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Citations de Susin Nielsen (195)


Tout à l'heure, dans les toilettes des garçons, j'ai remarqué que quelqu'un avait écrit " le bahut c'est l'enfer" sur une des portes. J'ai sorti mon stylo, barré "le bahut" et écrit "la vie" à la place.
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- Je tiens à ce que tu manges avec nous. Et à ce que tu te montres agréable.
- Non aux deux.
- Ashley, tu vas trop loin.
- Je n'ai jamais voulu qu'ils emménagent ici. Je fais partie de la famille, moi aussi, et mon vote n'a même pas compté.
(p. 20)
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- Et ton père, il te manque ?
- Tout le temps. Et toi ?
J'ai haussé les épaules.
- ça fait deux ans qu'il est partit.
- ça ne répond pas à ma question.
- Je le déteste.
- ça ne répond toujours pas à ma question.
J'ai baissé le nez vers mes moufles.
- Oui. il me manque.
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J'aimais tant ma mère. Et je détestais mon père d'avoir fait d'elle une femme qui laissait à peu près n'importe quel type l'embrasser, tant elle avait besoin de lui trouver un remplaçant : quelqu'un qui soit prêt à l'aimer comme lui l'avait aimée, mais pour de vrai, cette fois.
(p. 59)
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J'ai appris quelques leçons ce jour là :
1) La vie est injuste.
2) La tragédie peut frapper au moment où on s'y attend le moins.
3) Il faut toujours s'attendre au pire. Comme ça, on a peut-être une chance de se protéger, soi et ceux qu'on aime.
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Sur la petite annonce, l'appartement était décrit comme ayant "1 chambre + 1 pièce détente". Je dors dans la pièce de détente. Je pense que c'est une faute de frappe et que le proprio voulait dire, en fait, "1 placard".
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Ses SMS étaient toujours aussi bizarres, à cause du correcteur automatique.
Je ne t’ai pas vu à l’aquarium
Pourquoi tu n’es pas venu à la pissottière ?
Tu viens déjeuner ? J’ai fait des croque-morts.
Désolé que tu aies le cœur brioche.
Ne t’en fasse pas, la vie réserve bien des surpopulations.
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Mon enfance a été emplie de livres, de musique, de loisirs créatifs et de rires, et si vous voulez mon avis, c'était une enfance qui en valait la peine. "Chez nous, on a pas d'argent, mais on a de l'amour", disait maman.
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Quand on a eu un suicide dans la famille ça ne semble pas trop absurde de penser que cela pourrait se reproduire. On commence à y penser comme au virus de la grippe. On a peur que ça se propage.
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[...] maman avait sorti l'aspirateur, qu'elle avait passé sur tout le rez-de-chaussée, même sous les canapés, habitat naturel des plus gros moutons. J'ai dit à Rosie [5 ans] que je les entendais bêler quand ils se faisaient aspirer, ce qui l'a fait pleurer, si bien que maman m'a obligée à m'excuser.
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C'est la vie, je suppose. On ne peut pas la réécrire. On ne peut pas défaire ce qui est fait, ni contrôler ce qui viendra ensuite.
Tout ce qu'on peut faire, c'est espérer que ça se passera bien.
J'essaie d'être optimiste.
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- T'es pire qu'un dictateur, je lui dit en me levant pour la suivre.
_ Exact. Tout en haut sur la liste, avec Amin Dada et Slobodan Milošević.
Je ne sais pas du tout de qui elle parlait. Des collègues de travail, sans doute.
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20. E E T T E I V M N

éteinte, vent, minette, entêté, mévente, vêtement, éventé, émietté

EVITEMENT

Mais par où commencer, dans une telle situation? (...)
J'ai pourtant bien tenté de répéter la conversation à l'avance dans ma tête. Maman, j'ai quelque chose à te dire. Depuis deux mois, je fréquente un club de scrabble dans le West Side. C'est Cosmo qui m'y conduit. Tu sais, Cosmo, l'ancien drogué? On est devenus bons amis. Je suis même sorti avec lui et sa nouvelle amoureuse, Amanda. La semaine dernière, on est allés à un mur d'escalade, et ce n'est pas si dangereux que ça, tu sais, franchement. Et après, tu te rappelles, quand tu l'as vu dans sa voiture avec cette fille? Eh bien, devine quoi: moi aussi, j'étais dans la voiture!
On faisait la course avec toi pour rentrer, ha ha ha.
Jamais, jamais, jamais je ne pourrais lui dire une chose pareille. Impossible.
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1. L G R A E L E I

