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Critiques de Thibault Vermot (206)
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Mangaka, tome 1

Acheté hier et lu dans la soirée, impossible de lâcher ce roman façon light novel bourré de références shônen et animé par une galerie de personnages hyper bien construits, chez qui on devine une grande profondeur et des tourments à dénouer (vivement les prochains tomes, il y en a 4 de prévu pour la suite !!) L'action est top, à la japonaise, entre contemplation et action pure. On sent que les différents fils vont se rejoindre à un moment ou un autre. Plus qu'un hommage aux mangas, un truc que je n'ai jamais lu en roman young adult.
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Yokaï

Kyoko est une fillette de 9 ans aux rêves de ninja. Issue d'une famille d'un célèbre calligraphe, elle est kidnappée.

C'est le début d'une rencontre pleine de surprises mais surtout pour Yagani et Takata, des rondins pas si mauvais garçons.

Une histoire de famille pleine d'humour et d'espièglerie, un bon moment de détente assuré.
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La course dans les nuages

Thibault VERMOT propose ici un vrai roman d'aventure mettant en scène des personnages hauts en couleur, un peu caricaturaux, tout droit sortis d'une BD : la pionnière de l'aviation, féministe engagée et courageuse, le petit journaliste débutant naïf et ambitieux qui sortira transformé par les épreuves sans oublier le méchant agent double, sans foi ni loi, qui sème les obstacles sur la route de ses adversaires.

En 1938, un terrible séisme a dévasté la ville de Puerto Montt au Chili. Deux fameux pilotes, la française Salomé Declercq et l'anglais Sir Orville Blake, mettent sur pied une expédition de sauvetage dans laquelle ils vont s'opposer. Leur duel aérien, semé d'embûches, se révèlera épique et riche de rebondissements avec des coups d'éclat, des règles bafouées et des traîtrises surprenantes.

L'intrigue, située juste avant la seconde guerre mondiale, est un prétexte pour rappeler aux jeunes lecteurs les enjeux stratégiques et politiques des principaux futurs belligérants. Elle met également à l'honneur les avancées scientifiques et technologiques du début de vingtième siècle tout en montrant la condition de la femme à l'époque.

Ce roman jeunesse se révèle à la fois dépaysant et prenant grâce aux personnages très attachants, au rythme du récit et des péripéties qui malmènent les héros, sans oublier l'écriture qui fait la part belle à l'humour.

Original et très efficace !

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Colorado train (BD)

Années 1990, dans une ville d'Amérique profonde, un jeune garçon est retrouvé mort à moitié dévoré... Une bande de potes, quatre ados skateurs, vont mener l'enquête...

De l’esthétique au scénario, c’est un thriller parfaitement exécuté par Alex W. Inker !

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Colorado train (BD)

Alex W Inker ne m'est pas inconnu puisque j'avais pu apprécier "Fourmies la Rouge", lire également "Servir le Peuple", qui sont des BD qui ne laissent pas indifférents. Je n'ai pas encore lu "Un travail comme un autre", mais ça ne saurait tarder.

Bref, j'avais vu qu'il y avait de beaux retours pour ce Colorado Train. Et le pavé en main, j'avoue que je ne savais pas à quoi m'attendre.

Skates, drogues et tueurs en série dans l’Amérique des 90’s… Ça vous parle?

Bon déjà le livre en soi, de bonne qualité, un bon format, très agréable à lire, parcourir.

Entièrement en noir et blanc. Gros travail graphique, énormes ambiances. C'est magnifique. J'adore le rendu, ça met très bien dans l'ambiance. On reconnait parfaitement les personnages, donc on n'est pas déstabilisé de ce point de vu là.

Chaque chapitre est introduit par un nom de morceau, avec le nom du groupe, et vu que ça tourne autour du rock/metal, ça ne peut que me plaire. On sait que l'auteur a donc bon goût et ça fait plaisir. Et au vu de la sélection, on sait qu'on est dans la même tranche d'âge à priori :)

Niveau scénario, l'histoire est relativement classique. Mais accrochez-vous car rien ne vous sera épargné. Il y a des passages qui marquent. Définitivement. Voire même te donnent la larme à l'œil. C'est trash sur une bande son qu'on pourrait aussi avoir plus thrash (volontiers, merci bien).

C'est parfois gore. Mais il y a de l'amour, résilience, amitié et toutes sortes de choses dans cette BD.

