Thomas von Kummant

Un troisième tome loin d'être en perte de vitesse.

Les bases posées, le combat au quotidien bien défini, les personnages bien ancrés, un nouveau tournant peut s'effectuer.

La vie est devenue presque normale dans la colonie N°16, avec les compromis et ses règles. Ce qui n'est pas au gout du petit groupe d'adolescents qu'on suit. Il y a des choses qu'on ne peut pas accepter. Dans ce tome les personnages sont au cœur de l'histoire. Leur évolution est intéressante, ils sont moins casse-pied, deviennent plus attachants. Surtout Archer. Ils font preuve d'un peu plus de maturité sans oublier les codes de l'adolescence comme la quête identitaire, la rébellion, l'inconséquence... Ils deviennent vraiment complets. On comprend aussi leurs failles. Et en 80 pages on a de quoi se plonger dans les personnages et dans cet univers.

Univers toujours très bien pensé. Sans être révolutionnaire, les colonies ont des règles strictes et des codes pour pouvoir survivre. On en apprend et comprend les ficelles au fur et à mesure, augmentant avec la tension de la situation, en tournant chaque page.

Pas de pauses dans le rythme malgré quelques passages plus détendus. On voit bien les différents moments de la vie quotidienne entre plaisir et stress. Il est facile de s'immerger dans ce qui se passe dans cette série et de partager ces instants avec les personnages. On n'a pas le temps de s'ennuyer entre les rebondissements et les conséquences. Les 80 pages nous tiennent en haleine et passent bien vite.

La fin nous laisse entrevoir un tout autre récit pour les deux derniers tomes. On se demande comment tout ça va se terminer. Autant dire qu'on a hâte de découvrir la suite.

Les dessins sont à l'image de la couverture. Très numériques et futuristes, aux couleurs chatoyantes contrastant avec le sombre de l'histoire. Un régal pour les yeux.

Un très bon tome qui clôt le premier cycle des Immortels.



Domenicus, l'Inquisiteur, semble encore en vie. Delany et Frédéric, son neveu, font affaire avec un malfrat pour libérer les otages, les habitants du village de Frédéric, qui vont être emmenés comme esclaves par un trafiquant d'âmes arabe.



Ils tombent dans un traquenard et Delany affronte Malthus qui lui révèle un terrible secret... boire le sang de ses pairs... Delany s'y livrera-t-il? Quelles en seront les conséquences? Le bateau partira-t-il avant que les otages soient délivrés? Et Maria, quel rôle va-t-elle jouer?



Bref, pas mal de questions qui trouveront (ou pas) une réponse dans ce tome.



Dessin irréprochable. Scénario assez bien fourni. Des lumières glauques, une atmosphère de fin de règne très bien rendue. Les rouges, les noirs sont impeccables.

Un véritable coup de coeur ! Gung Ho est une BD qui ne vous laissera pas de glace. Deux adolescents arrivent dans un camp nommé Fort Apache. D'un tempérament plutôt rebelle (les joies de l'adolescence) c'est leur dernière chance de se faire accepter par une communauté, sinon c'est l'exclusion dans la zone de danger. Quel danger me direz-vous ?



Je vous laisse le deviner, et le découvrir dans ce premier tome.



Petit aparté sur les dessins qui sont superbes, j'adore le jeu des couleurs. Les personnages semblent réellement vivants.



Le second est sorti cette année. J'attends avec impatience de mettre la dessus pour pouvoir le lire.

Decorum : fin de civilisation. Un poste avancé, village grossièrement fortifié, cerné de tours de surveillance. Clairsemés, boiteux, des poteaux télégraphiques survivants disputent l’horizon aux bâtiments abandonnés, aux ponts et routes désaffectés crachant leurs rares carcasses de véhicules dévorées par la végétation. En mode grand spectacle, le trait livre des pastorales ciselées, aguichantes, esquissant le portrait d’un territoire fantôme reconquis par la nature. La couleur déploie sa vague chlorophyllienne, noie une mosaïque de vestiges évocateurs, festivités eschatologiques consommées d’un nouveau mojo postapocalyptique, obsédant, irrésistiblement invitatif : ça y est, vous y êtes ! Soudain le chant d’une sirène hurlant le danger exhorte à roder votre art de la fugue ; sans hésitation, courez ! Car ici, depuis longtemps, Sapiens a troqué son leadership contre une place de met de choix au buffet garni de la chaîne alimentaire. Et, quand le maillon du dessus est de sortie, il ne fait pas bon traîner ses guêtres en pleine zone de menace…



