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Critiques de Terreur Graphique (51)
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Ces gens-là

« Ces gens-là » comme aurait dit Jacques Brel, c’est vous, c’est moi, c’est madame Michu… Chaque planche de cette BD correspond à une scène de vie, à du quotidien : les vacances, la canicule, un problème de santé, des rencontres dans le train… tout y passe ! C’est féroce mais c’est aussi le principe de ce dessinateur. Rien que son pseudo pose l’ambiance. Et même si je n’ai pas ri à gorge déployée, j’ai quand même souri un certain nombre de fois.
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La rupture tranquille

Aaaaah Rupture Tranquille crayonné par l'impayable Terreur Graphique, tout un programme. Corsé le programme...



Un seul leitmotiv, no limit !

Bien-pensance, connais pas. Pire, je crois qu'elle navre au plus haut point l'auteur qui prend un malin plaisir à repousser toujours plus loin les limites du mauvais goût, ce qu'il réussit parfaitement dans le cas présent.



Avant, j'adorais Vuillemin mais ça, c'était avant.

Cradingue, vulgaire, corrosif, tout pour plaire.

Une BD à ne surtout pas mettre entre toutes les pognes au risque de crier au démon et solliciter d'urgence un exorcisme douloureusement pratiqué par le Père Vers, à vos risques et périls...



Un trait minimaliste, de très courtes histoires, le tout se lit à la vitesse d'un chacal au galop pour qui tenterait cette aventure jusqu'au boutiste.



Du couple dépravé au gentil psychopathe en passant par nos chères têtes blondes décérébrées, tout le monde en prend pour son grade. Cherchez pas le héros, il est ici aux abonnés absents.



Rupture Tranquille filerait certainement une poussée d'urticaire purulente à ces doux et bienveillants rêveurs que sont Civitas et rien que pour ça, il mérite le respect !
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Maroni : Les gens du fleuve

Le Maroni est le fleuve qui sert de frontière entre la Guyane française et le Surinam. Onze auteurs de bande dessinée s’y sont rendus dans le cadre d’un échange et de découvertes. Le livre est un ensemble de petites histoires aux tons, aux genres et aux styles très variés. On y trouve du carnet de voyage sans vraiment d’histoire avec Emmanuel Lepage ou Jean Louis Tripp, l’humour avec Nicoby, le récit militant et dénonciateur de Joub, la fiction sociale sous forme de nouvelles avec Aude Mermilliod, la pure fascination esthétique d’Éric Sagot, le témoignage avec Terreur Graphique…



On pénètre dans ce fleuve amazonien, dans la forêt dense, on découvre les eaux polluées par les orpailleurs, les conditions de vie rudes et parfois violentes, la pauvreté… L’hétérogénéité des pages permet d’englober beaucoup d’informations dans différentes directions et cela donne une vision très riche et très complète et finalement très globale malgré l’apparente cacophonie. Chacun a choisi un angle de vue différent avec des résultats tous très intéressants.

Un très bel ouvrage, riche et édifiant.
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Pan ! T'es mort !

Ce petit album carré et en couleur n'est pas à mettre entre toutes les mains!

Enfants, âmes sensibles, fleurs bleues s'abstenir...

L'humour y est noir comme une Guiness sous son col de mousse.

Le thème de la mort n'y est pas joué sur son registre le plus apaisant, mais sur ce qu'il y a de plus trivial, parfois hilarant, mais toujours d'une lucidité et d'une actualité féroce et au rappel d'une histoire glauque.

Le graphisme de ces pages est moderne et précis, tout-à-fait au service du propos (ouah! mortel, le propos).
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Pan ! T'es mort !

Cette bande dessinée de petit format se présente sous forme de gags d'une à quatre pages composées d'une à quatre vignettes, le trait est fort, intense, on pense à Crumb et à l'underground américain. C'est une apologie de l'humour noir, c'est gore et morbide à souhait. Un peu trop... pas si drôle en fin de compte, je n'ai pas vraiment ri. Peut-être que ce genre d'humour ne me touche plus, ou que j'en ai déjà fait le tour.
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Le F.I.S.T.

C'est grâce à l'opération Masse Critique organisée par Babelio que j'ai eu l'opportunité de découvrir la BD Le F.I.S.T mise en image par Terreur Graphique et scénarisée par Jorge Bernstein.

