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Critiques de Vincent Cuvellier (502)
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Charlotte, la roulotte !

Une histoire de vacances en roulotte, le long du canal de Nantes à Brest. Deux mois d’aventures et de rencontres pour Charlotte et Pablo son demi-frère. Et bien sur Chaussette, un cheval pas toujours bien disposé à faire ce qu’on lui demande. Une jolie histoire avec beaucoup d’humour et de tendresse. 45 pages à dévorer…



« -Charlotte aide ton frère!

- C’est pas mon frère !

- Aide le quand même… »
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Émile invite une copine

Deux grands noms de la littérature jeunesse actuelle n'ont pas besoin de faire tout un plat pour que leur production fonctionne, au contraire : il suffit d'un rien. Et si Emile ne sourit jamais, c'est parce que l'enfance, c'est sérieux. La preuve par les multiples exemples de cette inimitable série !
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..
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Le temps des Marguerite

Très bonne BD, drôle et inventive. La petite Marguerite, 12 ans, qui s'ennuie chez elle, se retrouve propulsée cent ans auparavant. Parallèlement, une petite Marguerite vivant en 1910 se retrouve dans la peau de celle de 2010 ! chacune des deux Marguerite occupe une partie de la page, si bien qu'on suit leurs histoires parallèlement. On apprend des choses sur la vie en 1900, tout en lisant une BD vraiment agréable.

Peut-être un petit bémol sur la fin un peu rapide, mais globalement cette BD est un vrai plaisir.

Elle convient parfaitement à un CDI de collège, je la recommande chaudement !
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La guerre des bisous

Ça démarre par un bisou volé en salle de sport et puis l'épidémie s'étend, tout le monde se fait des bisous, surtout si on est en colère.



Idée originale qui permet de lutter contre la morosité ambiante et montrer que tout ce qui se passe n'est pas si grave et pourrait être résolu plus calmement si on se faisait un simple bisou.

J'ai adoré les slogans de la manif contre tout.

Le pliage du bas de page est également original même si je n'en ai pas compris l'intérêt.

J'ai trouvé l'histoire tirée par les cheveux et sans grand sens.

Et la chute, alors là je n'ai pas du tout compris...

Déçue...
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L'histoire de Clara

À travers l'histoire de Clara ( bébé juifs laissé dans l'ascenseur) on traverse la guerre de 39-45. Cette petite fille grandit, est recueillie par divers personnages. Ce joli récit est très touchant et peut être lu à partir de 8-9 ans en étant accompagné pour comprendre le contexte historique.
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Émile veut une chauve-souris

Emile est très têtu : il a décidé qu'il voulait une chauve-souris et tous les arguments seront bons pour obtenir ce qu'il veut... ou alors...

Un petit garçon tenace qui n'est pas sans nous rappeler d'autres caprices tout aussi inaccessibles...

Un très bon moment de lecture.
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La fille verte

Vincent Cuvellier livre un texte imagé où l’on voit réellement la jeune fille se transformer en arbre, aimer la nature à tel point qu’elle en devient partie intégrante. Le texte est écrit à la première personne et nous livre surtout des sensations, des sons et des odeurs. Je n’ai pas réellement compris où voulait en venir l’auteur. Le résumé qualifie le livre de « fable poétique qui parle de la métamorphose de l’enfance à l’adolescence ». Ma seconde lecture (avec cette qualification en tête) fut donc plus fructueuse même si nombre de questions reste en suspend.

Les illustrations de Camilla Engman s’accorde parfaitement à la thématique du texte. La nature, la poésie et le mystère sont présents. Les images mettent en scène différents points de vue, tantôt ce sont les pieds de la jeune fille ou ses mains, puis le visage. En tout cas l’imagination de l’illustratrice s’accorde à celle de l’auteur.



Ce livre se présente comme un album mais est divisé en courts chapitres numérotés. C’est un bel objet, le papier est de qualité, on sent le travail de l’éditeur autour de ce livre. Pourtant je n’ai pas su entré dans l’univers de l’auteur et je ne saurais à quels enfants le conseiller. Il y a un décalage qui me trouble entre le fond et la forme…
Lien : http://boumabib.fr/2012/11/1..
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La fois où je suis devenu écrivain

La fois où Vincent Cuvellier est devenu écrivain ou comment le dernier de la classe, le trentième sur trente et un, s'est réalisé dans l'écriture.



Si vous cherchez une lecture qui recharge les batteries d'un ado mal dans sa peau ou en échec scolaire. Si vous aimez les livres qui vous font aimer lire davantage. Si vous appréciez l'auteur. Si vous n'avez jamais entendu parler de Vincent Cuvellier. Si votre ado d'appartement déteste lire.



