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Critiques de Thierry Smolderen (275)
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Une année sans Cthulhu

Les dessins sont élaborés avec soin, le souci du détail, le choix des couleurs, le rendu sombre & lumineux, donne envie de se plonger à corps perdu dans cette histoire. Une pincée de Strangers Things pour ce jeu de rôle sinistre. Les auteurs maîtrisent le cadre, saisissent l'ambiance, le choix de la palette de couleurs pleine de virtuosité. Mais qu'est-ce qui bloque? L'histoire part en tout sens, la psychologie des personnages ne semble pas cohérente, l'enchaînement des scènes souffre d'un manque de logique. Résultat, mi-figue mi-raisin pour ce roman graphique plein d'ambition.
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L'été Diabolik

Un livre déroutant dès le résumé, mais aussi par les notes de l'auteur qui remercie la personne à l'origine du personnage Diabolik de lui avoir permis de l'emprunter le temps de ce livre.

Le récit commence autour d'une simple partie de tennis, où l'on observe déjà une différence de réactions entre les pères de chacun des joueurs, alors présents dans les tribunes, ainsi que la vive engueulade (plus ou moins incompréhensible au vu du contexte) qui suit entre ces pères...

La fil de l'histoire reste assez mystérieux, on cherche à comprendre pourquoi ce père est si distant, et quelles sont les intentions de chacun des personnages qui tournent autour d'Antoine, ce jeune de 15 ans...
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Souvenirs de l'empire de l'atome

Je suis passé à côté.



Du coup je vais la faire très courte, je n'ai pas accroché avec les graphismes, avec l'histoire, les personnages, ni le final... Du coup j'ai passé tout le roman à me dire oui bof...



Dommage.



Bonne lecture à tous.
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L'été Diabolik

Si nous faisons un comparatif entre le roman et la BD (un brin débile je vous l'accorde), cette dernière a un (dés)avantage par rapport à l'objet imprimé. On peut la feuilleter. Mais cette démarche, apparemment innocente, peut enclencher un effet collatéral négatif. Se focalisant sur le trait, un dessin parfois peu académique, on pourrait se détourner d'une pépite en bulle.

Semblable mésaventure a bien failli m'arriver avec L'été Diabolik.

Autant le dire d'emblée. L'ETE DIABOLIK est une BD géniale. Mélange improbable entre une étude de mœurs fines à la Sagan, avec ses couleurs pop wizz très sixties et un climax sombre et dur à la John Le Carré. Alors oui, le fusain très coloré, un côté Jacques Faizant clip clop disco peut en rebuter certains. Cela a failli m'arriver mais si vous sautez le coche...

Vous plongerez à coup sur dans cette petite merveille de construction démoniaque, pas moyen de lâcher ce livre sans en connaitre le final.

Où la petite musique Sagan laisse place au grand jeu sordide de l'espionnite post nazisme...

A moins que...

Un bijou.
Lien : https://micmacbibliotheque.b..
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L'été Diabolik

Cette BD commence en 1967 par un match de tennis et un accident de voiture mortel aux circonstances étranges.



Le jeune protagoniste, Antoine, va se faire de nouveaux amis et tomber amoureux. Il est aussi question d’un espion soviétique et de secrets bien gardés.



Smolderen et Clérisse réalisent une BD diaboliquement réussie qui se détache des centaines de titres qui sortent tous les mois. Un scénario et une partie graphique étonnants qui surprendront les lecteurs les plus avertis.



Et le tout reste accessible au plus grand nombre. Un chef d’œuvre du genre récompensé par un Fauve à Angoulême, par le prix BD Fnac et Polar Sncf 2017.

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L'été Diabolik

Il faut le reconnaître, je n'étais pas très emballé par cet album à la base, la faute au graphisme et aux couleurs psychédéliques. Le fait que cet ouvrage ait reçu le prix BD Fnac de l'année m'a toutefois décidé à l'emprunter à la médiathèque, afin de me forger ma propre opinion. Au final, l'histoire, sur fond d'espionnage, qui débute en 1967 pour trouver sa conclusion une vingtaine d'années plus tard, est plutôt pas mal, quoiqu'un peu tirée par les cheveux. Reste que je ne suis décidément pas fan du dessin...
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Ghost Money, tome 5 : Le Black Cloud

Avec "Le Black Cloud", ultime album de la série "Ghost Money", Bertail et Smolderen concluent en beauté leur histoire sur le trésor de guerre d’Al Quaïda.
Lien : http://www.actuabd.com/Ghost..
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L'été Diabolik

Un album élégant, mystérieux et diabolikement captivant.


Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Souvenirs de l'empire de l'atome

Un bel hommage à la SF des années 50.

Le scénario est complexe, le personnage principal, Paul, est en relation télépathique avec un personnage emblématique vivant dans un lointain avenir. Dès le prologue on fait un bon des années 60, où l'on découvre Paul et sa fille, pour ensuite retourner à la fin des années 20 à un moment clé de son enfance. Ensuite les différents chapitres nous font naviguer à différentes périodes, l'année 1958 est une année pivot, mais on fait aussi des bonds dans l'avenir, dans l'année 110985... Le traitement graphique est très original, reprenant une imagerie typique des années 50-60. L'utilisation de la couleur, et du noir et blanc, pour les scènes se déroulant dans l'avenir (peut-être en hommage au cinéma de ces années là), est très inventive. La couverture cartonnée, avec des reliefs brillants était prometteuse, et m'a tout de suite fait de l'oeil, les décors, l'architecture, le design des objets offrent un rendu très réaliste à une histoire purement imaginaire, il doit y avoir derrière cette représentation tout un travail de recherche et de nombreux clins d'oeil à des œuvres clés ou courants artistiques de ces époques (on y voit par exemple des revues classiques de la SF, Amazing stories, un hommage à Franquin et la série Spirou...). Mais si la plupart de ces références m'échappent un peu, cela ne gêne en rien la lecture de cette histoire passionnante et pleines de rebondissements.
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Une année sans Cthulhu

J’avais hâte de lire cette bande dessinée, qui s’appuie sur le mythe de Cthulhu, très présent dans différents univers, tels que les jeux vidéo, les jeux de société, les livres et les bandes dessinées.



Dans Une année sans Cthulhu, Thierry Smolderen explore avec originalité l’univers de Lovecraft en intégrant adroitement sa propre narration au style de l’auteur, offrant ainsi une approche renouvelée du thème classique de l’horreur lovecraftienne.



En utilisant une gamme de couleurs caractéristique des années 80, Alexandre Clérisse parvient à créer une expérience visuelle saisissante. Les contrastes des couleurs sont agréables à découvrir et on retrouve très bien ces tonalités et l’ambiance très rétro et en même temps très moderne.





On pourrait facilement de projeter dans une salle d’arcade avec ce jeu de rôle. Sauf que même si l’idée est très intéressante, ça part dans tous les sens et puis finalement, on se laisse vite déborder, car il y a trop de choses. Les planches sont parfois décousues, avec des coquilles dans les bulles, ce qui gâche une partie de la lecture.



Malgré ses défauts, cela reste une BD à découvrir, rien que pour son graphisme, et j’ai particulièrement apprécié la façon dont l’ambiance est distillée avec le mythe pour créer une atmosphère d’angoisse et de mystère.



A découvrir pour les amateurs de Lovecraft et puis pour les nostalgiques des années 80.




Lien : https://julitlesmots.com/202..
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L'été Diabolik

Le premier mot qui me vient à l'esprit quand il faut résumer cette BD c'est étrange. Je suis pas sûre d'avoir tout compris, je suis même d'ailleurs plutôt sûre de ne pas avoir tout compris !

L'été Diabolik est un roman graphique autobiographique de l'auteur qui revient sur une période de son été 1987 dont il cherche encore à comprendre tous les tenants et aboutissants.

Le dessin est agréable, quant au récit, je dois dire que je me suis assez vite laissée entraîner dans l'histoire. Mais il règne une ambiance "strange", on ressent un malaise perpétuel planer au dessus des pages et il y a des passages, des actions, des moments que je n'ai pas su interpréter.

