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Critiques de Tony Cavanaugh (152)
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Requiem

Vous aimez le noir de chez noir, Tony Cavanaugh et son ex flic Darian Richards et "Requiem" sont faits pour vous. Au programme de cette descente aux enfers australienne : folie meurtrière, trafics de jeunes femmes, personnages atypiques et méchants terrifiants. Tony Cavanaugh mène tout cela avec un sens évident du rythme, égrenant son récit de multiples rebondissements ou morale et justice sont sérieusement ballotées. Une lecture addictive crue, sordide et angoissante. Merci aux Éditions Sonatine et à Babelio pour ce "Requiem" haletant.
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Requiem

Évidemment, le titre "claque" déjà comme un avertissement : "Requiem" ...C'est beau un requiem , très beau même , surtout , il faut bien le dire , si on fait partie de ceux qui l'écoutent religieusement et pas si on est " le héros de la fête " , celui ou celle dont on célèbre le " grand départ "....Et puis , cette belle couverture , tout en dégradés chauds , sur laquelle se distingue une silhouette qui vient , ou s'éloigne, on ne sait trop , sorte de Lucky Lucke....

A moins que ce ne soit Darian Richards en route vers la Gold Clash pour répondre à l'appel " au secours" de la belle Ida, une jeune femme qu'il connaît bien pour lui avoir déjà sauvé la vie.... Darian , ex- flic aux méthodes un peu " border - line ", comme on dit....Ses pas vont le conduire en pleines "schoolies", des fêtes étudiantes redoutées de tous les parents tant l'alcool y coule à flot, la drogue , le sexe , tant les jeunes et notamment les " belles jeunes femmes " baissent " la garde " au point de...Bon , stop , vous en savez assez sur le contenu , même si la curiosité qui est vôtre est bien légitime .

Ce roman , vraiment , il est très bien construit , bien traduit et , malgré quelques passages " un peu longs " il se lit vite grâce " à un petit je ne sais quoi " qui vous susurre sans cesse à l'oreille " continue , continue , tu peux pas en rester là..."

Les protagonistes principaux , qu'ils soient " bons ou méchants " prennent tour à tour " la parole " et le fait de pénétrer ainsi au plus profond de leurs pensées nous permet d' analyser les comportements des uns et des autres , de comprendre leurs attitudes mais pas forcément de les excuser, bien entendu , chacun d'entre nous se forgera son opinion...

C'est donc un roman maîtrisé, de très bonne facture et s'il ne s'agit pas du premier de la série, il me semble présenter une unité parfaite . En clair , je n'ai pas été gêné par le fait que je n'avais pas lu " ses petits frères ".Ce n'est que mon opinion mais peut - être que d'autres avis seront émis à ce sujet par des fidèles de l'auteur.

Alors , me direz-vous vous : ce que vous nous dites est fort positif , certes , mais comment justifiez- vous cette note de 3 étoiles et demie ? Oui , mais là , je vous attendais et je vais vous le dire...Quand certains politiques commencent à s'adresser à vous de cette façon, ça " sent un peu l'arnaque , non ? " Et bien , ce roman , personnellement , je le trouve violent , très violent , trop violent sans doute pour moi , je ne me sens pas forcément à l'aise dès lors que certaines scènes vont au - delà de ce que je peux supporter et j'avoue avoir parfois été dérangé, même si la petite voix dont je vous ai parlé tout à l'heure a su me convaincre de continuer . Le vocabulaire , certes adapté à la situation , peut également choquer mais, bien entendu , quand on aborde un roman qualifié de " noir " ......

La fin est géniale, parfaitement en harmonie avec tout ce que nous avons appris , au sujet de Darian Richards, notamment .

Un roman qui a plu à nombre d' amateurs du genre et qui , désormais édité " en poche " , n'a pas fini de séduire.

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L'Affaire Isobel Vine

Pas évident résoudre une affaire après 25 ans. Est-ce un suicide? Un meurtre? Une mort accidentelle dûe à des jeux sexuels pervers ? Les indices se font plus rares après 25 ans. Les témoins de l'époque ont des trous de mémoire...C'est cette affaire que Darian Richards, flic retiré volontairement de la brigade criminelle, accepte de revoir à la demande de son mentor le commissaire principal. Une affaire classée sans suite avec un gros mais. Un des protagonistes/témoin de l'époque, se présente pour remplacer le commissaire principal et on veut un candidat exempt de toutes taches, de tous soupçons. Darian devra l'innocenter ou ... Alors voilà l'intrigue. Une intrigue qui demeure captivante tout au long de la lecture avec des personnages bien caractérisés. Toutefois, c'est assez conventionnel comme traitement. Ce qui est intéressant c'est Melbourne. Cette ville est importante pour le personnage principal et joue un rôle bien particulier. Mais de là à ce que je remonte le courant pour suivre Darian Richards, c'est un pensez-y bien.
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L'Affaire Isobel Vine

Mais pourquoi ???

Il y a des stratégies éditoriales auxquelles je capte Z … Les Editions Sonatine ( et donc Points par la suite ) ont choisi de faire découvrir aux Français cet auteur australien prometteur et sa série - enquêteur Darian Richards en l'abordant par le 4ème opus !!!

