T. J. Middleton

Pas facile d'être sous le charme d'un roman quand le personnage principal, narrateur de surcroît, est un odieux personnage, vulgaire, impulsif, mari abject, prompt à discerner la paille dans l'œil du voisin...et donc lorsque tous les indices pointent vers lui, on a du mal à le prendre en pitié, même si....même si, alors qu'il pense avoir poussé sa femme du haut d'une falaise, il la retrouve saine et sauve à la maison! Qui donc a t-il jeté?



C'est donc bien l'intrigue qui éveille la curiosité du lecteur. Car bien des mystères vont encore surgir chapitre après chapitre. Et notre criminel y perd son latin. A chaque fois qu'il croit avoir compris l'affaire, entraînant le lecteur de fausses pistes en bévues, il tente de régler lui même ses comptes, aggravant son cas.



Les personnages secondaires ne compensent pas vraiment l'antipathie que suscite le narrateur, mais à leur décharge ils sont dépeints par celui que je n'ai pas envie de désigner comme le héros.



La quatrième de couv´ annonçait un humour noir british. Humour certes, noir ok, mais un peu trop gras pour mériter l'étiquette british. Car il se lâche sans retenue sur les métaphores sexe-pipi-caca, tout de même, notre tueur à la petite semaine. L'humour anglais a perdu de sa bienséance et de son ironie contrôlée. A moins que ce soit un effet de la traduction.



Deuxième bémol, quelques petites failles dans la construction. A moins d'une inattention de ma part , le maître chanteur n'est pas identifié. Et puis il existe une invraisemblance dans le timing de l'accident de la voisine fouineuse. Je suis preneuse d'une explication pour peu qu'un détail m'ait échappé.



Bilan mitigé donc, car je m'attendais à quelque chose de plus fin.
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Imaginez la tête que fait Al en rentrant chez lui après avoir, en pleine tempête, poussé du haut de la falaise la fille en ciré jaune qu'il croyait être son épouse...



Spirale infernale, éliminer les témoins gênants, qui a-t-il poussé? où était partie son épouse?



Au départ d'un gag, Middleton construit une jolie trame avec des personnages intéressants (La vieille Alice déjantée ou la sévère femme du major...)

50 ans, chauffeur de taxi dans un petit village côtier d’Angleterre, Al Greenwood a tout pour être heureux .Marié à une femme encombrante, il décide un jour de la supprimer, Audrey aime se promener le long de la falaise, voilà le crime parfait . Aussitôt dit aussitôt fait Al va s’embusquer sur le parcours que fait sa femme et l’attend, se cachant dans le creux d’un arbre sous une pluie battante, il ne voit pas grand-chose. Il entend les pas de sa femme et reconnait son ciré jaune, elle s’arrête un peu pour regarder le panorama et là il la précipite dans le vide, pouf plus d’Audrey .Rentrant chez lui tout content d’être débarrassé de sa femme, il tombe sur Audrey ! Mon Dieu se dit-il si ce n’est pas elle que j’ai poussé, qui j’ai poussé ? mon Dieu qui ?

Un roman que j'ai lu en diagonale car je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire.



L'intrigue, le style ainsi que les personnages sont insipide, inconsistant, morne ... Au point que j'ai eu le sentiment que l'auteur ne croyait pas lui même à ce qu'il écrivait. Même les personnages sont insignifiant, et, donne l'impression de ne pas "entrer" dans leurs personnages de roman et de jouer un "mauvais rôle".



D'ailleurs une atmosphère triste se dégage au fil des pages alors que le résumé de la 4eme de couverture (et le titre) promettait quelque chose de drôle, et, de complétement déjanté !!

En ce qui me concerne, je me suis quelque peu ennuyée en lisant ce titre que j'avais emprunté surtout à cause du titre. En effet, j'avais trouvé ce dernier accrocheur ainsi qu'original tout en étant très drôle, mais, malheureusement, j'ai rapidement été déçue par ma lecture.



Dommage, vraiment dommage !!!

Humour anglais ? – oui.

Intrigue ? – pas trouvé.

Atmosphère ? – triste.

Plaisant ? – étonnamment, oui.



J’ai mis une bonne centaine de pages à constater que j’avais déjà lu le livre.

Bon, en période de confinement, on ne fait pas le difficile.

Dommage quand même.

Al a un problème, sa femme. Il décide de s'en débarasser. Un après midi, il l'a suit lors d'une de ses promenades et la pousse par dessus la falaise.



