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Critiques de Tatiana de Rosnay (3922)
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Rose

Après avoir lu Elle s'appelait Sarah, je me doutais bien que les autres bouquins de Rosnay me captiveraient moins... et j'avais misé juste, sachant que c'est ce qu'elle a écrit de mieux... Je ne me suis pas ennuyée avec cette lecture de Rose, mais j'ai été bien moins happé par l'histoire... On retrouve ici Rose, vieille dame qui écrit des lettres à son amour décédé trop tôt... Elle lui raconte la vie de ce petit bout de Paris qui se voit expulsé parce que des travaux de rénovations afin de rendre plus beau, plus salubre, plus moderne doivent être engagés... Elle raconte, donc, la perte, l'incompréhension, le sentiment de se voir arracher à ses racines. On retrouve le style de l'auteur, même si la forme diffère de ses autres romans... Un livre vite lu, et un livre, qui sera, je le crains, vite oublié...
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Partition amoureuse

J'ai beaucoup aimé Partition Amoureuse même s'il partait avec un sérieux handicap car en général je n'aime pas les romans rédigés à la deuxième personne... Mais c'est peut-être l'exception qui confirme la règle.



J'ai trouvé très touchante cette femme qui se penche sur son passé amoureux. Elle n'est pas parfaite, pas irréprochable, mais elle s'avère très attachante. En effet, Tatiana de Rosnay peint ici le portrait tout en nuances d'une femme d'exception, d'une femme comme tant d'autres : femme occupant un "poste d'homme", mère divorcée et dévouée, mais surtout femme esseulée inquiète à l'approche de la quarantaine de ne plus jamais connaître l'amour.



J'ai aussi beaucoup aimé la façon dont l'auteur parle de la musique et du métier de chef d'orchestre, en particulier pour une femme. Même pour moi qui ne connaît rien à la musique classique, le texte est très évocateur, presque mélodique.



Enfin bref, j'ai passé un délicieux moment avec cette Partition Amoureuse rédigée de la plume toujours très élégante de Tatiana de Rosnay.
Lien : http://lecturesdestephanie.b..
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La Mémoire des Murs

Et là, j'angoisse…

Une descente aux enfers qui vous prend aux tripes, pas une rigolote comme celle d'Amélie dans « Stupeur et tremblements », pas une fantaisiste que l'on remonte facilement, une glissade glaçante qui interroge et d'où l'on ressort toute secouée.



J'aime les vieilles maisons ! Pour moi, elles ont toutes une histoire à raconter, gaie ou triste, peu importe finalement, ce sont leurs histoires. Et les murs parfois gardent en leurs briques quelques souvenirs, un sabot décoré, un bol en céramique légèrement ébréché, l'écho d'une sorcière qui fait encore peur aux voisins même si la dernière a été brûlée voilà quelques deux cents ans… Et pour moi, ça s'arrête là, des trésors amusants et quelques légendes du terroir.



Mais si l'horreur pouvait imprégner les murs, faire frémir les coeurs les plus endurcis, faire ressortir le drame d'une vie, alors, la folie guette et l'angoisse surgit.



Une plume admirable, un rythme affolant, une belle et triste histoire qui se lit d'une traite et continue à vous bouleverser même quand le livre est refermé.

Pas le genre de romans que je dois lire trop souvent, ça fait par trop grimper mon anxiété naturelle…



01/06/2018



Et pourtant, un peu plus d'un an après, me revoilà avec ce roman dans le cadre d'un échange de lecture. Je n'ai pas été voir ma critique avant de l'avoir relu et là, je constate que mon ressenti n'est pas le même.

A ma première lecture je me suis laissée prendre dans la mémoire des murs car je suis personnellement sensible aux différents ressentis lors de la visite de vieilles demeures. Et je me suis, peut-être, un peu trop concentrée sur cet aspect qui me passionne un peu.

Finalement, cette mémoire qui peut imprégner un lieu de vie n'est ici que le déclic d'une descente aux enfers d'une femme qui n'a pas pu, pas su, pas voulu faire le deuil de sa petite fille. Deuil qui resurgit alors dans le kaléidoscope de sept jeunes femmes assassinées par un tueur en série bien des années avant.

