Thierry Dedieu

Voilà bien longtemps que je voulais lire ce livre de Thierry Dedieu, ainsi que les autres qu’il a pu publier autour de Noël. A vrai dire, je l’avais même acheté pour le calendrier de l’Avent de mes filles l’année dernière, mais j’ai reçu un livre dont les pages étaient montées à l’envers… Je l’ai donc ramené et je me suis dis que nous allions simplement l’emprunter. Eh bien j’ai bien fait de ne pas le reprendre parce que mes deux grandes filles n’ont pas du tout aimé les illustrations ! 😶 Dès la première page, elles m’ont dit ne pas aimer, et même sur celles que je juge les plus belles, car de mon côté j’aime énormément les illustrations de cet ouvrage. Donc, on aime ou pas les illustrations, pour ce qui en est de l’histoire, c’est une jolie histoire de Noël très intéressante.



Un petit bonhomme de neige prend vie et décide d’aller rencontrer le Père Noël en personne. Après avoir préparé de quoi manger pour son long voyage et pris des grelots à offrir au Père Noël, il se lance dans l’aventure. Le long de sa longue route, il fait la rencontre de divers animaux à qui il demande de l’aide. Ceux-ci acceptent de l’aider, à condition qu’il leur donne quelque chose en retour… Se retrouvant complètement dépouillé, il fait face à un ours à qui il n’a plus rien à offrir, si ce n’est son temps, et sa compagnie. Ils termineront alors leur route ensemble, pour le plus grand bonheur du bonhomme de neige !
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Les histoires d'amitié entre un enfant et un cheval sont nombreuses en littérature jeunesse. Dedieu, sur un idée soufflée par l'illustrateur Frédéric Marais, nous plonge dans ce court roman de la collection Petite Poche (éditions Thierry Magnier) sous terre, dans une mine de charbon. Le cheval ici s'appelle Grand-gris et le garçon Petit-Jean.



Petit-Jean a 13 ans quand il descend "au fond", dans le puits n°6, comme son père avant lui. Mais s'il va travailler à la mine, ce n'est pas par obligation. Fasciné par l'univers métallique et sombre des mineurs, il a demandé à être pris comme "toucheur", c'est-à-dire meneur de cheval.



Auteur et illustrateur, Dedieu offre aux lecteurs un texte sensible et sensitif sur l'amitié et la liberté qui emportent. Nul besoin ici d'images pour accompagner cette histoire que les mots font vivre et ressentir. "Le cheval qui galopait sous la terre" a la simplicité et la force d'un rêve : celui d'être libre et de vivre sans entraves.



Chronique complète sur :


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"Un Noël pour le loup" nous invite à un repas de Noël pas comme les autres. Cette année, le loup est bien décidé à rompre sa solitude et tendre une main amicale à ses voisins en les invitant à un repas de Noël. Mais ces derniers vaincront ils leur peur ou laisseront ils les préjugés prendre le dessus ?



Le grand format de l'album permet d'apprécier plus pleinement les illustrations, particulièrement expressives. On pourrait croire qu'un album sur Noël est forcément joyeux. Ce n'est hélas pas le cas ici. J'ai eu le cœur brisé pour ce loup solitaire qui tente en vain de se rapprocher de ses voisins... Il semble tellement désireux de faire plaisir ! Quelle tristesse que ses voisins ne dépassent pas leur peur pour venir le retrouver... C'est donc un album de Noël certes beau mais empreint d'une pointe de tristesse et d'amertume que nous offre Dedieu.

Quatrième et dernière lecture faite dans la préparation d'une animation autour de Noël.



Dans cette histoire, nous allons suivre le loup qui invite les autres animaux de la forêt à son repas de Noël. Seulement, les animaux ont peur que le dîner, ce soit eux... Alors, le loup qui voulait fêter Noël se retrouve seul...



Je crois n'avoir jamais lu des ouvrages de Thierry Dedieu et j'étais contente de pouvoir le faire avec cette chouette histoire mais... Qu'est-ce que c'est triste ! J'espérais une fin un peu plus heureuse et joyeuse, mais non !



C'est un album qui traite de la solitude et qui n'est pas dans l'esprit de Noël joyeux auquel je m'attendais... Ceci dit, c'était intéressant qu'une thématique pareille soit abordée ! Si je n'ai pas accroché plus que ça aux illustrations, j'ai aimé l'intrigue.

Décembre est là, et comme chaque année il amène dans son sillage des "envies d'ambiance hivernale ou de Noël". Pour ma part, je fais partie des lecteurs qui ne sont pas touchés par les romances de Noël, en revanche, les albums jeunesse lus avec les enfants me plaisent toujours beaucoup.



Et cette année, c'est avec cet album grand format que la saison commence.