Son forfait accompli, il rentre chez lui pour retrouver sa femme dans le salon qui l'attend paisiblement. Mais alors si Audrey est dans le salon, qui a-t-il poussé ?



Durant les jours qui suivent, il redécouvre sa femme et se surprend à apprécier sa compagnie. Ils s'amusent comme au début de leur relation, revivent les bons moments et s'en créent de nouveaux. Ils jouent même des tours pendables à leurs voisins. Ils m'ont d'ailleurs fait penser à Huguette et Raymond dans Scènes de ménages.



Scènes de ménages Saison 2 - ep302 Alors comme Al, on cherche à savoir qui a péri. D'autant qu'une jeune fille a disparu pile le jour où il a voulu tuer sa femme. Il faut jouer serré. Il va mener son enquête pour savoir pourquoi elle a disparu et finalement, cette disparition ressemble à tout sauf à une disparition volontaire. Ce roman a tous les ingrédients d'un vaudeville transposé dans la campagne anglaise avec son cortèe d'amants cachés, de maris et de femmes trompés, de vieilles pies qui espionnent leurs voisins. L'auteur s'est amusé à mélanger humoir noir et humour anglais ce qui ne gache pas du tout le plaisir de lecture. Je ne sais pas si je peux ressentir de l'empathie pour lui mais j'avoue que j'ai fini par l'apprécier quand même un peu (oui je sais il a essayé de tuer sa femme mais bon...). Audrey quant à elle est un personnage plus que complexe mais j'avoue que je l'aime bien. Alors si vous aussi, vous voulez ouvrir une parenthèse britannique, si vous aimez le second degré et vous voulez connaitre le fin mot de l'histoire, suivez T.J Middleton.

Al Greenwood, 50 ans, est chauffeur de taxi dans un paisible petit village côtier d'Angleterre. C'est un homme qui a tout pour être heureux, et qui le serait certainement s'il n'était pas marié à l'encombrante Audrey. Aussi décide-t-il tout simplement un jour de s'en débarrasser en commettant le crime parfait.

Nous voici embarqués dans un récit plein d'humour et de suspense très british. Un polar piquant, mordant et toujours décapant.


Lien : https://collectifpolar.com/

Oh, My dear est un livre qui débute de manière très prometteuse : Al, un homme ne supportant plus sa femme Audrey, décide de la tuer en la poussant du haut d’une falaise. Le meurtre accompli, il rentre chez lui et la prétendue morte l’attend tranquillement près de la cheminée en adoptant un comportement coquin… La stupeur passée, de nombreuses questions jaillissent dans la tête d’Al : qui a-t’il tué ? Où était sa femme au moment du meurtre ? Pourquoi un tel changement d’humeur (qui ne déplaît pas à Al) chez Audrey ? Peu de temps après, Al apprend que Miranda, sa fille illégitime, est portée disparue… Comment n’a-t’il pa pu différencier sa femme de sa fille, deux personnes qui n’ont pas la même morphologie. Entre humour "so british" et quelques rebondissements, le lecteur se laisse porter par les déboires du protagoniste. L’apparition de certains personnages secondaires hauts en couleurs rend l’histoire encore plus déjantée (par exemple Alice la fouine). Mais parfois en voulant trop surenchérir sur les histoires de chaque personnage, l’auteur perd l’attention du lecteur et la deuxième moitié du livre est plus laborieuse. L’intérêt revient à quelques pages de la fin quand Al remet toutes les pièces du puzzle en place et découvre la vérité sur ce qui s’est réellement passé le jour où il a décidé de tuer sa femme sans y parvenir.



Oh, my dear de T. J. Middleton est donc un roman à l’humour anglais bien grinçant mais qui malheureusement pâtit de la surenchére de l’auteur sur les faits et les histoires secondaires…




Lien : http://mapetitebibliotheque...

Oooooops c'est ce qu'il voulait faire... Heu en fait c'est pas du tout ce qu'il voulait faire... Heu c'est pire encore!!!

De l'humour noir anglais bien drôle dès le début et qui jalonne les pages tout au long du livre. Agréable à lire, drôle et méchant avec des rebondissements. Se lit facilement et rapidement. Une vraie détente de l'esprit.

Je continue ma découverte des thrillers ... J'avais repéré celui-ci il y a quelques temps et il dormait dans ma wish-list. Je ne parvenais pas à me résoudre de l'acheter, je ne sais pas pourquoi. Peut-être parce qu'il n'existait jusque là qu'en grand format et que je le trouvais un peu cher ... Une chose est sûre : j'ai bien fait de l'emprunter à la médiathèque parce que c'est finalement une grosse déception pour moi ...



