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EAN : 9782812606694
73 pages
Editions du Rouergue (04/06/2014)
3.09/5   46 notes
Résumé :
Benjamin aime bien qu'on le regarde.
Normal, il est le plus mignon de sa bande.
Franchement, il adore quand les filles lui tournent autour. Il pense même qu'à ça !
Quand il se fait repérer dans la rue par une agence de mannequins, il est super heureux qu'il se passe enfin quelque chose dans sa vie.
Mais quand il se découvre en slip sur des affiches géantes près de son lycée, avec le slogan «Y en a qui sont bien dans leurs baskets. Moi, je... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Beaucoup d'ados rêvent de gloire - merci Secret Story, les Anges, Koh Lanta... Benjamin n'a rien demandé, mais à quinze ans et demi, il est déjà en haut de l'affiche, pour de vrai. Portrait en pied dans les rues, 3 mètres sur 4, partout, même devant le lycée. En slip, kangourou s'il vous plaît, paraît que le bestiau fait son come-back. Ça s'assume comment pour un adolescent, un truc pareil ? On le saura à la fin.

On retrouve dans ce court roman l'humour et le ton de Cuvellier, proches des jeunes adolescents : politiquement incorrects, potaches, parfois lourds. La vision du monde de la pub et du show-biz est amusante, quelques personnages, confrontés à ce milieu, sont bien vus - la mère assistante sociale, le père éduc spé et maire-adjoint extrême-gauche, tous deux farouchement féministes et opposés à "toute cette viande dans les pubs". Malgré ses qualités, j'ai trouvé ce livre un peu léger après un début prometteur, et la fin m'a fait tiquer. J'avais l'impression que l'idée de l'auteur était de se moquer de ce cliché, justement. A prendre au second degré, donc ? Ça m'échappe...

Dès douze-treize ans.
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Gérard Jugnot venait de lui demander de danser. Danser? Comment avait-il pu accepter ce tournage, juste dans la foulée d'une pub en slip?
En tout cas, le coup de boule qu'il venait d'administrer au pif de Kevin..ou Killian, on ne sait plus, pour lui avoir mal parlé, lui aura fait relâcher de la pression, c'est certain. Gérard, il pouvait l'appeler Gérard, lui demandait de jouer un sketch et pour cela il fallait qu'il danse, devant les caméras, sans musique...et en slip..
: "Ma tronche en slip", quel titre! Ou devrait-on dire tranche pour tranche de vie car en effet il s'agit bien dans ce petit format de poche tout mince d'un moment partagé par Benjamin, grand ados de 16 ans. le moins que l'on puisse dire c'est que Vincent Cuvellier y met les formes ( voir la pub du slip, pour les mensurations) pour coller au plus près d'un réalisme. Dans un langage complice, familier, argotique, comme entre ados bons potes de lycée en somme, Vincent Cuvellier cède "le micro" à ce jeune Benjamin, petit gars très proche de l'image que l'on peut avoir d'un grand ado de son âge. Et le récit de son expérience de mannequinat pour des sous-vêtements n'est pas triste. Deux préoccupations sont mises à l'honneur, les filles et ses hormones. Un signe signifiant du passage vers l'âge plus adulte pour ces jeunes gens au duvet de barbe presque apparent.
L'anecdote de la pub en slip et du tournage (en slip) avec le célèbre comédien Gérard Jugnot sera l'occasion de donner une vision du petit monde alentour selon Benjamin ado qui bouillonne ( les hormones). Rien n'interdit aux lectrices de se plonger dans ce petit roman mais il faut être clair, ouvrir ces pages c'est ouvrir la chambre d'un garçon de 16 ans sans frapper. Vous êtes prévenus.
Le ton est drôle, caustique, intime et irrévérencieux comme un lycéen qui découvre son nouveau potentiel ( les hormones!). Benjamin tente sa chance même si poser en slip risque d'être incongru ou source de moqueries évidente. le jeune homme assume son corps ou presque, être envisagé par le monde entier en petite tenue peut-être délicat ( ou flatteur. le verre à moitié plein...). Les ados lecteurs vont rignocher ou rougir à la lecture.
Son histoire finale avec Kimberley, il va se la garder, la porte se fermera ( non mais!).Très sympa et vite lu, un avantage.
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Un jour, Benjamin se fait repérer par une femme travaillant dans une agence de mannequins. Malgré la réticence de ses parents, et grâce à la promesse de l'argent, Benjamin va se retrouver en Afrique du Sud pour tourner une publicité pour des slips... Plutôt génial quand on s'aime bien et qu'on a envie de plaire aux filles, non ? Peut-être pas tant que ça quand il découvre les affiches en 4x3 devant le lycée...
Un peu déçue par ce roman, qui parlera peut-être aux garçons. J'aime bien ce que fait Vincent Cuvellier, généralement, mais j'ai trouvé ce texte plutôt moyen... Il écrit ici comme un ado parle, ce qui marche parfois très bien, parfois non. Pour moi, ce roman entre dans la deuxième catégorie. Je trouve également que la réflexion sur la paraître, la beauté, la superficialité n'est que trop légèrement abordée (peut-être est-ce volontaire) mais, du coup, j'ai eu l'impression de lire un roman sans grand intérêt et de découvrir un personnage plutôt antipathique. Dommage !
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Le titre résume plutôt bien l'esprit du roman. Un vocabulaire et un ton assez relâché pour raconter l'histoire d'un adolescent de 16 ans un peu obnubilé par le sexe opposé et la sexualité en général.

