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3.16/5 (sur 54 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1974
Biographie :

Née en 1974, installée en Lorraine, Suzanne Stock est journaliste. Fascinée par les États -Unis, elle en ausculte les zones d’ombre dans des thrillers noirs et haletants.

Après "Ne meurs pas sans moi", un angoissant huis clos familial, sélectionné pour le Prix Landerneau Polar 2015 et le Prix des lecteurs Points 2016, elle explore avec "Zone 52" la folie qui guette la recherche scientifique quand elle est couverte par le secret d’État.

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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
- C'est bon. Je viens d'avoir la confirmation. Aucune signature thermique dans les parages. Y a personne à cinq cent mètres à la ronde. On peut se débarrasser de lui.
L'homme qui avait frappé Teddy Grieser, celui qui était assis côté passager, passa à l'arrière du véhicule, tâte le pouls de Grieser pour s'assurer qu'il était bien mort et pas seulement plongé dans le coma, puis il fit glisser la portière coulissante.
- Et un mort de plus par overdose dans cette putain de ville, lâcha-t-il en tirant le cadavre, qu'il balança entre un fût d'acier rouillé et un tas d'ordures.
Puis il revint s'asseoir à l'avant.
- Faut qu'on fasse nettoyer la camionnette. Cet abruti a tout dégueulassé.
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Face à la caméra, Thomas haussa les épaules en prenant l'air désolé.
- Vous voulez dire que vous m'emmerdez parce que vous avez envie de pisser, Weiss ?
- Non, pas exactement. En fait, je...
Thomas s'interompit et jugea préférable de ne pas en rajouter.
- Retournez à la porte, je vous envoie un code. Et n'oubliez pas le rapport informatique pour la procédure d'identification.
- Oui, bien sûr. Merci. Et encore désolé pour le dérangement...
En guise de réponse, Thomas n'entendit qu'une espèce de bougonnement qui aurait aussi bien pu vouloir dire "pas de quoi mon vieux" que "allez vous faire foutre". Connaissant le personnage, il opta pour la deuxième hypothèse.
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Au-delà de la fenêtre ouverte sur l'écran, des lettres coupées clignotaient juste à la lisière de son champ de vision mais il n'y prêta pas attention sur le moment. (...) Il se laissa aller en arrière dans son fauteuil, croisa les mains derrière la nuque, regarda le plafond en se demandant où se trouvaient les microcaméras qui l'observaient en train de les observer et si quelqu'un, quelque part dans la zone, était curieux de savoir pourquoi Thomas Weiss regardait le plafond.
Puis son regard bascula vers l'écran et ce qu'il vit lui fit l'effet d'un coup de massue sur la tête. Deux mots,《SIGNAL TROUVÉ》, le barraient sur toute sa largeur. (...) Il avait toujours pensé que le cas ne se produirait jamais.
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Cette nuit là, à Falmouth, Sandra fit un rêve étrange.
Derrière les frondaisons, là où tout devient plus sombre, plus froid, plus inquiétant, Il avait entendu son appel. Il avait vu l'offrande enfouie au pied du grand chêne, senti le sang couler sur le talisman. Les yeux rouges sortaient de la forêt. Rampant à travers les feuilles et la boue, Il trouverait l'enfant qui avait montré le passage. Ses griffes acérées se refermeraient sur elle. Il se nourrirait de la colère enfouie au plus profond de son coeur.
L'angoisse faisait suffoquer Sandra. Le songe, au départ bizarre, était devenu affreux. Elle devait s'en échapper au plus vite. Se réveiller. Mais pourquoi n'arrivait-elle pas à ouvrir les yeux ?
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Surtout, ne pas bouger la tête trop vite. Ouvrir les yeux lentement, très lentement. Laissez la lumière du jour repousser par tout petits flots les brumes de l'alcool. Dissiper le chagrin et la colère qui s'étaient amoncelés en nuages noirs sur son cœur.
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Surtout, ne pas bouger la tête trop vite. Ouvrir les yeux lentement, très lentement. Laisser la lumière du jour repousser par tout petits flots les brumes de l'alcool. Dissiper le chagrin et la colère qui s'étaient amoncelés en nuage noirs sur son coeur. Affalée sur son canapé, mortifiée par ce qu'elle venait de découvrir, elle savait pourtant très clairement ce qu'elle voulait : faire voler en éclats l'insupportable mensonge, quitte à être humiliée une dernière fois.
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L' horreur de son acte le laisse étrangement froid. Il ne ressent ni le plaisir d'une vengeance assouvie ni le remords des souffrances infligées. La part de lui-même qu'il a tuée, ce soir dans bois, a cédé la place à un vide immense. Ses sensations se limitent à l'aiguillon désagréable de la peur qui le pique encore alors que la petite voix le nargue. "Et si quelqu'un t'a vu? Si tu te fais prendre? Maintenant, dans un jour, dans dix ans? Voilà ta condamnation: toujours en sursis et donc banni du monde des vivants. Tu seras ta propre prison."
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Complètement absorbé par ses pensées, Paul n'aperçut les phares de la voiture, qu'au dernier moment,. Affolé, il courut et atteignit le trottoir in extrémis. Pourvu qu'elle ne.... Il n'a pas eu le temps de terminer sa phrase. Il dérapa sur une plaque de verglas et perdit l'équilibre, chutant lourdement sur le sol. Sa tête avait heurté le bitume. Assez près de lui, ou peut être loin, il n'était plus sûr de rien, il crut entendre une voiture freiner. Il lui sembla également entendre un autre bruit, différent, plus fort, tout de suite après.
Cela se produisit pendant qu'il essayait de se redresser.
Il ne réalisa pas vraiment ce qui lui arrivait. Tout se passa si vite, trop vite
Cette ombre sur le sol qui s'étira brusquement et fondit sur lui, ces mains qui l'agrippèrent fermement sous les bras et le soulevèrent brutalement. Paul se laissa faire sans réagir, comme si son corps ne lui appartenait plus.
Il n'y eut plus que cette odeur qui explosa dans ses narines, dans sa gorge et l'amena au bord de la suffocation. Il ne pouvait pas lutter. Il tenta de bouger, mais ses bras et ses jambes engourdis restèrent désespérément inertes. Il ne sentait plus rien.
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L' Autre, hideux, innommable, tellement présent et pourtant invisible, se cache là, dans le recoin, prêt à jaillir. Le sang cogne comme un marteau dans sa tête et le voile noir qui obscurcit sa conscience lui donne l'impression de devenir fou. Cache-toi. Elle a failli te voir.
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Les lumières des lampadaires se rétrécirent soudain, et défilèrent dans une ronde aveuglante avant de pâlir et de s'éteindre. L'obscurité envahit le champ de vision de Paul, des larmes coulèrent sur ses joues sans qu'il s'en rende compte : toutefois, c'était sans doute mieux ainsi. Parce que si le petit garçon avait réussi à ouvrir les yeux à ce moment- là, il aurait vu l'homme penché au-dessus de lui, à l'arrière de la camionnette. Il aurait vu l'horrible rictus sur ses lèvres.
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