Suzuka Oda

Lorsque j’ai sélectionné ce manga, je n’avais pas remarqué que c’était un shōjo (un manga pour les filles ou un public féminin, pour être plus correcte).



Moi qui ai lu majoritairement des shōnens (manga pour garçons ou ados) ou des seinens (mangas pour jeunes hommes), je me suis trouvée déstabilisée au départ.



De quoi ça parle ? Hakura, jeune étudiante, demande l’aide de Yakumo, un jeune homme mystérieux.



Sa mission, s’il l’accepte, c’est de trouver pourquoi une copine de Hakura est prostrée à l’hôpital après la visite d’une maison hantée. Yakumo voit les fantômes…



Le contact n’est pas bien passé entre moi et ce manga. La cause ? Les dialogues qui semblaient être gnangnans, pas naturels du tout et les personnages qui semblaient faux, pas réels pour un sou.



Hakura est une jeune fille un peu naïve, innocente (et ce n’est pas un compliment) et qui semblait véhiculer les stéréotypes de bien des personnages féminins de mangas (ou d’animés). Son comportement m’a plus souvent exaspéré qu’autre chose.



Yakumo, lui, est plus étrange, taiseux, allant à son aise dans le monde, sans se presser. Il manie assez bien l’ironie et n’a plus de famille. Il vit seul et magouille pour s’en sortir.



Mes débuts furent donc laborieux, jusqu’à ce que nos deux protagonistes décident d’aller voir ce qui se trame dans cette maison hantée.



Après, ça bouge un peu plus, sans que ce soit subtil, puisque j’ai vu venir le coupable de loin, de très très loin !



N’ayant rien trouvé d’exceptionnel dans cette enquête aux frontières du réel, je n’ai même pas poursuivi avec la seconde histoire de ce manga.



Je vais arrêter les frais ici et le rendre à qui de droit.

Yakumo aide l'inspecteur Goto sur des disparitions de jeunes filles. Fantômes et enquêtes policières au programme de ce manga très prenant. Les dessins sont aérés et précis.

Yakumo est jeune étudiant un peu escroc mais néanmoins doté d'un pouvoir surnaturel. Avec son oeil gauche, il peut voir des fantômes. La mise en page est claire et précise et l'intrigue intéressante. le duo Yakumo et Haruka fonctionne très bien.

Masato et Yakumo enquêtent sur le cadavre découvert à l'école. Les chapitre s'enchaînent à un rythme effréné, Yakumo démontre une nouvelle fois ses incroyables capacités de déduction. Une lecture plaisante !

Un cadavre est découvert dans l'école où Haruka fait son stage. Masato un de ses élèves se pense maudit et prétend voir les morts. Yakumo enquête avec sa perspicacité habituelle. Un manga plaisant où le côté fantastique n'élude pas la rigueur des déductions du détective-médium.

Il m'en a fallu du temps pour le trouver ce fameux tome 10.

Mais l'attente a bien été récompensée car je l'ai trouvé fort intéressant.



A la fin du tome 9, nous avions commencé une nouvelle aventure de Yakumo.

Une équipe de journaliste avait enregistré le début d'un reportage dans une maison soit-disant hanté.

Pendant le tournage, la journaliste et son caméraman tombe effectivement nez à nez avec le fantôme.

La vidéo est montrée à Yakumo afin qu'il donne son avis mais au lieu de cela, il disparaît mystérieusement.

Puis, c'est au tour de Goto de se volatiliser à son tour.



La majorité des principaux personnages envolés, c'est au tour des secondaires de venir sur le devant de la scène.



Les situations sont inversées ici.

Généralement, c'est Yakumo qui court secourir Haruka.

De même que Ishii ne semble pas pouvoir s'en sortir sans Goto.

C'est donc l'occasion pour eux de faire leurs preuves et de prendre confiance en eux.



Comme je le disais plus haut, c'est un très bon tome.

L'histoire est bien trouvée, avec différents coups de théâtre assez bien amenés.

Et j'ai trouvé intéressant de voir les personnages dans un rôle différent.

Seul inconvénient, attendre le prochain pour connaître la fin de cette intrigue.

Heureuse de retrouver notre grincheux à l’œil rouge dans une nouvelle enquête qui semble encore très torturée.