Déjà une décennie que le péril a surgi du froid. Que la « peste blanche » échappée de Sibérie a frappé, décimé. Homme après homme, ville après ville. Quand l’ouverture nous livre ses premières cases : les frangins Goodwoody, orphelins aux pédigrées encombrés, déboulent à « Fort Apache », une des colonies reliques de l’humanité déclinante. La dernière chance pour ces deux brebis galeuses…



Parlons franc ! D’emblée, le scénario libère une impression familière, la mémoire de chemins déjà empruntés où l’appréhension guette un ennui mortifère. Sauf ! En étirant avec talent la cordelette du temps, dénudant son univers par brides, installant pas à pas ses personnages dans un climat souvent insoucieux, Benjamin Von Eckartsberg instille la curiosité puis une appropriation bientôt évidente. La mise en bouche accrocheuse, suffisamment pour se laisser chatouiller par ses relatives imperfections, séduit tout à fait dans un récit qui resserre ses desseins autour des spécimens de l’espèce adolescence. Augurant des karmas marqués du filigrane William Golding, arborant les promesses d’une anticipation intimiste, plus proche de l’humain, l’histoire ébauche les contours d’un changement de statut espéré dont l’œuvre dissémine les premières pousses dans son incroyable esthétisme.



Les mains du dessinateur – en l’occurrence de l’illustrateur - façonnent des planches à la beauté asphyxiante. Parenthèse : sans m’exhiber Ayatolah du dessin dans ton gros nez labellisé « bd à papa », je confesse un goût certain du classicisme crayons-feuille blanche et quelques réactions épidermiques voire d'imbéciles préjugés quand l'infographie courtise le neuvième art. Alors heureux que moi ! Car j’ai rencontré un gourou… et je mourrai moins idiot (euphémisme). Prince du mulot, thaumaturge de la tablette graphique, alchimiste du stylet, ou qu'ajouterais-je encore : les compositions de Thomas Von Kummant sont simplement éblouissantes. Chaque case suggère une profondeur démentielle, libérant son lecteur abasourdi dans des cadrages virtuoses, dans la sophistication, la générosité du détail et une lumière exceptionnelle de maîtrise. Où la scénographie définitivement périlleuse devrait se parer d’ombre ou de désespoir, elle puise régulièrement ses couleurs à l'insouciance inhérente aux caractères des jeunes personnages, dans leur inspiration à vivre intensément. Esquivant un rendu graphique au style parfaitement réaliste, chacun des visages parvient néanmoins à insuffler un degré d’émotion, d’existence prêtant la respiration au papier. Les tempéraments archétypes, les remarques, les comportements banals ou les situations moins attendues en résonnent plus vrais.

L’immersion est totale, le pouvoir d’attraction irrémédiable.



Chronique d’un carton annoncé ?

Gung Ho ! Osons le pari !

Bon, là cela commence vraiment à être violent. Un peu dur pour moi. C'est un monde apocalyptique où des jeunes ados et adultes essaient de survivre. Mais c'est sans compter la perversité de quelques uns. A chaque fois que le monde est dans d'effroyables difficultés il existe toujours des humains pour en profiter et devenir de plus en plus violents. Cela crée un ressenti d'une grande injustice chez les ados, qui pour certains sombrent dans la folie meurtrière.

On en apprend un peu plus sur les rippers, un tout petit peu...sur le vol du train... l'entraide s'organise pour sauver Archer et dénoncer les abus. A suivre

Ce troisième tome est basé sur les amours des ado mais pas que.... l'intrigue de l'attaque du train est mise de côté pour l'instant.

C'est un monde dur mais les jeunes s'entraident malgré tout. Surtout quand Archer veut dénoncer Bagster. Ce monde pervers d'adultes se retrouve partout... l'histoire se corse et je trouve qu'il y a de plus en plus de suspense... à suivre.

