Citations de Thich Nhat Hanh (587)
Quand nous inspirons, nous pouvons sentir le souffle entrer dans notre corps et calmer toutes nos cellules. Quand nous expirons, nous sentons l'expiration emporter avec elle toute notre fatigue, notre irritation et notre anxiété.
Quand vous marcher, si vous êtes conscient que vous êtes en vie, c'est déjà l'éveil. Vous êtes conscient que vous avez un corps,c'est déjà l'éveil. Vous êtes conscient que vous avez des jambes assez solides pour pouvoir apprécier la marche, c'est aussi l'éveil.Quand vous marcher, cela peut être une célébration. Quand vous respirez comme cela , vous célébrez la vie
Nous sommes aussi prisonniers du signe "personne". Nous séparons les humains des animaux, des arbres, des rochers et nous pensons que les non-humains - les poissons, les vaches, la végétation, la terre, l'air et les mers - sont là pour être exploités. Les autres espèces chassent aussi pour se nourrir, mais elles n'exploitent pas les autres pour autant. En regardant profondément notre propre espèce, nous y voyons les éléments non humains qu'elle contient, et en regardant le monde animal, végétal et minéral nous voyons les éléments humains en eux. En pratiquant la concentration libre de signes, nous vivons en harmonie avec toutes les autres espèces. Quand nous polluons les espèces soi-disant non vivantes, comme l'air ou les rivières, nous polluons aussi les êtres vivants. Mais si nous regardons profondément l'inter-être des êtres vivants et non vivants, nous cesserons d'agir de la sorte.
la semaine dernière, nous avons vu que la notion d'être et de non-être ne peut être appliquée à Dieu ou au Nirvâna; pas plus que la notion de commencement et de fin ne peut-être appliquée à l'absolu. C'est pourquoi la notion de personne ou de non-personne ne peut être appliquée ni à Dieu ni au Nirvâna. c'est donc une perte de temps de se disputer pour savoir si dieu et une personne ou une non-personne.
Quand je me rends à l'aéroport, j'aime arriver en avance pour pouvoir pratique la méditation marchée avant de monter dans l'avion. Il y a une trentaine d'années, j'étais en train de marcher dans le hall de l'aéroport d'Honolulu quand quelqu'un est venu me demander : «Qui êtes-vous? Quelle est votre tradition spirituelle ?» Quand j'ai répliqué : «“Pourquoi posez-vous cette question ? » il ma répondu : «Parce que je vois que votre démarche est si différente de celle des autres. Elle est tellement paisible et détendue.» Il est venu à ma rencontre uniquement en me voyant marcher. Je n'avais donné ni enseignement ni conférence. À chaque pas que vous faites, vous pouvez générer la paix en vous-même et offrir la joie à ceux qui vous entourent.
Pour être heureux, nous devons avant tout lâcher prise de nos idées sur le bonheur.
Nous sommes encore emprisonnés par beaucoup de choses. Nous ne sommes ni heureux ni joyeux, parce que nous n’avons pas été capables de lâcher prise.
La vie est à la fois épouvantable et merveilleuse.
Votre façon de vivre votre vie, votre façon de réagir aux situations qui se présentent à vous peuvent déjà s’avérer très utiles. Votre entourage vous voit réagir dans la paix et la douceur, et il peut déjà commencer à apprendre de vous.
Quand nous apprenons à nous aimer et à nous comprendre, alors nous pouvons vraiment aimer et comprendre une autre personne.
Quand le passé et le futur ne peuvent plus vous arracher au moment présent, chacun de vos pas est solide.
La pratique de la pleine conscience nous aide à arrêter de courir pour voir que tout ce que nous recherchons est déjà là.
L’instant présent comprend la totalité de la vie.
La qualité de notre présence est l’élément le plus positif que nous puissions offrir au monde.
La non-action, c’est déjà quelque chose. Il y a des personnes qui semblent ne pas faire grand-chose, mais dont la présence est cruciale au bien-être du monde
Chaque fois que nous nous arrêtons vraiment et que nous regardons en profondeur, nous parvenons à une meilleure compréhension de la nature véritable de ce qui est là en nous et autour de nous.
La méditation est simplement la pratique de l’arrêt et du regard profond.
Puissions-nous trouver des moyens de vivre plus simplement afin d’avoir plus de temps et d’énergie pour transformer l’injustice qui sévit dans le monde.
Notre vie devrait avoir comme sens d’aider les gens à moins souffrir et à entrer en contact avec les joies de la vie.
Avec la pleine conscience, nous n’avons plus peur de la souffrance. Nous apprenons à faire bon usage de la boue de la souffrance pour produire des fleurs du bonheur.