80 pages pour réfléchir, remettre en question le système, s'apitoyer sur le moule scolaire, avoir envie de retrousser ses manches, ressentir le désir d'écrire, d'aller au bout de certains rêves, de décrocher la lune, d'être soi et tant pis si ça défrise. Vivre, aimer, tenter d'être heureux. Un peu. Savoir lâcher prise. Savoir s'accrocher. La vie qui va, la vie qui bat. Et tout le tralala.
Lien : http://www.audouchoc.com/art..
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Tu parles, Charles !

Un enfant un peu différent dont on se moque, couvé par ses "vieux" parents, un autre plus déluré à qui la vie cesse de sourire. Une soirée imprévue entre eux...

Excellent roman drôle et émouvant à découvrir dès 9 ans.
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L'abbé Pierre, le combat d'une vie

Bien que je ne sois pas une experte en bande dessinée, cette lecture m'a laissé une légère pointe de déception, sans doute parce que la vie de cet homme est tellement riche qu’il est difficile de la restituer en quelques planches. On y trouve les moments clés de son histoire, ses principaux combats, la construction de sa légende, mais, c’est trop lisse à mon goût par rapport à la profondeur du personnage en lui-même. Une grande douceur se dégage des doigts d’Abdel De Bruxelles, le dessinateur. J’ai découvert que l’abbé Pierre avait sauvé la vie de Jacques De Gaulle (le frère du général), mais il n’est pas fait mention de certains autres liens qu’il a pu nouer avec d’autres personnages publics. C’est une biographie qui va à l’essentiel. Il semble que cette bande dessinée soit davantage orientée vers un public jeunesse, offrant ainsi une jolie façon de découvrir sa vie et d’avoir un aperçu du personnage. Il est néanmoins important de noter qu'à chaque exemplaire vendu, 1€ est reversé à la fondation Abbé Pierre.

Merci à Babelio et à Casterman de m’avoir permis de le découvrir.

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Émile fait l'aventure

Lire du Émile, pourquoi hésiter?

C'est qu'il ne faudrait pas se priver de la fraicheur, de l'espièglerie enfantine du petit Émile, qui nous amusera à se mettre en scène juste pour nous, spectateurs lecteurs, tout en répondant avec drôlerie à sa maman (hors champs le plus souvent).

À chaque jour sa perle de drôlerie.

Aujourd'hui, Émile fait l'aventure.



Émile aura bien évidemment sa définition propre de l'aventurier et de la composition du sac d'un aventurier.

Un aventurier, c'est un plongeur ou un campeur? Avec Émile, dur de cerner le profil. L'équipement aura ses raisons, selon Émile, il suffira de lire.



Perles enfantines d'Émile, à bas le bon sens et c'est un régal!

Et vous, jeunes lecteurs, que metteriez vous dans votre sac à dos d'aventurier?

Combien de temps dure l'aventure, pour Émile?

Il ne faudrait pas non plus que cela soit trop long et qu'il manque toutes les autres aventures, pas vrai?

Nous rirons de la tenue finale d'Émile, à ne pas manquer.
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Elisabeth sous les toits

En littérature jeunesse, je suis une grande fan d'albums mais depuis quelques années avec de belles éditions comme celles de cette collection chez Little Urban, j'en viens aussi à beaucoup aimé les romans destinés aux tout jeunes lecteurs, et ce n'est pas Elisabeth sous les toits qui va me faire changer d'avis, tant j'ai aimé les aventures parisiennes de cette jeune Bretonne !



Je connais bien cette collection et son format désormais, grâce notamment aux Lapins de la couronne d'Angleterre de Santa et Simon Montefiore et Kate Hindley, mais aussi grâce au Temps des mitaines de Loïc Clément et Anne Montel. Ce sont de beaux ouvrages avec une reliure cartonnée, un petit effet livre à l'ancienne avec une charte graphique cohérente sur l'ensemble, et j'adore cet effet collection ! Surtout quand ça se couple avec de belles illustrations à l'intérieur et un mini making-off avec croquis à l’appui.



Cette fois, le personnage principal est une petite fille, une Bretonne, Elisabeth, qui sous ses airs de Kiki la petite sorcière (film d'animation de Ghibli pour ceux qui ne connaissent pas), va monter comme une grande à la capitale pour se lancer à la recherche de ses parents qui l'ont autrefois abandonnée dans un orphelinat breton. J'ai beaucoup aimé cette héroïne pleine d'entrain mais avec de sacrées casseroles, le modèle type d'une certaine littérature enfantine, qui donne envie de s'attacher à elle et de l'encourager. C'est une enfant adorable et pleine de ressource qui va faire preuve d'un très bel esprit d'entreprise et ainsi rendre la lecture fluide et dynamique.