J'ai été ravie de découvrir que j'avais été sélectionnée pour chroniquer cette BD car le sous-titre du F.I.S.T est Fonds Interministériel pour la Sauvegarde des Traditions soit l'histoire d'une branche de l'État issue tout droit de la IVème République. Je m'attendais donc à suivre les errances loufoques d'une bande de fossiles aux idées totalement anachroniques.



Ce qui me branchait aussi c'est que cette BD est éditée chez Fluide Glacial-Trafik ce qui laissait présager de l'humour corrosif. D'autant plus corrosif que la plaquette que j'ai reçu avec mon livre annonçait la couleur : «Aucune autocensure, pas de limites, ni de politiquement correct. Ces BD jouissent d'une totale liberté de ton. Trafik est le repaire de la génération montante des auteurs les plus barrés.»



J'avais donc mis la barre très très haut pour Le F.I.S.T ce qui explique probablement ma déception. Non pas que la BD soit mauvaise mais elle est beaucoup moins drôle et surtout beaucoup moins irrévérencieuse que je l'espérais.L'humour est bon enfant et les gags souvent faciles. J'ai souri plusieurs fois mais je n'ai jamais vraiment ri excepté quand le patron du F.I.S.T se rend dans un collège nommé «Collège Pénélope Bagieu de Bobigny» parce que moi non plus je ne comprends pas l'enthousiasme généré par cette personne et qu'il ne serait pas étonnant qu'un jour un établissement scolaire porte son nom (pauvre de nous !).



Terreur Graphique et Jorge Bernstein se moquent donc gentiment des Français et pas seulement de sa branche la plus rétrograde (même si les membres du F.I.S.T se lèvent tôt, idolâtrent Charles de Gaulle, achètent français ou s'indignent devant le mariage pour tous). Ils nous mettent devant nos contradictions : par exemple on voit Raoul Dumontier, le patron du F.I.S.T, vouloir supprimer les 35 heures pour faire baisser le taux de chômage et remettre au travail «ces fainéants d'employés» mais refuser que la conférence de presse se tienne le vendredi car il est en RTT. Ou encore il tente d'empêcher l'exil fiscal en offrant aux futurs exilés des T-shirts signés «France de Cœur» mais... fabriqués en Chine !



Les idées sont bonnes mais j'ai trouvé que les vannes tombaient souvent à plat. Mais l'humour étant des plus subjectif, je suis persuadée que d'autres lecteurs apprécieront beaucoup cette BD.

C'est pareil pour le graphisme : je n'ai pas spécialement accroché (j'ai même trouvé parfois les dessins vraiment moches) mais c'est une question de goût. Je pense d'ailleurs que j'aurais aimé davantage si la BD avait été en noir et blanc car je n'aime pas du tout les couleurs.



Le F.I.S.T ne m'a pas franchement convaincue et j'en suis d'autant plus désolée vu mes idées politiques. Comprenez par là que je ne pourrais jamais appartenir au F.I.S.T et que les cons réac' sont, pour moi, une cible de premier choix. Avec un peu de chance, le prochain tome sera plus mordant.



Quoiqu'il en soit, je remercie chaleureusement Babelio et Fluide Glacial pour cette découverte !
Lien : http://le-bric-a-brac-de-pot..
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Coluche est de retour

La France est dans un pessimisme ambiant : crise économique, crise identitaire... que faire ?, c'st alors que dieu trouve La Solution..renvoyer Coluche sur terre pour réconcilier les français... Il fait du stop, un routier Gilet Jaune lui fait une description du pays trente sept ans après son dessin...L'idée est bonne mais je trouve mal exploitée...quant aux dessins....bon cette bd est vite parcourue....
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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La rupture tranquille

Je pourrais réécrire exactement la même chose que pour "Pan ! t'est mort !" :

Cette bande dessinée de petit format se présente sous forme de gags d'une à quatre pages composées d'une à quatre vignettes, le trait est fort, intense, on pense à Crumb et à l'underground américain. C'est une apologie de l'humour noir, et sexuel. c'est gore, morbide et vulgaire. Un peu trop... pas si drôle en fin de compte, je n'ai jamais ri.

Du crade pour faire du crade, chercher le pire absolument, il y a un moment ou ce n'est plus drôle, Terreur Graphique franchi le cap et je ne rentre plus dans le jeu.
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Le petit livre de ... : La Bande Dessinée

Cet ouvrage pourrait être qualifié de mine de renseignements sur l'univers de la BD.



