Citations de Thomas Lejeune (28)
Valentine trouvait le temps long depuis qu'Alexis était parti en mission pour elle. C'était une période où sa vie n'avait plus de saveur et aucun futur à construire. Une belle plante de la Drôme provençale, que personne n'arrosait plus. Ou du moins, pas avec le bon remède pour qu'elle redevienne resplendissante.
En son absence, se journées n'avaient plus le même rythme. Ce manque lui fit accepter que cet homme entré dans sa vie , avait bien pris une place dans son cœur. Avec ce drame vécu, il lui avait apporté un apaisement de substitution.
"Le cyclisme est devenu une chasse à tous les paramètres qui peuvent influencer la performance. Il ne suffit plus d’avoir une classe naturelle ou de pédaler jusqu’à plus en pouvoir pour performer. Ce que tu bouffes, comment tu penses, ce que tu fais en plus des heures de selle, la mécanique et toute cette foutue technologie où on analyse tout et tout le temps est devenue la référence à suivre." (p. 117)
"Être en forme, ça se mérite et ça se ménage." (p. 231)
"Beaucoup de choses dans la vie ne préviennent pas. Elles s'imposent à vous." (p. 176)
- Allo ?
- C’est moi. Je suis désolée… Je n’ai pas pu tenir plus longtemps.
- Quoi ? Tu parles de quoi là maman ?
- Pardonne-moi. J’en ai parlé à l’infirmière. Ils veulent t’interroger maintenant. Ne me laisse pas avec ce poids je t’en supplie. Allo, tu es là…
Dehors, la rue était bondée. La vie en Irlande se déroule aussi, et surtout de nuit. Du monde partout, du bruit autant qu'en journée.
Sa vie ressemblait à une histoire écrite sur un bout de papier.
D'abord agréable à lire, puis raturée et déchirée avant d'être scotchée pour enfin finir écrasée et balancée. Fin de l'histoire.
Le boss de Fitzgibbon laissa tomber le combiné et se retira de son siège pour aller fermer sa porte de bureau. Fixant le téléphone tout e se massant le bas du visage, l'expression fermée, il retrouva l'empreinte encore chaude de son fessier sur son fauteuil de cuir blanc.
Le passé restait enfermé dans cette chambre avec moi et même en tambourinant à la porte, personne ne m’ouvrirait pour m’en extraire.
Le désir toujours aussi puissant ne leur imposait qu’une seule règle.
Recommencer à jouer !
Il en rêvait. Elle le savait. Mais l’avoir si simplement n’était pas dans leur habitude. Il fallait un challenge. Un défi, nettement plus approprié à leur fusion.
Respirer les vapeurs des grains aux effluves de pain grillé, café et chocolat était leur drogue douce.
Ciaràn qui les entendit plus débattre sur les sensations du bouquet aromatique, la qualité de leur bière ou improviser sur le descriptif commercial qu'à s'activer au débrêchage, gueula. Il ne les payait pas pour philosopher, et encore moins en phase de création de bière, une période qui le stressait toujours.
Le bassin vidé et désinfecté, ils retrouvèrent le magicien aux allures de druide, capable de communiquer avec sa cuve en cuivre et de la féliciter. Surtout aujourd'hui, captivé par une nouvelle odeur houblonnée qui commençait à naître.
- Holdman ! Encore un sac de malt ! Le "torréfié" ! Précisa Niels.
- Il arrive ! S'écria-t-il en soulevant le sac de vingt-cinq kilos depuis le stock à l'étage.
Hodman déversa les grains d'orge couleur chocolat dans le moulin, contrôlant l'étape du concassage et la descente des grains broyés dans la cuve de brassage. Posté sur le haut d'une échelle rafistolée, Niels s'activait pour casser les grumeaux de malt se formant au contact de l'eau chaude. Le brasseur se crispait en s'employant à remuer avec son fouquet, car il s'en fallait de peu dans cette manoeuvre pour ne pas basculer à la renverse.
Vivre n’est pas joué d’avance, mais jouer se vit sans reculer, Emmy.
Le désir de jouer était décuplé en arrivant ici, c’était devenu ma vie. Certains prennent de la marijuana, de la coke, etc. Moi c’était plus pur et impalpable grâce à toi. Ma came c’était l’adrénaline. Vivre dès que possible la fraction de seconde, l’action où tout est enclenché, et durant la seconde qui suit, l’extase qui fourmille dans le corps...
Une femme d’affaires portant des valeurs humanitaires ne devrait pas se sentir outrée, bien au contraire. Surtout par des accusations taquines d’un ex-mari jaloux ! Il me semblait t’avoir enseigné le sang-froid des affaires en plus de t’avoir appris à t’ouvrir aux autres. Bref. Vous ne faites qu’agir pour la planète au final !
Effectivement ! J’ai perdu une bataille. Mais ce qui est formidable avec la vie, comme tu résumes ainsi les choses, c’est que, ce qui ne tue pas peut rendre plus fort !
On ne loupe pas l’occasion de se montrer bon envers la jeunesse devant la presse. Après tant d’années à leur avoir fait subir les pires saloperies, ce n’est pas cette goutte d’eau qui empêchera les gens de continuer à voir l’océan restant.
Le bonheur s’obtient surtout dans ce que l’on peut ressentir, ce qui nous aide à avancer, à aimer les gens qui nous sont chers.
Je me sentais comme un élève puni dans le bureau du proviseur qui attendait des excuses ne venant pas. Le parfum vanillé de Kilkey venait à son tour tenter de m’apaiser en perturbant ma respiration lourde. Je chopai un mouchoir à l’aloé vera sur son bureau pour expulser cet appel au calme qui m’envahissait.