Le titre est magnifique même si l'histoire des murs n'est qu'un prétexte à la fuite en avant et à l'horreur de la perte d'un enfant.

L'écriture est toujours aussi belle et cette relecture montre bien qu'un livre a souvent plusieurs ressorts mais aussi que le moment où on le lit nous marque différemment.



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13 à table ! 2024

A l’instar de plusieurs babelionautes, j’ai trouvé bon le recueil de cette année. Dix ans d’une initiative fêtés en beauté malgré un contexte d’inflation et a fortiori de pauvreté toujours présent. Les sujets de l’enfance et de la famille sont bien sûr récurrents. Pas beaucoup d’humour cette année mais des nouvelles qui m’ont permis de passer un bon moment. Mes préférées sont :



1) Maxime Chattam et la fusillade du centre commercial

2) Raphaëlle Giordano qui fait parler une machine à laver (si si vous avez bien lu !) ; il paraît qu’on appelle cela « prosopopée »

3) Karine Giebel sur fond d’harcèlement scolaire, d’enlèvement et d’Alzheimer

4) Michel Bussi et l’immigration clandestine d’une famille qui veut passer en Angleterre



Mais j’ai bien aimé aussi Lorraine Fouchet, Romain Puértolas, Philippe Besson & Alexandra Lapierre.

J’ai pas accroché avec Slimani & Tatiana de Rosnay (c’est rare).

Je profite de ce dernier jour de l’année pour souhaiter à tous un bon réveillon et à l’année prochaine pour de nouvelles aventures littéraires !

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Nous irons mieux demain

C'est un beau roman à nouveau que Tatiana de Rosnay nous livre.



On sait rapidement que malgré qu'elle soit proche de sa mère et de sa soeur, Candice a un secret qu'elle n'a jamais partagé. le lecteur le découvre avant les protagonistes du roman.



Le père de Candice est décédé il y a plusieurs mois et cette première année de deuil qui est en cours est une année compliquée pour Candice, pour sa mère et pour sa soeur.



C'est dans ce contexte que Candice a rencontré Arthur, son compagnon, qui la rejoint plusieurs soirs par semaine. Elle a également un petit garçon de 4 ans, Timothée, qui se rend chez son père régulièrement.



Au début de l'histoire, elle assiste à un accident de la route entre un véhicule et une élégante piétonne d'âge mûr, laquelle va prendre une place importante dans ses pensées dans un premier temps. On sent Candice pleine d'empathie.



Le métier de Candice est intéressant également. Ingénieure du son dans un studio d'enregistrement, elle va découvrir l'oeuvre d'Emile Zola lors de l'enregistrement successif des livres "audio" de Zola. Elle aura également l'occasion de s'intéresser à la vie de Zola. Et des parallèles pourront être faits entre la vie de Zola et celle d'un des personnages du roman.



Cette évocation de Zola est très intéressante en ce sens qu'il donne très envie de redécouvrir l'auteur. L'auteure réussit cela, comme Anne-Marie Bougret avait réussi à me donner l'irrésistible envie de découvrir Virginia Woolf.



En bref, il y a pas mal de thèmes à découvrir dans ce beau roman, que je recommande.











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Tamara par Tatiana

C'est la première fois que je lis un ouvrage de Tatiana de Rosnay et je ne suis pas déçue!



J'ai aimé cheminer avec l'auteure et découvrir la vie de Tamara de Lempicka, femme peintre dont j'avais découvert la peinture il y a quelques années sur la couverture d'un livre.



On pourra dire ce qu'on veut de Tamara de Lempicka, aimer ses peintures ou pas, approuver ou pas la manière dont elle a vécu mais une chose est sûre: elle a été incroyablement libre, de tous les points de vue, et elle a assumé cette liberté. Rien que pour ça : respect!



J'ai aussi aimé l'oeil incroyablement tendre de Tatiana de Rosnay quand elle dépeint la vie de Tamara et on comprend pourquoi: elle l'a admirée dès l'adolescence, ses peintures l'ont fascinée dès cet instant.