Hervé Bourhis nous a habitués à cette collection thématique avec Le Petit Livre Rock, Le Petit Livre des Beatles puis Le Petit Livre de la Cinquième République que j'avais d'ailleurs avisé en montant la fiche.



Cela part grosso modo de la fin du XIXème siècle jusqu'à l'année 2014. Les 70 dernières années font l'objet d'une documentation sur deux pages assez détaillée à la manière d'un almanach.



Maintenant, on peut contester le choix de Bourhis qui va mettre l'accent sur certains auteurs jusqu'à l'exaspération comme Hergé (Tintin, c'est de l'art et Astérix c'est de la BD) ou occulter plusieurs autres qui ont pourtant bien marqué nos années. C'est très partial mais c'est assumé. On apprendra tout de même des choses assez intéressantes.



La vision de l'histoire de la BD n'est pas observée par un moderniste mais un ancien qui fait tout de même partie intégrante des auteurs. Cela plaira incontestablement, d'autant qu'il aura un regard décalé sur certaines choses avec ce côté amusant.



Un BDphile qui se respecte doit au moins avoir lu cet ouvrage. Oui, c'est une obligation. La naissance du roman graphique, l'évolution du manga et du comics n'auront plus aucun secret.
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Rorschach

Publiée par 6 Pieds sous terre éditions, l’éditeur languedocien de Saint-Jean de Védas, cette BD faisait partie de la sélection du Festival International du Roman Noir 2011, le FIRN. Comme son titre le laisse supposer, l’auteur plonge dans les délices de ce test employé par de nombreux psychologues mais qui avait été créé, à l’origine, pour soigner les soldats de l’armée des Etats-Unis.



Sans délai, nous plongeons dans les salles d’attente des médecins pour arriver chez le psy…avec le début du fameux test et de la sueur qui coule …et nous voilà partis dans un délire du type cauchemardesque. Le héros retourne dans son enfance, retrouve son père, règle ses comptes. Chaque tache, n’importe laquelle, déclenche aussitôt un véritable voyage psychédélique, jusqu’à la solution extrême, pour en sortir enfin…



Très bien dessinée, cette BD en noir et blanc foisonne de détails et propose aussi de remarquables planches très impressionnantes. Il fallait oser dessiner et écrire sur ce test. Terreur Graphique l’a fait et c’est réussi.
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La rupture tranquille

Trash, très trash. Parfois "trop" à mon goût , ce qui est venu gâcher le rire suscité (et toujours un peu culpabilisant) par la lecture de certaines planches.

Te voilà "averti" public...mais si tu te sens prêt, n'hésite pas!
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Ces gens-là

Terreur Graphique sévit quelques temps aussi dans la presse spécialisée comme Psikopat, L’écho des Savanes ou Fluide Glaciale pour donner un état d’esprit du personnage. Il ne laisse pour autant de côté des éditeurs assez variés avec des publications chez Dargaud, Dupuis ou Six pieds sous terre. Tout en oubliant pas ses publications dans des fanzines, des webzines et bien entendu, sa première vitrine, son blog et sa page Facebook. Un auteur/dessinateur prolifique qui n’hésite pas à être un poil méchant pour savoir faire rire.



Cet ouvrage se construit sous la forme d’une page/une histoire et la bonne humeur est de rigueur. Les pages se tournent tranquillement et le rire est au rendez-vous. Attention a bien fait attention où vous lisez cette bd, vos éclats de rire risquent de surprendre votre entourage.



J’ai apprécié deux gags en particuliers.

Le premier est celui où l’on voit un chien renifler d’autres chiens pour deviner de quelle religion ils sont. Puis la dernière image est celle d’un chien mort qui lui ne sent plus rien. Il existe une certaine égalité face à la mort.



Le deuxième débute avec deux enfants qui se disputent rudement car leur père respectif leur a interdit de se fréquenter. L’un parce que l’autre est musulman et l’autre parce le premier est raciste. Alors les enfants vont se disputer avec les mots des adultes. Au final, ils vont faire la paix car eux ils s’apprécient pour ceux qu’ils sont. On voit l’influence de ce qu’ils peuvent entendre de la bouche de leurs parents et cela peut-être pendant les vacances de l’été.