C'est un régal qu'on ne peut lâcher une fois commencée en réalité.

Un beau tour de force. Bravo.

C'est une adaptation de livre, et j'avoue que l'auteur Thibault Vermot (@thvrmt) doit être ravi de voir une telle adaptation.

Fortement recommandé aux âmes qui peuvent survivre en terrain boueux.



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Yokaï

C'est une très bonne découverte. Yokaï est un livre où on partage une aventure où plusieurs émotions sont au rendez-vous. J'ai beaucoup aimé comment l'auteur place petit à petit les personnages et leurs sentiments qui évoluent d'une certaine manière à leurs grandes surprises. On arrive à avoir beaucoup de tendresse pour ces personnages. L'auteur a vraiment une plume très agréable à lire et on image facilement l'environement où se déroule son histoire.



J'aime les dessins qui collent vraiment bien au recit d'un japon médiéval avec son lot de légendes. La mise en page et la façon dont les annotations sont introduites est vraiment agréable et ludique.



C'est un livre qui plaira à tous que se soit pour son côté aventure ou sentimental avec le fait entre autre qu'on ne choisit pas toujours ceux qui font partie de notre famille de naissance.



Merci à Babelio pour ce livre :)
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La course dans les nuages

1938. A la veille de la seconde guerre mondiale, un tremblement de terre détruit la ville chilienne de Puerto Montt.



A l’autre bout du monde, deux aviateurs décident de s’affronter dans une course dantesque contre la montre pour être le premier à apporter son aide aux sinistrés… en apparence.



D’une part Sir Orville Blake, un vieux roublard adepte des sabotages près à tout pour remporter course, argent et prestige…

De l’autre côté, la française Salomé Declerq, 26 ans, et déjà retraitée de l’aéropostale, ce personnage féminin de poigne, déjà cabossée par les aléas de la vie, se voit déjà sauver les populations auréolées de gloire…



Mais derrière la rivalité sportive, couvent des désirs plus sombres et politiques. Alors qu’à l’Est les idées nazis gagnent du terrain, certains commencent déjà à lorgner un pieds-à-terre outre atlantique.



Accompagné par sa « secrétaire », l’anglais se montrera près à toutes les bassesses et sabotages. Il lui faudra cependant faire face à la détermination de la française et de son journaliste attitré : Edgar.



Entre roman d’aventure, roman historique sur l’aviation et roman d’espionnage, « La Course dans les nuages » s’est avéré être une belle surprise (malgré une couverture tristounette).



Edgar, « freluquet » de 18 ans et « Edgaré » dans toutes ces intrigues est une agréable surprise. Il apporte un vent de fraîcheur au récit. Avec son style journalistique mordant, son choix du mot choc et sa candeur encore adolescente, il apporte un humour et un verbe de qualité à cette histoire. Agréable, surtout pour un roman qui s’adresse aux adolescents. Pour une fois qu’on ne prend pas les jeunes pour des débiles !



Coup de cœur aussi pour le personnage de femme forte de Salomé. C’est bien de voir un personnage féministe dans une histoire historique. D’autant qu’il y a vraiment eu des femmes aviatrices pionnières de grands records à cette époque.



Bref, je me suis régalée !
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La course dans les nuages

Un roman haletant, épique, impossible à lâcher !



1938. À l'heure où les tensions politiques ne cessent de croître en Europe, à l'autre bout du monde, au Chili, la ville de Puerto Montt à subi un tremblement de terre sans précédent, empêchant toute arrivée de secours par les voies terrestres, et le volcan situé non loin de là menace d'entrer en éruption...

Salomé Declercq, jeune aviatrice française de 22 ans, et Sir Orville Blake, un vétéran de guerre anglais, s'engagent dans une course incroyable pour rejoindre Puerto Montt avec nourriture et médicaments en 48h...

Même si l'initiative humanitaire est louable, d'autres intentions cachées le sont moins et Salomé, accompagnée d'Edgar, journaliste de 18 ans, va faire les frais d'espionnage, de sabotage, qui risquent de coûter la réussite de leur périple...





