AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Tara Sue Me (82)


Nathaniel entra sur ces entrefaites et s'adossa au comptoir de la cuisine.
- Je lui dirais qu'elle est aussi riante, aussi sereine que la rose du matin rafraîchie par la rosée, récita-t-il.
Shakespeare ?
Non il n'avait pas osé.
Il souriait de toutes ses dents.
Eh bien si, il l'avait fait.
Je retournais le bacon dans la poêle.
- Vous avez la sorcellerie à vos lèvres, dis-je.
Il éclata de rire. Il avait l'air de beaucoup s'amuser.
- Le monde entier est un théâtre, et les hommes et les femmes ne sont que des acteurs.
Bon, il avait potassé son Shakespeare. Je pouvais quand même le battre sur ce terrain.
Commenter  J’apprécie          80
Il n'y avait plus de dominant ni de soumise, plus de maître ni d'esclave, nous n'étions même plus un homme et une femme, mais deux amants. Enfin, il entra en moi lentement avec une douceur, une tendresse infinie.
Je ne l'aurais pas juré, mais quelques secondes avant qu'il ne s'abandonne, je crus voir une larme perler de ses yeux.
Commenter  J’apprécie          70
Tu as du mal à exprimer tes sentiments à haute voix, je le sais. Alors j’ai pensé qu’il serait plus facile de les coucher par écrit.

J’aimerais que tu utilises ce carnet pour y noter tes angoisses, tes doutes, tes peines, ainsi que tes joies, tes espoirs et tes rêves. Tu t’en serviras avant tout pour y relater les différentes étapes de ton parcours de soumise, que tu pourras émailler d’allusions à notre vie quotidienne, si le cœur t’en dit.

Voici quelques indications pour commencer. L’essentiel est la franchise. Je ne te tiendrai jamais rigueur de ce que tu auras consigné dans ce journal. Tu m’as tant donné. Je suis certain que ceci ne fera pas exception
Commenter  J’apprécie          70
Ce collier incarne le pouvoir que j’exerce sur vous, déclama-t-il. Le porter signifie m’obéir aveuglément et satisfaire tous mes caprices. Toute rébellion sera immédiatement punie. Pour ma part, je vous traiterai avec respect et veillerai autant à votre bien-être physique et mental qu’à votre épanouissement par la soumission. Le voulez-vous ?
Commenter  J’apprécie          70
- Les choses que nous apprécions le plus sont celles qui demandent beaucoup d'efforts. Les choses que nous devons attendre. On n'y attache pas autant de valeur quand elles arrivent sur un plateau d'argent.
Commenter  J’apprécie          60
De lundi à vendredi, j’allai travailler comme d’habitude dans une bibliothèque publique de New York, entourée de livres et d’amoureux de la page écrite.
Commenter  J’apprécie          60
- Sexe et amour sont deux choses différentes, reprit-il. Mais je suppose que beaucoup font la confusion.
Commenter  J’apprécie          50
J’avalai une grande goulée d’air, puis posai délicatement mes lèvres sur les siennes.
Bon sang !Impossible de contenir la joie qui enflait en moi. Notre fragile coquille humaine était inapte à contenir de telles émotions
Commenter  J’apprécie          50
Viens doucement, paradis terrestre !
Les lèvres qui ne sont point accoutumées à toi,
Sucent, timide, tes jasmins,
Ainsi l’abeille pâmée, Atteignant tard sa fleur,
Bourdonne autour de la chambre,
Compte ses nectars – entre,
Et se perd dans les parfums 
Commenter  J’apprécie          40
- Et que lisez-vous, hormis la poésie ?

Voilà qu'il s'intéressait à mes goûts littéraires à présent.

- Un peu de tout, répondis-je, curieuse de savoir où cette conversation nous mènerait. Avec une préférence pour les classiques.

- Un classique est quelque chose que tout le monde voudrait avoir lu et que personne ne veut lire, dixit Mark Twain.

Sur quel terrain dangereux cherchait-il à m'entraîner ? M'asticoter par des câlins aguicheurs était une chose, mais me provoquer dans des joutes verbales, surtout littéraires, en était une autre. Déjà qu'il contrôlait mon corps, voulait-il en plus dominer mon esprit ?
Commenter  J’apprécie          30
C’est pareil pour moi. Je pense à vous tous les jours que Dieu fait. Je compte les heures qui me séparent de vous. Et jamais je n’ai rien éprouvé de tel moi non plus.
Restez avec moi, Abby. Ne me quittez pas. Aidez-moi à comprendre ce qu’il m’arrive.
S’il vous plaît
Commenter  J’apprécie          30
Je respirai un grand coup, ouvris un nouveau document dans mon ordinateur et me mis à taper avec frénésie.