J’ai vu passer Gung Ho et j’ai tout de suite accroché aux couvertures des 5 tomes. En feuilletant cette BD allemande de Thomas von Kummant et Benjamin von Eckartsberg, j’ai tout de suite été séduit par les planches lumineuses.



Je commence avec le 1er tome, Brebis galeuses et j’ai immédiatement plongé dans cet univers Post A et le caractère revêche des 2 frères jetés dans cette base, bien que convenu et pas forcement sympathique, ajoute du charme à cette BD en 5 tomes.



Certes, dans ce 1er tome, les auteurs ne bouleversent pas les codes de la littérature jeunesse, ni des codes de la SF. Si ça fonctionne si bien sur moi, c’est que c’est bien fait. D’abord par le style graphique de Thomas von Kummant puis par l’ensemble des personnages. Certains sont caricaturaux, c’est vrai mais un peu d’archétype, ça passe bien.



Je suis bien curieux de lire la suite car Brebis galeuses ne nous a pas encore fait sortir des barricades et j’ai très envi de découvrir ce qu’il y a à l’extérieur des murs.
Lien : http://livrepoche.fr/gung-ho..

La colère exprime bien le ressenti de ce quatrième tome. La colère face à l'injustice et la corruption qui règne dans le camp mène notre bande d'ados à fuir vers la zone de danger pour rejoindre Archer. Mais la zone de danger porte bien son nom, d'autant plus qu'une bande de bannis rode également dans le secteur.

Très belle entame de récit Post Apocalyptique. Des ados "rebelles" qui vivent en communauté, un danger, une menace pas encore visualisée, mais très inquiétante. Le dessin est très original, les planches superbes. Il n' y a pas beaucoup d'action dans ce premier tome, mais on sent que l'on ne va pas être déçu. Des images assez gores, mais factices pour le moment, qui en appellent d'autres plus réelles, et là on sera choqué, "pour de vrai". Une BD très accrocheuse.

Pour un premier tome ça se pose là.



Post-apo au contexte mystérieux qui reprend tous les codes du genre, la collection de gueules et d'archétypes qui vont avec, rien d'anormal, rien de transcendant non plus.



Il en dégage tout de même une ambiance envoûtante marquée teen drama sur fond d'apocalypse. Survie et adolescence, ça détonne question hormones, c'est sûr. En tout cas, l'impression est bonne, la suite attendue.



Gung ho !

Très bonne mise en bouche que ce premier tome. Avec les bande dessinées un peu "post-apo", j'ai toujours la crainte de voir un sous Walking Dead pour essayer de marcher sur les plates bandes du comics de Robert Kirkman. Car dans cette dernière, les zombies ne sont finalement d'un prétexte pour nous proposer un récit riches en personnages et un travail sur les personnalités.

Ce premier tome de Gung Ho s'en sort très bien avec des personnages très marqués, dont on ressent tout de suite la personnalité. Ce premier tome est un peu "simple" à mon goût car il possède de bonnes idées mais les auteurs ne poussent pas assez loin ces dernières.

Pour autant, un titre qui appelle complètement une suite (une série en 5 tomes) et dont le potentiel est présent.

Cette série se maintient très bien avec ce troisième épisode toujours aussi soutenu. Coté dessin et graphisme, la qualité persiste et l'auteur nous offre ainsi un tome haletant et plein de suspense. Tout commence par la distribution d'armes, chacun reçoit de quoi se défendre, mais le centre de l'histoire se concentre sur le problème que va rencontrer Archer. La colonie a beau être très bien organisée, nous avions compris dans le premier tome que la corruption et le trafic y régnait aussi...

Un bon début d’un scénario intéressant. On parle harcèlement sexuel ainsi qu’intégration au sein d’une communauté. J𠆚i bien aimé ce premier volume et il me tarde de découvrir la suite ! Les dessins et les couleurs sont super bien réalisée. On s𠆚ttache directement à certain personnage et ils sont bien définie pour une BD de ce type. Pas besoin de savoir comment ils en sont arrivée là la logique se suffit à elle même.

