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Critiques de T. Trilby (20)
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Le Capitaine Gribouillard

"Capitaine Gribouillard"



Capitaine Gribouillard est un ancien marin à la retraite. Il ne parle que à sa tortue, son chien et son perroquet.



Soudainement, une jeune fille nommée Marie vient perturber sa vie et le capitaine va devoir sortir de sa zone de confort et modifier ses habitudes pour aller s’occuper de cette fille qui n’a personne. Il va lui fournir une éducation et va être un père (grand-père plutôt) pour Marie...



J’ai lu ce livre il y a 4 ans environ je crois. Je n’avais pas grand chose à lire et on m’a conseillé ce "vieux" livre de T. Trilby. C’est le seul de cet auteur que j’ai lu. J’ai bien aimé la façon dont le capitaine a pitié de la détresse de cette jeune fille et modifie sa vie pour elle.



J’ai franchement été touché par ce livre et j’espère ne pas être le seul à avoir aimé !



Bonne lecture et 103 critiques !
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Moineau, la petite libraire

Moineau, la petite libraire, le roman écrit par celle qui signait T. Trilby, a plus de trois quarts de siècle. C’est en effet en 1936 qu’a paru ce roman destiné aux jeunes qui raconte les aventures de Marie-Antoinette, dite Moineau, douze ans, qui doit faire face avec courage à un changement de vie. Son père, un banquier, vient de perdre toute sa fortune à cause de la crise. Il ne lui reste plus rien, ni appartement luxueux, ni meubles, ni voiture, et encore moins de château pour les vacances d’été. Sans la générosité de son cousin que ses enfants appellent « oncle Christophe », qui accepte d’héberger les siens, Moineau, ses parents et ses deux frères seraient à la rue. Mais ce n’est pas de bon cœur que l’oncle se porte au secours de membres de sa famille, mais parce qu’il se sent obligé de le faire, ceux-ci n’ayant pas d’autres parents.



Le père de Moineau est envoyé au Canada pour trois ans afin de diriger un obscur chantier de bois tandis que femme et enfants essaient de s’habituer à leur nouvelle vie. Plus de bridge et de théâtre pour maman. Plus d’Anglaise pour s’occuper des garçons. Plus de leçons privées à domicile pour Moineau. Et aucune indépendance puisqu’ils ne sont pas chez eux. Jusqu’à ce qu’une proposition se présente laquelle leur permettra de voler de leurs propres ailes. La maman de Moineau a accepté d’acquérir la librairie de la sœur de Mademoiselle, qui donnait des leçons à Moineau, car celle-ci veut prendre sa retraite. Et ce, même si elle n’a jamais travaillé de sa vie, même si elle ne connaît rien au monde du livre et à la papeterie. Même si mère et enfants vont se trouver plus à l’étroit que jamais.



Et comme un malheur ne vient jamais seul, alors que Moineau et ses frères profitaient enfin du bonheur d’avoir une maman à eux, disponible, même si elle travaillait beaucoup, celle-ci es opérée de toute urgence pour une appendicite, ce qui sera pour Moineau l’occasion de montrer à tous à quel point elle es débrouillarde. C’est d’ailleurs avec fierté qu’elle ouvrira ses livres quand l’oncle Christophe se déplacera afin d’en savoir plus. Il faut dire qu’il a une certaine affection pour Moineau, car elle a du caractère et lui fait penser à celui qu’il était plus jeune. À tel point qu’elle finira par changer le malcommode en bonhomme sympathique.



Moineau, la petite libraire finit bien, vous l’aurez compris. Mais le roman risque de ne plus intéresser quiconque aujourd’hui. Il a trop pris de rides. Les enfants d’aujourd’hui ne pourront s’intéresser à un roman qui met en scène des enfants qui prient et une gamine de douze ans qui tient boutique au lieu d’aller à l’école. Bien sûr, le livre est pétri de bonnes intentions. C’était de mise au moment de la publication.



