Il est des livres comme des amours d'ados.
Il vaut parfois mieux rester avec le doux souvenir plutôt que de les retrouver
J'ai dévoré les trilby dans la bibliothèque de ma grand-mère
Consciente déjà du côté très travail famille patrie, j'adorais leur côté délicieusement désuet.
J'ai pleuré des nuits entières avec les orphelins, les tuberculeux qui ne pouvaient pas se payer le sana, les marchands de charbons qui malgré la misère s'efforçaient de nourrir leur tribu en restant honnête, les généreuses bienfaitrices qui sortaient tout le monde de la misère à la faveur d'une rencontre improbable, le tout sous l'oeil bienveillant de Dieu et de l'Eglise.
J'ai trouvé Casse-Cou sur un site de vente de secondes mains. Un des seuls qui avait échappé à ma boulimie de l'époque.
Eh bien.... J'aurais pas dû l'acheter...
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