C'est un roman graphique qui trônait sur une étagère de ma bibliothèque de village donc ça ne m'a pas dérangé plus que ça de ne pas tout saisir, et ça reste une des rares lectures validées en juillet pour le Crazybooktrip challenge donc ma foi, il ne fut pas inutile.
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Souvenirs de l'empire de l'atome

Premier enfant d’une heureuse (et j’espère prospère) collaboration entre Thierry Smolderen et Alexandre Clérisse. Déjà un grand fan de « L’été diabolik » et « Une année sans Cthulhu », je remonte le temps (c’est le cas de le dire!) en m’attaquant à « Souvenirs de l’Empire de l’atome ».





A l’instar de leurs deux albums ultérieur, « Souvenirs de l’atome » nous plonge dans le passé, les années 50 pour être précis, et dans une histoire qui sent bon la « SF de papa » avec un visuel très rétro-futuriste renforcé par le coup de crayon de Clérisse. Dès les premières pages, mes yeux sont déjà conquis.

Le scénario m’a, lui, un peu moins emballé. Peut-être un peu trop basique, sans grosses surprises, et avec de nombreux flashbacks qui ont pu casser mon immersion. Elle reste cependant très plaisante et ma lecture fut agréable.





Une bonne bande dessinée qui se veut avant tout un hommage à la vieille littérature SF comme l’indique d’entrée de jeu son titre (référence à Van Vogt).
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Cauchemars Ex Machina

Paris, 1991. Alors que son bureau était fermé de l'intérieur, l'écrivain Corneille Richelin est retrouvé mort, une hache plantée dans la tête. Ce crime insoluble est le point de départ de cette bande dessinée qui transporte ensuite le lecteur en 1938, là où tout a commencé. Nous faisons alors la connaissance de Margery, autrice de roman mystère à succès, travaillant pour les services secrets britanniques qui a pour mission de piéger Corneille Richelin ainsi qu'un haut dignitaire du Reich allemand.



Après l'époustouflant L'été Diabolik, je retrouve ici le talentueux Thierry Smolderen aux commandes de ce scénario qui ne manque encore une fois pas d'originalité.



Avec pour toile de fond la Seconde Guerre Mondiale, l'auteur nous embarque dans une sombre histoire d'espionnage à laquelle s'entremêle un soupçon de fantastique.



Le scénario est plein de rebondissements, complexe et parfois un peu trop alambiqué à mon goût mais j'ai été conquise par les superbes illustrations de Jorge González. L'atmosphère lugubre qui se dégage des planches et le teint blafard des protagonistes favorisent l'immersion au cœur de ce complot.



Manipulations, mystères et aventures sont au cœur de ce polar exigeant et singulier.
Lien : https://mesechappeeslivresqu..
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Cauchemars Ex Machina

A la frontière de la fiction et du réel, Thierry Smolderen et Jorge González nous proposent une histoire policière pour le moins étrange, se passant en partie pendant la deuxième guerre mondiale. Regroupant tous les composants du genre comme les énigmes épineuses, aux troublantes disparitions, les rêves prémonitoires et crimes énigmatiques, sous fond de machine de guerre mis en place par les nazies.

Smolderen nous emmène dans ce récit en haute voltige, une histoire d'investigation psychologique d'espionnage et de guerre dont la caractéristique et l'originalité nous aspire inexorablement dans une longue dérive fantasmagorique, on se laisse attirer par l’extravagance du jeux et du récit, et bien-sur le graphisme de Jorge González est une réelle force, d'une beauté glaciale.

Un très bonne album donc où le détective est absent, mais qui n'en reste pas moins un bon polar.
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L'été Diabolik

La collaboration entre Thierry Smolderen et Alexandre Clérisse, entre une histoire complexe aux atours métaphysiques et un dessin parfaitement stylisé issu de l'imagerie des années 50, donne une atmosphère unique à cet album.

Un adolescent grandit sous nos yeux. Il découvre ses premières amours, lève le voile sur la réalité de son père, apprend à forger son propre jugement sur les gens et les choses... sur fond d'une intrigue parfaitement maîtrisée d'espionnage en temps de guerre froide, où plane même l'ombre d'un super méchant, Diabolik, directement issu de la littérature d'époque. On a bien affaire au IXème art dans ces pages.

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Une année sans Cthulhu

Au cœur des années 1980, un village fictif du Sud-Ouest est le théâtre de faits divers macabres et étranges. Un groupe de jeunes passionnés de jeux de rôle semble impliqué, alors que réalité, fantastique et horreur s’entremêlent.