N’empêche, Moineau est attachante. Et malgré le fait que le livre ait mal vieilli, vous vous attacherez à elle. Et vous ne pourrez que vous réjouir de la fin. Et moi, je me réjouis d’avoir enfin lu ce classique de la littérature pour enfants. Même s’il a plein de défauts et qu’il est irréaliste.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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Moineau, la petite libraire

Années 30. La famille Merly est touchée de plein fouet par la crise. Ruinés, ils doivent se séparer de leur personnel, dire adieu à leur hôtel particulier à Paris, leur château et son parc ainsi qu'à leur maison de Deauville et s'installer provisoirement chez leur oncle Christophe, un vieux garçon revêche qui déteste les enfants. Au départ, Marie-Antoinette, douze ans, surnommée Moineau en raison de son attachement à ces petites bêtes des villes, et ses frères Guy, sept ans et Pierre, cinq ans, font contre mauvaise fortune bon coeur : ils sont débarassés de la nurse acariâtre et peuvent enfin avoir leur maman rien qu' à eux. Mais, très vite, c'est la désillusion, leur père s'exile au Canada et leur mère a bien du mal à surmonter la situation. Moineau réussira-t-elle à se montrer vaillante comme lui a fait promettre son père avant son départ ?



En relisant ce titre lu pour la première fois fin des années 70, je me suis vaguement souvenue de la trame générale mais ai surtout reconnu et admiré une nouvelle fois les illustrations en noir et blanc très art déco de Manon Iessel. D'un trait clair, assez épuré, celles-ci accompagnent avec bonheur le texte.



Pour ce qui est du texte justement, avec le recul, j'ai été quelque peu surprise par sa tournure très catholique. Cette référence omniprésente à un Dieu miséricordieux, plutôt surannée aujourd'hui, n'enlève cependant rien à la beauté des valeurs mises en avant dans le récit. Le courage, la détermination, l'optimisme, la gentilesse, l'altruisme sont des qualités qui sont sans doute traitées différemment aujourd'hui mais n'en sont pas moins toujours présentes dans de nombreux titres pour la "jeunesse".



Même, par certains aspects, l'auteure se montre très moderne. C'est le cas notamment dans cet extrait où Moineau prend conscience de l'importance pour une femme d'avoir son indépendance financière :



"Chaque soir, depuis la maladie de maman, elle a promis à Celui qui écoute toutes les prières, d'être une petite fille modèle, non pas comme celles de Mme de Ségur, mais une petite fille moderne et modèle tout à la fois, une petite fille qui veut aider maman à travailler, parce que le travail c'est l'indépendance et qu'on a le droit d'être fière de cette indépendance-là."



Bien sûr, on s'étonnera également de voir une jeune fille de douze ans assumer quasi seule la charge d'une famille et la gestion d'une librairie. Mais, peu importe, comme tous ceux qui vont côtoyer dans l'histoire cette jeune fille enjouée, on s'attache très vite à elle et son courage comme son énergie forcent le respect.



Tous les amateurs de livres ne resteront pas non plus insensibles à sa petite librairie ainsi qu'aux projets d'avenir qu'elle nourrit pour elle :



"(...) j'aime tout ce que nous faisons dans cette librairie qui, chaque jour, devient plus jolie. Aussi quand je serai tout à fait grandre, nous ferons de belles choses, nous prendrons un autre magasin, à côté si possible, et nous aurons un abonnement de lecture pour parents et enfants, avec un grand salon pour nos abonnés qui pourront y lire en paix."



En filigrane également, l'auteur fait par le biais de ce récit, une critique de l'argent et de l'égoïsme de la haute bourgeoisie. Non, l'argent ne fait pas le bonheur. Il y contribue mais ne peut être une fin en soi. Moineau et sa mère ne pourront compter que sur des petites gens pour les soutenir dans l'adversité. Les amis fortunés de jadis ont tous tourné les talons. Cette aventure permet à Moineau de comprendre ce que c'est que d'être dans le besoin. Elle prend également conscience de l'importance d'être avec les siens, une fois qu'il y a l'amour et la santé.



En conclusion, une lecture certes vieillie mais qui ne manque toutefois pas d'intérêt et de saveur...


Lien : http://lacoupeetleslevres.bl..
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Dadou, Gosse de Paris

Lu à 10 ans sur les conseils de ma maîtresse de l'époque, je garde un très bon souvenir de ce roman.

Un choc des mondes, une jolie amitié (quoique je me rappelle que la gentille condescendance avec laquelle la famille bourgeoise traite Dadou m'avait un peu agacée) et un pèlerinage à Lourdes.

Si je retombe dessus un jour, je le lirai, par nostalgie !
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Dadou, Gosse de Paris

Il est d'usage de dénigrer la littérature jeunesse d'avant guerre: c'est injuste.