Les orphelins Zack et Archer poursuivent leur difficile intégration dans la colonie Fort Apache. Passion et insouciance adolescentes commencent à se heurter aux règles de la colonie, pourtant là pour les protéger de la peste blanche. L’arrivée d’une jolie japonaise dénommée Yuki va exacerber les rivalités. Et les adolescents vont vite se rendre compte que la “zone de danger” porte bien son nom...

Dans ce second tome, Gung Ho prend un tournant plus dramatique, et le scénario s'étoffe. Les dessins sont toujours vifs et précis, et donnent de l’épaisseur à cet univers dystopique et violent.

C'est l'une des premières fois que j'aborde la bd par des auteurs allemands. Je dois dire que c'est un univers assez gothique dans l'ensemble un peu différent de ce que l'on a l'habitude de voir. J'aime bien découvrir les approches de la bd dans les différents pays même si la technique reste un peu la même.



J'ai été également abasourdi par la beauté du trait qui colle à merveille avec cette ambiance semi-mystérieuse et légèrement angoissante. La colorisation joue également sur des tons justes. Oui, le graphisme est somptueux. Cela fait du bien pour nos yeux.



Je trouve également que la série est très violente et très sombre ce qui n'est pas pour me déplaire. Cependant, cela sera réservé à un public averti.



La trame de l'histoire n'est pas très originale mais on doit reconnaître tout d'abord l'efficacité des scènes d'action. On vît véritablement l'aventure dans cet univers médiéval-fantastique qui est l'un de mes genres préférés.



Vivement plus de bd allemandes de même qualité en France !

Beaucoup de rebondissements dans ce troisième tome où le personnage d'Archer prend un peu plus d'épaisseur. Les confrontations sont explosives et bien rendues par le style percutant du dessinateur.

La fin donne forcément envie de lire la suite.
Lien : http://boumabib.fr

Je découvre la série Gung Ho, elle a de légers airs de walking dead, mais le mal qui pousse les gens à vivre dans des villages fortifiés n'est dévoilé qu'à la fin du premier tome. Elle est plutôt destinée à un public adolescent; coté graphisme, Thomas von Kummant développe un style réaliste et coloré. Une lecture qui va faire plaisir au fans de survivalisme.

Un bon début pour cette BD prévue en 5 tomes. On est immergé dans la nouvelle organisation de la société pour survivre, et l'on peut suivre leur fonctionnement à travers les yeux des deux nouveaux arrivants. Le récit est rythmé, nous permet de découvrir de nombreux personnages. J'ai cependant été un peu déçue par le personnage principal que je trouve plus détestable que simplement rebelle. En espérant que cela puisse servir les prochains tomes. Les illustrations sont réussies : les couleurs donnent de la joie dans cette société détruite, et les dessins réalisés à l'ordinateur donnent de la profondeur dans les jeux de lumières. Un début plutôt accrocheur, à suivre dans les prochains tomes.

Dans un futur proche dystopique, des monstres dénommés “rippers” hantent les zones de danger. Les humains doivent lutter pour leur survie, barricadés dans des lieux de vie fortifiés, entre rationnement et ravitaillements de la “ville”. Zack et Archer, enfants terribles fraîchement débarqués, vont vite découvrir le quotidien de ces lieux : crises d'ado, enjeux personnels, corruption, attaques des rippers...

Les dessins sont très vifs et colorés, sans trait d'encre apparent. La thématique est déjà vue, avec des personnages légèrement stéréotypés, qui semblent destinés à un public “young adult”.

Sans avoir particulièrement adoré la lecture de ce premier tome, je pense continuer la série dans l'attente de me faire un peu plus surprendre par le scénario.

Avec ce quatrième et avant dernier tome, la série est régulière et de bonne qualité.

Un tome complet et prenant avec des rebondissements qui traite autant de la société que de la survie. C'est sombre sans être plombant. Le récit avance bien. Et nous laisse à la fin en plein rebondissement.

Et il n'y en a pas que pour l'action. Les personnages ne sont pas oubliés, ni leurs relations. Avec quelques tragédies adolescentes et d'autres beaucoup plus sérieuses. On en apprend un peu sur tout le monde avec beaucoup de cohérence. Et ce malgré le nombre.

Les dessins sont renversants et uniques. Surtout par cette colorisation lumineuse qui donne un aspect très futuriste.