J'ai vraiment aimé et le recommande!
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A l'encre russe

Presque 350 pages... Je n'en aurai lu que 50 et cela me suffit! J'avais été atttiré par ce roman parce qu'il avait pour sujet un secret de famille... Beaucoup de pages noircies pour pas grand chose, entre vie dorée et surfaite d'un jeune écrivain qui vient de faire fortune grâce à un premier roman, son stylo Montblanc, son séjour dans un palace italien, les voitures luxueuses et rapides des client de l'hôtel 5 étoiles, sa collection de montres de luxe, son physique très avantageux, ses nombreuses conquêtes... beaucoup de clichés, et une coloration "bling-bling" qui ne correspond pas du tout à ce que j'aime et recherche. Mauvaise pioche. Je ne vais pas m'attarder à lire plus avant des inepties.
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Les Fleurs de l'ombre



Nouvelle variation sur un thème qui tient à cœur l’autrice : le rapport des écrivains aux lieux.

Le personnage principal, avatar de l’autrice, évolue dans un monde dystopique dans lequel le monde réapprend à vivre après des vagues d’attentat sans commune mesure.

Confrontée à une intelligence artificielle, l’autrice se sent prise au piège d’une forme d’enfermement.

Ce roman se lit facilement et j’ai apprécié la description du nouveau mode de vie dans ce futur parallèle (enfin j’espère). Les petits détails du quotidien sont bien brossés.

Sur un mode thriller, l’autrice déroule son récit. Même si c’est assez léger, je me suis prise au jeu. Malheureusement, la chute tombe comme un cheveu sur la soupe. J’ai eu l’impression qu’elle n’avait pas su gérer le dénouement de l’intrigue.

Par ailleurs, un style assez plat mais non irritant.

Une petite déception

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La Mémoire des Murs

Roman trouvé en boite à livres. Je connais l’auteur de nom mais ça sera mon premier d’elle. Ce roman est très court, environ 150p, et le résumé m’a intrigué.



Le style de l’auteur est très agréable et se lit très bien. On suit Pascaline dans sa nouvelle vie, elle vient de divorcer et de s’installer dans un appartement pour lequel elle a eu un coup de cœur. Très vite, elle n’y dors pas bien et ne sait pas trop pourquoi. Nous essayons donc de comprendre avec elle pourquoi elle réagit aussi violemment et bien différemment des autres. Elle part complètement à la dérive, elle n’a plus confiance en elle ni en les autres, elle voit tout en noir… Mais j’ai quand même eu envie de savoir si elle allait réussir à se sortir de ce cercle vicieux et malsain. La fin est très bizarre, je ne m’attendais pas du tout à ça. L’auteur laisse la porte ouverte à la fin de notre choix même si celui-ci reste assez limité par rapport à l’ensemble de l’histoire. Étrange roman, court, intense en émotions contradictoires avec un personnage central proche de la folie.



Comme vous l’aurez compris, ce roman est néanmoins une bonne découverte, au moins pour le style de l’auteur. Ce n’est pourtant pas une lecture habituelle pour moi mais j’ai bien apprécié suivre les méandres de la réflexion chez cette femme à la recherche insidieuse de son mal être général… Pour les amateurs de courts romans, je vous conseille de le découvrir pour vous en faire votre propre avis. Pour ma part, si j’en trouve d’autres en boite à livres, je les lirais sans doute.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Sentinelle de la pluie

C'est sans doute cette pluie incessante depuis de si nombreuses semaines qui a inspiré le thème du nouveau roman de Tatiana de Rosnay , quoique j'imagine qu'il lui a fallu sans doute plus qu'une fin d'hiver pluvieuse pour en venir à bout !



Il pleut sur Paris, on scrute les pieds du Zouave du pont de l'Alma et la crue de 1910 est dans toutes les mémoires .



Pas de chance pour Paul et Lauren Malegarde qui avaient décidé de fêter les 70 ans de Paul et leur anniversaire de mariage avec leurs deux enfants : Linden , photographe à New-York et Tillia , artiste peintre à Londres .