Al Greenwood, 50 ans, est taxi dans un paisible petit village côtier d’Angleterre. C’est un homme qui a tout pour être heureux, et qui le serait certainement s'il n’était pas marié à l’encombrante Audrey. Aussi décide-t-il tout simplement un jour de s’en débarrasser en commettant le crime parfait. Le scénario est vite trouvé : profitant d’une des promenades quotidiennes de sa femme, il la précipitera du haut d’une falaise. Aussitôt dit, aussitôt fait, Al s’embusque sur le parcours habituel d’Audrey, surgit à son passage et la précipite dans le vide. Tout se passe comme prévu sauf … sauf qu’en rentrant chez lui, il tombe nez à nez avec sa femme qui lui annonce avoir exceptionnellement renoncé à sa petite ballade. Si il n’a pas tué Audrey, qui est donc sa victime ? Et comment va-t-il déjouer la perspicacité des enquêteurs, dans cette petite communauté où tout le monde se connaît ? Quant à sa femme, qui commence à trouver son comportement étrange, ne faut-il pas qu’il s’en débarrasse très vite, avant qu’elle ne nourrisse trop de soupçons ? Mais cela ne fera-t-il pas de lui un tueur en série ? Commence alors pour Al un long cauchemar, dont il est encore très loin de soupçonner l’issue.



Le résumé et la couverture de ce livre me donnaient très envie. Il avait l'air excellent, très vivant (même si on parle d'un meurtre ahaha) et puis, j'aime bien ce qui se passe en Angleterre. Je ne recherchais pas un clone d'Agatha Christie mais plutôt un roman un peu culotté et hors normes. Il s'avère que je n'ai rien aimé ...



Déjà, les personnages. Ils sont tous tellement tordus qu'ils ont fini par me gonfler. Je ne les ai pas aimé tous autant qu'ils sont. Et puis, ils sont très nombreux et j'ai fini par me perdre un peu. Je n'ai pas été très assidue pendant ma lecture, ça n'a pas dû aider.



Je n'ai pas aimé le style de l'auteur que j'ai trouvé trop banal, sans saveur. Et puis il n'hésite pas à truffer le récit de grossièretés et de blagues salaces qui ont gâché mon plaisir de lire. Mais surtout, surtout, je me suis ennuyée à mourir. Le pitch de départ aurait pu donner quelque chose de délirant, burlesque mais on tombe dans l'enquête classique et c'est long. Très long, trop long. L'auteur m'a perdue et j'ai dû me forcer pour terminer ce livre. Heureusement qu'il ne fait que 300 pages environ parce que sinon je pense que j'y serai encore.



Grosse déception ... Je le rendrais sans regrets à la médiathèque !

Un premier chapitre très réussit et hyper alléchant. Finalement, le soufflé retombe petit à petit. Dommage car l'humour noir et cynique était bien distillé.

L'histoire reste quand même assez intriguant pour tenir en haleine jusqu'au bout.

On peut classer l'ensemble dans du bon vieux whodunit, avec des tas de questions sans réponse trop rapides, à la manière des anciens polars britanniques.

Avec un humour qui aurait pu être mieux appliqué tout au long des chapitres (parfois très, voire trop longs), ce livre aurait eu sa place dans mes petits polars délicieux. Dommage : il était prometteur. Auteur à suivre, donc !

Je dois dire que mon avis sur ce livre est plutôt mitigé.



D’un côté, nous avons un titre, une couverture et un résumé accrocheur. L’intrigue est joliment ficelée : chaque fois que le narrateur – et nous – pense avoir compris ce qui se passe, il découvre de nouveaux éléments qui changent à nouveau la donne. Cela fait que l’on cherche sans cesse à découvrir le fin mot de l’histoire et qu’on n’a pas vraiment le temps de s’ennuyer.



De l’autre, le narrateur n’est vraiment pas attachant. C’est même un personnage détestable : orgueilleux, méprisant, égoïste… en un mot, abject. Le roman est plein d’humour, mais pas celui plutôt pince-sans-rire auquel je m’attendais ; parfois, on se retrouve plus proche de la grivoiserie que de l’humour so british qu’on connaît si bien.