Ce livre a été mis dans ma boite à livres et je l'ai lu avant de l'y remettre. Edition 1937!

J'ai pris plaisir à retrouver Trilby, je me souvenais très bien de Poupoune au pays des navets, encore plus ancien. Je les ai lu vers 1955.

Des milieux sociaux très contrastés: Dadou et sa mère sont très pauvres, ils habitent une vieille roulotte sans confort. Pour vivre, ils vendent sur les marché mais à la sauvette: ils ne peuvent payer une place. C'est en fuyant la police que Dadou découvre une sorte de voiture où est allongé un garçon de son âge. Ils sympathisent et se donnent rdv au prochain marché, malgré la revêche nurse. Guy appartient à la grande bourgeoisie. Il vit dans le luxe mais n'en profite pas car il est toujours attaché sur sa planche: il est très malade et sa mère se désole. La météo ne permet pas de se rendre au marché et c'est la maman qui prévient Dadou et l'invite à venir tenir compagnie au petit malade. Ce dernier est mourant mais Dadou prie et l'enfant survit.

Certes c'est bourré de bons sentiments et cela finit bien mais cela n'empêche pas d'être ému.
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Lulu, le petit roi des forains

J'avais reçu ce livre en prix de fin d'année scolaire, lorsque j'étais au cour moyen, en 1967 ou 1968.

Je l'ai lu, et les personnages ont beaucoup touché l'enfant que j'étais.

C'est une très belle histoire, dont je garde un souvenir merveilleux.
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Moineau, la petite libraire

le livre préféré de mon enfance !!
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Moineau, la petite libraire

Je trouve que "les Trilby" sont un peu comme les livres de la comtesse de Ségur en plus "modernes" .

L'histoire se déroule toujours de la façon suivante :

-une petite fille sage

-un problème de famille (manque d'argent ...)

Et dans chacun de ces livres, la petite fille sage va régler le problème avec persévérance ....

Voici le résumé de ce livre :

Moineau est une jeune fille de 12 ans qui a 2 petits frères et dont les parents sont de riches propriétaires . Un jour sa maman lui apprend que la famille est ruinée . A cause de cela , Moineau va devoir quitter sa maison pour aller vivre chez son oncle Christophe avec a maman et ses frères , tandis que son père tente de refaire fortune en partant pour le Canada .

Cette épreuve va faire grandir Moineau .Peu à peu sa maman tombe en dépression est Moineau est contrainte de s'occuper d'une librairie pour faire vivre sa famille . L'oncle Christophe pour rattraper l'échec de la cohabitation , dépense une fortune dans la librairie de Moineau et organise un Noël inoubliable où le papa sera de retour . Tout est bien qui finit bien !
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Totor et Cie

Roman lu quand j'avais 8/10 ans donc l'impression est de cette époque : j'ai adoré cette histoire où de jeunes enfants se prennent en main. C'était mon époque scout (sans jamais l'avoir été) et pré signe de piste. Sans doute aujourd'hui est ce illisible mais cela reste un souvenir charmant avec les dessins magnifiques de Manon Iessel.

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Moineau, la petite libraire

Un de mes livres d'enfants qui m'a le plus marqué : tellement, que j'ai toujours rêvé de devenir une Moineau et que j'ai fait mes études pour être libraire. Un joli conte, pour les 8-10 ans, dans mes souvenirs.
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Riki, demoiselle de la Légion d'honneur

Pourquoi ai-je adoré cette collection "T.Trilby Pour les jeunes" de chez Flammarion ? Déterrer ces écrits c'est reprendre contact avec une littérature jeunesse des années 1930-60 destinée aux filles qui lisent couramment.

Les illustrations de Manon Iessel, que j'avais découvertes dans la Semaine de Suzette, m'ont toujours enchantées. D' un trait fin et précis elle fixe toutes les émotions qui passent sur les visages des personnages, leurs vêtements situent très exactement l'époque ou la classe sociale, les objets ou éléments naturels, le décor.