Et il n'y a pas que les dérangements climatiques qui vont perturber ce séjour, car la famille Malegarde va vraiment devoir faire face à de dramatiques incidents , en même temps ces événements seront comme une remise à plat des non-dits inévitables dans une cellule familiale avec des personnalités hors du commun et aboutirons à la révélation des secrets ...



J'ai aimé les délicats dessins de feuilles rappelant la passion et le métier du patriarche Paul , une sorte de forestier comme Peter Wohlleben , l'auteur de La vie secrète des arbres , et le petit texte du début de chaque chapitre mais j'ai trouvé un peu lourde l'accumulation des ennuis arrivant à cette famille !



Il pleure dans mon coeur

Comme il pleut sur la ville ;

Paul Verlaine
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Elle s'appelait Sarah

"On est tous le produit de son histoire."



Une vitalité intense émouvante et pathétique malgré quelques clichés toujours présents dans ce genre de sujet habille la première partie d'un opus préférant s'adoucir lentement dans une continuité beaucoup plus investigatrice.



Paradoxalement les enfants semblent beaucoup plus déterminés, débrouillards et endurants dans le drame et la tourmente.



Ils sont formatés pour encaisser, observer, cogiter, juger et manipuler des citoyens lâches, soumis et apeurés.



Tout en laissant des traces, la destruction de sa famille permet à la petite Sarah d'être performante et accomplie au contact d'images les plus intolérables pour une enfant se croyant à jamais protégée, dont les souvenirs douloureux resteront des informations gravées à jamais sur un disque dur sensitif contenant les séquelles de toute une vie.

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Manderley for ever

Tatiana de Rosnay, journaliste et écrivain a fait un travail admirable pour la biographie de Daphné du Maurier.

Elle a visité ses lieux de prédilection , s'est imprégnée autant que faire se peut de l'atmosphère. Elle a rencontré sa famille, s'est documentée. En cela, elle a fait un travail de journaliste.

Mais elle est allée plus loin en essayant d'approcher au plus près l'intime de Daphné du Maurier, en essayant d'imaginer, sachant ce qu'elle savait après son enquête, le ressenti de DDM.

En cela, elle a fait un travail d'écrivain.

Cette biographie , pour moi, est une réussite
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Elle s'appelait Sarah

Superbe roman, le contenu est très riche tant en descriptions historiques qu'en émotions.

D'abord abasourdi par l'implication de la France dans la tragédie de cette seconde guerre mondiale puis ému de cette fin magnifique auquel Tatiana de Rosnay nous convie.



Une citation du bouquin dit que lorsque l'on travaille sur un sujet comme la tragédie de 42 ,on n'en ressort pas indemne... Cette citation s'applique également pour ce roman, après lecture on en ressort secoué.





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Spirales

Je poursuis mon week-end à 1000 avec Spirales. Si d'habitude, j'aime les romans de Tatiana de Rosnay, je referme celui-ci avec un avis mitigé. L'intrigue est bien menée et le suspense est au rendez-vous pourtant je n'ai pas réussi à m'attacher à Hélène, riche bourgeoise assez caricaturale.



L'histoire tourne autour d’Hélène qui rencontre un inconnu dans la rue, le suit chez lui et couche avec lui. Seulement, il meurt pendant qu'ils font l'amour et elle prend la suite. Pour notre héroïne, le cauchemar ne fait que commencer.



Je trouve que la police est bien peu soupçonneuse... Et puis Hélène arrive un peu trop a mentir facilement.... Mais bon si l'histoire était différente, il n'y aurait plus cette intrigue.



C'est un roman qui se dévore, qui se lit d'un très, car il est plutôt court et plein de suspense mais pour autant il est bien en dessous des autres romans de l'auteur comme Elle s'appelait Sarah, Boomerang ou encore Rose.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Boomerang

Je trouve les dernières productions de l'auteur décevantes, trop collées à l'air du temps, moins authentiques...J'avais par contre beaucoup aimé, entre autres romans antérieurs, "Boomerang".



