoi, monsieur? s'enquit Stephen.
-Toutes les portes ont tremblé!
Stephen jeta un coup d’œil aux portes des écuries.
-Non, pas ces portes-là! s'impatienta le gentleman. Je parle des portes qui séparent l'Angleterre du reste! On essaie de les rouvrir. Quelqu'un a parlé au ciel et ce n'était pas moi! Quelqu'un commande aux pierres et aux rivières et ce n'est pas moi! Qui ose? Qui est-ce? Venez!
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"Considérez, si vous voulez bien, un homme qui se tient dans sa bibliothèque jour après jour, un être de petite taille, dépourvu de tout charme particulier. Son livre est posé sur la table, devant lui. Une provision fraîche de porte-plumes, un canif pour aiguiser les plumes neuves, de l'encre, du papier, des carnets, tout est commodément à portée de sa main. Un feu flambe toujours dans la cheminée ; notre ami ne peut s'en passer, il est frileux. La pièce chance avec les saisons, pas lui. Trois grandes croisées ouvrent sur la campagne anglaise, paisible au printemps, riante en été, mélancolique en automne et morne en hiver - exactement comme doit l'être un paysage anglais."
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« La magie est une profession respectable, non moins que le droit et beaucoup plus que la médecine. » (p. 68)
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Plus tard le même jour, dans une maison de Great Titchfield-street, un dîner fut donné en l'honneur de Mr Norrell, auquel Mr Drawlight et Mr Lascelles étaient aussi présents. Mr Norrell fut prié d'exprimer son avis sur le magicien du Shropshire.
- Mr Stange me semble être un gentleman charmant et un magicien très doué, qui peut représenter un inestimable apport à notre profession, laquelle s'est trouvée un tantinet démunie depuis quelques temps.
- Mr Strange paraît entretenir de très étranges notions de magie, commenta Lascelles. Il n'a pas pris la peine de nourrir des idées modernes sur le sujet - par quoij'entends, bien entendu, les idées de Mr Norrell qui ont tant étonné le monde par leur clarté et leur concision.
Mr Drawlight renouvela son opinion selon laquelle la chevelure rousse de Mr Strange était 'importable' et que la toilette de Mrs Strange, bien que pas exactement à la dernière mode, était d'une très jolie mousseline.
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« Désormais, il y avait donc à Londres deux magiciens à admirer et à encenser. Je doute que ce soit une grande surprise pour quiconque d’apprendre que, des deux, Londres préférait Mr Strange. En effet, Strange correspondait à l’idée que chacun se faisait d’un magicien. Il était grand, il était charmant, il avait un sourire des plus ironiques et, à la différence de Mr Norrell, il parlait beaucoup de magie et ne voyait pas d’objection à répondre aux questions du public sur le sujet. » (p. 381)
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- Un magicien peut-il tuer avec sa magie ?
- J'imagine qu'un magicien le pourrait, un gentleman jamais.
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"Chez les Européens et chez les Américains, il est devenu à la mode de représenter les fées sous l'aspect de petites créatures sans défense. Tom Brightwind - bruyant, égocentrique et mesurant 1,80 mètre - n'était absolument pas le genre de fée qu'Arthur Conan Doyle et Charles Dodgson espéraient trouver au fond de leurs jardins." p.196
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Il n'y a rien au monde de plus facile que d'expliquer un échec. Au fond, c'est ce à quoi nous nous employons tous en permanence.
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Cependant, la peinture qui tira l’œil de Strange était une immense fresque murale s’étendant sur toute la longueur du mur nord. Au milieu, on voyait deux rois assis chacun sur un trone. De part et d’autre, debout ou à genoux, se pressaient chevaliers, dames, courtisans, pages, dieux et déesses. La partie gauche de la fresque était baignée de soleil. De ce côté-ci, le roi était un homme beau et robuste, présentant toute la vigueur de la jeunesse. Il portait une toge claire et avait les cheveux dorés et bouclés, le front ceint de lauriers et un sceptre à la main. Les figures des dieux qui l’entouraient étaient tous équipés de casques, de cuirasses, de lances et d’épées, l’artiste suggérant ainsi que ce monarque n’attirait dans son amitié que les plus guerriers des hommes et des divinités. Dans la partie droite du tableau, en revanche, la lumière devenait terne et crépusculaire, comme si le peintre avait voulu figurer un soir d’été. Des étoiles brillaient au-dessus des personnages et tout autour. De ce côté-là, le roi avait la peau pâle et les cheveux bruns. Il portait une toge noire, et sa physionomie était indéchiffrable. Couronné de sombres feuillages de lierre, il tenait en sa main gauche une fine baguette d’ivoire. Son entourage se composait de créatures surnaturelles : un phénix, une licorne, une mantichore, des faunes et satyres. On distinguait également quelques personnages mystérieux : une silhouette masculine en robe de moine avec le capuchon tiré sur le visage, une silhouette féminine enroulée dans une cape foncée et semée d’étoiles, le bras jeté en travers les yeux. Entre les deux trônes se dressait une jeune femme vêtue d’une tunique blanche flottane et coiffée d’un casque d’or. D’un geste protecteur le roi martial lui avait posé la main gauche sur l’épaule ; le roi ténébreux, lui, tendait la main droite vers elle, qui avait allongé la sienne, de sorte que les bous de leurs doigts se touchaient légèrement.
C’est l’œuvre d’Antonio Verrio, une gentilhomme italien, expliqua le valet. – Voici Edward III de l’Angleterre du Sad. – Il montra ensuite le roi de droite. – Et voilà le roi magicien de l’Angleterre du Nord, John Uskglass.
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La boutique était tenue par un certain Shackleton, qui avait exactement l'apparence qu'on attendait d'un libraire. Il n'eût convenu pour aucune sorte de boutiquier - certainement pas pour un mercier ni un marchand de modes, qui se devaient d'être plus élégants que leurs clientes. Comme libraire, il était parfait. Il paraissait sans âge ; maigre, poussiéreux, finement constellé d'encre, il avait un air de grande culture tintée de distraction. Son nez s'ornait de bésicles ; une plume d'oie était coincée derrière son oreille, et une perruque à demi effilochée trônait sur son chef.
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- Allons donc ! déclara le Dr Geeysteel. Qui a dit que les chats étaient utiles ?
- À rien sauf à vous regarder d'un air hautain, acquiesça Strange. Ce qui présente une certaine utilité morale, selon moi ; ils vous mettent mal à l'aise et vous incitent à de graves réflexions sur vos défauts.
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Mr Norrell était très très content. Lord Liverpool était le type d'hôte selon son cœur - un admirateur des livres sans la moindre inclinaison à les descendre des rayons pour les lire.
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Mr Hawkins resta muet. Un principe réglait les affaires domestiques des Hawkins : Fanny fournissait la conversation et lui le silence.
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Jonathan Strange :
« Est-ce qu'un magicien peut tuer un homme par magie ? Demande Lord Wellington à Strange .Strange fronça les sourcils. Il semblait détester la question. " Je suppose que le magicien le peut admit-il mais un homme ne pourrait jamais »
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Surtout ne jamais oublier ceci : la magie relève autant du coeur que de la tête, et tout ce qui est fait doit l'être sous l'effet de l'amour, de la joie ou d'une vertueuse colère.
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Comment un magicien peut-il exister sans livres ? Qu'on me l'explique ! C'est comme demander à un homme politique d'accéder à de hautes fonctions sans le bénéfice des pots-de-vin ou du népotisme...
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