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Critiques de Tim Parks (22)
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Italiani

N°1695 – Novembre 2022



Italiani – Tim Parks – Bompiani.



Italiani – Tim Parks. Bompiani.





Ce livre a été publié en 1995 et parle évidement des Italiens et de l'Italie. L'auteur est Anglais, né à Manchester en 1954, et est tombé amoureux de ce pays mais aussi d'une italienne qu'il a épousée. Il s'intéresse à la culture de ce pays, à sa littérature, au point de traduire les œuvres de Moravia, de Tabucchi, de Calvino...

Pour l'heure il évoque pour nous cette petite ville de montagne et d'eau, Montaldo en Vénétie, à l'atmosphère particulière où les gens ne sont pas spécialement heureux d'avoir pour voisin un Anglais qui a épousé une italienne, qui y loue une maison et qui raconte son histoire sur une année, évoquant méticuleusement ce qu'il voit. Rien n'échappe à cet étranger transplanté ici et à son regard aigu et qui décrit une société bien différente de la sienne. Il le fait avec ironie et ses remarques et ses annotations sont pertinentes qui sont pour lui une occasion de réfléchir sur lui-même. La vie à Montaldo n'est ni meilleure ni pire qu'ailleurs et il décrit ce qu'il voit sans complaisance, le comparant à son propre pays. Il n'est évidemment pas insensible à la beauté et l’originalité de son pays d'adoption, mais ce qui le frappe ce sont ces "vices" qu'il dénonce que sont la bureaucratie, l'usage des pots de vin, la corruption du sud et les irrégularités du nord du pays, les atermoiements des partis politiques, la superposition du sacré et du profane, la superstition et les croyances populaires, la cohabitation de la légalité et de l'illégalité, l'art de vivre des Italiens, leur façon de conduire et de se conduire, les bars et le rituel du café, la mafia ainsi que toutes choses qui sont propres à un pays latin, bien différent du sien. Il a un regard pointu sur les gens qu'il côtoie, ses voisins, ou plutôt ses voisines, qui, même s'il ne leur demande rien, le comble de conseils, comme s'il venait d'une autre planète. C'est un peu la version italienne des "carnets du major Thompson".

Malgré tout cela, Tim, l'auteur anglais sera convaincu de pouvoir vivre ici, loin de chez lui et peut-être de devenir Tino, un vrai italien. Il faut croire qu'il y est parvenu puisque non seulement il s'y installé depuis 1981 mais en a même pris la nationalité, traduit les grands auteurs transalpins et donne des conférences dans le cadre de l'université de Milan sur la traduction littéraire.

J'ai lu ce roman en italien non seulement parce qu'il n'est pas encore, à ma connaissance, traduit en français et que c'est toujours agréable de découvrir un auteur inconnu, mais aussi, comme d'habitude pour la musicalité de la langue lue souvent à haute voix, pour le plaisir. Apparemment il a été écrit en anglais, sous le titre de "Italian neighbours" en 1992, traduit en italien par Rita Baldassarre, son épouse.



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No sex

Beth s'est retirée dans un ashram où la parole, la viande, les portables et le sexe sont prohibés. Le lieu importe peu, c'est en Grande Bretagne mais le Centre Dasgupta aurait pu être en Inde tellement le bouddhisme y est dépaysant.

Ayant dépassé le temps réglementaire d'une simple "retraite", elle aide en cuisine et au ménage pour pouvoir continuer à méditer auprès de professeurs qu'elle admire, telle Mi Nu Wai.

La fascination de ce récit réside dans le fait que nous sommes réellement à l'intérieur de la tête de Beth alors qu'elle n'a rien d'autre à faire que de ressasser ce qui l'a amenée à se replier sur elle même ici.

Mais l'on s'ennuierait vite si le récit se résumait uniquement à ça.

La formidable "action" qui change tout le cours de cette existence qui se veut paisible est la rencontre fortuite avec un journal intime dans la chambre d'un homme, un des résidents qui est censé rester seulement dix jours à méditer dans l'ashram.