Le moins qu'on puisse dire est que le loup n'a pas très bonne réputation, que ce soit parmi les hommes ou les autres animaux.

Pourtant, celui-ci est plein de bonne volonté et débordant de générosité. Alors que la forêt parée de blanc se prépare pour la Noël, le loup espère réunir ses voisins autour d'un banquet savoureux et confectionné sur mesure pour chaque convive.

Les invitations ont été lancées, seulement voilà, l'heure tourne et les convives brillent par leur absence...



La grande originalité de cette histoire est bien sûr de prendre le contre-pied de ce qu'on a l'habitude de lire ou de voir dans une histoire de Noël. Ici, l'esprit de partage et se générosité semble à géométrie variable et cela pénalise fortement le personnage principal.

L'album en tant qu'objet est vraiment magnifique et les tons sépias sont vraiment superbes. Les rimes en début d'ouvrage apporte la poésie et la "magie" de cette période. Et le grand tour de force de l'auteur est d'avoir conçu une histoire qui n'est ni cucul guimauve ni tragique et culpabilisante. Il y a la juste dose d'émerveillement et d'émotion qui nous permet d'apprécier cette histoire et d'être touché par ce pauvre personnage qui se sent bien seul et peine tant à se faire accepter pour ce qu'il est.



J'ai déjà réservé d'autres albums de cet auteur à la médiathèque pour approfondir cette belle découverte.

Difficile de faire plus caustique et critique que Dieux. Et de Dieu, quel livre !



S’il existe une preuve que Thierry Dedieu excelle tant comme illustrateur que comme auteur, c’est bien cet ouvrage qui me l’a démontré !



Les Dieux, petits et grands se font la guerre. Les éléments se déchaînent. Un thème qui m’a assurément emporté dès la première page.



Mais si l’on doit retenir une chose, c’est la force du message de l’album qui est à lui seul la preuve que la jeunesse n’est pas qu’enfantillages.



Quoi de plus à ajouter ? Tout y est dit. Dieux est un des meilleurs exemples du genre d’album que je souhaiterais inclure dans ma bibliothèque.



Un ouvrage fort, bien écrit, universel.

C’est un magnifique album illustré en couleur sépia, la teinte d’hier, celle des anciens albums de photographies. C’est en silence que se déploie le quotidien de la guerre de tranchées, la permanence de la mort. Le dessin occupe la pleine page comme le pou qui saute au visage. L’oeil ne se perd pas dans la quête de détails, il est happé par le sujet.

Je suis conquise par le sujet moteur du récit, la relation privilégiée entre un enfant et un cheval et le cadre, le monde de la mine. Ce livre est un excellent support pédagogique de l’école primaire au collège. Il permet d’appréhender de nombreux sujets comme le patrimoine et l’histoire d’un territoire, le travail des enfants (et des animaux), les sens (vue, ouïe, odorat). La chute met en exergue la force indéfectible du lien entre l’enfant et l’animal, une histoire riche et enrichissante à tout point de vue. Je découvre ainsi cette collection dédiée à la jeunesse.

Magique dans sa forme et son contenu, ce carnet, dont les images ont été compulsées et sélectionnées par un certain Thierry Dedieu, incitera certainement son lectorat à prendre la relève pour devenir à son tour «un Christophe Colomb du quotidien».
Lien : https://www.ricochet-jeunes...

Qu'est ce qu'un totem?

Peut-être ne sauriez-vous répondre à cette question, jeunes lecteurs?

Ce que nous dit Wiki:

Allo Wiki?

• "Animal (ou végétal) considéré comme l'ancêtre et le protecteur d'un clan, objet de tabous et de devoirs particuliers.

• Représentation du totem (mât sculpté, souvent)..."

En effet, un totem est une sculpture symbolique, représentative d'un clan ou de la qualité d'un guerrier apache.

Chacun pouvait avoir un animal totem qui lui donnera sa place dans le clan, son nouveau nom, lors du rituel de passage vers l'âge "adulte".

Il était une fois un totem, un sculpteur et un chef indien toujours insatisfait.

L'album sera présenté sous le signe de l'humour et de la sagesse au final.

Gilles Baum nous racontera le jour où la foudre s'abattra sur le totem du clan une nuit.



Un indien sera chargé d'en bâtir un nouveau, sous le trait frénétique de Thierry Dedieu mais jamais n'y parviendra.

Ne sera t-il pas inspiré par les grands esprits?

Rien à voir. Le grand esprit sur terre, son chef indien, l'enjoindra à recommencer à chaque fois, poussant le sculpteur indien à bâtir toujours plus grand pour enfin satisfaire... qui?

Mais rien, il faut recommencer.

Plus monumental, la flatterie ne jouera donc pas.