A travers ses aventures parisiennes, les auteurs ont en plus fait un sacré travail de reconstitution. C'est tout le Paris et la France des années 1920 qu'ils entreprennent de décrire ici et ils y réussissent avec brio. Que ce soit à l'aide de personnalités artistiques phares (Modigliani, Joséphine Baker, Blaise Cendras...) ou bien de figures / groupes connus (les Apaches, les clochards, les titis parisiens...), on se sent littéralement propulsés à cette époque-là. Quand Elisabeth se balade dans Paris, on peut faire le cheminement avec elle. Quand elle parle avec son accent breton et ses idiomes bretons, on les entend nous aussi. L'auteur s'est bien amusé à glisser ainsi des mots typiques d'alors, voire de l'argot et du patois. J'adore ce genre de détails !



Après l'aventure que va vivre Elisabeth est assez classique en soit. C'est une petite fille à la recherche de ses parents, qui en partant d'un seul indice, va faire bien des rencontres qui petit à petit vont la mettre sur la piste. Elle va déambuler dans Paris et croiser plein de gens, dont la plupart assez atypiques ou plutôt marquant. Vincent Cuvellier tente aussi de glisser un peu de fantastique avec un gentil fantôme qui m'a rappelé Casper ou des petites créatures, les Schmolls, qui elles m'ont fait penser aux noireaudes de Totoro (autre film d'animation de Ghibli). Mais je les trouve un peu trop discrets et je m'attendais à ce que les Schmolls aient un tout autre rôle. Concrètement, ils ne servent pas à grand-chose...



Premier volet d'une saga, qui j'en suis sûre en comptera d'autres, Elisabeth sous les toits fut une aventure pleine d'un charme enfantin un peu désuet où j'ai adoré m'immerger dans ce Paris des années 20 tellement réaliste aux côtés d'une jeune héroïne attachante au vrai parcours de vie. Ce joli hommage aux classiques de la littérature enfantine me rend vraiment curieuse de découvrir ce que les auteurs imagineront dans le prochain volet des aventures de leur héroïne bretonne.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Émile et les méchants

Cela faisait un moment que nous avions mis de côté les nouvelles aventures d'Émile.

Comment va t-il avec cette rentrée?

Sa camarade est-elle sa petite copine?

Continue t-il le tricot dans sa chambre avec son amie "grande"( la petite mamie du parc)?

Cet album n'est pas le dernier mais ceci nous permettra de nous reconnecter pour quelques nouvelles un peu fraiches.



" Émile et les méchants"?

Quels méchants? Il y a des méchants dans le monde d'Émile?

Rassurons nous, Émile se porte bien et même très bien.

Il reçoit même sa camarade Julie à la maison.

Mais avant cela, et c'est peut-être la tâche ordinaire d'un après-midi chez Émile, Émile doit d'abord "désogriser" le lieu ( on a inventé le mot, oui. Faire fuir les insectes=désinsectiser, faire fuir les ogres=désogriser, pí voila).

On verra donc notre petiot espiègle lourdement chargé pour abattre la "bête" quoi qu'il en coûte ( dans son imaginaire de jeu, bien entendu).



On aime dans certaines aventures d'Émile des choses familières et non dites que seuls les grands lecteurs, qui liront à leur petit public, connaitront et remettront dans leur propre quotidien.

Certe, les enfants se régaleront de la fantaisie d'Émile et de ce monstre difficile à abattre( souvent dans les jeux entre copains, le préposé au rôle de vilain ne veut pas mourir et pour le suspens, il lui pousse une tête après qu'elle soit tombée, et puis il y a les ailes, les griffes, le feu...Il en sera de même ici pour cet Ogre qui l'aura chopé dans sa cachette de jeu).



Autre détail réjouissant pour les grands, la petite Julie sur le canapé( vous verrez, jeunes gens). Souvent lorsque "les parents" inviteront une gentille camarade ( selon eux) parce qu'ils doivent discuter entre papas et mamans, celle-ci finira ligotée ou seule à attendre dans sa super cachette de cache-cache, tandis qu'un " Émile" sera reparti jouer avec ses figurines.

Jeunes "Émile", pourquoi êtes-vous si vilain? Ils vous répondront que ce sont les "Julie" qui ne savent pas ou ne veulent pas jouer avec les arcs, les flèches et les figurines.