WTF !

J'ai aimé le pitch de départ, un cold case millésimé 25 ans d'âge, une affaire bâclée, une jeune fille retrouvée morte, meurtre, suicide ou asphyxie érotique ?

J'ai aimé suivre cette enquête, le style de l'auteur, ces chapitres courts alternant les points de vue, le cheminement ( classique ) qui conduit à voir en chaque rencontre un suspect, un tueur potentiel ( parrain de la drogue, petit-ami, prof séducteur, policiers corrompus , y a le choix… ) jusqu'au rebondissement final of course que t'as pas ( que je n'ai pas ) vu venir à des kilomètres !

Ok y a quelques longueurs, OK la façon qu'à LA preuve d'arriver sur le tapis pour coincer le tueur déboule un peu à la hussarde, mais l'enquête est plaisante.

J'ai aimé la façon dont le héros Darian Richards, anti-héros désabusé, se saisit de ses chapitres et de son «  je » pour interpeller le lecteur, on a quasi l'impression qu'il s'adresse à nous et nous chuchote des confidences, de beaux passages mélancoliques et introspectifs.



Mais rien à faire, j'ai été frustrée de commencer le diner avant le petit déj' ! En publiant à l'envers cette série policière, et même si cette enquête est indépendante, on passe à côté du sel de la relation entre les deux enquêteurs Darian Richards et Maria Chastain , on sent qu'elle est riche, complexe, qu'elle a du vécu. J'ai également eu l'impression d'effleurer la psyché d'un Darian hanté , qu'on nous dit, par le ratage de l'affaire du Tueur du Train. Idem pour sa relation avec Copeland, le boss de la Criminelle, son mentor, qui aurait éclairer bien des choses en connaissant les antécédents.

Quel dommage quand on tient là un auteur qui a incontestablement beaucoup de style !



Lu dans le cadre du Jury Prix du meilleur polar des lecteurs Points
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L'Affaire Isobel Vine

C'est un cold case que nous propose Tony Cavanaugh, un cold case assez classique , avec duo de policiers (homme/femme) , qui se passe à Melbourne, en Australie .

Darian Richards, un flic qui a pris une retraite anticipée , est tiré de sa petite vie peinarde au bord d'un lac, par le chef de la police en personne Copeland, le même qui lui avait mis le pied à l'étrier à la Criminelle et l'avait formé. Il lui demande d'enquêter sur la mort d'Isabel Vine survenue en 1990.

Cette toute jeune fille de 18 ans avait été retrouvée pendue "suicidée" après une asphyxie érotique . le père n'y a jamais cru . Il étaient un paquet à postuler au titre d'assassin: le petit ami trompé, le jeune prof un peu trop séduisant, un riche hôtelier qui trempait dans le trafic de drogue, et quatre jeunes flics dont l'un va certainement succéder à Copeland au poste de chef . le ministre aimerait bien qu'il soit définitivement blanchi dans cette affaire avant de lui donner le job...



Etant habituée à lire ce genre de romans policiers qui met en scène des flics , en plein travail , je dois dire que je n'ai pas trouvé celui-ci très fin ... si on le compare à l'inspecteur Rebus de Ian Rankin (pour ne citer que lui au hasard et à l'insu de mon plein gré...) .

J'ai croisé brièvement quelques femmes dans ce roman : le binôme flic super canon du héros, des mineures canons ,ou des jeunes filles fraîchement majeures, canons ... Je n'ai pas rencontré en 412 pages , une nana avec un cerveau canon !

La psychologie des personnages est assez sommaire et même si la fin est surprenante (ce qui est plutôt un bon point ) , je l'ai trouvée trop "tarabiscotée".

A la décharge de ce roman, 2 cartons jaunes contre la maison d'édition!

Le premier étant de comparer , sur la quatrième de couverture, le personnage principal à Harry Bosh... Forcément , ça place la barre très haut ...

Et le deuxième , c'est que ce tome n'est pas le premier de la série . Je pense que dans les précédents , l'auteur met en place son duo d'enquêteurs, peaufine leur personnalité , installe la complicité. Là, les éditions Sonatine nous demandent de sauter à pied joints en plein milieu du" match", ça doit jouer dans mon ressenti ...

J'essaierai de me procurer le premier tome dés qu'il sera traduit , histoire de ne pas rester sur une impression assez tiède , car cette série se passe en Australie et je suis friande de cette destination ...
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Requiem

Ce que j’ai ressenti:



***Regarde-moi dans les yeux…

Tu ne pourras pas y échapper. Les yeux revolver de Darian. Le regard enflammé de Starlight. Ou les yeux des cadavres. Fais bien gaffe ou tu laisses traîner tes yeux… Plonge avec les C. Admire Vic et ses camarades patchwork. Électrise-toi dans un appart au soixante-dixième. Regarde et vois le charme de ce Requiem. Ne glisse pas sur les courbes, ne tombe pas dans les ténèbres. Laisse moi voir dans le fond de tes yeux, les abîmes…Regarde-moi. Requieme-moi. Re-Aime moi. Relis-moi. Et fais ta prière, il se pourrait que des morts soient de sortie…Je n’ai pas pu lâcher ni les yeux vides, ni les pages de ce nouveau thriller! Quelle énergie! Tony Cavanaugh a une plume efficace et addictive, un humour à tomber et une fin de contes de fées. Un thriller noir comme je les aime, le talent en surbrillance!