Finalement, ce roman n’est pas mauvais, même si je ne le classerais certainement pas dans mes livres préférés. Il ne correspondait pas vraiment à mes attentes, ce qui explique ce ressenti plutôt négatif. L’auteur a néanmoins des idées intéressantes et je pense qu’il serait intéressant de voir ce qu’il écrira par la suite.

La force sonore du « Banzaï ! » libérateur que pousse Al Greenwood en rentrant à la maison, croyant s’être pour toujours débarrassé d’Audrey, son encombrante épouse, n’a d’égal que la longueur de sa figure quand il découvre qu’Audrey… est toujours à la maison. Et qu’en plus, ce fameux dimanche après-midi l’a rendue prête à la gaudriole et à la métamorphose de ses bourrelets disgracieux…



En attendant, Al n’est pas sorti de l’auberge (ou de sa caravane)… Nous allons l’accompagner dans ses questions, ses doutes, ses tentatives (foireuses) de maîtriser la situation, de la tourner à son avantage. Je ne vais pas vous refaire toute la quatrième de couverture ni rien vous raconter de trop croustillant que vous ne préféreriez découvrir par vous-même. Sachez que les aventures d’Al regorgent de soutiens-gorge, d’herbe et d’embruns, que ses meilleurs amis sont deux carpes, baptisées Torvill et Dean, dont il prend amoureusement soin, et qu’il transporte régulièrement dans son taxi une ancienne muse de Leonard Cohen himself.



J’ai souvent souri à cet humour british que j’adore et je dois avouer que je n’aurais jamais deviné la fin ! J’ai passé un bon moment avec ce premier roman réjouissant.
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Ce livre est arrivé dans ma PAL grâce à Vendredi Lecture et aux éditions Cherche Midi, que je remercie. Cela a aussi été le cas pour Ussy, ainsi nous avons décidé d’en faire une lecture commune.

Pour commencer, je vais revenir sur le résumé qui m’a paru très sympathique et qui promettant une superbe intrigue. Le problème c’est que finalement, il dit beaucoup trop de choses donc le début du livre n’apporte aucune surprise puisque tout est dit. Et puis, je trouve qu’il promet certaine chose qu’on ne retrouve pas dans l’histoire.

Dès le premier chapitre, on entre dans le vif du sujet mais malheureusement cela ne dure pas. En effet, dès le second, j’ai trouvé que cela devenait brouillon et que ça partait dans tous les sens. La raison de sentiment ? C’est le personnage principal, Alan Greenwood, qui est le narrateur et il partage avec nous toutes ses pensées. Ainsi à n’importe quel moment, il peut se mettre à nous parler de son enfance ou encore de la façon dont il mange sa viande. Dans une histoire de vie pourquoi pas mais dans un thriller, je ne trouve pas que ça ait sa place.

Ce personnage à tous les traits du tueur en série, absence de sentiment pour les humains (enfin presque pour tous), pour ses actes. En effet, alors qu’il sait avoir tué la mauvaise personne et pense avoir tué une personne qui lui est chère, il s’inquiète plus pour ses poissons ou encore pour le nouvel homme qu’il est en train de devenir que pour ce qu’il a fait. Le problème pour cet homme c’est que même si il a les traits de caractère d’un tueur et bien il est très mauvais meurtrier et ça ce n’est vraiment pas de chance pour lui.

Audrey, l’épouse de Al, est elle aussi très spécial. Je n’ai pas réussi à la cerner. J’ai eu, à certains moments, l’impression qu’elle savait que son mari avait voulu la tuer voire même qu’elle savait ce qu’il avait fait. J’ai apprécié ces moments de suspense mais ils n’étaient malheureusement pas assez fréquents à mon goût.

De façon générale, je ne suis pas attachée aux personnages. Ils ne m’ont pas vraiment touché ou intrigué.

Je n’ai pas adhéré au style de l’auteur. Je crois que l’humour british et moi, on n’est pas vraiment fait pour s’entendre. J’ai eu du mal avec la longueur de certains chapitres (parfois plus de cinquante pages). Pour ce qui est de l’intrigue, je ne l’ai pas trouvé très passionnante. L’idée de départ me plaisait bien mais malheureusement les meurtres, disparitions ne sont que survolés et pas réellement au centre du livre. Par contre, la fin est vraiment inattendue, à aucun moment, je n’avais imaginé une telle chose.