Me reviennent aussitôt ces quelques mots poignants d'une amie, ayant perdu sa mère très jeune, et à qui j'avais prêté ce livre: " On croit qu'avec les années, le manque s'apaise mais c'est de pire en pire."



En effet,pour Antoine, qui se cherche encore dans une vie assez perturbée, entre divorce et enfants devenus des adolescents qu'il peine à comprendre, et Mélanie , sa soeur, solitaire pour passer le cap de ses quarante ans , le manque maternel va se faire plus cruellement sentir encore, à la suite d'un évènement inattendu...



Antoine avait décidé d'emmener sa soeur fêter son anniversaire à Noirmoutier, l'île des étés de leur enfance, avec son passage du Gois, recouvert par la marée.L'île, où leur mère resplendissait"Tous les regards la suivaient, captivés par cette légèreté et cette grâce de danseuse". Tous les regards, masculins et féminins...



Les souvenirs de Mélanie commencent à affluer, les interrogations aussi sur la mort de leur mère et sur les relations familiales de l'époque.Mais au moment où elle va avouer à son frère quelque chose d'important, lié au passé, ils ont un accident sur l'autoroute.



Commence alors pour Antoine une enquête sur les secrets familiaux.Ce sera une façon de se réapproprier sa vie, de connaitre un nouveau départ, surtout quand il croisera Angèle, à la profession originale, embaumeuse...Ce sera avant tout des retrouvailles émouvantes avec la véritable image sa mère, que son esprit cherchait à occulter, pour ne pas souffrir.Ce personnage sensible et plein d'humour m' a particulièrement plu.



Un roman délicat, rendant avec justesse et émotion les tourments, les bouleversements de deux enfants, déchirés de grandir sans leur mère.Une histoire forte et prenante.
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Elle s'appelait Sarah

Une superbe histoire qui permet de retracer une petite histoire dans la grande Histoire.

L'épisode du Vel d'Hiv qui est passé très souvent sous silence...

Et en parallèle une histoire de couple actuel.

J'ai beaucoup aimé ce roman.
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Boomerang

Réminiscences

Quand j’ai ouvert ce roman, j’ai cru l’avoir déjà lu, un début d’histoire dans un hôpital, un grave accident. Et puis au fil des pages, non, mauvaise impression (un autre roman de l’auteur débutant pareillement ? Un autre écrivain ?).

Un livre qui se lit comme le ressac. Comme les vagues qui lèchent peu à peu la terre. Les bribes de souvenirs, les aveux, les révélations se dévoilent à chaque lame d’eau pour recouvrir le chemin vers la mémoire.

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Le Voisin

Colombe vient de s' installer dans un nouvel appartement avec ses jumeaux, Balthazar et Oscar et son mari Stéphane. Celui-ci s' absente souvent pour raison "professionnelle". C'est un couple sans histoire, Colombe est une femme modèle : elle travaille à mi-temps chez un éditeur comme "scribe".



Petit à petit la tension monte pour Colombe : elle est réveillée toujours à la même heure par des bruits toutes les nuits. Toujours lorsque son mari est absent.

Elle se heurte face à l'incompréhension de son mari, de son entourage.

Ce voisin, le Docteur Leonard Faucleroy est un personnage aimé de tous.

Petit à petit, elle perd le sommeil, abandonne son travail, elle n'a plus de vie sociale, c'est une zombie. A son insue, ce Docteur prend possession d'elle, comme s' il l'a maîtrisait à distance sans l'avoir jamais rencontrée. Sa vie conjugale part en déconfiture.

Ce voisin joue avec elle. L'auteur nous fait passer par un véritable jeu du chat et de la souris : tantôt

l'un prenant le rôle de l'autre. Elle se remet en question par rapport à son couple, dit non à sa soeur, à son éditeur. On assiste à la transformation de Colombe, une véritable mutante, prête à tout pour faire cesser ces vacarmes nocturnes

en forme de messages codés de la part du Dr Faucleroy. Il s'installe alors une forme de relation entre eux à travers ses rituels sonores.



