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3.96/5 (sur 13 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Talence, Gironde , le 12/10/1986
Biographie :

Thomas Morel est titulaire d'un Master 2 Recherche en "Histoire, Philosophie, Médiations des Sciences" (2008-2009).

Il a obtenu son Doctorat d’épistémologie et histoire des sciences, sujet de thèse: "Mathématiques et politiques scientifiques en Saxe (1765-1851)", à l'Université Bordeaux 1 en 2013.

Il a été chercheur invité à l’Université Technique de Berlin et au Max-Planck Institut für Wissenschaftsgeschichte (2013-2015).

Thomas Morel est Maître de conférences en histoire et didactique des mathématiques à l’ESPE Lille-Nord depuis 2015.

Il est coauteur de "Vive la banqueroute. Comment la France a réglé ses dettes de Philippe Le Bel à Raymond Poincaré" (2013).

son site: https://morelthomas.wordpress.com/
Twitter : https://twitter.com/Thomas__Morel
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Bibliographie de Thomas Morel   (1)Voir plus

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« Notre métier n'est pas de faire plaisir non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie », écrivait le grand reporter Albert Londres. Notre invité du jour marche sur ses traces. Journaliste indépendant, spécialisé dans l'infiltration, Valentin Gendrot est notamment connu pour avoir infiltré le commissariat du XIXe arrondissement de Paris. Il en a tiré un livre, intitulé Flic, un récit urgent qui dévoile les coulisses d'une profession souvent accusée de violence, de racisme et au taux de suicide anormalement élevé. À l'occasion de la parution de son nouvel ouvrage, L'I3P infiltrée, il nous parle de cette méthode journalistique singulière et engagée, qui consiste à se mettre dans la peau des autres pour raconter leur vie. À la suite de cet entretien, nous vous proposons quelques conseils de lectures qui sont autant d'invitations à plonger dans d'intenses expériences journalistiques, et aiguiser notre regard sur le monde. Bibliographie : - L'I3P infiltrée, de Valentin Gendrot (éd. Albin Michel) https://www.librairiedialogues.fr/livre/21346729-l-i3p-infiltree-le-service-psychiatrique-de-la--valentin-gendrot-albin-michel - Flic, de Valentin Gendrot (éd. Goutte d'Or) https://www.librairiedialogues.fr/recherche/?q=flic+gendrot - Les Enchaînés, de Thomas Morel (éd. Pocket) https://www.librairiedialogues.fr/livre/15269104-les-enchaines-thomas-morel-pocket - Tête de Turc, de Günter Wallraff (éd. La Découverte) https://www.librairiedialogues.fr/livre/3775940-tete-de-turc-gunter-wallraff-la-decouverte - Dans la peau d'un maton, d'Arthur Frayer (éd. J'ai lu) https://www.librairiedialogues.fr/livre/2030652-dans-la-peau-d-un-maton-arthur-frayer-j-ai-lu - Tokyo Vice, de Jake Adelstein (éd. Points) https://www.librairiedialogues.fr/livre/11738606-tokyo-vice-jake-adelstein-points - Les Humbles ne craignent pas l'eau, de Matthieu Aikins (éd. du sous-sol/Seuil) https://www.librairiedialogues.fr/livre/20370616-les-humbles-ne-craignent-pas-l-eau-un-voyage-i--matthieu-aikins-editions-du-sous-sol

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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
" Un rentier est non seulement inutile à la République , mais il lui est à charge parce que sa subsistance est prise sur l'industrie des autres sujets proclamait Ange Goudar ( Littérateur et aventurier ) , en 1756 dans " Les intérêts de la France mal entendus " . Le remède unique est d'abolir ces rentes dont l'effet tend à augmenter le nombre de gens oisifs , et à diminuer considérablement la culture des terres . Ce n'est point à nous d'en indiquer les moyens ; Ils doivent naître de la nécessité politique de l'abolition . Sans doute qu'on les trouvera impraticables si on n'envisage que les intérêts des particuliers ; Mais la difficulté disparaitra à mesure que l'on envisagera la mesure du coté du bien général " Voilà qui résonnait comme un écho à Colbert déclarant qu' " il n'y a pas de bien plus inutile à un état , ni qui lui soit plus à charge que les rentes . "