Le style est percutant avec beaucoup de réflexion pour amener les choses en douceur afin d’appuyer là où ça fait mal. Son travail n’est pas sans rappeler celui de Pétillon ou de Claire Bretécher. Il utilise assez peu de couleurs pour se concentrer sur l’essentiel : le message. Peu de chose pour éviter au regard de ce perdre et laisser l’esprit s’emparer de l’essentiel : les mots. I



ll y a un petit truc en plus pour montrer le parler vrai. Terreur Graphique rajoute des fautes d'orthographe et appuie sur les mauvaises prononciations des mots avec ces expressions modernes. C'est assez drôle à voir.



Simple et efficace, Terreur Graphique sait parler des gens et du monde qui ne tourne pas très rond. Alors prenez le temps de lire, de rire et de réfléchir en bonne compagnie.
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Lorsque j'ai un peu trop picolé la veille...

Lorsque j'ai un peu trop picolé la veille, est une bande dessinée humoristique de quelques pages.

Elle se base sur une situation très concrète, à savoir la gueule de bois, a partir de là il y a un enchaînement de situation qui peuvent se produire lors des ces moment ( exemple: on oublie, on a envie de gras etc... ), exagéré par le graphisme. Ce qui peut de temps en temps faire sourire. Mais cela ne va pas au delà de ça.
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Le petit livre de ... : La Bande Dessinée

On connaissait Hervé Bourhis pour ces Petits Livres – pas si petits que ça par ailleurs quand on sait tout le travail de documentation, de synthèse et de coupes franches pour parvenir à un résultat digeste et suffisamment complet – et après le rock, les Beatles et la 5ème République, voilà qu’il remet ça et se lance dans l’histoire : de l’Art messieurs dames, le 9ème Art !



Pour l’épauler dans cette lourde tâche (il avait réalisé tous ces petits livres comme un grand jusqu’à présent), il a fait appel à la Terreur Graphique (Rorschach).

Écriture et dessin à quatre mains pour un rendu certes non exhaustif mais terriblement passionnant.



Difficile d’aborder un sujet riche de près de 2 siècles de travaux – si tant est que l’on considère Katsushika Hokusai comme le précurseur ses mangas, dès 1814 – et de parvenir à le résumer dans un seul et même livre encyclopédique ! C’est pourtant le défi qu’on tenté de relever les deux auteurs, qui bien sûr ont dû commencer par le commencement : les origines polémiques de la bande dessinée (qui des peintures préhistoriques ou de la tapisserie de Bayeux ?).



[...]



Suite de la chronique à lire sur Bedea Jacta Est !
Lien : https://bedeajactaest.wordpr..
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Le F.I.S.T.

Le Fonds Interministériel pour la Sauvegarde des Traditions (FIST) officine secrète issue de la IVème République dont la mission est de rendre à la France de la Cinquième honneur et fierté a du pain sur la planche. D'autant plus que ses membres cumulent toutes les tares que l'on prête couramment à ce régime dénigré de l'après-guerre : inconséquents, maladroits et butés, ils ne cessent de froler la catastrophe ou l'incident diplomatique.

Avec un scénario au croisement d'OSS 117 et de Super Dupont à mettre au bénéfice de Jorge Bernstein et un dessin un peu kraspec à mettre au crédit de Terreur Graphique, Le F.I.S.T. se révèle être un ouvrage amusant alternant la frappe chirurgicale sur les errements des politiques de notre temps et un certain nonsense. Si le tout peut finir par s'avérer un peu répétitif dans ce format album, il n'en demeure pas moins que l'on passe un bon moment avec quelques francs fou rires à l'occasion.

Bref, un ouvrage recommandable.
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Le F.I.S.T.

Toujours est-il que les gags fonctionnent et que les personnages ont de fameuses gueules, du genre à marquer les esprits en faisant du vieux con réac’ une cible de premier choix.


Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
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Rorschach

Et on referme le livre à ce moment-là, se disant qu’on tient entre les mains une version moderne du mythe d’Œdipe. Un peu moins creusée psychologiquement, voire même ridicule, elle ne rend pas du tout hommage au mythe initial !