« Ne les regarde pas dans les yeux, m’avait-il prévenu. Parce que si tu le fais, tu vas te connecter. »



***Appelle-moi…

Une jeune fille, Ida, appelle un drôle de chevalier servant: Darian Richards. Est-il possible d’incarner autant le prince que le brigand?! J’ai adoré ce personnage, anti-héros et terriblement attachant, pour son impertinence, son intelligence et son côté « fonceur », mais pas sûr que son côté « ingérable » soit du goût de ses collègues. Pas du tout même. Ce qui donne forcément, des dialogues savoureux. Décalés et cyniques. A mourir de rire. Sauf que c’est bien beau de rigoler, mais des tas de nanas, jeunes et jolies, disparaissent pendant les schoolies, et Darian est déterminé à mettre un peu d’ordre au milieu de ce carnage, à moins de mettre encore plus de chaos. Tout est question de perception…Et Pendant ce temps, les appels et les cadavres tombent en pluie. De jeux à île et de « il » à « je », moi, je suis addict à ce rythme endiablé de lecture et je cherche un numéro dans mon répertoire…D, Darian…



« Darian, il faut venir. Vous seul pouvez m’aider. Il y a tellement de corps… »



***Vis un cauchemar éveillé …

Tony Cavanaugh nous plonge dans le décor australien, mais plus encore dans l’envers du décor. Au plus sombre, sous la surface, dans les ténèbres…Et à prendre les pistes du bush, les virages glissants du trafic, ou les lignes de la toile d’araignée, l’auteur nous sensibilise sur les réseaux du Dark Net et c’est encore plus effrayant que ce qu’on pouvait imaginer! Du kidnapping de princesses aux meurtres étouffés, c’est souvent à une transaction près. Pas de repos pour les braves, mais un petit Requiem pour les victimes, c’est toujours appréciable. Il me tarde de retrouver bien vite une autre enquête! Tony Cavanaugh m’a bluffée par son style et son audace! J’ai A-DO-RÉ!







« Tu danses avec le diable une fois, tu es marqué pour la vie. »







Ma note Plaisir de Lecture 9/10
Lien : https://fairystelphique.word..
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Requiem

Ce livre fait partie d'une série de livres. C'est mon premier et il peut évidemment se lire indépendamment. J'ai particulièrement apprécié ce flic borderline, sans foi ni loi dont la seule préoccupation est de faire avancer l'enquête peu importe les moyens utilisés mais les résultats n'est-ce pas ce qu'il compte? Darian va enquêter dans l'ombre de la police et pas à pas va essayer de remonter la piste de cette jeune fille disparue. C'est une enquête très bien ficelée dont chaque court chapitre nous laisse dans l'expectative du suivant. Qui est vraiment Estefan le petit ami d'Ida? Qui est Starlight? Le plus de ce thriller est son ton plein d'humour et ses terres australiennes mises à l'honneur. Les répliques sont piquantes et dynamisent ce roman noir. L'atmosphère est quant à elle lourde et pesante. L'auteur nous emmène dans les méandres d'une enquête sur un trafic de jeunes filles et au coeur du Deep Web. Bref, c'est un thriller sombre original. (...)



Ma page Facebook Au chapitre d'Elodie
Lien : http://auchapitre.canalblog...
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L'Affaire Isobel Vine

Livre lu dans le cadre d'une Masse Critique Spéciale.



Je remercie Babelio et les éditions Sonatine pour cet envoi car j'ai passé un excellent moment de lecture avec ce roman, voire même plus car il a été dévoré en 4 jours tant il a été captivant d'un bout à l'autre. Comme d'habitude, je ne me souvenais déjà plus du résumé que j'ai relu en diagonale pour me resituer l'histoire avant de le commencer.



L'auteur a utilisé une curieuse construction pour son roman où il alterne les narrateurs, dont la plupart n'ont pas de noms car ils nous apportent des éléments différents sur l'enquête en cours, aussi bien dans le passé où nous rencontrons Isobel que dans le présent, des protagonistes ne voyant pas d'un bon œil la ré-ouverture de cette affaire non résolue vieille de 25 ans et impliquant 4 jeunes flics dont un doit être nommé prochainement au poste de commissaire (son passé doit donc être vierge de toute affaire louche). Sinon notre personnage principal est Darian Richards et j'espère pouvoir bientôt le revoir car j'ai bien apprécié son caractère et sa vision des choses. Cette histoire m'a un peu fait penser à NCIS car l'enquête se passe en eaux troubles entre des flics et un trafic de drogue. L'auteur profite de l'histoire pour nous faire découvrir l'Australie et le fonctionnement de certains postes de police. Par contre, concernant l'Australie, j'aurais préféré avoir une carte pour mieux situer les différentes villes et régions citées, la balade aurait ainsi été plus agréable. Par rapport à l'enquête, j'ai vraiment très apprécié la façon d'en mener la résolution et depuis « Drone Land » de Tom Hillenbrand, je réfléchis à tous les scenarii, même les plus improbables, mais je ne trouve que rarement la raison de l'acte en lui-même...