J'ai été tout de suite attirée par la couverture du livre, verte, avec quelques touches dorées, qui en font un magnifique objet. Quant à l'histoire... je n'ai jamais lu de roman en lien avec l'aviation et ça n'a pas été un frein à ma lecture. Bien au contraire, on est plongé d'entrée dans une époque où la moindre avancée technique est avantage incroyable et doit être farouchement protégée. Le personnage de Salomé, au caractère bien trempé, est attachant et ses répliques sont absolument savoureuses !



Un roman savamment documenté pour rendre le récit plein de véracité sur l'époque et les connaissances techniques. À se délecter dès 13 ans.
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La course dans les nuages

Incontournable d'une librairie, Avril 2022





Non seulement ce roman jouit-il d'une superbe couverture d'une sobriété toute à propos et qui ressemble à un carnet de voyage, on a en outre un des trop rares roman jeunesse avec comme sujet l'aviation. Roman haletant d'une course hors de l'ordinaire dans les airs, c'est également une fenêtre sur L Histoire, aux abords de la seconde guerre mondiale.





Salomé a eu la piqure de l'aviation alors qu'elle recevait son baptême de l'air avec un inconnu, Prosper de Juin, lors d'une démonstration de vol. Près de 20 ans plus tard, la jeune femme s'embarque pour une course bien particulière. Une ville chilienne fut le théâtre d'une formidable catastrophe, un tremblement de terre qui a dévisagé la ville définitivement, empêchant les secours d'y entrer. Il faut donc apporter à ses gens les besoins de base par la voie des airs. Un Sir anglais vétéran de guerre va donc affronter une pilote postale française, chacun avec un modèle d'avion et un trajet différent. Pour des motivations différentes, également. Sous le couvert de cette mission humanitaire se trouvent des enjeux bien plus obscures. Néanmoins, c'était sans compter le fait que les quelques règles convenues d'un commun accord entre les deux partis allaient être bafouées. Espionnage, sabotage et manœuvres déloyales sont du lot. Des technologies émergentes, voir révolutionnaires, sont aussi de la partie. Et plus que tout, les Nazis allemands interviennent plusieurs fois dans la course. Nous sommes aux abords de la seconde guerre mondiale, en 1938, et le monde de l'aéronautique est en pleine effervescence. Salomé va donc s'embarquer pour le trajet de sa vie, aux côtés d'un jeune journaliste français d'à peine 18 ans, avide de faire ses preuves et unique passager de l'équipe française. Un soutient qui ne sera pas de trop face aux nombreux inconnus auxquels ils feront face, et ce avant même de décoller.





Ce roman est une course, on a donc un rythme relativement soutenu, même si la course dans les nuages en elle-même commence presque à la moitié du roman. La première partie est consacrée à plusieurs éléments préparatoires: la rencontre entre les deux pilotes, les préparatifs entourant l'avion, la rencontre de l'équipe française, composée de quatre personnes, et les éléments de contexte politique et social. Nous sommes dans la dernière année avant que commence officiellement la seconde Guerre Mondiale. Le climat politique est tendu, les technologies doivent être tenues secrètes pour éviter le vol intellectuel et industriel, les espions sont dans tous les pays, la science est aux cœur de la course à l'armement - et donc aux avions. Un vaste "Boy"s Club" dont fait parti la jeune Salomé, vive d'esprit, cultivée, polyglotte et ayant beaucoup voyagé du fait de savoir piloter.





Salomé est le genre d'héroïne qu'on voit de plus en plus maintenant en littérature jeunesse, et c'est bien tant mieux! Elle évolue dans un monde d'hommes et possède le savoir intellectuel et culturel qu'on leur connait. Mathématiques, sciences physiques, politique, commerce, géographie, ingénierie, et j'en passe. Entre deux manœuvres, elle a souvent des faits à ramener, souvent sur des femmes oblitérées de l'Histoire, d'ailleurs. Le personnage d'Edgar, jeune néophyte du journalisme, aspire à mieux connaître le monde, pour mieux exercer sa profession. Tout à son honneur, d'ailleurs! Edgar aussi est du genre curieux, mais il manque d'expérience et de culture. Il apprendra beaucoup de Salomé, qui a autant l'une que l'autre. J'aimais cette complémentarité et le fait que pour une fois, c'est la fille du duo qui enseigne la vie au gars.