Comment combler un grand chef qui ne saura pas lui-même exprimer clairement ce qu'il attend?

La fin est délicieuse et fine, il faudra la découvrir pour profiter de la bonne chute et de sa morale.



Nous adorons le glissement de l'acte humble, sacré, vers quelque chose qui s'impose avec force de caprices et d'égocentrisme.

Le totem objet ostentatoire de foi basculera finement vers un symbole de pouvoir qui doit impressionner. Mais impressionner de quelle sorte?

Un petite parenthèse humoristique sur la communication du sacré où les valeurs sacrées et les intentions personnelles des hommes se confonderont avec piquant.

Attention! De dangereux prédateurs s’apprêtent à dévorer des proies sans défense! Heureusement, grâce à ses petits doigts agiles, notre petit lecteur va pouvoir les aider à s’enfuir! Alors à toi de jouer!



Voilà un tout carton que j’emprunte régulièrement à la médiathèque depuis les un an de mon fils et il a toujours autant de succès! Pas d’histoire à proprement parler, mais une scène qui se répète et se décline en changeant les protagonistes. L’occasion pour ce livre-matière de varier les textures, pour le plus grand plaisir des petites et des grandes mains! Les illustrations sont simples et les couleurs minimalistes avec environ 4-5 tons seulement par double-page, ce qui évite d’être noyé par les informations et les détails et permet de se concentrer sur l’action. Mon fils a adoré également le côté grand format, qui favorise une meilleure immersion et une prise en main facile. Un livre propice au rire et à l’amusement, qui finit généralement en bataille de guilis!

Edmond de Garenne nous emmène dans un voyage documentaire et poétique, qui nous rappelle que le jeune enfant n’a pas le même regard sur le monde qu’un adulte. Des trouvailles visuelles et des effets de surprise à chaque page : c’est savoureux et rafraîchissant comme une carotte.
Lien : https://cnlj.bnf.fr/fr/conte..

L’histoire – courte – se lit toute seule et fait son effet pour les plus jeunes, amenés ainsi à réfléchir sur la question de la violence gratuite.
Lien : https://www.ricochet-jeunes...

Pour son initiation et devenir un guerrier, Yakouba doit tuer un lion. Lorsqu'il se trouve face à l'animal, il se rend compte que le lion est blessé et épuisé. Il fait le choix de le laisser vivre, en sachant que pour cela il sera banni par ses pairs. Effectivement, il est assigné à la garde des troupeaux, alors que ses amis deviennent de grands guerriers. Mais à dater de ce jour, le bétail ne fut plus jamais attaqué.



Avis :

L'initiation d'un jeune garçon qui ne deviendra pas guerrier. Un conte sur le sens du courage et du droit à la différence pour un album tout en noir et blanc.
Lien : https://delicesdelivres.go.y..

Un petit livre très drôle par le dessin, le texte, la chute.

Peu de textes mais qui font mouche ; des dessins très simples mais expressifs, on accroche le gamin qui écoute sans en rajouter pendant qu'il suit les événements du doigt sur le livre. On ne comprend pas tout de suite où l'histoire nous emmène mais les 3 dernières pages sont vraiment très drôles.

Comment parler des guerres avec les jeunes lecteurs et en rire un peu.

Voici une idée de lecture irrésistible: " Le Baron bleu".

C'est l'aventure d'un officier aviateur qui aidera à l'effort de guerre ( à la gagner ou l'arrêter) avec des livres et des dictionnaires.

Nous sommes à l'époque de la Première Guerre Mondiale et les livres de poche n'existaient pas encore. Les livres de collection étaient de vraies munitions.

C'est un jour parce que le Baron bleu ne voulait pas se résoudre à lancer au dessus des tranchées ennemies des bombes, qu'il finit par leur lâcher ses pires livres de sa bibliothèque sur la tête. Avec un peu de chance, il fera mouche, remettra peut-être les idées en place, penserons-nous.

Viendra le tour de ses livres préférés.

Quel sacrifice!

Mais entre temps, en bas, dans les tranchées, une des munitions a été ouverte.

C'est la meilleure façon de faire des victimes, sans bruit, plongé dedans.

Quid du reste?

Sûr que cette attaque en avion changera le cours de l'histoire, à vous de la découvrir pour ne rien gâcher.



Pour la petite anecdote, l'auteur Gilles Baum s'inspirera certainement d'un personnage historique que certains grands lecteurs connaissent et qui ira bien dans le sens de cette histoire et de l'abdurdité d'une guerre dévastatrice.

Allo Wiki?

"... Allemagne, Première Guerre mondiale. Manfred von Richthofen, surnommé le `Baron Rouge', est une célébrité au sein de l'armée de l'air allemande.