Concernant cette dernière, plusieurs pièces différentes se présentent et même si certaines semblent assez facile à emboîter, d'autres n'ont pas encore trouver leur place dans le puzzle que l'auteur a créé.

Une des pièces intéressante de cette nouvelle histoire est le petit Masato qui semble voir...des morts.

Dommage qu'il s'enfuit à chaque fois qu'on l'appelle.

En même temps, si les protagonistes pouvaient lui parler directement, une partie de l'histoire serait dévoilé.



J'aime bien le duo que forme Haruka et Yakumo. Ils se chamaillent mais au final, nous avons toujours droit à un moment où leur attirance l'un pour l'autre se dévoile. Et là, c'est mon côté midinette qui se met en route : "Qu'ils sont mimiiiii !!! :)"



Un tome encore bien sympathique donc!!

Je continue avec délice la lecture de cette série. Le rouge me manque toujours autant. Par contre, l'inspecteur Ishii et la jeune Haruka me semble plus développés dans le manga que dans l'anime, moins godiches, moins faire-valoir (ou pas uniquement).

L'arc de cette enquête se finit donc avec ce tome, avec de bonnes surprises (moins pour moi ayant vu l'anime). Par contre, je ne me souvenais pas que "celui-que-nous-craignions' était introduit ainsi dans l'histoire et je n'aime pas la façon grandiloquente utilisée.

Bref, c'est un shojo (mais je ne vois toujours pas pourquoi) que j'aime vraiment à 100%.

Yakumo réunit tous les protagonistes pour lever le voile sur le viol de Rika. Une histoire se termine et une autre commence. Une démonstration théâtre à la Hercule Poirot. Un tome très plaisant.

Troisième opus de cette très bonne série. L'intrigue est bien menée, les dessins sont clairs et expressifs et les personnages évoluent doucement.

Ah! Que je n'aime pas ces tomes qui se terminent sans avoir donné le fin mot de l'histoire et qui nous coupent sur une énigme.

C'est frustrant. Et comme il vient de sortir, il va falloir attendre deux ou trois mois.



Maintenant, rassurez-vous, nous arrivons tout de même au final car nous avons la réponse à l'ensemble des questions que posait cette nouvelle enquête.

Le petit point négatif, c'est que lors de ces révélations, nous avons peu de surprise.



Malgré cela, ce tome reste sympathique par sa forme et son contenu. Les dessins sont toujours aussi fins, les personnages toujours aussi charmants et l'équipe que forme Yakumo et Haruka est toujours aussi intéressante à suivre.



C'est aussi Yakumo lui-même qui est agréable de voir se dévoiler petit à petit.

Nous avions déjà eu un aperçu dans le tome précédent que Yakumo n'était pas insensible à la douleur de Masato mais ce tome nous permet de nous confirmer ce fait et de voir un Yakumo capable de montrer de la gentillesse.

Qualité, j'en suis persuadée, dont il est pourvu depuis le début mais qu'il faut avouer, il montre rarement alors, profitons-en !

Quatrième opus. La relation entre yakumo et Haruka évolue petit à petit et un autre médium entre dans la danse. Une intrigue toujours bien menée servie par des dessins efficaces.

Ce manga dérive de l'anim' du même nom : " Shinrei Tantei Yakumo", mais c'est une interprétation un peu libre de l'anim' . Même si la trame est peu modifiée, Haruka, jeune fille un peu banale mais marquée par un tragique évènement survenue dans son enfance, entre en contact avec Yakumo afin de venir en aide à son amie, qui est dans le coma, à la suite d'une visite dans un dortoir désaffectée.



Yakumo qui serait capable de voir les défunts, accepte avec la contre-partie, qu'elle lui verse 25000 yens d'enquêter et de résoudre cet énigme.



Il s'agit d'un shojo qui sort de l'ordinaire par son histoire, mais la recette de la rencontre de deux personnages un peu contraire, Yakumo a une personnalité marquée, il paraît insensible et expert dans l'ironie, tandis qu'Haruka est une fille qui peut paraître un peu naïve et innocente, n'est pas une nouveauté dans le genre.