Le thème de l'espionnage est très important. Nous sommes à une époque où on se rend compte que la clé des enjeux politiques est la capacité à avoir des informations sensibles. Pas besoin de se leurrer, c'est une guerre souterraine qui se jouait dans toutes les Nations, autant les français, que les anglais, que les allemands. On aura donc des aperçus de certaines techniques d'espionnages, de personnages soudoyés, d'alliances improbables et de complots orchestrés par certaines personnes importantes. Les avions sont relativement nouveaux (le premier vol a été effectué en 1903, soit 35 ans plus tôt) et le pays qui aura les meilleurs avions de guerre aura un avantage considérable. On ne parle plus des biplans légers à hélices, on parle de gros avions en acier et de moteurs à réaction, le prélude de nos avions modernes. C'était fascinant d'en entendre parler, le roman a une base historique fascinante.





Un des éléments les plus intriguants pour ma part fut la vie dans l'avion. Le vol est de près de 48h: il faut entretemps que la pilote dorme, il faut tirer en pleins vol, gérer des écarts de températures impressionnants, calculer les coordonnées, gérer le plan de vol, connaitre la géographie, les vents ( qui peuvent être traitres), lutter contre la fatigue, etc. Le corps est soumit à de nombreuses contraintes et parfois, c'est même l'esprit qui est compromit. On n'y pense pas spontanément, mais à cette époque, les pilotes devaient être très polyvalents, endurants et capables d'adaptation tant physique que psychologique. Certaines manœuvres étaient manuelles, pas encore automatisées. N'était donc pas pilote qui veut!





Côté forme, on a de courts chapitres, une plume sans grandes fioritures, mais très efficace et précise. On a plusieurs termes inconnus, mais pratiquement toujours expliqués. Les répliques entre personnages sont parfois des joutes verbales, parfois de bonnes séances de brasse-camarade verbales, le très sérieux côtoie l'humour. Personnellement, je l'ai lu presque d'un seul coup - n'eut été mon besoin naturel de dormir.





En somme, c'est un roman qui se démarque grâce à son sujet et la manière de le relayer à d'autres sous-sujets le rend très intéressant. On apprend autant de l'Histoire que de la science, tout en suivant cette course qui s'est amorcée sur terre et qui se poursuit de manière plus soutenue dans les airs. Un roman qui peut aussi bien trouver preneur chez les amateurs d'histoire que ceux qui souhaitent essayer un genre différent. Ou les lecteurs, lectrices qui en ont marre des personnages féminins insipides.





Pour un lectorat à partir du secondaire premier cycle, 13 ans+.





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La course dans les nuages

Lorsque j’ai reçu mon roman, je me suis aperçue que ce dernier était dédicacé et personnalisé. Un petit plus, une petite attention, qui font toujours très plaisir. J’appréhendais un peu la lecture de ce roman. On sort clairement de ma zone de confort. Je n’ai jamais rien lu sur l’aviation et je lis peu de romans historiques. De plus, j’avais lu Fraternidad de l’auteur et j’étais un peu passée à côté (et je m’en rends compte après 3 ans en lisant le résumé et en me disant que j’ai l’impression d’avoir lu tout autre chose). Du coup, j’avais peur qu’il m’arrive la même chose ici, et ça n’a pas du tout été le cas.



L’écriture est fluide et prenante. L’histoire est sous tension, sous pression, et impossible de lâcher le livre avant la fin. On veut savoir qui va gagner cette course, quels en sont les réels enjeux, quel est l’état de la ville, comment va se dérouler le vol… Et on a bien évidemment les réponses à toutes ces questions. Les personnages sont amusants, attachants, un peu atypiques parfois, mais ils collent à merveille à l’époque. On se croirait presque dans un film des années 40, avec les pellicules et les grésillements. Le travail est rudement bien documenté, spécifique, précis et détaillé.



C’est un roman différent de ce que l’on a l’habitude de lire, mais qui nous transporte et nous fait voyager. Je me suis laissée prendre au jeu et je n’ai pas réussi à m’arrêter de lire jusqu’à tourner la dernière page du roman.
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La course dans les nuages

Décidément, Thibault Vermot est très fort pour nous faire vibrer dans ses romans d’aventure !

Une héroïne intrépide, un compagnon courageux, un méchant qu’on aime détester et une course trépidante dans les nuages : tous les ingrédients sont réunis pour un formidable roman qui nous fait nous envoler !
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Yokaï

Yanagi et Takata, deux ronins, ont enlevé la fille d’un célèbre calligraphe, en espérant recevoir une belle rançon. Sauf que Kyoko n’est pas une petite fille comme les autres, c’est plutôt une ninja miniature. Et évidemment, rien ne va se passer comme prévu !