J'ai beaucoup aimé comment l'auteur construisait petit à petit notre connaissance de la vie de Beth, pierre par pierre, en joignant les pensées passées au quotidien monotone, en petites touches qui n'ont l'air de rien mais qui dessinent une vue d'ensemble comme un puzzle, dont il faut avoir posé toutes les pièces pour avoir la vision globale de la situation.

Ce n'est absolument pas du prosélytisme pour le bouddhisme, mais pas non plus contre, et heureusement car j'aurai eu l'impression d'être prise en otage sinon.

Enfin, le personnage principal est une femme, avec des émois de femme très bien rendus par un auteur masculin, dans une écriture simple, sans être simpliste pour autant.

Exemple :

" Il est deux heures du matin et Beth se trouve à un tournant. Et n'a nulle part où tourner.

Est-ce que je quitte cet endroit ou est-ce que je reste ?

Rien.

Coincée.

Supposons que j'aille me coucher et écouter la souris grignoter, Stéphanie ronfler.

Je pourrais.

Je pourrais faire ça.

Que veut la souris dans cette chambre ?

Nous grignoter les orteils ?

Nous mordiller les oreilles ?

Pisser sur nos couvertures ?

Ou simplement être là, en notre compagnie ? "

Un bon moment de lecture sereine, dans l'équanimité qui donne la pureté...
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Le calme retrouvé







Avoir mal, supporter la douleur et se confronter au scepticisme des médecins : les examens sont normaux, vos maux sont psychosomatiques. Je ne suis pas la seule à être passée par ce chemin. Tim Parks, la cinquantaine sonnante a des problèmes de prostate. Des douleurs inexpliquées par le corps médical bien pensant. Car qui dit examens normaux renvoient le patient face à un mur en France ou chez nos voisins Italiens.



A travers ce livre, j’ai revécu une partie de mon propre ( et looooong) chemin de croix médical.



la suite sur : http://fibromaman.blogspot.com/2012/03/tim-parks-le-calme-retrouve.html
Lien : http://fibromaman.blogspot.c..
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No sex

Beth est bénévole dans un centre bouddhiste de retraite spirituelle depuis plusieurs mois.

Qu'est-ce qui a poussé cette jolie fille à qui apparemment tout souriait - la chanson, le succès avec les hommes - à se couper de la société pour se retirer dans un lieu aux règles strictes (pas de paroles échangées, pas de contacts entre les personnes) ?



Le lecteur le découvre au fil des pages de ce roman-confession.



Quand l'histoire commence, Elisabeth/Beth, jeune londonienne, œuvre en tant que bénévole au centre Dasgupta depuis 8 mois. Elle est chargée de préparer les repas des "étudiants" qui viennent faire des séjours méditatifs d'une dizaine de jours.

Elle s'y sent bien et n'éprouve aucune envie de retrouver sa vie du dehors.

Jusqu'au jour où, bravant les interdictions, elle pénètre dans le chambre d'un méditant nouvellement arrivé et découvre son journal intime. La tentation de s'y plonger est trop grande... et ce qu'elle lit va remuer en elle toutes les douleurs qu'elle croyait avoir enfouies au fond d'elle.

Adieu la tranquillité d'esprit !

Voilà qu'elle ne pense plus qu'à découvrir qui est le mystérieux auteur, perdant toute capacité de concentration et réduisant quasi à néant tout le travail qu'elle avait effectué sur elle-même...



Ce roman m'a permis d'ajouter un nouveau mot à mon vocabulaire... équanimité !

Cette sérénité de l'âme, ce détachement, ce lâcher-prise que tous ceux qui viennent passer quelques jours dans ce centre de méditation espèrent trouver.



Le titre anglais du roman est The server (traduisible, j'imagine par "la bénévole"). L'éditeur français a préféré jouer une certaine provocation (?) avec No sex.

Le lecteur se rend vite compte que la sexualité, ou le manque de sexe provoqué par l'abstinence prônée au sein du centre de médiation, est bien loin d'être le sujet principal.