airelle, élargie, allégé, argile, glaire, légal, galère, lire, grill, gelé

ALLERGIE

Le jour où j'ai failli mourir, le ciel était d'un bleu vif et lumineux.
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"Elle est partie comme un furie, aussi vite que lui permettait son déambulateur, c'est-à-dire pas très vite."
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- Non, je ne suis accro à rien. Je suis un type assez normal, dans l'ensemble.
Il a encore gigoté dans le canapé.
- Alors pourquoi vous comportez-vous comme un homme qui a quelque chose à cacher ?
- Comment ça ?
- Vous n'arrêtez pas de vous tortiller.
Dudley s'est levé. Il a soulevé le coussin du canapé et a ramassé quelque chose. C'était une des poupées de Rosie.
- VOILA pourquoi je me tortillais.
Rosie a gloussé de rire.
- J'en avais marre de tout monter dans la chambre [pour ranger] alors j'ai mis Roxanna sous le coussin ! a-t-elle expliqué.
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"Cela dit, au cas où je donnerais l'impression que ma mère est cinglée, sachez que ce n'est pas le cas. Enfin, pas trop.
Elle est même passée à deux doigts d'être une maman normale, et nous sommes passés à deux doigts d'être une famille normale."
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- Les études montrent qu'en général les optimistes vivent dix ans de moins que les pessimistes.
- J'ai du mal à le croire.
- Evidemment : vous êtes un optimiste. Vous vivez dans l'idée fausse que tout ira comme vous voulez. Vous ne voyez le danger que quand il est trop tard. Les pessimistes sont plus réalistes. Ils prennent plus de précautions.
- Ça paraît triste comme principe directeur dans la vie.
- C'est sûr, comme principe directeur.
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QUE LES CHOSES SOIENT BIEN CLAIRES : je n'ai pas fait exprès d'expédier mes deux demi-soeurs aux urgences.
Voici ce qui s'est passé : Rosie - ma vraie soeur - et moi-même étions à Los Angeles pour fêter le Faux Noël, notre deuxième Noël de l'année. Nous avions déjà célébré le Vrai à Vancouver avec maman. Le Faux avait lieu le 27 décembre avec papa. Je l'appelais ainsi parce que tout, de la date au sapin en passant par les nichons de Jennica, était bidon.
Les cadeaux, par contre, ne l'étaient pas. Ils étaient parfaitement authentiques, et il y en avait des tas. Rosie a eu une poupée qui parle, un déguisement de fée, des jeux vidéo et l'épicerie Playmobil dont elle avait toujours rêvé mais que maman ne pouvait pas lui offrir. Avec des mini-concombres, des mini-pommes, des mini-haricots et des mini-bananes à empiler sur un mini-comptoir, et quatre bonshommes en plastique. Même à moi elle me plaisait, cette épicerie, alors que je vais bientôt avoir treize ans.
Pour ma part, j'ai eu un iPod Touch et deux paires de Converse montantes : la première couverte de roses et de crânes, l'autre en cuir noir. Démentes. Jennica m'a aussi offert une jupe, que je ne porterai jamais puisque je ne me mets jamais en jupe - toujours en jean et en tee-shirt. Elle pourrait s'en être aperçue, depuis le temps... mais l'idée n'est pas encore arrivée jusqu'à son cerveau.
Lola et Lucy aussi ont reçu des tas de cadeaux, même si elles en avaient déjà eu des tonnes pour leur Vrai Noël. Jennica ne voulait pas qu'elles se sentent exclues, vous comprenez.
Je ne vais pas mentir : la partie «déballage des cadeaux» a été super. La partie moins super, en revanche, a été la soi-disant surprise.

Mon père était venu nous chercher à l'aéroport ce matin-là, tout bronzé - limite marron, en fait.
- Les filles, j'ai une surprise pour vous, nous a-t-il annoncé en s'engageant sur l'autoroute.
Pendant un instant de démence passagère et d'optimisme béat, j'ai cru qu'il allait nous confier qu'il quittait Jennica pour revenir à Vancouver.
Mais non : il nous a conduites à Santa Monica, un beau quartier tout au bord de l'océan. Et il s'est garé devant une immense maison moderne au jardin luxuriant.
- Elle vous plaît ? Elle est à nous.
J'ai compris que par «nous», il ne voulait pas vraiment dire «nous».
- Ouaaah ! a soufflé Rosie.
Comme elle n'a que cinq ans, elle ne sait pas cacher sa joie.
- Et l'appartement de Burbank, alors ? j'ai demandé. Papa a haussé les épaules.
- On commençait à s'y sentir à l'étroit, tous les quatre. Et puis nous n'étions que locataires.
La nouvelle maison était splendide. Vaste. La terrasse n'était pas affaissée, les gouttières n'étaient pas cassées, et quelque chose me disait que la toiture n'avait pas besoin d'être refaite.
Rien à voir avec notre maison de Vancouver, donc.
J'étais en train de chercher quelque chose de méchant à dire, quand l'Épouse n°2 est sortie en courant pour nous serrer dans ses bras.
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Pourquoi tu t’appelles Alberta ? Pourquoi pas Saskatchewan, ou Manitoba ?
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