Yôkai est un trop chouette livre, très rigolo, qui devrait beaucoup plaire. Monstres japonais, folles aventures, beaucoup d’humour : tous les ingrédients sont réunis pour un roman très réussi !
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La route froide

Lu dans le cadre du Cold Winter Challenge 2021 pour le menu Marcher dans la Neige - Forêt enneigée (Animaux, Ecologie, Nature Writing).



J'ai été attirée par ce roman à cause de sa couverture qui, je l'ai découvert ensuite, reprend des éléments clé de l'histoire.

Dans ce récit, l'auteur met l'accent sur le caractère inconscient de Jonah qui décide de partir en repérage d'arbres pour agrandir sa maison, alors qu'il n'a pas vérifié la météo.

On sait dès le départ que l'histoire peut très mal se terminer, ce qui induit une tension dans le récit pour le lecteur, et fait apparaître la forêt et la neige comme des éléments impitoyables.

J'ai beaucoup apprécié le personnage de Jonah, adolescent assez sérieux et finalement capable de s'adapter. A travers ses réflexions sur ses parents, il met le doigt sur le caractère stupide des néo-ruraux qui lâchent tout pour se reconstruire une nouvelle vie ailleurs au milieu de la nature, sans rien connaître de ce qui les attend, mais avec un fort enthousiasme. A aucun moment, les parents de Jonah n'ont pensé au bien-être de leur fils : ils l'ont éloigné de ses amis et des activités propres à son âge, et même pas pensé à lui faire un espace à lui dans la cabane qu'ils partagent sans intimité.

Le seul ami de Jonah est un vieux trappeur qui conserve plein de livres et de cartes et qui élève des chiens de traineaux.

Jonah n'a pas non plus de téléphone portable pour communiquer avec ses amis en Californie. Et l'on verra dans l'histoire que cela peut avoir une grande importance en cas de survie dans la forêt.

Le récit se construit au fil du chemin tracé par le personnage vers son objectif : l'île aux Cèdres rouges. Entre deux astuces pour survivre face au froid, Jonah revient sur son passé et comment il est arrivé dans le Yukon. Il revient aussi sur une vieille légende concernant une piste maudite que lui a racontée Stegner.

Jalonnant son parcours, ces réflexions vont le faire arriver à l'île et c'est là que tout va se gâter : phénomènes inexpliqués, hallucinations dûes à la panique, accident imprévisible...

L'adolescent ne pourra compter que sur lui-même pour s'en sortir, et surtout à tout ce que Stegner lui a appris de la neige, bravant la peur qui l'étreint.

J'ai pas mal frissonné de froid et d'angoisse en lisant cette histoire. Elle m'a rappelée les récits de Jack London, mais en plus moderne.

J'ai aussi appris beaucoup d'astuces pour survivre dans le froid et la neige, même si je doute un jour de m'aventurer, comme le personnage, par un temps pareil.

A noter que le dénouement introduit des éléments sur l'Histoire natifs du Yukon, très intéressante. En résumé, un roman jeunesse de Nature Writing sur la survie et les affres de l'adolescence qui ravira les fans de nature sauvage et fantastique.
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Hanté : Le camping de la mort

Bien que la collection Hanté vise officiellement un public de 10 ans et plus, certains titres sont étonnamment effrayants et celui-ci en fait partie. À travers son récit, Thibaut Vermot joue avec tout ce qu’une forêt peut receler d’effrayant : bruits, sensations, monstres, disparitions, coups de théâtre.... L’angle choisi, avec les dessins d’Aymeric comme déclencheur, lui permet en outre de créer une montée dramatique des plus réussies pour susciter la peur chez son lecteur.
Lien : http://sophielit.ca/critique..
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Hanté : Le camping de la mort

Quatre copains d'enfance (3 garçons et 1 fille), décident, avec l'accord de leurs parents, de fêter le début des grandes vacances en allant camper une nuit dans la forêt attenante au village. La seule contrainte, emmener Aymeric, le petit frère de la fille, qui, avec ses 10 ans et ses dessins bizarres, est loin de leurs 13 ans et leurs esprits d'aventure.