Mais il y a de quoi prendre plaisir dans la lecture. D'une part, par le graphisme qui est agréable à regarder, le tracé est fin, détaillé, la colorisation bien nuancée. D'autre part, l'enquête est suffisamment développée et assez rapidement, pour ne pas être trop simple sans pour autant traîner en longueur, ce qui laisse la place à la présentation et à la compréhension des personnages, sans là non plus, s'appesantir sur leur passé.



La narration est donc savamment dosée, ce qui permet de rendre les personnages plus attachants et en disséminant, ci et là, quelques touches d'humour et d'émotion, on peut dire que l'auteure maîtrise son sujet et le suspens.



J'ai hâte de me plonger dans le tome 2, même si j'ai vu l'anim' en entier

C’est avec plaisir que je retrouve notre cher détective et ses « fantômes ». Nous sommes à la toute fin de l’histoire de Kengo Tobe qui implique le petit Masato. Et j’avoue que je n’imaginais pas la fin comme ça. Au final, toute cette histoire n’est faite que de rancœur, de tristesse et un besoin de reconnaissance d’un homme qui a été humilié et déprécié toute sa vie.



Nous passons ensuite à une autre histoire. Cette fois-ci, nous replongeons du côté des fantômes dans des habitations abandonnées et qui a un rapport avec le passé de Yakumo et peut-être très lié à ses parents. Encore une fois, le suspense est distillé pour nous amener à réfléchir, à se demander quel lien il y a entre notre personnage principal et l’affaire en cours. L’ambiance est toujours aussi nimbée de mystère et de ténèbres. Je m’attends dans le prochain tome à pas mal de découvertes. En tout cas ce premier chapitre donne envie de savoir la suite.



J’aime toujours autant le style graphique de l’auteur, les jeux d’ombres, la mise en scène et les détails des arrière-plans. Haruka est toujours aussi mignonne et amusante par ses réactions lorsqu’il s’agit de Yakumo. Ravie aussi de revoir l’inspecteur Goto. Quant à Ishii, fidèle à lui-même, un trouillard…



Pour conclure, encore un tome divertissant et intéressant. Le fait de plonger à nouveau dans le passé de Yakumo m’intrigue beaucoup. J’ai hâte de savoir ce qu’il va se passer dans le tome 10.


Lien : https://la-bibliotheque-du-l..

Yakumo et l'inspecteur Goto enquêtent sur le suicide de Rika Sawaguchi. Un épisode complexe qui nous rapproche du dénouement. Les dernières pages sont captivantes et donnent envie de lire la suite.

Je continue sur ma lancé de rattraper un tout petit peu mon retard sur mes séries avec cette fois-ci la suite de Yakumo.

Ce qui me plait le plus dans ce manga, c'est la part enquête mêlée a l'ésotérisme. Et bien sûr le personnage de Yakumo qui excellent en enquêteur. J'adore les piques qu'il lance à l'inspecteur Goto. Même s'il rabrout souvent Haruka, on voit qu'il tiens à elle, qu'il s'est habitué à l'avoir dans les pattes. Celle-ci apporte de la fraîcheur, de l'espoir et de la bonté au récit. Elle ne manque pas de courage aussi, ce qui la met en danger assez souvent.



Ici aussi, les graphismes m'ont encore enchantés, les personnages sont attachants ou agaçants. Les enquêtes sont intéressantes, et a chaque fois je me prends au jeu et essaie de résoudre l'énigme avant les personnages.

Bref, je compte bien lire la suite dans l'année.

On peut dire que ce tome s'est fait attendre.

Le tome 8 étant sorti en avril 2014, cela fait bientôt un an que je trépignais d'avoir la suite et la fin de l'histoire en cours.



Nous commençons donc...par la fin de "Pensées à protéger", puis l'auteure innove avec un petit chapitre intermédiaire pour finir avec une nouvelle enquête.



Du fait de la répartition de ce tome, j'ai eu l'impression de ne pas en avoir eu assez..

"Pensées à protéger" se finit finalement très vite et la nouvelle histoire n'est qu'aux balbutiements.

Néanmoins, pour ce que nous pouvons déjà en voir, elle promet d'être intéressante avec des révélations sur Yakumo et son obscur passé.

Mais voilà que les pièces du jeu que sont les personnages viennent juste de se mettre en place que nous voilà déjà à la dernière page.

C'est en soi un point positif pour la série.

Cette dernière est tellement addictive que de terminer le dernier opus paru se trouve être rageant.