"Riki..." est un des derniers livres de Thérèse de Marnyhac dit Trilby, elle a alors plus de 80 ans. Son héroïne est une fille de 13 ans totalement révoltée à l'idée d'intégrer un pensionnat car son père, officier, est mort et sa mère, tuberculeuse, part dans un sanatorium. Nous suivons donc sa prise de contact avec une maison d'éducation prestigieuse. Une fugue permet à Riki de rencontrer les bonnes personnes qui lui permettront de revenir sur le droit chemin. Il s'agirait surtout d' observer la crise d'adolescence chez une jeune fille et du rôle du monde extérieur pour surmonter ce passage difficile.

Mais il s'agit aussi pour Trilby de faire de ses jeunes lectrices des femmes dévotes et munies de tous les codes sociaux nécessaires au mariage.

Et si, de cela, je n'en avais pas conscience à sept ans, soixante ans après, voilà, c'est fait !
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Lulu, le petit roi des forains

Ce livre a été lu par notre institutrice, à la fin des matinées du samedi lorsque j'étais en CM1 (en 1978-1979) en attendant la sonnerie... Cette histoire est restée graver dans ma mémoire.

Et puis il y a quelques années, une amie qui l'avait me l'a prêté... Je suis retournée en enfance.

Cette histoire est triste, mais elle finit bien.

Lulu est un petit garçon qui est abandonné dans un manège de forains (sa maman avait pris soin de les observer avant de laisser Lulu). Les forains qui ne sont pas tout jeunes vont prendre soin de lui. Il va devenir la coqueluche de la foire.
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Le Petit Monsieur Vincent

Un livre qui parle de handicap, de différence, d'espoir et de courage. Je l'ai lu moi-même à un moment où enfant, je devais subir de grosses interventions chirurgicales. Cette belle histoire s'est faite mienne à travers sa lecture et a su me transmettre toute son énergie positive.
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La Princesse héritière

"La princesse héritière" est un roman jeunesse de 1959. Les livres de Trilby ne sont plus très connus, je pense.

Ce roman est empreint de foi chrétienne.

J'avais lu plusieurs Trilby quand j'étais ado, celui dont je me souviens le mieux est "Lulu, le petit roi des forains"

Le personnage principal, Marina, est gentille et généreuse. Un peu trop parfaite, tout de même, par moments

Parfois , c'était un peu triste, ou encore touchant La fin est émouvante

Par contre, la ponctuation de mon édition n'était pas terrible

De plus, l'intrigue, ou l'écriture peut-être, est un petit peu monotone, quelquefois

Au final, c'est un roman mignon, plein de bon sentiments, et j'ai aimé redécouvrir un livre de cette autrice à l'âge adulte, c'est une petite séquence nostalgie ;)
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Lulu, le petit roi des forains

J'ai lu ce livre quand j'avais 8 ans, dans les années 70. Ce livre m'a beaucoup marquée. On y raconte l'histoire d'un enfant abandonné à la naissance par sa mère, trouvé dans un panier par des forains qui décident de l'adopter. Tout un univers s'ouvrait à moi, celui d'un vocabulaire nouveau et fascinant, celui des émotions par la lecture, celui d'un écrivain habile qui savait accrocher ses jeunes lecteurs (de l'époque). Quel souvenir!
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Casse-Cou ou la miraculeuse aventure

Il est des livres comme des amours d'ados.

Il vaut parfois mieux rester avec le doux souvenir plutôt que de les retrouver

J'ai dévoré les trilby dans la bibliothèque de ma grand-mère

Consciente déjà du côté très travail famille patrie, j'adorais leur côté délicieusement désuet.

J'ai pleuré des nuits entières avec les orphelins, les tuberculeux qui ne pouvaient pas se payer le sana, les marchands de charbons qui malgré la misère s'efforçaient de nourrir leur tribu en restant honnête, les généreuses bienfaitrices qui sortaient tout le monde de la misère à la faveur d'une rencontre improbable, le tout sous l'œil bienveillant de Dieu et de l'Eglise.

J'ai trouvé Casse-Cou sur un site de vente de secondes mains. Un des seuls qui avait échappé à ma boulimie de l'époque.

Eh bien.... J'aurais pas dû l'acheter...
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Il était un petit chat

C'est mon premier Trilby.

Comme toutes les premières fois, il reste à mes yeux tout particulier



Je les ai tous lus, ou presque, j'adorais ce côté désuet et vieille France, et ces histoires tristes à pleurer



Ils sont encore tous dans ma bibliothèque d'adulte, glanés au fil des brocantes, une délicieuse surprise à chaque volume déniché dans une caisse sentant parfois le vieux grenier...