Comme vous l'aurez compris, ce roman a été un coup de cœur et j'espère pouvoir en retrouver les principaux protagonistes dans de nouvelles enquêtes. Malgré la construction qui surprend au début, l'écriture de l'auteur est très agréable, même les passages crus ou violents passent tout seuls car ils sont, heureusement, très peu nombreux. Darian est un personnage complexe et fidèle à une certaine vision de la vie et de la justice. L'auteur nous montre ainsi l'envers du décor dans certains postes de police et de certains flics. C'est très intéressant et je ne pense pas que cela soit totalement imaginaire pour certains policiers, quelque soit les époques. Pour les amateurs de thriller mené de main de maître, je vous conseille très fortement de découvrir ce roman et son auteur dont c'est le premier livre édité en français. Certains ont comparé Darian à Harry Bosch de Michaël Connelly, je ne peux le confirmer n'ayant lu que « La blonde en béton » de cet auteur mais j'ai bien apprécié leurs 2 tournures d'esprit et leur protagoniste hors norme. Pour ma part, il s'agit d'un auteur de plus à pister. Petit bémol pour l'éditeur qui a laissé passer quelques coquilles...



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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L'Affaire Isobel Vine

Les éditions Sonatine prennent un risque.

Annoncer, par un bandeau, que Tony Cavanaugh , l'auteur de L'affaire Isobel Vine, est le nouveau Connelly, il fallait oser. Et, quand ces mêmes éditions proposent à l'inconditionnel du grand Michael, que je suis, de découvrir le premier livre, de cet auteur, édité en France, là, c'est carrément jouer avec le feu.

Et bien, je vais vous dire, je ne vais pas chercher à comparer le style de ces deux écrivains.

Je vais juste vous parler de l'excellent polar que j'ai terminé en quelques heures.

C'est donc un flic australien que nous suivons. Darian Richards, ayant échoué dans la traque d'un tueur en série, a quitté ses fonctions et s'est retiré au bord d'une rivière dans le Queensland. C'est là que le commissaire Copeland Walsh vient le chercher afin qu'il reprenne une enquête non résolue sur la mort, vingt cinq ans plus tôt, d'une jeune femme retrouvée étranglée. Décès bien vite (trop vite) classé en suicide. Si le commissaire veut rouvrir le dossier, c'est que son successeur annoncé et, d'autres flics, avaient approché la victime et que, pour éviter un scandale, la lumière doit être enfin faite sur cette mort mystérieuse. Richards reforme son équipe pour une enquête compliquée, où les suspects sont nombreux et le danger permanent... l'ennemi est partout, même où on ne l'attend pas.

Si, grâce à Connelly, Los Angeles n'a plus de secret pour nous, c'est ici Melbourne et son passé criminel que nous invite à visiter Cavanaugh.

Point commun entre Hyeronimus, cher à Michael et Darian, le flic de Tony, l'obstination. Deux têtes de mule que rien n'effraie, ni les criminels, ni les hiérarchies ou les flics ripoux.

Une fin ambiguë laisse augurer d'une suite que j'attends avec impatience.

Cavanaugh adopte un style de narration particulière. A la première personne pour le personnage principal, mélangeant présent et flash-back, ou, dans un même chapitre, faisant intervenir, à tour de rôle chacun des protagonistes, original, déroutant et....efficace.

Un nouveau nom dans le monde du polar, ça ne peut pas faire de mal. Amateurs du genre, vous ne serez pas déçu.



Merci à Babélio et aux Editions Sonatine pour cette belle découverte.

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Requiem

Darian Richards, ex-flic des homicides de Melbourne, reçoit l’appel d’une jeune femme Ida qu’il avait aidée quelques mois auparavant. Il ne sait pas encore dans quoi il va mettre les pieds mais qu’importe, cela présage des cadavres et un peu de castagne.

Avec « Requiem », je découvre un policier et un auteur australien Tony Cavanaugh. Il n’est pas nécessaire d’avoir lu le premier roman avec ce policier récurrent pour comprendre que Darian Richards suit ses propres règles, un peu borderline d’ailleurs, et tant pis pour les autres s’il dépasse la ligne blanche sans trop de culpabilité.

Le style est cash, parfois trash ; l’ambiance oscille entre noire et glauque. Il y a les ingrédients habituels pour accrocher les amateurs de polars noirs : le flic solitaire, la belle et jeune Maria -ancienne partenaire, ayant encore un sens moral et des principes-, le geek asocial, de jeunes et jolies étudiantes, ces petites brebis qui veulent fêter la fin de l’année scolaire -comme le veut la tradition avec « les schoolies » (avec sexe, alcool, drogue et rock and roll)-, et bien entendu, les méchants qui frisent pour certains les traits de vrais psychopathes.