Je ne suis pas très portée sur la spiritualité, même pas du tout, mais ce livre a été à deux doigts de me donner envie de méditer !



Ce qui n'empêche aucunement le récit d'être léger et non dénué d'humour, ceci pour la simple et bonne raison qu'il se fait à la première personne du singulier. C'est Beth qui parle et dans sa tête, les choses sont très agitées !



Je ne vous cache pas cependant que j'ai trouvé quelques longueurs dans l'histoire, quelques répétitions dans les descriptions de séances de méditation notamment. Hormis certains passages qui m'ont interpellée et m'ont donner à réfléchir (une bonne chose !), il m'est arrivé de me sentir un peu perdue.



Mon impression générale reste néanmoins positive car le sujet et son traitement sont il est vrai originaux, et le personnage de Beth, avec ses défauts et ses nombreuses interrogations, est très attachant.



J'ai bien envie de lire prochainement un autre roman de Tim Parks, auteur anglais reconnu, expatrié en Italie.


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Le calme retrouvé

Les soucis prostatiques de Tim Parks m'ont rappelé (avec quelques longueurs en plus) le très drôle "Thérapie" de David Lodge. "Le calme retrouvé" donne l'espoir au lecteur de peut-être (re)trouver un jour le calme, d'unifier corps et esprit... sans se faire violence.
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No sex

Après des histoires d'amour compliquées, l'héroïne se retrouve bénévole dans un centre bouddhiste. Retours en arrière dans le passé et réflexions pas toujours palpitantes.
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No sex

Il y a une ambiance un peu bizarre dans de roman. Je n ai pas trop aimé.
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No sex

L'histoire : 10 jours de méditation dans un centre bouddhiste.

Sur le papier, ça ne semble pas passionnant. Sauf qu'au fil des jours on découvre l'histoire de l’héroïne, sa vie passée, les raisons pour lesquelles elle vit recluse dans ce centre, ce que lui apporte ou ne lui apporte pas les heures de méditation, ses attentes et ses frustrations.

Cette plongée dans une retraite spirituelle m'a passionnée, pour la personnalité de l’héroïne (qui m'a fait penser aux femmes des romans de Virginie Despentes parfois, pour le côté trash), mais surtout pour la découverte de ce monde spirituel.

Seul bémol : un personnage féminin aussi obnubilé par la séduction, j'ai trouvé parfois que c'était trop exagéré. Trop cliché.

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Le calme retrouvé

La médecine échoue à soulager M.Parks. Il choisit d'apprivoiser son corps, de vivre avec sa douleur et non contre elle. Témoignage précis , introspection pleine d'humour (anglais acclimaté à l'Italie!)

Une lecture salutaire si vous pensz encore que la médecine occidentale est toute puissante!
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Le calme retrouvé

Introspection où l'auteur se moque gentiment de lui-même, intellectuel lâché par son colocataire (son corps) pour maltraitance. Ce dernier décidant de prendre le devant de la scène, il faudra bien lâcher du lest et essayer de mettre en oeuvre, après bien des douleurs et des dénis, une autre forme de cohabitation.
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Le silence de Cleaver

Si l'univers médiatique vous insupporte à l'extrême,vous partagerez sans doute l'envie de silence de Cleaver.Vedette des talks shows politiques ,il coupe radicalement (to cleave )avec sa vie artificielle ,semi-mondaine et vaniteuse pour au aller en haut du Tyrol italo-autrichien .Le narratif est biscornu car c'est une épreuve métaphysique qu'il va vivre .L'auteur ne nous épargne rien en mélangeant tout ,les extraits du livre vengeur de son fils ,les turpitudes de sa vie et la confusion extrême qu'il crée chez ses nouveaux voisins .Ce cocktail explosif nous pète le sang ,il faut le lire à petite dose ,mais on y retourne comme aimanté par ce qui ressemble quand même à une délivrance absolue
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Rêves de fleuves et d'océans