Benjamin est recruté dans la rue pour une campagne de pub… pour des slips ! Sa vie va t-elle enfin évoluer ? Et dans quel sens ?

Vincent Cuvellier s'est-il servi de son expérience d'ado pour dessiner le personnage de Benjamin ? En tout cas le roman sonne très juste, les doutes, les fragilités du garçon sont bien exprimées, tout comme l'insouciance de ses 16 ans. C'est souvent cru mais toujours drôle.
Un court roman (70 pages) qui va plaire indubitablement aux garçons. Enfin moi j'ai beaucoup apprécié !

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Une petite histoire légère et plutôt drôle.
A écouter Benjamin, il mène une vie désolante: "Je vois tous les autres, avec leur meilleur ami, avec une fille qu'ils connaissent depuis la maternelle, avec une fille dont ils sont raides dingues. Moi, j'ai un gros copain qu'on appelle Gorille, un autre avec une voix de fille, un troisième qui s'appelle Brahim mais qui se fait appeler Marcus. Moi, j'ai une fille qui me dit pas bonjour, et des parents qui se disent pas bonjour non plus. En fait, je rigole tout le temps, mais j'ai souvent les boules." Les boules au sens propre également, puisque, obsédé par le sexe, l'adolescent ne pense qu'à "se branler"...

Et puis voilà qu'il se fait repérer dans la rue et que l'événement dévoile une certaine fragilité derrière la désinvolture. Bien sûr le récit est avant tout une dénonciation désopilante du monde du mannequinat : Benjamin est emmené en Afrique du Sud pour le tournage de sa malheureuse pub de slip parce que "les colored people, là-bas, tu les paies rien du tout" alors que "en France, avec leur syndicat et toutes leurs conneries, faut les payer plein pot, les mecs...". Sur place, il faut "bosser avec des amateurs, galère, quoi !", quant à la recruteuse, "elle m'a pas rappelé une seule fois... C'est du genre, je te trouve et après plus rien...". Finalement ladite Charlotte se révélera un peu plus professionnelle, mais le cadre est bien là!

Bien moins sûr de lui qu'il n'y paraît, Benjamin doute de la bonne réception du résultat par ses proches. Mais au bout du compte l'expérience aura été riche de rencontres, lui aura permis de renouer le dialogue avec ses parents divorcés et surtout, lui aura fait prendre confiance en lui. Il est dommage que le roman soit si court, l'intrigue aurait méritée d'être développée parce que l'on reste sur un sentiment de superficialité.
Lien : https://www.takalirsa.fr/ma-..
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
[Ma mère] sourit. Ça l'amuse de voir [mon père] galérer avec les gonzesses, vu que quand ils étaient ensemble, il arrêtait pas de la tromper, et maintenant qu'il est célibataire, il arrive plus à s'en taper une... (p. 21)
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Je suis con, moi... je me suis retrouvé en slip devant des filles en maillots de bain, j'ai cassé la gueule à un fils à papa, je connais Gérard Jugnot, je suis pote avec des gardes du corps, y a une MILF qui m'a repéré dans la rue parce que je suis mignon, j'ai tourné dans une pub, je suis tombé dans les pommes dans un bar à putes en Afrique, et là, j'ose pas demander son prénom à une fille de mon lycée.
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j'en avais pas parlé à mes potes, ça sert à rien, ils sont cons, ils se seraient foutus de ma gueule
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Je vois tous les autres, avec leur meilleur ami, avec une fille qu'ils connaissent depuis la maternelle, avec une fille dont ils sont raides dingues. Moi, j'ai un gros copain qu'on appelle Gorille, un autre avec une voix de fille, un troisième qui s'appelle Brahim mais qui se fait appeler Marcus. Moi, j'ai une fille qui me dit pas bonjour, et des parents qui se disent pas bonjour non plus. En fait, je rigole tout le temps, mais j'ai souvent les boules.
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« Le lendemain, je suis avec Gorille, dans ma chambre, à bouffer des chips. Gorille, c'est un gros porc, il bouffe tout le temps, il joue aux jeux vidéos, il se lave jamais et il est un peu con... mais c'est mon pote, j'y peux rien, c'est comme ça... »
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