L’adversaire le plus coriace de Darian Richards pourrait figurer dans un James Bond, même sans stigmate apparent. Si le portrait de cet adversaire est un peu too much et fait tiquer aux entournures, il a l’avantage de ne pas être un copycat. Et, malgré certains passages cousus de fils blancs, ce roman policier est assez prenant dans son genre.

Pas le temps de faire bronzette sur les plages de la Gold Coast ni de se renseigner pour un programme culturel en Australie ou encore de peaufiner la psychologie des personnages. Non, les qualités de ce polar tiennent dans le rythme et le sombre. Ça taille dans le dur, ça fonce dans le tas, ça frise les plus de 40° dans le bush. Et pour les frenchies dans mon genre, l’Australie, c’est plutôt dépaysant. En tout cas, ça m’a changée des quartiers new-yorkais, de ceux de Los-Angeles (petite pensée logique pour ‘’Brown’s Requiem’’, le premier d’Ellroy) ou encore des bas-fonds de Londres.

Merci à Babelio et Sonatine pour cette découverte (bien loin de « Nos voisins du dessous- chroniques australiennes » que m’avait vendue Bill Bryson…)

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La promesse

Ne faites jamais de promesse que vous ne pourrez pas tenir !



C'est ce qui est arrivé à l'inspecteur Darian Richards qui n'a jamais retrouvé le tueur du train, ni jamais apaisé les proches des victimes. Et ses cauchemars les plus tenaces lui font enfin abandonner la crime et prendre une retraite anticipée. Exit Melbourne et ses tueurs, le voilà parti dans un lieu plus rural et calme à Noosa Hill, au nord du Queensland. Mais, hélas, là aussi le crime est bien d'actualité. Bientôt ses cauchemars refont surface et lui font reprendre la traque d'un autre tueur en série, massacreur de très jeunes filles blondes. Et c'est à lui-même qu'il fait alors une promesse. Sans l'accord de la police locale, il mène sa propre enquête...



Nouveauté pour moi : une plongée dans le polar australien. Une découverte des régions peu peuplées où le bush joue un rôle bien marquant. Une vraie réussite tant au niveau d'une intrigue bien construite que du personnage principal, un policier misanthrope, qui flirte souvent avec l'illégalité et dézingue sans état d'âme les criminels.



Le tueur en série est également un personnage très étudié. Winston se parle à lui-même et donc au lecteur. Il explique son système, son protocole de travail, car tuer est son métier. Il suit à la lettre son plan parce que « le plan est un chemin connu, une route très sûre. » Les mots du tueur sont glaçants. Aucune empathie ne se dessine dans son discours. Il aura aussi la peau du meilleur-inspecteur-de-la-criminelle-du-pays. Car Winston est un dieu. Winston est Dieu.



Un très bon polar, au suspense parfois insoutenable. Une traque implacable menée de main de maître par un inspecteur au tempérament presque aussi sombre que le criminel qu'il poursuit.

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L'Affaire Isobel Vine

La littérature Australienne ? Je ne pouvais pas en dire grand-chose avant la lecture de ce livre reçu dans le cadre d’une opération « Masse critique ».



Dorian Richards, un policier réputé et habitué à la réussite a pris une retraite anticipée suite à un échec qu’il a très mal vécu.

Le commissaire Copeland Walsh, ex patron de Dorian vient le chercher près du lac où il s’est retiré et lui demande de reprendre du service pour résoudre une enquête sur la mort d’une jeune fille, Isobel Vine, survenue 25 ans plus tôt, dont l’investigation semble avoir été bâclée ; d’autant plus que ces faits touchent d’assez près les services de police de Melbourne.

En réalité, il s’agit de disculper un flic qui sera bientôt promu au plus haut rang de la hiérarchie locale, mais qui se trouvait sur les lieux du décès (on n’a pas choisi entre le suicide, un crime ou un acte sexuel qui aurait mal tourné...) il y a 25 ans.



Le héros décrit par Tony Cavanaugh est têtu, silencieux, avec ses propres contradictions, mais qui une fois qu’il s’est fixé une stratégie fonce et va au bout de sa logique. Avec l’équipe qu’il a constitué, il sera confronté aux mensonges, aux trafics, aux pressions, au pouvoir de l’argent et s’acheminera doucement vers la résolution de l’énigme.



L’auteur utilise de nombreux aller-retour dans le temps et entre les différents personnages. Beaucoup de suspects se dessinent, apparaissent puis disparaissent dans l’esprit du lecteur. Tout cela nous conduit vers un dénouement surprenant, relativement bien amené, bien que l’on ait une impression de fin de volume réalisée à la va-vite. Cependant, tout cela prouve la capacité de l’auteur à faire mariner son lecteur pendant 400 pages.

Au-delà de l’intrigue policière, ce livre offre aussi une réflexion sur l’épée de Damoclès qui parfois menace certains dans leur carrière et comment, se sentant traqués à tort ou à raison, ils sont prêts à tout pour éviter la catastrophe.

