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Citations de Vanessa Springora (513)


c Quand, en l'occurence, on a ressenti du désir pour cet adulte qui s'est empressé d'en profiter 'est l'élément qui rend la notion de consentement si tangente. Très souvent, dans les cas d'abus sexuel ou d'abus de faiblesse, on retrouve un même déni de réalité : le refus de se considérer comme une victime. Et, en effet, comment admettre qu'on a été abusé, quand on ne peut nier avoir été consentant ? Pendant des années, je me débattrai moi aussi avec cette notion de victime, incapable de m'y reconnaître.
page 163
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- Le mensonge est littérature, chère amie!Vous ne le saviez pas ?
page 142
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Mais je ne suis pas de taille pour une joute verbale. Trop jeune et inexpérimentée. Face à lui, l'écrivain et l'intellectuel, je manque cruellement de vocabulaire. Je ce connais ni le terme de "pervers narcissique", ni celui de "prédateur sexuel". .... Et G. manie le verbe comme on manie l'épée. D'une simple formule, il peut me donner l'estocade et m'achever. Impossible de livrer un combat à armes égales.
page 133
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Non, cet homme n'était pas animé que des meilleurs sentiments. cet homme n'était pas bon. Il était bien ce qu'on apprend à redouter dès l'enfance : un ogre.
page 130
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Ce ne sont pas les mots des gamines de notre âge, ce sont les termes universels et atemporels de la littérature épistolaire amoureuse. G. nous les souffle en silence, les insuffle dans notre langue même. Nous dépossède de nos propres mots.
page 90-91.
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Le manque, le manque d'amour comme une soif qui boit tout, une soif de junkie qui ne regarde pas à la qualité du produit qu'on lui fournit et s'injecte sa dose létale avec la certitude de se faire du bien. Avec soulagement, reconnaissance et béatitude.
page 88
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Depuis tant d'années, je tourne en rond dans ma cage, mes rêves sont peuplés de meurtre et de vengeance. Jusqu'au jour où la solution se présente enfin, là, sous mes yeux, comme une évidence : prendre le chasseur à son propre piège, l'enfermer dans un livre.
page 10
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Pendant longtemps, pour ses enfants, on n'existe qu'à partir de leur naissance. Peut être sent il aussi, de façon intuitive, qu'il y a là une zone d'ombre dans laquelle il vaut mieux ne pas s'aventurer.
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Notre amour était un rêve si puissant que rien, pas un seul des maigres avertissements de mon entourage, n'avait suffit à m'en réveiller. C'était le plus pervers des cauchemars. C'était une violence sans nom.
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Les pères sont pour leurs filles des remparts.
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A quatorze ans, on n'est pas censée être attendue par un homme de cinquante ans à la sortie de son collège, on n'est pas supposée vivre à l'hôtel avec lui, ni se retrouver dans son lit, sa verge dans la bouche à l'heure du goûter. De tout cela j'ai conscience, malgré mes quatorze ans, je ne suis pas complètement dénuée de sens commun. De cette anormalité, j'ai fait en quelque sorte ma nouvelle identité.
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En dehors des artistes, il n'y a guère que chez les prêtres qu'on ait assiste à une telle impunité .
La littérature excuse-t-elle tout ?
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Mais que vaut la vie d’une adolescente anonyme au regard de l’œuvre littéraire d’un être supérieur ?
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Il avait fait profession de n’avoir de relations sexuelles qu’avec des filles vierges ou des garçons à peine pubères pour en retracer le récit dans ses livres.
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Les garçons, il les préfère imberbes, douze ans, maximum, comme j’en aurai bientôt la révélation. Au-delà, ce ne sont plus des objets de plaisir, mais des rivaux.
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— Qu’est-ce que tu entends dans le mot « genoux », hein ? Si tu dé-com-poses le mot « genoux » ? Il y a je et il y a nous , et ton problème, c’est bien un problème de « rhumatismes articulaires », donc… tu serais d’accord avec moi pour dire que tu as un problème d’« articulation » entre le « je » et le « nous », n’est-ce pas ?
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« Comment pourrait-il être mauvais, puisqu’il est celui que j’aime ? » (p. 58)
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« Dès que j’ai mordu à l’hameçon, G. ne perd pas une minute. » (p. 28)
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« La présence de cet homme est cosmique. » (p. 25)
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« Je lis, trop tôt, des romans auxquels je ne comprends pas grand-chose, si ce n’est que l’amour fait mal. Pourquoi souhaite-t-on si précocement être dévoré ? » (p. 18)
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