Les voilà lancés, vélos et marche à pieds, pour se retrouver au coeur de la forêt. Deux tentes montées, un feu, un dîner improvisé, tout semble se passer au mieux. Mais au milieu de la nuit, un cri déchire l'air. Juliette, tétanisée, en sang, a été attaquée par un monstre sorti des abîmes et Tom a disparu. Et si le Gobemouche qu'Aymeric avait dessiné avait pris vie ?



Frissons garantis dans ce court roman où l'on retrouve des phénomènes étranges, une traque la nuit, une forêt hantée, une pie borgne ...



L'intrigue est bien menée, l'angoisse et la tension vont en s'intensifiant petit à petit.



Une fin ouverte qui peut en frustrer certains mais qui tombe fort à propos, et qui relance toute l'histoire. Mon seul bémol est que l'on a aucune explication aux phénomènes qui se passent.



Je sens que ça va plaire aux sixièmes !
Lien : http://lesfanasdelivres.cana..
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La route froide

Le livre est beau, surprenant, et parvient véritablement à nous entraîner sur son chemin dangereux. J'ai beaucoup aimé, à titre personnel, en tant qu'adulte (s'agit-il de "littérature jeunesse")?.

Même sans tout comprendre, avec ces questions sans réponse, j'ai aimé le style, j'ai aimé le côté inexorable du froid qui s'abat, j'ai aimé partir sans savoir si j'allais revenir.
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La route froide

Ce roman jeunesse est très dépaysant....

il fait très froid dans ce livre mais la chaleur humaine qui s’en dégage est très réconfortante !!!

J’ai beaucoup aimé ce roman initiatique avec cet ados qui a besoin de trouver un sens à sa vie même s’il ne le sait pas encore...

Il y a dans ce roman beaucoup de respect pour la nature les animaux les traditions des peuples fondateurs...

Les illustrations en noir et blanc sont magnifiques même si les visages sont parfois un peu grossier pour moi. Le trait de crayon est en tout cas remarquable.

Je ne pense pas que ce soit le cas mais cette histoire mériterait vraiment une suite !!!

J’ai beaucoup aimé l’écriture mais j’ai été déçu par la répartition scénographique des différents événements de l’histoire.

En tout cas je remercie vivement la personne qui me l’a offerte et permis ce merveilleux voyage !!!
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La route froide

Les parents de Jonah, 13 ans, ont quitté la Californie et leurs emplois dans une start-up pour le Grand Nord et le froid. Un matin d’hiver, en leur absence, Jonah décide de partir en randonnée. Bientôt suivi par le chien d’un vieux voisin, il croit faire une mauvaise rencontre et sa fuite lui fait perdre ses repères...Milieu sauvage, froid qui blesse, légendes terrifiantes… Tout concourt à l’angoisse.

Jonah, le personnage principal, sait allumer un feu et construire une cabane mais connaît encore les peurs de l’enfance, peur de l’ogre ou peur du noir.
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Fraternidad

J’ai adoré ce livre.

Un roman d’aventure pour ados rêveur qui m’a époustouflé...

Certes les 600 pages peuvent refroidir mais finalement il se lit très facilement et j’aurais même aimé une suite à toutes ces péripéties.

Quitter tous ces héros n’est pas du tout évident...

Il y a beaucoup d’humanisme dans ce conte des temps modernes.

L’imaginaire est vraiment au rendez vous de ce roman et c’est cette qualité qui le rend incontournable !!!

Certaines scènes sont déroutantes, d’autres invraisemblables ou complètement déjantées mais c’est ce qui en fait son charme tout en dénonçant certaines injustices.

L’écriture est tout aussi incroyable en variant les styles tout en s’adaptant à l’univers du roman....

Tout simplement magique...
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La route froide

Jonah part du jour au lendemain pour le Yukon, à 4500 kilomètres de chez lui, de la Silicon Valley, des hautes tours, et des start-up qui pullulent un peu partout. Fini les réfrigérateurs, fini le boulot de ses parents, dans cette « boîte de losers », où il fallait vendre et vendre, acheter et acheter, bref, participer à l’american system qui tient désormais du world system.