Quel manque de bonne volonté ces "Julie"?



Bref, tout ceci est bien plus fin qu'il n'y parait comme souvent avec les histoires d'Émile. Cela nous parle vraiment à plusieurs âges et nous fait toujours autant rire sur des temps de lecture pourtant très courts.

"Émile", ce sont des sketchs du quotidien de l'enfant à savourer en plusieurs titres groupés.
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Emile fait la politique

C'est décidé, Emile a envie de mettre une cravate, il va faire de la politique !



Il assite à un débat, décide de choisir un parti...



Avec l'humour qu'on leur connait, les auteurs abordent ici une première notion de ce que peut être la politique. Un album malicieux offert à mon fils pour ses 20 ans car lui aussi il veut mettre une cravate :-)
Lien : http://lespapotisdesophie.ha..
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Le roi des mouettes, la reine des chouettes

Trois mondes s'affrontent dans cette courte nouvelle destinée aux enfants et racontée par Vincent Cuvellier : celui des êtres-humains, celui des animaux de la décharge et celui des animaux de la forêt. Les humains n'ont pas voix au chapitre. Ce sont les animaux qui mènent le jeu.



"Le roi des mouettes, la reine des chouettes" lance le débat sur la relation qu'entretien l'humain avec la nature mais aussi sur les notions de vengeance et de justice. Après tout le mal qui a été fait, les animaux nous prendraient-ils en pitié ou nous extermineraient-ils si nous nous retrouvions à leur merci ? Bonne question.

Vincent Cuvellier débute quelque chose sans vraiment l'approfondir. Il lance un débat, utilisant aussi un peu d'humour, mais sans s'étaler. C'est une forme intéressante qui pousse à la réflexion et un format pratique pour amener à la lecture.
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Le temps des Marguerite

C'est à l'occasion de son adaptation au cinéma que cette sympathique histoire a été rééditée. Le graphisme est assez sobre mais il met bien en valeur la double intrigue passé/présent. La moitié haute de la planche, aux couleurs chaudes rose orangé, raconte les péripéties de la Margot de 1910, et la moitié inférieure, plutôt rose bleutée, celle de 2010. On suit en parallèle les deux fillettes chacune à son époque jusqu'à ce qu'un passage dans la malle du grenier les propulse dans celle de l'autre. Tandis que chacune découvre le quotidien de l'autre, on appréhende en simultané les ressemblances et les différences (de langage, de situation) entre les deux périodes.



L'inversion d'époque suscite la curiosité de l'une (celle arrivée en 2010) et la consternation de l'autre (celle projetée en 1910) tandis que le lecteur mesure l'évolution de la société en un siècle. On se rend compte du relâchement au niveau du langage et de la politesse ("Tu jures comme un charretier"), des libertés gagnées ("Crois-tu vraiment que ce sont des manières de jeune fille?"), de l'accélération du mode de vie ("Les bruits, les odeurs... Y avait trop de monde qui allait trop vite"). Alors que la Marguerite de 1910 découvre le téléphone, la télévision, les jeux vidéo, la chasse d'eau ("j'adore") et "le droit de ne rien faire", celle de 2010 constate que "la petite fille dont j'avais pris la place ne devait pas rigoler tous les jours" et contribue à ouvrir l'esprit à "sa" famille de 1910 quant au racisme ("Ça va pas de les traiter de nègres!" s'énerve-t-elle devant le village indigène au zoo), au mariage obligé des jeunes filles ("Je veux d'abord faire des études, pour apprendre le métier que j'veux") et à la tolérance en général ("Tu m'as ouvert les yeux"). Il y a d'ailleurs un mystère autour de la tante Léonora à qui appartenait la fameuse malle: le sujet est tabou dans la famille de 1910, apparemment lié au choix de vie de celle-ci ("Ses plumes et ses fanfreluches! Ses tours de magie!"). On n'en saura guère plus (et c'est dommage) mais le message glissé à travers toute cette aventure semble bel est bien de sensibiliser à l'ouverture d'esprit en général, loin de tout jugement.



Après avoir mesuré tout ce que l'on a gagné ("punaise de progrès") et perdu au fil du temps, on regarde avec attendrissement les Marguerite réintégrer leur époque respective, heureuses de l'expérience mais soulagées de retrouver leur famille malgré tout. Elles qui s'ennuyaient en début d'album, nul doute qu'elles sauront désormais apprécier ce qu'elles ont!
Lien : https://www.takalirsa.fr/le-..
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La fois où Mémé a tapé un clown !