C’est une lecture très agréable et je pense qu’il faudra retenir le nom de cet auteur comme nouvel intervenant dans la littérature policière traduite en Français.

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L'Affaire Isobel Vine

Tony Cavanaugh un nom à retenir! Il est australien et L'Affaire Isobel Vine est son premier roman traduit en français, j'espère que d'autres le seront bientôt .

Darian Richards , l'ancien responsable du service des homicides de Melbourne a pris une retraite anticipée et vit désormais au bord d'un lac sur la côte de la Nouvelle-Galles du Sud . Il faudra l'arrivée de son ex-patron le commissaire Copeland pour le convaincre de reprendre du service. Copeland est l'une des personnalités les plus importantes de Melbourne, c'est aussi celui qui a pris Darian sous son aile, celui qui lui a appris son métier ,celui que Darian considère comme son père.

La situation est critique, Copeland veut prendre enfin sa retraite, il a plus de 75 ans, et Nick Racine doit lui succéder . Une ancienne affaire,vieille de 25 ans, non élucidée risque de refaire surface. Une jeune fille Isobel Vine avait été retrouvée morte dans sa chambre suicide, mort accidentelle? L'affaire avait été bâclée mais le nom de 4 jeunes flics y apparaissaient dont celui de Nick Racine lson successeur potentiel . Copeland vient donc chercher Darian Richards pour lui confier la mission de rouvrir l'enquête et de disculper Racine..Retour à Melbourne pour Darian, il y sera rejoint par Maria Chastain . Une enquête par un flic sur des flics , vous imaginez que cela ne sera pas une partie de plaisir mais quelle intrigue! Je me suis plongée dans ce roman et ne l'ai plus lâché . Il possède les ingrédients qui me plaisent , une intrigue qui tient la route , un enquêteur au charisme peu banal et en arrière plan la découverte d'un pays , d'une ville ici Melbourne .

Un très grand merci aux éditions Sonatine et à Babelio pour cette masse critique privilège , je me suis régalée ....
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La promesse

J’ai lu le premier tome de cette série grâce à une masse critique et j’avais adoré la découverte de ce nouvel auteur et de son personnage atypique. Dès que j’ai pu, je me suis procurée la suite dans la même édition (j’aime bien Sonatine) et je l’ai enterré dans ma pal à réception. Caro29 m’a aidé à l’en sortir grâce à la pioche de Septembre. J’espère que la lecture de ce tome sera aussi bonne que pour le premier tome et meilleure que le roman précédent.



Après un petit temps de réadaptation et de remise à niveau, j’ai de nouveau suivi avec plaisir le personnage principal Darian Richards. J’aime beaucoup sa psychologie et sa façon d’être avec les autres, ça donne quelques répliques bien sympathiques. De temps en temps, on a également accès au meurtrier, son mode de pensée fait froid dans le dos mais c’est très différent de Mör. Par ailleurs, le dépaysement est total avec les habitants de certaines régions d’Australie. L’auteur a un style sarcastique que j’aime beaucoup, son personnage n’est pas tout mignon, il a des blessures et fait tout pour éviter de penser à son boulot de flic. Mais des cauchemars l’y ramènent constamment et pour les faire cesser, il n’a qu’une solution : enquêter (même sans l’accréditation de la police locale). Par contre, il n’est pas toujours simple à suivre, il saute des étapes pour revenir en arrière ensuite… Il me tardait la fin car certains passages sont assez rudes à lire, ce tueur en série ne fait pas dans la dentelle quand il nous explique ses méfaits. Il me tardait également de savoir comment Darian allait le coincer à son propre jeu. L’histoire n’est pas totalement racontée, il manque des bouts surtout concernant l’enquête de Darian de façon à nous laisser dans le flou jusqu’à la fin. Je n’ai donc rien vu venir même si nous connaissons le nom du meurtrier, la résolution est loin d’être simple.



Comme vous l’aurez compris, ce second tome a été une excellente lecture, c’est toujours un plaisir de suivre Darian dans ses enquêtes avec le style très sarcastique de l’auteur. Plus d’une fois, j’ai souri aux répliques de Darian. Du coup, il me tarde de pouvoir me procurer Requiem, le tome 3 de cette série. Il n’y a pas d’autres tomes pour le moment mais j’espère que l’auteur continuera encore un peu à nous régaler avec son personnage principal sombre et tourmenté, et sa façon très radicale de régler ses affaires de tueur en série. Je conseille aux amateurs de thriller « noir » de découvrir cet auteur australien et son personnage atypique.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Requiem

Cela faisait un moment que j’avais repéré Tony Cavanaugh et ses livres.

Le hasard faisant quelquefois bien les choses, c’est Requiem de cet auteur qui m’a été attribué lors de la dernière opération de Masse Critique…

Inutile de préciser que j’étais ravie de découvrir cet auteur.

Je dois reconnaitre que je n’ai pas été déçue de cette première incursion dans l’univers de cet auteur et de son personnage récurrent Darian Richards, ex flic australien.

Requiem n’est cependant pas le 1er tome des livres mettant en scène Darian Richards et on le devine très vite car des allusions sont faites au sujet d’enquêtes et d’évènements ayant eu lieu avant cette histoire.