On comprend assez vite que ce changement de décors ne contrarie absolument pas le jeune adolescent qui a trop rêvé de forêts imaginaires et de légendes pour se contenter de plastique et de lithium. C’est une nouvelle vie qui commence, faite d’aventures et de nouveaux horizons, et la perspective du froid et des nuits glaciales ne lui font pas peur. J’avoue que j’aurais bien aimé en apprendre plus sur Jonah avant que son périple ne commence, découvrir ce qui l’effrayait, ce qui le passionnait. Que faisait-il là bas ? Avait-il des amis ? Mais Thibault Vermot nous entraîne directement au cœur de l’hiver, six mois après leur arrivée à Matchbox Point. Une seule chose semble venir obscurcir la retraite idyllique construite par ses parents : le manque d’intimité. 13 ans, pas de chambre, les entendre chuchoter, se retourner et grogner tous les soirs, séparé d’eux par un simple rideau ? Et ses besoins à lui alors ? « Le bruit commençait à l’obséder. » Alors que ses parents sont partis chercher des plumes pour leurs oreillers (parce que non vraiment le polyester ce n’est plus possible ici), Jonah éprouve le besoin soudain de s’en aller explorer d’un peu plus près le Yukon… voire même de retrouver le bois qui pourrait lui servir à construire sa chambre.



C’est là que l’aventure commence. Une fois bien équipé et qu’il a mis le nez dehors, le froid à peine une morsure sur sa peau nue, Jonah s’engage sur la piste. Et on sent que ça va mal finir dès le début lorsque notre jeune adolescent annonce la couleur : il faut rentrer avant le crépuscule, et il n’a pas de fusil. Mmh… toi, t’es pas prêt de rentrer. Bien sûr qu’on le sent venir, bien sûr que c’est ô combien prévisible, mais est-ce que ça m’empêche de frissonner ? Absolument pas. Je guette, je tourne les pages, à l’affût de l’indice, la moindre petite chose qui pourrait mal tourner. Alors que Jonah avance insouciamment entre les arbres, formant une piste de neige à travers les bois, nous on commence petit à petit à se demander où Thibault Vermot veut bien nous emmener… et s’il n’y fera pas trop froid et trop sombre.



Bien vite notre jeune humain est rejoint par Spot, un chien de traîneau qui sera autant une compagnie bienveillante que le boulot accroché à sa jambe (quelle idée, aussi, de tomber dans l’eau lorsque celle ci est gelée et se glace instantanément sur ses poils, mmh ? on se le demande !). Au fur et à mesure que l’on s’enfonce dans la forêt, on observe d’autant plus les ombres qui émergent, et les bruits qui détonnent le silence.



Cette ambiance est retranscrite à merveille par l’auteur, et on ne peut s’empêcher de penser bien évidemment aux romans de Jack London. La neige, les sons, le froid qui s’empare des mains, du corps tout entier, et la peur presque folle qui submerge. L’auteur nous entraîne sur les vieilles légendes indiennes d’un homme qui aurait perdu son ombre et en cherche une à travers les bois ; d’une tombe pleine de mains humaines ; de lieux de culte faits de branches et de plumes. Le tout ressemble à une parenthèse folle où tout devient effrayant, glaçant, dangereux. Le cœur bat la chamade et on tourne les pages un peu plus vite, les pieds déjà gelés, lèvres gercées. L’hiver, le froid, la peur traversent les lignes.



Je suppose que les amateurs de romans d’horreur, d’épouvante et autres choses de ce type seront peut-être moins surpris par la tournure des événements. Mais personnellement, ce roman a eu l’effet d’une petite bombe, à serrer les fesses, crisper les mains, serrer les dents et espérer que tout ce qui défilait dans mon imagination n’allait pas se produire. Même à la fin du récit, la question reste encore trop présente : réalité ? folie ? On en sait rien, et cette fin ouverte n’est pas faite pour me rassurer quant aux balades en forêt en plein hiver. Non non.



Les illustrations d’Alex W. Inker ne sont pas ne reste et apportent une réelle plu value au roman, tantôt de petites bulles de respiration, tantôt angoissantes, elles soulignent les traits de La route froide avec brio.



En résumé

C’est un roman qui coupe le souffle, et on ne sait plus très bien distinguer le faux du vrai, ce qui tient de la légende ou de la réalité, de la folie, de la peur, du froid qui engourdit tout et rend un peu fou. Véritable page turner il s’accompagne des tourments de l’adolescence et de légendes indiennes. Une pépite ❤
Lien : https://lesdreamdreamdunebou..
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