J’ai été légèrement dérouté par ce roman graphique, qui mélange un peu trop de choses à mon goût : jeux de rôle et univers de Lovecraft, intelligence artificielle et jeux d’arcade, faits divers… De quoi se perdre en cours de route ! Quant au style graphique, il est très marqué, avec des couleurs vives et un rendu général assez “numérique”.

Bref, si je reconnais le travail réalisé par les auteurs, je n’ai pas vraiment réussi à m’attacher aux personnages ni à rentrer complètement dans l’histoire.
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Marshal Blueberry, tome 2 : Mission Sherman

C'est une belle surprise que ce nouveau de Blueberry. Oui, les esprits chagrins regretteront que Jean Giraud ne soit aux manettes que du scénario. Et pourtant, je trouve que tout fonctionne bien : le dessin de Vance amène une teneur plus froide dans un graphisme époustouflant, celui de Rouge dans le 3ème tome, élégant, est plus respectueux de la tradition Gir. Le scénario de Giraud, pour moi, est la vraie bonne surprise (je n'ai pas totalement apprécié les derniers récits de la série titre ou celui d'Icare) car maîtrisé de bout en bout, essayant de ménager des surprises, créant parfois des ambiances intimes ; bref, retrouvant l'intelligence et le dynamisme des scénarios de Charlier.
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Une année sans Cthulhu

L’important est dans deux choses : la richesse du scénario et l’originalité du graphisme. Le scénario est assez bien tissé surtout face à la complexité des énigmes et la personnalité des personnages. Rien n’est laissé au hasard afin de mieux nous cueillir au détour d’une page. Et puis ce graphisme qui détonne avec ce style si atypique que je qualifierais de retro-moderne. Les aplats de couleurs nous plonge à la fois dans les années 70 tout comme dans notre époque où l’ancien devient nouveauté. Un genre qui permet à merveille d’intégrer le flipper avec son jeu en 2d Qix des années 81, qui est resté dans les mémoires de certains geeks. Et à la fois, c’est idéal pour une plongée dans des contes mythologiques peuplés d’êtres étranges. Un mélange harmonieux qui fascine comme il pourrait déranger certains puristes. Ne parlons pas du choc que cela pourrait produire chez les fans de l’école de Marcinelle ou de la ligne claire. Pour les autres, laissez-vous tenter par cette aventure qui pourra évoquer votre jeunesse ou découvrir c’était quoi avant pour les plus jeunes.
Lien : http://22h05ruedesdames.com/..
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Une année sans Cthulhu

Très bonne BD que nous avons ici. Une intrigue complexe au milieu des années 80 dans les campagnes françaises qui mélange jeux de rôles, meurtres, règlement de comptes, les débuts de l'informatique et le druidisme.

L'histoire de cette petite bandes de lycéens qui naviguent entre les soucis liés à leur famille et d'autres plus ésotériques dirons nous, est passionnante.

Le style particulier du dessin ne fait qu'ajouter une touche originale à ce récit.
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Une année sans Cthulhu

Ambiance années 80, rétro gaming, jeu de rôle, polar...il y a tout pour me plaire. Le scénario est imparable, dense et habile magnifiquement servi par les illustrations aux couleurs adéquates à l'ambiance. Les cases sont riches, inventives et découpent habilement le scénario. Le duo Smolderen/Clerisse fonctionne à merveille.



Rapidement on s'attache aux personnages, des lycéens plongés dès les premières pages dans leur jeu de rôle préféré. Et pas besoin de s'y connaître en la matière pour adhérer à l'histoire. Au pire ça donne envie de (re)découvrir les écrits de Lovecraft ! L'intrigue est fine et on se prête au jeu de deviner les gros méchants dans cette histoire où les phénomènes étranges se multiplient.



La post-face est des plus éclairantes sur la cuisine du duo. Thierry Smolderen et Alexandre Clerisse ont pu approcher, différemment, l'univers des jeux de rôle de l'époque, s'en inspirer et en faire un matériaux créatif des plus réussis.



Un vrai régal de lecture pour une bande dessinée que je ne manquerai pas de prêter ou d'offrir.
Lien : https://fromtheavenue.blogsp..
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