Cette tradition politique , et intellectuelle presque , cet irrespect à l'endroit de l'argent et de ses possédants , les contestataires pourraient s'en saisir , s'ils ne l'ignoraient pas .
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Il nous faut lutter contre l'idée que la banqueroute ou le défaut serait une violence, en lui opposant l'idée que la violence, c'est ce que commet, en ce moment, sur le dos des peuples, au nom des créanciers internationaux, avec l'aide des gouvernements qui sont supposés servir les intérêts du peuple.
(...) C'est le phénomène le plus stupéfiant de la période actuelle (...) : l'intrusion d'un tiers dans le contrat social national.
Ce tiers, c'est le groupe informe des créanciers, des investisseurs, qui s'est en quelque sorte immiscé dans le contrat social, auquel il prend désormais part sans y avoir aucun titre, puisqu'il n'est pas exgéré de dire que les politiques publiques sont maintenant faites d'après les requisits des investisseurs institutionnels, et non plus au service de la population - normalement l'exclusif ayant droit de la politique d'un Etat souverain.
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"Banqueroute", oui, c'est marrant, c'est banca rotta, le "banc rompu", puiqu'à l'origine, à Venise, ou à Gênes, le métier de banquier se faisait sur un banc, la banque. C'est là que le banquier rencontrait ses créditeurs et quand la banque était faillie, on brisait le banc. C'est ça, la banqueroute.
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En permanence, le néolibéralisme plaide qu'il est le plus à même de relancer la croissance, de réduire le chômage, etc., et si tu regardes de loin et même sans instrument d'optique sophistiqués, tu t'aperçois que, sur 50 ans, cette prétention est absolument balayée : c'est un défaite en rase campagne. A partir du moment où le néolibéralisme a commencé à s'installer, le chômage de masse n'a pas cessé de croitre, alors même que, durant les 30 années qui ont précédé (...) (1945-1975), l'économie française croissait à4-5% l'an et était virtuellement au plein emploi, dans un agencement structurel qui contredit terme à terme toutes les prescriptions du néolibéralisme. Les 30 ans qui viennent de s'écouler réduisent la théorie néolibérale à l'état de petit bois, et pourtant c'est là-dedans qu'on persévère, "socialistes" en tête. Comprenne qui pourra.
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Car ce qu'il faut dire, c'est que l'irréalisme est de leur côté, eux qui s'arrogent le monopole du réalisme. Le comble de l'irréalisme, c'est eux ! Considérer qu'ils vont s'en tirer avec leurs solutions, c'est ça le dernier degré de l'irréalisme. Et d'un irréalisme qui n'est pas simplement un décret de mon esprit halluciné, mais qui est l'enseignement même du résultat des 2 ou 3 décennies de politiques économiques (...) C'est de rompre avec leur pensée qui est le réalisme.
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- Le dogme avant tout. Mieux vaut perdre avec la doxa que gagner conre la doxa.
- C'est presque pire que çà ; il n'y a rien en dehors de la doxa ! D'ailleurs, on ne voit même plus qu'elle est une doxa. Hors de la doxa faite vérité, il n'y a plus que la folie.
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Genèse du livre :

En mai 2012 , la rédaction de " Fakir " ( périodique ) , a reçu un courriel de Thomas Morel , doctorant en histoire des sciences , qui avait " creusé en détail un épisode particulier : " L'emprunt du grand parti de Lyon , en 1555 où la France emprunte alors des sommes monstrueuses , qu'elle ne remboursera bien sûr jamais et du coup comment l'état gère la banqueroute de 1557 ( banqueroute européenne provoquée par ..... l'Espagne évidement ."
L'article était intéressant mais manquait de chair , rédigé façon disserte . Et ça aurait fait bizarre que , d'un coup , comme ça , notre journal s'intéresse à cette seule crise , isolée au milieu du XVIe siècle . Pourquoi celle là et pas une autre ?
On a adressé ces deux réserves à Thomas . Qui , en retour , nous a livré l'inventaire des banqueroutes qu'il avait repéré dans l'histoire de France .
Ca mettait en appétit !
Notre petite équipe s'est donc réparti les périodes à Florent Martel , dit Pitatou , ( en Master de sciences politiques , devenu menuisier ) , Sully . A Arnaud Théry ( monsieur vidéo de Fakir ) , Colbert . A Catherine Mounié ( enseignante en histoire , croisée à la fête de l'Huma ) , Law . A Thomas Dupeux ( infirmier au chômage ) , Raymond Poincaré . A Yannick Martel ( en Master de socio ) , 1848 . A Antoine Dumini ( qui passe le capes d'éco ) , l'épisode Law et l'après guerre . A THomas Morel , Henrt II , Louis XV , la révolution . A François Ruffin ( reporter ) , Phippe Lebel et la Fronde , ainsi que la coordination et la réécriture de l'ensemble .
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la capitale helvétique ne compte alors que 25000 habitants : elle va cependant prêter plus de 130 000 millions à la France, un quart des emprunts souscrits par Necker, et reçoit ensuite, chaque année, une quinzaine de millions d'intérêts.
" Toute la science de Necker se bornait à organiser la spéculation en ruinant le gouvernement", jugera plus tard Cambon. Ainsi se bâtit une réputation de grand ministre des Finances: en livrant la France aux agioteurs.
L'endettement atteint des sommets : 50% des recettes fiscales sont consacrées au service de la dette ! la moitié des impôts partent en fumée et en intérêts !
Le nœud se resserre.
La monarchie est étouffée.
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Je maintiens donc ma thèse : dans le microcosme des gouvernants, où l'on trouve les autre gouvernements ( FMI, Commission et Conseils européens) et les marchés financiers - qui sont devenus leurs interlocuteurs exclusifs ! - dans cette strate là, rien n'a changé et même tout est pire. en revanche les tensions ne cessent de grossir et de s'accumuler entre le corps social et ses représentants . Mais les institutions , en particulier celles de la Vème République, permettent le découplage, jusqu'à des points d'élasticités phénoménaux. Il y a cependant peut-être bien un point de rupture quelque part ...
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Depuis le milieu des années 1990, c'est-à-dire, en gros, depuis l'entrée de l'économie française dans un régime de mondialisation franche, le corps social dit non continuellement. (...)
Mais les institutions dites "démocratiques", permettent d'opérer un découplage presque total entre gouvernants et gouvernés.
Les gouvernés peuvent dire ce qu'ils veulent, les gouvernements n'en tiennent rigoureusement aucun compte. Le point sublime dans cette affaire, c'est ce qui a suivi le Traité Consitutionnel en 2005.
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