Des torrents de larmes de crocodile versés le soir sous la couette



Et certainement à l'origine de ma passion de la lecture
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Au clair de la lune

LE livre de mon enfance. Je l'ai emprunté à la bibliothèque de Gisors (27) dans les années 1970 et je ne l'ai jamais rendu tellement je l'ai aimé (pardon, pardon !). Pour moi c'est un collector, j'adore sa veille couverture, son odeur de vieux papier qui me rappelle la veille bibliothèque de jadis.
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Le droit d'aimer.

C'est un roman qui décrit la société du début du 20eme et en particulier la vie des militaires dans leurs garnisons etl leur société se composant d'officier de l'armée qui veulent mener une vie de petits bourgeois correspondant à leur grade.

Jeanne la fille du lieutenant colonel Favier et le lieutenant Jean Marvy sont amoureux. Mais suite au décès de Favier ils sont séparés. Après bien des péripéties ils se retrouvent et malgré leurs pauvretés ils revendiquent le droit de fonder une famille.

L'écriture et l'atmosphère reflètent bien le début du 20eme siècle. Le peuple francais adoube le drapeau tricolore, la patrie, ses militaires et le sens du devoir.

Livre intéressant à lire.
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La Princesse héritière

[Attention, spoil vers ma 17e ligne !!!]



J'ai eu l'occasion de récupérer récemment quelques livres un peu "âgés" (je n'ose écrire anciens, qui leur donnerait une importance qu'ils n'ont sans doute pas) dont une demi-douzaine de Trilby, tous illustrés par Manon Iessel.

Celui-ci, un peu plus récent, est le seul à n'avoir pas la couverture toilée bleue-gris pâle de la collection.



Je connaissais déjà cet auteur, pour avoir lu "Dadou, gosse de Paris" qui avait été offert à mon mari enfant. (Tous ceux-ci l'ont été à sa soeur, apparemment on aimait beaucoup cet auteur dans la famille !)

J'avais bien aimé pour ce que je m'en souviens. On connait mon goût pour les romans jeunesse anciens en général.



J'ai commencé par celui-ci parce qu'il était sur le dessus de la pile (!) mais aussi parce que je me demandais si je pourrais le proposer à mes petites-filles, et qu'une histoire de princesse m'a paru un bon début !



C'est assez surprenant, lu à présent : difficile de dire pour quel âge ça conviendrait.

(Ceux qui sont "dédicacés" ont été offerts à 12 ans, mais pas de date pour celui-ci)



Il s'agit de façon évidente d'un roman enfant, et non junior.

Cependant, les considérations sur la gestion d'un royaume, les charges incombant au roi et à la princesse, les problèmes économiques, risquent de ne pas passionner les enfants.

Il y a aussi un passage (attention, spoil !) où le "méchant" tente de jeter une bombe. Sa jeune épouse de 18 ans la retient pour sauver la princesse, et en meurt dans ses bras.

Ces temps-ci, ça résonne particulièrement pour nous.

Je présume que c'était lu plutôt par des adolescents, lesquels ne liraient probablement pas ce genre de littérature à présent.



Un texte très chrétien. Pas juste effleuré ; à chaque dilemme qui se pose à elle, notre jeune princesse s'en va prier dans la chapelle, et, en l'absence de ses parents, compte sur son Dieu pour l'aider dans ses décisions. Et ça fonctionne (on l'envie !)

Si on accepte ce côté, très daté forcément, il y a une très belle réflexion sur l'usage du pouvoir. Notamment dans l'opposition entre la façon de voir de la princesse, tout pour son peuple, et celui qui veut prendre sa place, uniquement pour ses avantages personnels.

Les contraintes de la vie des régnants. le problème de son père, trop faible pour avoir résisté aux ministres pourris.

C'est très noir/blanc, les "gentils" le sont vraiment , y compris celui qui a fomenté le coup d'Etat. Les "méchants" n'ont aucune humanité.

Mais tout en étant léger (aucun détail trop dur bien entendu) on est vraiment loin de l'image de la princesse qui fait ce qu'elle veut et passe son temps à parader. Ici, ce sont les obligations de toutes sortes qui sont mises en avant.



Je ne pense pas que j'arriverais à le faire lire à mes petites, mais j'ai apprécié cette lecture.
Lien : http://livresjeunessejangeli..
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