Il est toujours difficile de critiquer dans le mauvais sens un roman pour lequel on sent un long travail de fond et de forme. Dans celui-ci, l'écriture est souvent agréable et imagée si bien que l'on s'imagine aisément déambuler dans les rues de Old Dehli (notamment à travers cette scène de la tempête de sable), pour notre plus grand plaisir. Le fond semble à première vue ambitieux et captivant (les rapports mêlant la filiation et la science), mais l'histoire peine à s'installer, les pérégrinations et les états d'âmes du personnage principal restant peu crédibles et insaisissables. Néanmoins, le rythme plus soutenu de la fin du roman et l'apparition de quelques personnages plus matures en même temps qu'indécis (la mère, le journaliste), ou au contraire, plus jeunes mais plus exotiques (les étudiantes indiennes), ravivent l'intérêt de la lecture. Ce qui ne suffit cependant pas à sauver une fin maladroite qui laisse trop d'interrogations après avoir soulevé à demi-mots tant de questions. Un moment de lecture agréable (qualité du support et de la traduction aidant) dont l'utilité intellectuelle reste quand même à prouver.
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Une saison de vérone

Un livre sur le milieu des supporters de foot au cœur d'une des tifoserias les plus chaudes et les plus craintes d'Italie, celle du du Hellas Vérone.

Pendant un an, on suit la saison de l'équipe phare de Vérone, les résultats sur le terrain, la vie dans la ville mais surtout la manière dont les fans vivent pour leur équipe au quotidien, au stade, à domicile comme à l'extérieur en déplacement.

C'est une tribune politisé (extrême droite) avec des codes, des chefs (capos), des leaders, des suiveurs, des amis, des ennemis.

Très intéressant à lire et à suivre pour découvrir comment vivent les groupes et clans de fans, ultras ou casuals en Italie.

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Double vie

J'avoue avoir eu peur de l'indigestion au début de ce roman. Tous les dialogues sont dans la continuité, pas de retour à la ligne, pas de signe de ponctuation pour indiquer qui parle. Difficile de respirer...Et puis...Je me suis faite à ce style. J'y ai même pris goût. Au final, ça renforce le sentiment d'oppression vécu par le personnage principal. C'est fort, c'est dense, c'est torturé. C'est la vie d'un homme somme toute classique : deux enfants, un boulot de juge, une nouvelle maison, des amis encombrants. Mais c'est ce qui se déroule dans sa tête qui en fait un roman passionnant. Daniel Savage est à la fois très attaché à ses liens familiaux, mais tout en rêvant de liberté. La dualité de ce personnage vous empêchera de refermer ce livre avant la fin.

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No sex

On apprend beaucoup sur la pratique bouddhiste par l'expérience des personnages. Un roman original, drôle et émouvant. Le personnage de Beth est très bien campé.
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Rapides

Un sujet comme je les aime... un groupe de quinze Anglais... quelques adultes et des ados... se rendent une semaine en Italie pour faire un stage de kayak en eau vive.

Sensations fortes en perspective !

Plus qu'une semaine de vacances, ça va être une réelle expérience de groupe, une expérience de vie bouleversante pour certains.



3 personnages principaux, Clive et Michela, les deux organisateurs, qui "crèvent l'écran" et Vince, un des stagiaires, dont la position apparaît au lecteur de plus en plus principale au fil de la lecture.



Clive, un homme que l'on suppose avoir une quarantaine d'années, est anglais et Michela, de 17 ans sa cadette est italienne mais renie ses origines et se targue de ne vouloir s'exprimer que dans la langue de Shakespeare. Compagne de Clive, avec qui elle a monté l'affaire des stages de kayak en Italie, celle-ci est éperdument amoureuse de son homme. Elle a épousé ses convictions d'altermondialiste convaincu et n'hésite pas à se rendre avec lui sur des grandes manifestations.

Vince est un directeur de banque, d'une cinquantaine d'années. Sa femme Gloria, ancienne monitrice de kayak au club Waterworld dont proviennent les stagiaires de ce séjour, est décédée subitement il y a plusieurs mois déjà. Il a accepté de participer à ce stage sportif pour passer du temps avec sa fille Louise, qui ne vit pas avec lui, pour se rapprocher plus ou moins consciemment de la mémoire de sa femme et complètement inconsciemment, pour faire un break dans sa vie.