Le combat aérien est pour lui un sport qui lui ferait presque oublier la guerre qui s'abat sur l'Europe. Lorsqu'il tombe fou amoureux d'une ravissante infirmière, il s'aperçoit qu'il n'est que le pantin de la propagande.

Partagé entre son dégoût pour la guerre et son sens du devoir, Manfred doit faire un choix...."

Merci wiki.

A déja regarder la première de couverture et l'allure de l'album, avec son élastique pour le fermer comme un carnet, on sait déja qu'il y aura un effort particulier sur la dimension du livre-objet.

Et ça sera le cas. Au dos: "J'ai trouvé ce carnet dans un terrier,

celui d'Edmond de Garenne.

Tournez ses pages et découvrez,

à hauteur de lapin, les secrets

des animaux de nos campagnes.."

Signé l'auteur.

Avec un nom pareil et l'illustration de couverture, le propriétaire de ce carnet pourrait-il être un lapin ?

Attendez une minute ! Avez-vous remarqué sur l'image que le lapin tient dans ses pattes avant un carnet et qu'autour de son cou pend un vieil appareil photo argentique ?



L'idée nous installera déja un peu dans un imaginaire amusant, positionnant notre regard par la suite à hauteur des herbes.

Oui, "Carnet de voyage auprès de mon arbre.

Edmond de Garenne." est conçu comme l'outil d'un naturaliste, d'un amateur et d'un spécialiste de la nature.

Le propriétaire y aura donc consigner ses découvertes surprenantes, des observations étonnantes, ce qu'il ne faudra pas oublier, ce à quoi il faudra réfléchir pour mieux y revenir doit être là-dedans.



Qu'y trouverons-nous ?

"Vous allez découvrir mon univers à hauteur de lapin...

A quelques mètres de mon terrier, je me sens comme un explorateur..."

Nous en déduirons que c'est donc lui qui fera les croquis et que c'est lui qui prendra les clichés photographiques en zoom que nous verrons.



Certaines illustrations seront enrichies de bulles, comme si Edmond souhaitait avec humour nous restituer une scène irrésistible croquée ou captée( deux abeilles qui se disputent par exemple).

Pour parfaitement bien s'installer dans la fantaisie prévue par l'auteur -illustrateur Thierry Lenain, il faudra prendre le temps de s'installer dans son personnage, sinon cela marchera beaucoup moins bien.

Nous comprendrons comment et pourquoi il rêve à partir de ce que nous aurons sous les yeux.



Cet album, à mi chemin de l'album d'histoires et de l'imagier, aidera à développer un esprit curieux, à observer les petits détails apparents ou camouflés de la nature .

Il y en aura pour tous les goûts, minérales, végétales ou animales, nous intéresserons aux plumes, aux cailloux, aux oiseaux, aux insectes, aux petits os abandonnés, choses que nous mêmes, humains, pourrions remarquer, même en étant plus haut et plus grand qu'un lapin.



Un carnet très riche et délicat pour les plus jeunes (mais pas que), on a aimé.

Le vicomte de Lavadens, noble désargenté, eu l’idée de créer un zoo tout autour de son château, histoire de se… remplumer ! La confiance qu’il su gagner de ses pensionnaires, permit à ceux-ci de profiter librement du parc, chaque soir, une fois les visiteurs repartis, et même de mener une véritable… vie de château.

S’il se montre fort bienveillant avec eux, on notera toutefois de la part du vicomte une certaine constance dans ses penchants paternalistes, puisqu’on nous dit qu’il continue à « visiter “ses“ gens » bien qu’il les ait congédiés depuis longtemps. C’est finalement l’habituel argument du zoo éthique que l’auteur nous sert discrètement.

L’obligation faite aux animaux de se vêtir lorsqu’ils arpentent les pièces du châteaux, relève d’une anthropomorphisation forcée : ils doivent renoncer à leur animalité pour fréquenter les humains. Quand aux masques dont ils sont affublés par la suite, s’ils sont présentés dans le récit comme une revendication de leur part, on devine leur réelle justification : donner à voir des monstres et des chimères, pour relancer l’intérêt du public (et les affaires), ni plus ni moins !

Si les images sont splendides, cet album reste très dérangeant à plus d’un titre.



Article à retrouver dans une sélection thématique sur le blog :
Lien : https://bibliothequefahrenhe..

Grand format cartonné, noir et blanc, l’album n’innove pas dans la collection, mais la complète encore et encore pour le plus grand contentement des parents. Un ouvrage qui vaut son pesant de papillons.
Lien : https://www.ricochet-jeunes...

Il faut bien un très grand album pour fêter comme il se doit son anniversaire ! Grâce à ce livre géant tout en carton, l’anniversaire du très jeune enfant va ainsi être mis à l’honneur.
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