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Citations de Tatiana de Rosnay (1551)


Pourquoi ma vie avait-elle changé depuis que son coeur battait dans ma poitrine?
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Les bonnes femmes et les artichauts, c'est pareil. Le coeur est sous les poils !
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Se réveillait-il la nuit en pensant à sa mère, à son passé, en se demandant si ce que je lui avais révélé était vrai, en méditant sur ce qui était resté secret, non dit, dans l’ombre ?
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J'avais su, dès le premier jour, que cette enfant se prénommerait Sarah. [...] Elle n'aurait pas pu porter un autre prénom. Elle était Sarah. Ma Sarah.En écho à l'autre Sarah, à la petite fille à l'étoile jaune qui avait changé ma vie.
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C'était la mode hollywoodienne, en ces temps-là, d'avaler un somnifère ou deux pour mieux s'endormir, et des stimulants pour se réveiller, le tout sur fond d'alcool, et Marilyn en était devenue dépendante. Personne n'avait pris soin de la star; personne n'avait veillé sur elle. Jour après jour, on apaisait son mal-être en lui distribuant des cachets comme si c'étaient des confiseries, sans le moindre scrupule, ainsi qu'elle avait vu Paula Strasberg le faire de ses propres yeux.
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Sa vie entière, Colombe l'a distribuée aux autres comme une galette des Rois à l'Épiphanie.
À présent, elle se garde une part, celle qui contient la fève. Est-ce de l'égoïsme que de se réserver un jardin secret?

(p. 141 - Éd. Le Livre de Poche )
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Sarah, elle ne me quittait jamais. Elle m’avait changée pour toujours. Son histoire, sa souffrance, je les portais en moi. J’avais la sensation de l’avoir connue. De l’avoir connue enfant, puis jeune fille, puis mère de famille de quarante ans suicidée contre un tronc d’arbre. Je voyais ses yeux verts amande, sa façon de se tenir. Ses mains. Son très rare sourire ; Oui, je la connaissais. J’aurais pu sans problème la reconnaître dans la foule, si elle avait été encore en vie.
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Elle ne croyait pas aux fantômes ; elle croyait à la mémoire des murs, elle avait la conviction que les lieux captaient les émotions du passé.
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Linden connaissait San Fransisco avant d'y élire domicile, mais aujourd'hui il se rend compte qu'il ne pourrait vivre nulle part ailleurs. Il avait tout de suite aimé la ville. Après Paris et New York, le petit campagnard qu'il était foncièrement avait enfin trouvé son port d'attache. Peut-être étaient-ce les vues sur l'océan, les couchers de soleil teintés de reflets roses, la proximité des étendues sauvages, la présence des jardins botaniques. Ici, contre toute attente, c'est la nature qui commande, comme au pays de son enfance. Le vent froid soufflant en rafales lui rappelle le mistral qui fait rage dans la vallée, à Vénozan. Le brouillard ne le dérange pas, pas plus que les averses soudaines et la fraîcheur humide de l'atmosphère. Le fracas métallique des tramways lui plaît. Il ne se lasse pas du spectacle du Golden Gate, et il se régale chaque fois du vertige que lui causent les rues escarpées de Russian Hill.
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Tant de facettes, tant de pistes. Pourtant la personnalité de Léonard Faucleroy demeure aussi mystérieuse, aussi sombre que la face cachée de la lune.
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Il n'avait jamais aimé la Côte d'Azur, où ses parents possédaient une villa surplombant Cannes. Pour lui, la Méditerranée n'était qu'un cloaque grouillant de septuagénaires impotents, venus exhiber bronzages, liftings et diamants. Il méprisait ses eaux calmes et translucides, son absence de marées.
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Mais ma mère a eu un comportement singulier. Elle s'est assise en face de moi, elle a croisé les bras. Elle m'a dévisagée longtemps, sans rien dire. A mon tour, un peu étonnée, j'ai regardé ce visage maternel, aussi familier que les paumes de mes mains. Même le chat, blotti à ses pieds, a cessé de ronronner et me scrutait aussi, de son regard jaune.
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La vie n'est pas une grande tournée littéraire, Nicolas. La vie, ce n'est pas être reconnu dans la rue par des lecteurs en extase. La vie, ce n'est pas de savoir combien de gens te suivent sur Twitter et combien d'amis tu as sur Facebook .
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Nelly devint libraire après ses études littéraires.
Conseiller les clients, leur faire découvrir ses coups de cœur la passionnait.
Elle s'aperçut qu'elle savait parler des romans, donner envie aux autres de les lire. Pendant de longs instants, elle était capable de raconter une intrigue sans tout dévoiler, d'appâter le lecteur potentiel avec quelques arguments clés.
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La vie s'étirait lentement, comme une coulée de mélasse qui s'échappe avec mollesse d'un pot renversé.
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Colombe, elle, a toujours joué de ce qu'elle appelle sa "transparence" : une capacité à faire le caméléon, à se fondre dans la masse, à n'inspirer ni crainte ni méfiance. Elle avait été une fillette silencieuse, réfléchie, qui préférait écouter les conversations des grandes personnes plutôt que de jouer avec les enfants.
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"et je compris que l'instinct maternel est le plus viscéral, le plus puissant de tous les instincts. Aimer son enfant, Max, est plus fort qu'aimer un homme, parce que aimer cet enfant-là signifie le protéger, l'élever, le chérir, lui donner tout de soi-même, lui offrir sa disponibilité, sa tendresse, sans rien lui réclamer en retour".
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La magie des livres est une drogue, un sortilège, une échappatoire, aussi puissante, aussi envoûtante que le Pays Imaginaire de Peter Pan.
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Sommes-nous condamnés à être façonnés par notre enfance, ses blessures, ses secrets, ses souffrances cachées ?!
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Chaque soir, lorsqu'elle ferme ses rideaux, Daphné aperçoit une lumière, pas loin, en bordure du Heath, une fenêtre allumée tard dans la nuit qui semble scintiller avec bienveillance. Contempler sa lueur dorée l'apaise, lui infuse un sentiment d'espoir...
...Une lettre d'Angela émeut Daphné. Elle y apprend que Katherine Mansfield, son idole littéraire, décédée il y a deux ans, avait vécu à Hampstead, à Portland Villas, tout près de chez eux. La fenêtre allumée la nuit entière, que Daphné voyait de sa chambre, c'était chez la romancière, une coïncidence qu'elle trouve magique.
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