De toute façon, l’intérêt de cette bande dessinée se situe clairement ailleurs que dans le scénario. Terreur Graphique, c’est avant tout un style, proche de la BD américaine underground en noir et blanc (Clowes, Crumb, Burns…) et des planches de délire pur, avec des dessins psychédéliques qui représentent tous les méandres tortueux de l’inconscient du personnage.
Lien : http://colimasson.over-blog...
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Maroni : Les gens du fleuve

Rien que le titre me rend nostalgique. Ayant passé quelques mois dans un village isolé sur le bords du Maroni, je me suis senti à nouveau au pays des bushinenge, des djukas. L'avion, c'est vrais, à chaque fois que tu le prends tu es saisi d'une contemplation de la forêt verte immense balafrée par endroit par les mines d'orpailleur. Gaëlle, "le choc" qu'elle décrit je l'ai ressenti aussi. Les histoires qui suivent nous rappellent la solidarité des piroguiers du Maroni, oui une fois que vous vivez la-bas, on vous appelle les gens du fleuve. Après il y a aussi des choses tristes comme les suicides évoqués dans une des histoires, ou étranges comme les crises de baklou (qui touchent certaines heures filles) et puis les histoires de bar, parce que le soir, il n'y pas grand chose à faire alors tout le monde s'y retrouve.
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Maroni : Les gens du fleuve

Olivier Copain, Jean-Luc Cornette, Etienne Davodeau, Joub, Emmanuel Lepage, Thierry Martin, Aude Mermilliod, Nicoby, Eric Sagot, Terreur Graphique et JeanLouis Tripp acceptèrent l’invitation pour se rendez au Mapa Buku Festi, festival guyanais de BD de la ville de Maripasoula. L'aventure a déjà commencé avant même de partir. L'imaginaire se met en marche. Puis une fois que l'avion a atterri, cela dépasse tout ce qu'il pourrait s'attendre. D'autant plus que l'accès est bien difficile avec une heure d’avion de Cayenne et trois jours de pirogue de Saint-Laurent-du-Maroni. Une vague de peur et de doute s'empare de chacun. Vont-ils finir par arriver? et surtout en un seul morceau? Une fois sur place, les artistes sortent leur papier et crayon pour marquer ces instants si dépaysants. Chaque créatif y va d'un gag, d'un croquis, d'une petite histoire. Une partie de la production va intégrer un recueil assez surprenant. On peut nous dire que c'est la France mais sur place c'est une toute autre réalité sociale. Violence, misère, alcoolisme, viol... nous sommes très très loin de la carte postale touristique. D'ailleurs, même si quelques personnes de la métropole ont su trouver leur place, les autres ne veulent que partir. Les récits de personnes en transition là-bas se confirment. En effet, le soir, il est plus prudent de rester chez soi pour éviter ceux qui se baladent avec une machette avec le bonus alcoolisé. Les pages de la bd se montrent très divers et confirment quand même qu'on est bien en hexagone. Une lecture rapide qui ne mérite pas sa place dans sa bibliothèque personnelle. Toutefois, on voit autrement le vrai visage de la complexité d'une société qui avance dans une zone remplie de complexité.
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Le rock est mort, vive le rock !





Étant fan de rock, j'étais très intriguée de découvrir ce que cachait ce livre graphique et moi qui aime l'atypique et l'humour noir, je n'ai pas été déçue.






Célébrer les rockeurs de leurs vivants, histoire de faire un pied de nez au sort qui s'acharnent un peu trop sur nos stars depuis quelques années, pourquoi pas ? 


Et c'est avec humour et talent que ces deux artistes réussissent ce pari fou. 





L'humour décapant de Vincent Brunner et les caricatures extravagantes et caustiques de Terreur Graphique font de cet album une œuvre originale en rendant hommage aux plus grands.






Classés par thèmes, tels que : les vieilles canailles, les sourdingues, les vieux cons(ervateurs), les déglinguos, les poètes... ou même : ils nous ont quittés pendant la conception de ce livre, il sera facile de retrouver son rockeur favori.





La petite piqûre de rappel, à écouter en cas de deuil, intitulé : chansons doudous peut éventuellement donner l'idée pour une compilation à écouter sans modération.


Et que ce soient les dessins ou les textes, ça ne manque pas de piquant, ni de fantaisie.






Perso, je le vois un peu comme une bible du rock, et c'est avec plaisir que je l'ai parcouru, allant d'abord vers mes artistes préférés et en m'aventurant ensuite vers les autres pour le plaisir de poursuivre cette lecture à l'image de ces artistes représentés, rock And roll.




À lire sans modération accompagnés de vos rockeurs préférés, les watts puissance maximum sans oublier la bière au frais. 






Je remercie Babelio et les éditions Flammarion pour ce merveilleux moment rock and read. 








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