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3.29/5 (sur 74 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Manchester , 1954
Biographie :

Timothy Harold "Tim" Parks est un écrivain anglais.

Né à Manchester, Tim Parks a grandi à Londres et fait ses études à Cambridge et Harvard.

En 1981, il s'est établi en Italie où il vit depuis lors. Il a des romans, notamment "Europa" et "Destin", ainsi que deux chroniques de la vie en Italie du Nord et un recueil d'essais : "Adultère et autres diversions".

Parmi ses nombreuses traductions de l'italien figurent des œuvres de Moravia, Tabucchi, Calvino et Calasso.

Tim Parks donne des conférences sur la traduction littéraire à Milan et il a publié un livre, Translating style, qui propose une analyse des traductions italiennes des modernistes anglais.

Source : www.timparks.com
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Bibliographie de Tim Parks   (17)Voir plus

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Video et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo

[Tim Parks : Le silence de Cleaver]
Dans les locaux de la Fondation Deutsch de la Meurthe à la Cité Universitaire Internationale de Paris, Olivier BARROT présente le roman de Tim PARKS traduit de l'anglais : "Le silence de Cleaver". Olivier BARROT en lit quelques lignes et en raconte la trame. Un journalisteanglais vedette se retire du monde et voit sa retraite dérangée par l'arrivée de son fils.
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Par ailleurs, c'est la réalité, et dans mon cas l'heureuse vérité, à savoir qu'au moment même où le corps médical avait fini par renoncer, et moi par ne plus rien attendre de lui, alors même que je semblais être condamné à vie à la douleur chronique, quelqu'un a proposé un recours insolite : Restez tranquille, et respirez. Je suis resté tranquille. J'ai respiré. Un exercice qui a commencé par me paraître assommant, passablement douloureux, sans efficacité immédiate. En fin de compte, il s'est révélé tellement enthousiasmant, tellement transformateur, sur un plan à la fois physique et mental, que j'ai commencé à penser que ma maladie avait été un coup de chance. Si je n'étais pas le plus grand des sceptiques, je dirais qu'elle m'avait été envoyée d'en haut pour m'inviter à changer mes habitudes.
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Sans attendre, le Dr Wide élevait un obstacle. Le paradoxe, dans "relaxation paradoxale", ne tardait pas à être expliqué : une fois allongé sur le lit, et calme, vous vous concentrez sur un point de tension dans votre corps sans chercher à le relâcher. Vous vous concentrez simplement dessus. Et vous l'acceptez. De cette façon, il finira par se relâcher tout seul. Mais seulement si vous n'essayez pas de le relâcher. Paradoxe.
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Conclusion. C'est une grosse erreur d'imaginer qu'on peut revenir à une meilleure relation avec son corps en se contentant de le malmener en le jetant dans l'action extrême. Dans mon cas, il était temps de trouver comment sortir de ma situation délicate sans chasser une forme de tension en plongeant dans une autre.
Résolution.Si j'écrivais un jour sur cette "maladie", ce serait une fois guéri, quand elle ne serait plus une "affection". Et alors, avec les mots les plus simples.Pas d'ours blancs au poil qui se fracassait. Pas de littérature maniérée aux dépens du bien-être.
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(...) la plupart des gens éprouvent de la honte si on leur dit que leurs ennuis sont psychosomatiques. Ils se sentent accusés, coupables. Il est acceptable d'avoir un corps malade, ce n'est pas votre faute, mais pas un esprit malade. L'esprit, c'est vous, le corps est simplement à vous. Choisir d'aller voir un psychanalyste parce que vous êtes malheureux est une autre affaire. Il y a une certaine respectabilité à être malheureux de façon compliquée, et la plupart des gens en conviendraient, reconnaître que l'on a besoin d'aide professionnelle est une preuve d'humilité et de bon sens. Mais quelqu'un qui rend son corps malade parce qu'il refuse d'admettre que son esprit ne va pas bien, parce qu'il refoule ses peurs, ses désirs et ses conflits, n'est qu'un perdant.
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(...) Seule une culture qui s'efforçait de maintenir le corps et l'esprit séparés pouvait avoir besoin d'employer un mot tel que psychosomatique. Pour recoller les morceaux. Et ce mot était toujours associé à la maladie, en particulier le genre de maladie sournoise et opiniâtre que la médecine occidentale ne sait pas guérir. Ainsi le corps et l'esprit ne font qu'un seulement lorsque l'esprit angoissé rend malade la machine corporelle. Ou lui fait croire qu'elle est malade. Quand, en réalité, elle ne l'est pas. Et parce qu'elle n'est pas réellement malade, le médecin peut s'en laver les mains, ou vous envoyer chez un psychiatre.
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Quand je voyais un tableau, ou un film, je m'efforçais aussitôt d'ordonner ses plaisirs et ses défauts en mots. Mon cerveau débitait à toute allure un petit compte rendu, un essai critique. La majeure partie du plaisir des films et des tableaux, c'était précisément cette activité verbale, après. Et même pendant. J'écrivais le compte rendu pendant le film, tout en regardant le tableau. Tout devait être vécu à travers le langage, sinon ce n'était pas vécu du tout; au point que je n'avais pas réellement vu un tableau ou un film (ou un match de football, d'ailleurs) tant que je n'y avais pas pensé en mots, ou mieux que je n'en avais pas parlé, ou mieux encore que je n'avais pas écrit dessus, en mots voulus, respectueux d'eux-mêmes, soigneusement organisés. Alors je possédais le film ou le tableau. En ceci, j'imagine, j'étais assez proche de ces pauvres gens qui n'ont pas véritablement été en vacances s'ils ne peuvent pas s'en montrer les photos. (p. 172)
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La maladie, ai-je compris, à l'instar de l'amour, ou de la haine, ramène tout à elle, métamorphose tout en ce qu'elle est. N'importe laquelle de mes pensées revenait inéluctablement à ceci: ma condition physique.
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J'étais ébahi. Vous allez voir trois ou quatre urologues, vous déboursez des sommes considérables, et le premier conseil utile, la première indication qui change un petit quelque chose, c'est un manuel de développement personnel qui vous le donne. Et cela faisait vraiment du bien.
Votre réaction de défense face à la douleur, poursuivait le Dr Wise, c'est de vous en éloigner. C'est particulièrement vrai dans la région abdominale, où les muscles remontent pour défendre les organes génitaux et s'éloigner de la douleur. Ne le faites pas. Allez vers elle.
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Quelle prose épouvantable ! songea Cleaver. Il est si facile d’écrire ainsi, dans un flot ininterrompu d’indignation survoltée. Ce que voyait le public, avait écrit son fils, c’était un homme éloquent et talentueux, aussi spirituel qu’il était rondouillard : les gens ne pouvaient imaginer l’obscurité que cette charmante célébrité jetait autour d’elle dans sa vie privée, à l’image d’une pieuvre qui enlace tout ce qu’elle croise et vous jette son encre noire dans les yeux
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Chaque maladie est un récit. Ce qui compte, c'est la version que vous vous racontez.
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