Citations de Vanessa Vale (151)
Elle et mon père m'avaient forcée à accepter une image du bonheur et de la bien séance. Pas étonnant que ma mère ait fui cet endroit - elle avait toujours cherché la normalité. Elle avait toujours été plus soucieuse d'être intégrée qu'aimée. Et c'est ce qu'elle avait voulu pour moi aussi. Une vie normale. Une vie qui correspondant à l'idéal sur laquelle elle avait jeté son dévolu. Qu'elle avait atteint.
Ce que je ressens, c'est de la jalousie, pure et simple. Une autre femme a couché avec lui. L’a touché. Sait ce que ça fait d'être allongée sous lui.
Je l'aime plus que bien. Il est incroyable. Il m'a fait ressentir des choses hier soir que je n'avais jamais ressenties. Je ne parle pas uniquement des orgasmes tout bonnement incroyables. Je l'aime et j'aime ce qu'il me fait ressentir.
Les relations, ce n’est pas mon truc. Je n'ai jamais voulu avoir de nana. J'ai toujours pensé que j'étais trop chtarbé. Mais je n'ai jamais trouvé une femme qui m'accroche comme Sadie. Je veux tout savoir sur son compte, même des histoires comme celle de son frère disparu. Ça l'a profondément affectée. Si profondément qu'elle a choisi sa carrière en fonction.
A la seconde où nos yeux se sont croisés, oui je sais, ça fait plutôt ringard, cette alchimie grotesque entre nous était dingue. Je bandais comme un taureau quand elle s’est dégagée de mon doigt avant d’être entraînée sur la piste de danse. J’ai bandé sur tout le trajet retour jusqu’au ranch et débandé uniquement en me paluchant sous la douche. Et encore, seulement pour un bref instant parce qu’impossible de m'arrêter de penser à elle.
Nous nous étions rencontrés et nous étions mis d’accord pour la revendiquer ensemble. Pourquoi se battre quand nous pouvions l’avoir tous les deux?
…Mon père, toujours ivre suite à une cuite qui avait duré toute la nuit, était monté dans sa voiture et avait failli tuer M. et Mme Duke en venant me chercher.
Et je venais de laisser Duke, qui faisait probablement partie des trois hommes sur terre qui avait raison de me détester, me faire jouir. Et il avait ma culotte.
Je savais que je devrais être abasourdie. Effrayée, peut-être, par leur audace flagrante. Mais je n’étais pas effrayée. J’étais tendue, oui, car rien de tel ne m’était jamais arrivé. Jamais. Mais, bizarrement, je me sentais en sécurité. Comme s’ils savaient ce que je voulais, savaient jusqu’où aller. D’une certaine manière, ils savaient que j’avais besoin d’être retenue, de les laisser faire. Ils savaient exactement ce que je voulais. Non, ce dont j’avais besoin.
Rien ne pouvait me faire oublier mon travail plus rapidement qu’un homme mordillant doucement mon téton. Et pas n’importe quel homme. Sam Kane. Mon Dieu, il avait été mon béguin d’enfance, la star de mes fantasmes d’écolière, mais c’était il y a quinze ans.
Il n’était alors qu’un garçon. C’était désormais un homme entier et je l’escaladais comme un arbre. Nous avions passé une heure entière à nous disputer et il savait instinctivement comment me faire démarrer au quart de tour. Au lieu de le lui donner un coup dans les couilles, j’étais dans le couloir d’un bar et je le laissais me toucher, me goûter et me lécher.
Les relations et moi, on n’est pas copains. Quoi que ? Je n'ai jamais fréquenté de nana. Mais là c’est différent. Il s’agit bien d’une relation, même si je mets un point d’honneur à tout foutre en l'air. Encore et encore. D'abord en étant énervé qu'elle veuille taire la chose. Puis, en laissant mon passé avec Rhonda se mettre en travers de notre route. Si les rôles étaient inversés et que Sadie m’apprenait qu'elle était enceinte à cause d'une aventure, je serais remonté, même si ça remonte à avant de faire sa connaissance. Les grossesses indésirables, ça peut arriver à tout le monde.
J'adore la réconforter, quand on n'est pas fâchés pour des conneries. Mais ça ? Son frère disparu, mort sur notre propriété ? C'est pas rien. Une vilaine affaire, une sacrée coïncidence.
Sadie est ma femme. Je n'ai aucun droit sur elle. On se connaît à peine, mais quand on est ensemble, l'alchimie est intense. Elle apaise quelque chose en moi. Ce qui évidemment, a le don de m’énerver.
Le gars avec qui j'ai couché, avec qui je croyais partager quelque chose, est dans la merde jusqu’au cou. Je ne veux pas de ça. Mais son aventure date d’avant notre rencontre. Ça ne s'est même pas passé dans le Montana. C'était avant de me rencontrer. Je ne peux pas lui reprocher ses aventures passées. Je n’ai absolument pas envie qu'il me reproche les miennes.
On n'aurait pas pu avoir un début de relation plus compliqué, si on peut la considérer comme telle, après tous les hauts et les bas qu'on a traversés en si peu de temps. Je veux la retrouver, mais je n'ai aucune idée d'où aller.
C’est ridicule, je ne les connais ni d’Eve ni d’Adam mais Austin et moi sommes dans le même bateau. Nous avons tous les deux été déracinés et contraints de venir nous casser le cul dans le Montana. Pour Chance, rien n'a changé, hormis avoir deux grands frères à gérer, ce qu'il apprécie sincèrement. Tu parles d’un pensum.
Je m'approche lentement d'elle. Avec la même prudence qu'on adopterait pour essayer de toucher un chat sauvage, je pose mes mains sur les hanches de Sadie, je me penche et dépose un baiser sur son épaule.
Tu sais que pour un inspecteur, sortir avec un suspect n'est pas un point positif. Je sais que tu n’es pas suspect. Je te l'ai dit et tu sais que je l'ai dit à Mark. Mais il te croit suspect et c'est mon supérieur.
Il est si séduisant. J'ai envie de m’approcher, de me hisser sur la pointe des pieds et l'embrasser, de sentir ses moustaches râpeuses de fin de journée contre mes lèvres. Il porte un jean et un T-shirt, tous deux poussiéreux. Ses cheveux sont en bataille, on dirait qu'il a passé une dure journée à travailler au ranch.
Les relations c’est pas mon truc, alors pourquoi me casser la tête pour une femme qui ne veut clairement pas de moi ? Une femme qui a menti sur le fait d'être avec moi ? Evidemment, elle a fini par avouer, mais quand même... Je devrais y aller un peu plus mollo ? Elle enquête sur une affaire mettant en cause ma famille.
S'il n'est pas intéressé par aller plus loin, parler à ses frères d'une nuit inoubliable avec moi n'était pas une nécessité. Ou peut-être qu'il ne s’étend pas, ce qui n’est pas plus mal, mais son départ soudain de la table prouve qu'il est toujours remonté. Dans tous les cas, je suis dans le pétrin.