Citations de Suzanne Collins (1812)
― Si tu meurs, et que je m'en sorte, il n'y aura pas de vie pour moi au district Douze. Tu es toute ma vie, m'assure-t-il. Je ne pourrai jamais être plus heureux. Pour toi, c'est différent. Je ne dis pas que ce serait facile. Mais il y a d'autres personnes prêtes à remplir ta vie.
― Ta famille a besoin de toi, Katniss, dit Peeta. Alors que personne n'a besoin de moi.
― Si, moi, dis-je. J'ai besoin de toi.
-On va vouloir soit te tuer, soit t'embrasser, soit te ressembler.
Alors, avant qu'il ne dise un mot de plus, je lui ferme les yeux d'un baiser. Voilà que ca me reprend. Cette chose que j'ai déjà éprouvée une fois. (...) Seulement, ma blessure à la tête s'était mise à saigner et m'avait obligée à m'allonger.
Cette fois-ci, rien ne vient nous interrompre. Et après quelques tentatives Peeta renonce à parler. Une sensation de chaleur me gagne, part de ma poitrine et se répand à travers mon corps, le long de mes bras, de mes jambes, dans tout mon être. Loin de me satisfaire, ce baiser accroît mon désir. Moi qui me croyais une experte en matière de faim, je découvre là un appétit d'un genre nouveau.
-Vous vous préparez à une nouvelle guerre, Plutarch ? lui dis-je.
-Oh non, pas tout de suite, répondit-il. Pour l'instant nous sommes dans cette période bénie où chacun s'accorde à reconnaître que les horreurs récentes ne devraient jamais se répéter. Mais la mémoire collective est généralement de courte durée. Nous sommes des êtres versatiles, stupides, amnésiques et doués d'un immense talent d'autodestruction. Pourtant qui sait ? Cette fois-ci les choses seront peut-être différentes, Katniss.
Stupefaite,je leve mes longues manches flottantes dans les airs et c'est alors que je me vois sur l'ecran de contrôle.
Tout en noir, a l'exeption des taches blanches au bout de mes manches.Ou plutot de mes ailes.
Cinna vient de me transformer en geai moqueur.
J'ai appris à tenir ma langue, à montrer en permanence un masque d'indifférence afin que personne ne puisse jamais deviner mes pensées.
Voilà donc ce qu’ils font. Ils s’inspirent des idées fondamentales qui sous-tendent les pièges de Gale et les adaptent aux armes de guerre. Aux bombes, surtout. Il s’agit moins de reprendre le mécanisme des pièges que d’en conserver le ressort psychologique. En piégeant par exemple une zone qui fournit un élément essentiel à la survie. Comme une source d’eau ou d’alimentation. En effrayant les cibles de manière qu’elles s’enfuient en grand nombre vers un danger bien pire. En menaçant les enfants pour attirer les parents dans la nasse. En conduisant la victime dans un endroit qui parait sûr – mais où la mort l’attend. A un certain stade, Gale et Beetee ont laissé de côté les instincts animaux pour se focaliser sur des impulsions plus humaines. Telle la compassion. Une bombe explose ; on laisse passer un moment pour donner le temps aux gens de se ruer au secours des blessés ; puis une deuxième bombe plus puissante, élimine également les sauveteurs.
- Vous allez loin, dis-je. Il n’y a vraiment aucune limite pour vous ? [...] Je suppose qu’il n’existe pas de manuel qui stipule ce qui est acceptable ou non en temps de guerre.
Aujourd'hui encore, je ne peux m'empêcher de faire le lien entre ce garçon, Peeta Mellark, le pain qui m'a redonné espoir, et le pissenlit qui m'a rappelé que je n'étais pas condamnée. Plus d'une fois, dans le couloir de l'école, je l'ai surpris qui regardait dans ma direction avant de se détourner aussitôt. J'ai la sensation d'avoir une dette envers lui, ce que je déteste. Peut-être que si j'avais pu le remercier, je me sentirais moins mal aujourd'hui. J'ai voulu le faire parfois, mais sans jamais trouver le bon moment.
Quelle impression cela fait-il de vivre dans un monde où la nourriture apparaît sur simple pression d'un bouton? A quoi utiliserais-je les heures que je consacre à courir les bois si ma subsistance était assurée aussi facilement? Que font-ils de leurs journées, ces gens du Capitole, à part orner leur corps et attendre une nouvelle cargaison de tributs pour se distraire par le spectacle de leur mort
Le sous-sol. Que je déteste. Comme les mines, les tunnels ou le Treize. J'ai toujours eu la hantise de mourir sous terre, ce qui est stupide, parce que, même si je meurs en surface, on s'empressera de me mettre en terre de toute manière.
Un sentiment de trahison. C'est la première chose que j'éprouve, ce qui est parfaitement ridicule. Pour qu'on puisse parler de trahison, il aurait d'abord fallu de la confiance.
C'est toujours plus simple de détruire que de produire.
Tu réclamerais la lune, qu'on chercherait un moyen de te la décrocher.
-C'est peut-être pour moi que je l'ai fait, Peeta, est-ce que tu y as pensé? Peut-être que tu n'es pas le seul à ... à t'inquiéter de ... de devoir vivre sans ...
(...) Et, pendant ma tirade, l'idée de le perdre pour de bon m'a frappée de nouveau, et j'ai réalisé à quel point je ne voulais pas qu'il meure. Ca n'a rien à voir avec les sponsors. Ni avec ce qui se passera, à notre retour chez nous.Ni avec la peur de la solitude. C'est lui. Je ne veux pas risquer de perdre le garçon des pains.
Il doit s'agir d'une erreur. Ce n'est pas possible. Le papier de Prim était enfoui parmi des milliers d'autres ! Le risque qu'elle soit désignée était si mince que je n'étais même pas inquiète pour elle. J'ai pourtant fait ce qu'il fallait. J'ai pris les tesserae, refusé qu'elle le fasse. Un seul papier. Un seul parmi des milliers. Le sort lui était on ne peut plus favorable. Et ça n'a fait aucune différence.
On ne peut pas revenir en arrière. Alors, autant nous accommoder de ce que nous avons.
_"Allons, mieux vaut une courte période de bonheur que pas de bonheur du tout, non ?"
Joyeux Hunger Games et puisse le sort vous être favorable!
J'enveloppe la perle dans un coin du parachute et je l'enfouis tout au fond de ma besace, comme s'il s'agissait de la vie de Peeta et que personne ne pourrait me la prendre tant que je veillerais dessus.
Lentement, comme je le ferais avec un animal blessé, je tends la main pour écarter une mèche qui lui tombe sur le front. Il se fige à mon contact, mais ne se dérobe pas. Alors, je continue à lui caresser les cheveux. C’est la première fois que je le touche volontairement depuis la dernière arène.
_ Tu cherches encore à me protéger. Réel ou pas réel ?murmure-t-il
- Réel, dis-je. (Voilà qui me paraît mériter une explication). Parce que c’est ce que nous faisons toi et moi. On se protège l’un l’autre.