𝗕𝗼𝗻𝗷𝗼𝘂𝗿,
Voici mon retour sur un service presse que je redoutais un peu. J’ai beaucoup entendu parler des écrits de Violaine De Charnage , qui est une personne tout à fait adorable, mais dont les romans ou nouvelles ne sont pas à mettre entre toutes les mains. Alors, quand j’ai eu l’opportunité de lire 𝑳𝒆𝒔 𝒆𝒏𝒕𝒓𝒂𝒊𝒍𝒍𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒍’𝒉𝒐𝒓𝒓𝒆𝒖𝒓, thriller (très) horrifique, je me suis lancée.
Tout commence le 7 mars 1995 Mandy, enceinte, se glisse discrètement vers le planning familial pour mettre fin à sa grossesse, alors qu’une foule anti-avortement manifeste à grands cris. Cherry et Terence, un couple, au premier abord, gentil et bienveillant, peut-être un peu trop, la recueille chez eux, ils veulent qu’elle aille au terme et donne naissance à un beau bébé. C’est alors que le cauchemar commence, une véritable descente aux enfers.
Les personnages sont très bien construits, leur psychologie est complètement dingue, dans tous les sens du terme. Un cocktail explosif de personnalités : Mandy, jeune femme fragile et forte à la fois. Terence, sensible, régenté et manipulé par sa femme, Cherry, très pieuse, marquée par un passé qui l’a rendu démente et Josh, psychotique, aux pulsions dangereuses.
Un personnage sort, néanmoins, son épingle du jeu et qui m’a beaucoup touché, c’est Josh, vous comprendrez pourquoi en lisant cette histoire.
Ce roman est à la fois écœurant et déchirant à la fois. Certaines scènes sont particulièrement trash, voire gores, très visuelles et immersives, qui peuvent vous retourner l’estomac. C’est violent, sanglant et glauque à souhait. Les chapitres courts donnent un bon rythme à la lecture, un véritable page-turner.
À travers ce thriller psychologique horrifique, l’autrice pointe avec ses mots et son style particulier, des sujets sensibles sur le thème de la grossesse, tel que l’avortement ou le fœtus-in-fetu, mais aussi le suicide, la religion et bien d’autres tout autant difficiles.
Malgré mes réticences, j’ai ressenti beaucoup d’émotion à lire ce roman, de la répulsion, de la colère, mais aussi de l’empathie et de la tristesse. Il y a tellement de douleur dans ce livre, quelle soit physique ou morale.
J’ai découvert une plume incroyable et un univers malsain et dérangeant, saupoudré de folie, auquel j’adhère totalement.
Si vous n’avez pas peur du morbide, du sanglant ou du choquant, alors foncez, sinon passez votre chemin. Je le répète 𝗣𝗢𝗨𝗥 𝗣𝗨𝗕𝗟𝗜𝗖 𝗧𝗥𝗘̀𝗦 𝗔𝗩𝗘𝗥𝗧𝗜.
Merci de me lire, belle journée.
𝑵𝒂𝒕𝒉
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