Autant vous dire que j’ai la phobie des clowns. Du coup, s’il est question de l’un d’eux qui se fait gentiment bastonner (n’oublions pas tout de même qu’il s’agit-là d’une lecture qui s’adresse aux jeunes enfants et que la violence c’est mal, m’voyez), je dis OUI!



Mémé est une héroïne que j’ai absolument a-do-rée et les illustrations pleines d’humour et colorées de Marion Piffaretti parviennent très bien à faire ressortir le caractère un peu fougueux et sanguin de ce petit personnage auquel je me suis tout de suite attachée. C’est une petite fille au caractère sacrément bien trempé, qui ne mâche pas ses mots et ne se laisse absolument pas faire, que l’individu en face soit un adulte deux fois plus grand qu’elle, ou un lama. Quand elle est mécontente, gare à ne pas rester dans les parages ! Mémé est une fillette à laquelle il ne vaut mieux pas s’amuser à faire des crasses ! Avec elle, c’est œil pour œil et dent pour dent ! Tenez-vous le pour dit !



Voila une enfant déjà très « girl power » qui casse un peu les codes et qui renvoie au placard tous ces personnages un peu nunuches que l’on croise souvent, même s’il y en a de moins en moins. De quoi apprendre aux bambins, dès leur plus jeune âge, à ne pas se laisser marcher sur les pieds !


Lien : https://songedunenuitdete.co..
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Ma tronche en slip

Ma tronche en slip est un petit roman très drôle. Benjamin est un ado assez banal mais qui a bien confiance en lui et se trouve vraiment pas mal physiquement. A contrario, ses copains sont vraiment nuls selon lui, mais "on choisi pas ses potes". Du coup, il trouve normal que les filles tournent autour de lui. Et quand on lui propose de faire du mannequinat, ça lui parait totalement logique et il n'hésite pas.



Cela dit... se retrouver en photo en slip dans toute la ville, il faut assumer quand même ! Mais Benjamin prend cela avec philosophie et finalement, il s'en sort très bien !



J'ai adoré les parents de Benjamin, notamment sa mère qui lui ordonne de rentrer à la maison et de jouer à la console ^^

J'ai beaucoup aimé le ton de l'auteur, qui n'hésite pas à écrire comme les ados parlent, et à utiliser leur vocabulaire. Ça fait plaisir de lire des livres qui parlent vraiment du quotidien des garçons, qui ne sont pas trop "lisses", surtout au niveau de la sexualité.



Ma tronche en slip est un petit livre très drôle, j'ai pris beaucoup de plaisir à le lire et je le conseillerai facilement à mes collégiens !
Lien : http://blogonoisettes.canalb..
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Émile : Il est 7 heures

Mais qu'il est usant cet Émile! Mais ces amateurs peuvent paradoxalement l'aimer que d'autant plus.

Quand il a une idée en tête, il ne l'a pas ailleurs. Parce que les idées, c'est chouette, ça fait réfléchir sur un bout de trottoir en mangeant une friandise et ça fait un album de sympathique non sens à la mode enfantine.

Il est 7 heures, il faut se lever, se glisser hors des couvertures les yeux mi-clos ( encore plus que d'habitude!), c'est pénible. Il est 7 heures, c'est maman qui l'a dit. Donc à chaque heure de la journée où on lui réclamera de faire ceci ou cela, il sera 7 heures et pi c'est tout. Les jeunes lecteurs riront, trépigneront d'impatience avec cet Émile qui confond l'heure du déjeuner, l'heure de la récré, de la cantine, du goûter. À 19h, il sera 7 heures. Émile n'arrête pas de le dire, c'est aussi maman qui l'a dit. Quelle belle excuse pour n'en faire qu'à sa tête! Comme chaque album, on rit beaucoup de son espièglerie. Un album sur le temps qui passe. Quelle heure est-il, Émile, quand l'école se termine, vraiment?

À partager, comme d'habitude.
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Émile et la danse de boxe

On retrouve Emile le héros de Vincent Cuvellier et Ronan Badel dans une nouvelle aventure où on lui propose de choisir son activité extra-scolaire.

Comme d'habitude le petite garçon est au centre de l'image et le parent hors champs nous projetant directement dans l'histoire en tant que raconteur.

Avec humour, les auteurs nous mettent devant la réalité : Emile veut faire de la danse de boxe, avec des filles, ce n'est pas grave, ça peut même être mieux...

La conclusion fait franchement sourire et je pense qu'elle parlera aux enfants !
Lien : http://boumabib.fr
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