D'autant plus si nous devons attendre presque un an pour avoir la suite.



Ce tome se révèle donc être presque à la hauteur de mes attentes mais je regrette tout de même deux petites choses.

L'auteure nous propose encore de belles vignettes mais pas de scènes marquantes qui nous donneraient envie de "reviens-y", une petite scène romantique entre Haruka et Yakumo par exemple.

Enfin, j'ai vraiment apprécié l'idée du spin-off, chapitre intermédiaire entre les deux histoires permettant un peu de légèreté mais j'ai regretté le parti pris de l'auteure pour des dessins moins élaborés, plus cartoon.

"La lumière au bout des ténèbres"... Je ne saurais dire si cette troisième enquête porte bien son nom car il est difficile d'y trouver une lueur d'espoir après un dénouement si tragique... Et pourtant, il est vrai que les ténèbres finissent par se disperser, même si elles laissent une profonde marque dans l'esprit et le cœur de Yakumo et ses amis...



Ce sixième tome m'a bouleversée. Je me doutais bien que cette affaire se terminerait "mal". J'ai eu beau m'y préparer, la chute m'a laissé profondément émue. L'auteur a construit son intrigue avec brio. Elle nous a permit de lire une passionnante enquête policière tout en nous faisait vivre un drame poignant.



Cette affaire difficile est également le reflet de la complexité des personnages de la série. Dans ce tome, nous voyons clairement Goto ou encore Yakumo pris dans des tourments intérieurs, des conflits de conscience. L'histoire interroge les notions de justice, de culpabilité, de pardon, de vengeance, de responsabilité. L'auteur nous montre avec beaucoup de finesse que tout le monde possède une part d'obscurité et qu'il faut tout faire pour qu'elle n’ensevelisse pas l'espoir qui existe en chacun de nous. La réflexion qui transparaît dans cette histoire est très déstabilisante car elle nous fait prendre conscience de notre ambivalence, de la complexité de la nature humaine.



L'histoire m'a tellement marquée que je n'ai même pas dit un mot à propos des dessins ! Après 6 tomes, le graphisme de "Psychic detective Yakumo" est toujours aussi élégant et percutant. Un régal de pouvoir lire un manga de cette qualité.

Un shojo, un !

Je suis plus habituée aux shonen et seinen qu'aux shojo mais pourquoi pas !

Fait étonnant (pour moi), le manga a été créé après l'anime qui est lui-même l'adaptation d'un roman. C'est un sens de création inhabituel. Il s'agit également du premier travail professionnel de la mangaka Suzuka Oda.



J'ai beaucoup aimé l'anime malgré ses défauts. En le regardant, j'avais eu un peu de mal à comprendre pourquoi il était classé en shojo. Avec le manga, aucun doute, c'est beaucoup plus évident. En premier, parce que le point de vue est souvent celui de Hakura, jeune étudiante qui fait appel aux services de Yakumo. Elle parait moins chibi ou potiche que dans l'anime. Ses pensées qui émaillent le récit sont vraiment féminines.

En deuxième point, les personnages sont dessinés beaucoup plus bishonen que dans l'anime, ce qui me déplait par contre. J'aimais la tronche de Goto, le policier bourru, même s'il véhiculait une tonne de stéréotypes. Là, ils semblent tous sortis d'un magazine de mode-manga.



Bonne surprise, ce n'est pas parce qu'on a vu l'anime que le manga n'apporte pas son lot de surprises ! En effet, Oda a eu pour consigne de s'approprier les personnages et l'histoire. Si les personnages me laissent mitigée, j'ai eu plaisir à découvrir une fin différente durant la première enquête. J'espère qu'il en sera de même dans les suivantes.



Le prix est abusé (presque 9€) mais le format est légèrement plus grand que pour la majorité des mangas et les dessins, grands, stylisés, occupent bien l'espace offert. Malgré ce que j'ai écrit sur le dessin des personnages, je trouve le graphisme au dessus de la moyenne. Une chose m'a beaucoup étonnée : le travail des ombres, des gris, de tous ces petits points et autres "templates" qui remplacent les couleurs. Ils donnent beaucoup de nuances à ce manga qui n'est plus uniquement noir et blanc.



Bref, une série de plus à suivre **soupirs**