A la fin du livre, Colombe se dépêtre de cet homme, de son emprise bien réelle, car au coeur de l'histoire, le lecteur est comme les voisins, le mari, il doute. Elle change de vie et finit, par écrire son premier roman : "le voleur de sommeil", comme si à travers ce vécu, son histoire, cet homme l'avait rendue libre. La boucle est bouclée, entre l'auteur Tatiana de Rosnay et Colombe ! qui a écrit l'histoire de qui ? La confusion des rôles peut être imaginée jusqu'au bout entre l'auteur er Colombe !

C'est un thriller qui petit à petit capte le lecteur. Le dénouement du livre est un peu surprenant....
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Boomerang

Un frère Antoine, offre un week-end à l'île de Ré à sa soeur Mélanie, en souvenir de leur enfance, quand leur mère vivait toujours.



Sur la route du retour, Mélanie qui conduit est sur le point de faire une révélation sur sa mère. Mais , elle n'en a pas le temps... C'est l'accident.



Alors Antoine, qui vit seul, sa femme l'a quitté, ses enfants semblent bien loin de lui, son père ne lui parle pas, cherchera ce que Mélanie voulait lui révéler.



Un livre sympa qui se lit facilement.
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13 à table ! 2015

Ce recueil est à acheter, c'est pour une bonne cause puisqu'en l'achetant vous offrez 3 repas aux Restos du Cœur ! ça c'est dit ..déjà, rien que là, normalement, je vous ai convaincu de vous l'offrir et de faire des petits cadeaux à droite et à gauche (le prix n'étant pas excessif 5€, pensez aussi à vos beaux parents ...si si, vous en êtes capable !! )



De plus les auteurs ne sont pas d'illustres inconnus et je suis certaine que vous retrouvez des noms qui sont déjà présent dans votre bibliothèque ...



Le point positif : c'est qu'il y en a pour tous les goûts..



- Françoise Bourdin vous raconte un repas de famille non conventionnel.

- Maxime Chattam, pour lui se sera une histoire fantastique autour d'un "Boulimique" (cette nouvelle m'a particulièrement plu)

- Alexandra Lapierre (un auteur que j'affectionne particulièrement depuis la lecture d' "Artemisa") nous narre l'histoire d'une femme absolument nullissime en cuisine.

- Pour Agnès Ledig, se sera l'histoire d'une rencontre par l'intermédiaire d'un morceau de pain.

- Gilles Legardinier raconte deux moments de sa vie autour d'un repas. (l'un d'eux est à se tordre de rire !)

- Pierre Lemaitre nous relate les méandres d'une préparation de repas d'un papy de 81 ans. (je dois préciser que Pierre Lemaitre est un génie de l'écriture ! Sa nouvelle est juste superbe.. déjà grande Fan de ce monsieur surtout depuis ma lecture d' Au revoir là-haut qui m'a énormément touché )

- Marc Lévy s'attaque au conflit Israélo Palestinien. (si cela peut ouvrir les yeux de certaines personnes ..)

- Guillaume Musso nous raconte la rencontre entre un policier et un fantôme.

- Pour Jean-Marie Périer se sera le repas de réconciliation.

- Tatiana de Rosnay nous met en scène une "tatie danielle".

- Éric-Emmanuel Schmitt se penche sur le cas d'un clochard et de sa meilleure amie qui donnera une leçon de vie à tout un village.

- Franck Thilliez nous confronte à de féroce Grizzli.

et pour finir Bernard Werber va mettre en scène une Langoustine. (oui après les fourmis ....il aime les animaux !!)





Vous l'aurez remarqué, il y a un fil conducteur dans ce recueil ..... (bon sauf Marc Lévy qui nous fait un peu un hors sujet hihi )



Je laisse le mot de la "Faim" à la préface du livre :



Chers lecteurs,

Pendant que vous picorerez avec plaisir ces nouvelles propices à évasions variées, tous ceux que nous accueillerons se verront offrir grâce à vous de quoi se nourrir et rêver à un meilleur avenir....



Merci de tout coeur,



Les Restos du Coeur




Lien : http://lesciblesdunelectrice..
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