Mais, bon, cela ne m’a pas empêché d’apprécier cette histoire qui se lit sans aucun temps mort.

Un style incisif, avec un zeste d’humour, et une histoire au rythme trépidant…Des dialogues qui font mouche et qui donnent envie de lire les autres livres mettant en scène les protagonistes gravitant autour de Darian Richards. Et puis, j’avoue avoir envie de savoir comment richards est devenu ce qu’il dit lui-même c’est-à-dire un « ex-flic ».

Revenons maintenant à « Requiem ».

Darian est contacté par une jeune femme qu’il avait rencontré lors d’une de ses précédentes enquêtes. Cette dernière a juste le temps de l’appeler à l’aide avant de disparaitre. Darian va devoir faire appel à ses contacts au sein de la police pour entamer les recherches. Cependant, très vite la situation dérape car le policer qui avait commencé à se renseigner sur la disparue disparait à son tour…

Un voyage en Australie qui méritait le détour selon mes critères, et j’y retournerais avec plaisir y retrouver Darian Richards dans ses précédentes enquêtes…



Pour terminer cette critique, je remercie Babelio et son opération masse critique ainsi que les Éditions Points pour l’envoi de ce livre.



Challenge Mauvais Genres 2020



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Requiem

Darian Richards, ex policier, reçoit un appel au secours d' Ida, une jeune femme qu'il a jadis protégée. Grace à son ami Isosceles, il géolocalise l'origine de l'appel. Un policier dépêché sur place disparaît. Voilà notre flic à la retraite obligé de reprendre du service. Il découvrira rapidement deux jeunes femmes assassinées. Puis le policier disparu est retrouvé égorgé. Avec l'aide de Maria, une jeune policière, et malgré l'hostilité de la police locale, Darian va mener l'enquête avec l'objectif de retrouver et protéger Ida plus que démasquer les coupables.



Dans ce roman noir, où les coupables et leurs mobiles sont rapidement connus, Tony Cavanaugh dépeint une Australie partagée entre fête et violence : la débauche des jeunes qui fêtent la fin de l'année scolaire ; la violence de la traite des jeunes femmes, mais aussi celle des policiers. Il nous montre également une Australie partagée entre la modernité la plus folle, et l'ancrage dans le passé de ceux qui n'on pas pu, ou pas cherché, à suivre le rythme des changements. Ne connaissant pas le pays, je ne sais pas dire si l'histoire est très ou peu réaliste, mais elle nous en dit beaucoup sur la façon dont l'auteur voit son pays.



Tony Cavanaugh ne cherche pas à décrire finement ses personnages. Il en reste aux principaux traits saillants : l'ancien flic très doué, mais à la gâchette trop facile ; la belle fliquette intelligente mais trop ambitieuse ; les jolies étudiantes trop naïves... Et cela suffit tout à fait.



Au final, cela donne un roman très rythmé, présenté à la fois du point de vue de l'enquêteur et de celui des "méchants", qui se lit facilement. Un roman très noir et pessimiste, mais qui manque un peu de profondeur, qui en reste un peu trop, à mon goût, aux gros traits, sans entrer dans les détails de ce que sont réellement l'Australie, ses habitants, sa jeunesse, sa police...
Lien : http://michelgiraud.fr/2019/..
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Requiem

Darian Richards, ex-responsable des homicides à Melbourne, s’est retiré. Mais voilà qu’un des téléphones qu’il avait confié par le passé à de potentielles victimes d’un tueur, et qu’il a laissé activé malgré sa cessation d’activité, sonne. Une jeune fille, Ida, étudiante autrichienne dans une fac locale, est en danger. Ni une, ni deux, Darian repart en guerre dans un secteur géographique, la Gold coast australienne, qu’il ne connaît pas. Une succession de stations balnéaires, plages, cocotiers et marais, portant des noms évocateurs comme Surfers Paradise ou Miami. A cette période l’année, les rues sont envahies par les Schoolies, ces jeunes étudiants et étudiantes qui viennent fêter la fin de l’année scolaire, avec beuveries jusqu’au bout de la nuit. En remontant les données du portable de l’étudiante, avec l’aide du hacker Isosceles, Darian découvre deux cadavres de jeunes femmes déposées dans une mangrove. Il ne va perdre son temps à aider la police locale. Lui veut agir… et tout de suite.



L’éditeur se targue d’une comparaison entre Connelly et Cavanaugh. Hé les gars à la publicité, faudrait se calmer ! Darian Richards n’a rien d’un Harry Bosch. Certes, comme Bosch, il concentre son action sur les victimes et fonce malgré l’opposition de la hiérarchie policière, mais les comparaisons s’arrêtent là. Darian Richard tient plus de l’inspecteur Harry. Il fait sa loi. Et quand Connelly avance toujours soigneusement son intrigue, Cavanaugh fait parfois de gros raccourcis.