Je pense que vous l’avez compris, je suis vraiment passée à côté de ce livre.
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Ce livre était dans ma PAL depuis un bon moment. Je n'avais pas sauté le pas pourtant l'histoire m'attirait vraiment, cet homme qui pense s'être débarrassé de sa femme mais qui la retrouve tranquillement chez lui. Qui a t-il poussé de la falaise ? Que s'est-il passé ?



Au début du livre, on ne peut que considérer Al comme un sale type misogyne, sexiste, du coup le début est un peu perturbant mais peu à peu on s'infiltre dans sa vie avec Audrey, ses voisins , les habitants. Finalement on s'habitue à être dans son quotidien certes bizarre et assez cocasse mais j'ai commencé à être bien dedans et surtout j'avais envie de connaître le fin mot de l'histoire.



J'ai plutôt bien aimé cette histoire, je ne me suis pas ennuyée du tout.

J'ai passé un bon moment avec ce petit thriller domestique plein d'humour noir british, machiavélique, et je dois bien avouer que ce couple complètement barré m'a quand même bien amusée!

Entre le pitch, la couverture et le titre, on pouvait s’attendre à un texte féroce, rempli d’humour noir (mais d’humour quand même), avec en toile de fond tout de même cette question : mais qui a-t-il tué ? Je n’ai pas accroché à ce texte, et je suis déçue qu’il ne m’ait pas plu, j’en attendais beaucoup. Ça manque de peps, ça manque de cette petite étincelle qui fait qu’un roman est réussi.
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Al Greenwood, la cinquantaine, est taxi dans une petite ville côtière du sud est de l'Angleterre. Son mariage avec Audrey bat de l'aile, et il a pris la décision de se débarrasser de son épouse. Pas en divorçant, non, de toute façon elle possède une partie de la maison et l'entreprise de taxis, mais en la poussant du haut de la falaise toute proche.

Tout se passe bien ce dimanche après midi pluvieux où il met son idée à exécution, sauf qu'en rentrant, il découvre Audrey à la maison.

Qui a-t-il poussé dans le vide? Y a-t-il eu des témoins?



Avec un premier chapitre de ce genre, on est ferré, en dépit d'un héros narrateur peu sympathique et assez grossier au cours dudit chapitre (heureusement il prend de la profondeur au fil du roman). Al va de charybde en scylla jusqu'à la fin (un peu rapide) que je ne révélerai pas, non mais!

Humour noir et british, je suis comblée!



Juste deux remarques : Se débarrasser d'Audrey me paraît manquer d'explications solides, au début. Mais sans cela, pas de roman, ç'aurait été dommage.

A la fin Audrey déclare avoir retrouvé une chaussure dans la voiture, cela me paraît curieux qu'un propriétaire de taxis ne fasse pas un peu de ménage régulièrement, non?
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Tout simplement un ouvrage extraordinaire. Vivement conseillé pour les amateurs de suspense très "british". Moins prenant que du Mary Higgins Clark, certes mais il devient très difficile d'interrompre la lecture une fois cette dernière commencée.



Allez y jeter un coup d'oeil ;-)

[critique de 2017 retrouvée sur un bloc note]



"acheté pour voyage Thailande 2016, bon livre, 8/10" figurait à l'encre bleue sur la page de garde, avec l'écriture de mon frère. Ok let's see that!



Oh my dear est un roman situé quelque part entre le policier et la comédie. Le synopsis de base est plutot fort : Un homme pousse sa femme d'une falaise pour s'en débarasser, se rend compte de son erreur en rentrant chez lui quand il découvre sa même femme tranquillement assise dans le canapé, avant de voir un avis de disparition de sa fille illégitime le lendemain.



Pour l'instant je signe! j'adore l'idée!



Il s'agit du premier roman de Middleton qui est un éditeur de métier, et en a donc vu passer des milliers.

Le style d'écriture est très original on ne pourra pas lui enlever ça, mais toutefois assez particulier. Très direct. Phrases courtes. Hachées. Faut s'accrocher. (Un peu dans ce genre là, quoi.)



De plus le héros/narrateur est un trype très vulgaire, arrogant, impulsif et obsédé, qui rend le récit assez agressif puisqu'on est mis en permanence au courant de ses pensées.



Ainsi, l'ambiance et le cadre narratif ont quelque peu freiné en moi l'engouement pourtant bien présent de l'idée de scenario initial que je trouvais très excitante. Je n'ai pas passé un mauvais moment en lisant Oh my dear et je dois reconnaitre avoir ri ou écarquillé les yeux de surprise à quelques reprises mais le sentiment final que je garderai du roman de T.J. Middleton reste mitigé.