Juste un break ou carrément changer de vie ?



Le style de l'auteur est soutenu. Les chapitres sont longs, les paragraphes compacts et les dialogues ne sont jamais marqués. Ils sont noyés dans la masse. La belle part est donnée aux longues descriptions de descentes de rivières en kayak, termes un peu techniques à l'appui et oui, il faut bien suivre pour arriver à s'imaginer les scènes. Ce n'est pas une lecture pour la plage !

J'avoue avoir un peu décroché à certains moments mais néanmoins, ce n'est pas un roman "sur le kayak" mais bien sur l'esprit de groupe, sur des liens qui se tissent, sur des personnes qui se remettent en question, qui cherchent un sens à leur vie.

Pour cela, j'ai beaucoup aimé partager la semaine "communautaire" de tous ces personnages, leurs petites histoires, existentielles ou pas.



Ce roman, si l'on omet quelques longueurs, est très bien écrit, sent bon la nature et est une bouffée d'émotions !



J'ai préféré ces Rapides de Tim Parks (Anglais installé en Italie), paru en 2005, à No sex, le dernier sorti, lu récemment également.


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Rapides

Clive et Michaela, un jeune couple anglo-italien, organisent l’été, un stage de kayak dans les Alpes Italiennes sur le torrent Ahr (Aurino) près de Sand In Taufers (Campo Tures). Y participent une quinzaine d’adultes et d’adolescents...



Suite: Cliquez sur le lien ci-dessous!!!
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Double vie

Aperçu sur l'étagère de la maison de vacances d'amis. Feuilleté, accrochée par la 4ième de couverture, l'envie et puis la demande de prêt accordée. Je ne connais pas Tim Parks et je pars dans les 515 pages de son livre "double vie".



Quelle découverte, quelle histoire, quel auteur, quelle traduction et quel style ! J'ai adoré ce bouquin qui m'a accompagnée toute la semaine. Pas facile facile au premier abord tant l'histoire personnelle de ce tout nouveau juge et son actualité professionnelle, par la narration des procès qu'il préside est imbriquée. Et c'est là, à mon avis, que réside le principal intérêt de ce roman : l'interaction des deux.

C'est un livre dense, puissant, qui interroge sur le mensonge, l'intimité, la face cachée des proches, les connaissant nous vraiment ? Est il possible d'être deux personnes dans une seule ? Le professionnel et l'homme ? Qu'est ce qui l'emporte sur l'autre.

Je ne comprends pas n'avoir pas entendu parler cet auteur auparavant et je n'ai de cesse que d'aller lire ces autres romans.

Heureux hasard et grande découverte, merci mes amis pour ce week end à Biarritz à lequel j'associerai cet auteur à présent.

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Rapides

La vie est-elle un long fleuve tranquille ou un torrent impétueux? Celle de Vince, directeur de banque à Londres, était bien réglée comme un papier à musique jusqu'au jour où une catastrophe survient, laissant comme un vide en lui. En quelque sorte en hommage à sa femme disparue, l'ayant laissé seul avec sa fille adolescente, il part participer à un stage de perfectionnement en kayak en Italie. Là tout ne se passera pas comme prévu, la Nature impétueuse ne se laissant pas facilement décrypter, les compagnons de voyage révélant leurs forces et leurs faiblesses.

Les relations humaines et la Nature que partagent ce petit groupe d'hommes et de femmes sont donc au centre de ce roman, qui peut être vu à la fois comme une initiation au deuil et à la pratique du kayak en eau vive, l'auteur décrivant avec une belle efficacité tout à la fois la psychologie des personnages mais aussi les techniques de ce sport.

Une très belle lecture!
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Le calme retrouvé

Il n'y a rien de mystique dans cet ouvrage, mais un balancement entre la tentation de se résigner à la maladie et la volonté d'y échapper résolument. Tim Parks décrit ces attitudes disparates et les tisse ensemble, leur donne un sens.
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