D’ailleurs, il faut avoir lu l’ouvrage précédent, pour bien comprendre les relations de départ entre les protagonistes. Manque de bol, si j’ai lu le premier ouvrage publié en français de Cavanaught, L’affaire Isobel Vine, il s’agit en fait du quatrième de la série, le premier étant La Promesse. Bref, lire Requiem sans avoir lu La Promesse, c’est comme entamer directement la saison 2 d’une série télé…



Originalité, Cavanaugh choisit sur certains chapitres de placer le lecteur dans la tête de la méchante de l’intrigue. Une beauté brésilienne au fonctionnement sérieusement déréglé. Darknet, sexe, meurtres, tout ce qu’elle véhicule est assez gore.



Mais la présence de l’ancien flic aux méthodes radicales et de son pendant féminin du côté obscur de la force ne suffisent pas à vraiment bâtir une intrigue efficace. Darian est toujours au bon endroit - grâce à son hacker, qui va même jusqu’à le guider comme un GPS. Darian a mauvais caractère - oui et alors ? Darian va retrouver la fille - on s’en doute… même si on ne sent pas franchement d’empathie là dedans. Passé le contexte sea, sex and sun, Darian va vite en besogne.



Tout cela n’est pas mauvais, loin s’en faut. Mais pas vraiment haletant non plus...
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Requiem

Requiem Tony Cavanaugh éditions Sonatine février 2019.

Retrouver Darian Richards a été un immense plaisir , merci donc aux éditions Sonatine et à Babelio pour cette masse critique privilège.

Australie, direction la Gold Coast. C'est la fin de l'année scolaire et les schoolies déferlent bien décidés à vivre une semaine d'enfer!.Darian Richards a quitté sa retraite au bord de la rivière suite à l'appel d'Ida :"Darian, il faut venir. Vous seul pouvez m'aider. Il y a tellement de corps!! ..."Ida est une jeune fille à qui il a sauvé la vie . Alors il a pris ses téléphones, ressorti son Beretta , est monté dans sa Studebaker et le voilà qui roule vers ?

Parce que bien sur rien n'est facile même pour un ancien flic aussi brillant soit-il , malgré l'aide de ses "amis" retrouver une jeune fille disparue dans cet immense pays c'est comme chercher une aiguille dans une botte de foin.

L'affaire est lancée, vous pouvez entamer votre lecture et sans doute comme moi ne pas vous arrêter en route.

Alors foncez et sachez juste avant de commencer que chaque décor a sa face cachée et que le net devient parfois très noir.

Excellente lecture .



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L'Affaire Isobel Vine

Du rififi aux pays des Kangourous…



J'ai souvent l'impression que l'on n’invente jamais rien en littérature policière. Le but ultime est la résolution d'une enquête (c'est une évidence incontournable) mais le manque d'imagination se niche souvent dans les personnages, stéréotypés en flic torturé/blasé par son métier, original ou électron libre.



Voici donc une honnête investigation dans un dossier Cold case, pour comprendre comment une femme se retrouve pendue à un crochet dans sa chambre. Suicide? Jeux érotiques troubles?



L'affaire ressort quand l'un des policiers de la lointaine enquête, manifestement bâclée ou enterrée, est en passe de devenir Commissaire. Est-il totalement clean pour ce poste prestigieux ? Et comme on nage en eaux troubles de flics ripoux, c'est un ancien de la Crim qui reprend du service, avec quelques adjoints sortis du placard pour élucider l'affaire Isobel.



Rien de sensationnel sous le soleil de Melbourne mais ce roman australien est un bon policier, se lisant avec plaisir, structuré par une narration efficace rythmée entre passé et présent, un descriptif de la ville et de la région qui doit bien parler à ceux qui les connaissent, des personnages convenus mais sympathiques, et le coupable le plus improbable de la liste des suspects.



Une agréable lecture que je dois à Masse critique. Remerciements !

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L'Affaire Isobel Vine

On sait que Sonatine est une référence du Polar, ici ils éditent un auteur Australien (Tony Cavanaugh) encore jamais traduit en français jusqu'alors, avec L'affaire Isobel Vine la maison d'édition tient encore une fois ses promesses, ce polar est vraiment bon.



Alors il est vrai que le rythme n'est pas effréné mais l'intérêt ici est tout autre, nous sommes en présence d'une enquête sous forme de Cold Case tarabiscoté à souhait pour le plus grand plaisir du lecteur et les plus grandes difficultés de nos enquêteurs.



Ambiance et personnages bien travaillés, pas de clichés, une construction intelligente, tout est réuni pour les amateurs de polars.

Les chapitres sont assez court et bien construits, avec des titres originaux sous forme de clins d'oeil à la littérature contemporaine (on retrouve des titres de chapitres tel que Frankenstein, 1984 ou encore L'homme illustré, j'adore).



Manipulations hiérarchiques, dissimulations de preuve, pistes brouillées, flics véreux, trafics de drogue et pouvoirs s'entrechoquent et nous donne une histoire que l'auteur s'amuse à détricoter jusqu'à un final surprenant, jamais je n'aurais pensé à cette fin, qui à elle seule vaut l'achat du livre.



Je pense que vous avez compris, ce polar est à mettre entre toutes les mains.



Voir la chronique sur mon blog :
Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
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