Nathaniel West est le plus grand imbécile que la terre ait jamais porté.
Mais qu’est-ce qui t’a pris ?
Triple buse !

Abigaïl ouvrit la porte, pénétra dans la pièce et referma le battant derrière elle.
Un parfait imbécile, voilà ce que tu es.

Tu es cinglé de l’avoir invitée à venir ici.
Quelle bourde, tu t’en souviendras longtemps !

Elle s’immobilisa au milieu de la pièce. Je l’observais du coin de l’œil. Les bras ballants, les pieds écartés de la largeur de ses épaules.
Zut.
Zut. Zut. Zut. Zut et zut
Zut. Zut. Zut. Zut et zut.
Merde. Merde. Merde.
Zut et rezut
Commenter  J’apprécie          30
Timide, la timide
Jeune fille de mon cœur,
Dans la lueur du feu
Se déplace l’air songeur.

Elle apporte les plats,
Et les met sur l’étagère
J’irais bien, elle et moi,
Dans une île de la mer.

Et timide comme un lièvre,
Serviable et timide.
Je volerais, elle et moi,
Dans une île de la mer.
Commenter  J’apprécie          30
Lorsque Nathaniel me rejoignit un peu plus tard, il me trouva plantée devant le plan de travail, la tête dans les mains, examinant deux boîtes dépourvues d’étiquette.
— Abigaïl ?
— Comment se fait-il que quelqu’un comme vous garde des conserves sans étiquette.
— La petite contient des poivrons italiens. La plus grande renferme les cendres de ma dernière esclave trop curieuse qui m’assommait de questions sur des boîtes de conserve sans étiquette.
Je relevai brusquement la tête.
— C’est une blague ?
— Oui
Commenter  J’apprécie          30
La rose rouge murmure de la passion,
Et la rose blanche respire de l’amour ;
Oh, la rose rouge est un faucon,
Et la rose blanche est une colombe.
Mais je t’envoie un bouton de fleur couleur crème
Aux bouts de pétales empourprés ;
Car l’amour est pur et sucré
Comme un baiser de désir sur les lèvres
Commenter  J’apprécie          30
J’étais coincée. Si je m’asseyais sur cette chaise, je désobéissais à Nathaniel, dans le cas contraire, j’enfreignais l’ordre de Cole. J’étais dans une impasse…

Défense de vous asseoir sur la chaise qui se trouve sur l’estrade.

À moins que…

Je redressai l’échine et m’approchai de la chaise. Elle était pliante, en métal léger. Je la soulevai et entrepris de la transporter vers les marches. La surprise se peignit sur ses traits.

— Que faites-vous, Abby ?

— Mon maître m’a défendu de prendre cette chaise, Monsieur. Par conséquent, je vais la poser par terre pour pouvoir m’y asseoir. Comme ça, je me conformerais également à vos directives.

Je déchantai vite en entendant des rires fuser dans la salle. Mon petit tour de passe-passe n’était pas une très bonne idée, après tout.

— Reposez-la, articula-t-il d’une voix dure.
Commenter  J’apprécie          20
- Je n'en peux plus. Je ne veux pas être autre chose que ce que je suis. J'ai besoin de vous. Je veux que vous satisfassiez les désirs inavoués que vous avez éveillés en moi.
Commenter  J’apprécie          20
- Je n'en peux plus. Je ne veux pas être autre chose que ce que je suis. J'ai besoin de vous. Je veux que vous satisfassiez les désirs inavoués que vous avez éveillés en moi.
Commenter  J’apprécie          20
"Mon matériel de peinture se trouvait sur la table, prêt pour le lendemain, simplement recouvert d’un chiffon. Il eut tôt fait de les repérer et, posant le chandelier, il jeta au feu palette, peintures, tubes, crayons, pinceaux, vernis. Je vis se consumer les couteaux qui se brisèrent en deux ; l’huile et l’essence de térébenthine libérèrent une flamme sifflante en brûlant. Puis il sonna… "
Commenter  J’apprécie          20
— Si tu as un empêchement, ce n’est pas grave. Je pourrais toujours m’offrir une petite séance de parapente.
La dernière fois qu’il avait volé, il avait failli mettre un terme définitif à sa carrière de footballeur. Il évoluait comme quart-arrière. Je me doutais bien qu’il plaisantait.
Du moins, je l’espérais
Commenter  J’apprécie          20



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Tara Sue Me (449)Voir plus

Quiz Voir plus

Les enfants de Timpelbach Henry Winterfeld par Marie

Comment s'appelle le chef des pirates ?

Il s'appelle Arthur
Il s'appelle Thomas
Il s'appelle Manfred
Il s'appelle Oscar

10 questions
159 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}