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3.43/5 (sur 53 notes)

Nationalité : Italie
Né(e) à : Pachino, Sicile , le 24/07/1907
Mort(e) à : Turin , le 25/09/1954
Biographie :

Vitaliano Brancati était un écrivain italien.

A dix sept ans, Vitaliano fonde une revue dans laquelle il publie des poèmes. C'est à cette même époque (1924) qu'il s'inscrit au parti fasciste.

A Rome, sa fascination pour Mussolini le pousse à écrire une pièce de théâtre à la gloire du Duce qu'il rencontrera personnellement ( 1931) , et à collaborer à des journaux fascistes, malgré son admiration pour Giuseppe Antonio Borgese, violemment opposé au régime. En 1934, à Rome il est le rédacteur en chef de la revue Quadrivio (carrefour).

Dès la fin 1934, horrifié par ses précédents écrits, il exprime un dégoût du fascisme dans Les Années perdues ( 1934-1936) que l'on retrouvera dans ses livres suivants. De retour à Catane, il écrit :Rêve d'une valse,1938 , Don Juan en Sicile 1941,Le Vieillard avec les bottes 1944, Le Bel Antonio qui obtient en 1949 le Prix Bagutta.

En 1937 , à son retour en Sicile, il reprend ses études et devient professeur dans un collège de Caltanissetta. Ce qui ne l'empêche pas de continuer à écrire nouvelles, romans, chroniques, pièces de théâtre, scénarii.

Un de ses livres, Le Bel Antonio, a été adapté au cinéma par Mauro Bolognini : Le Bel Antonio (1960).
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Vitaliano Brancati
[Les écrivains] veulent tous être des poètes et des artistes purs, ignorant que la première règle des vrais poètes et de ne vouloir pas l'être… le fait de négliger « la matière brûlante » qui nous entoure au profit d'une matière pâle et indifférente est le premier effet de la répugnance à dire la vérité.
Aucun renouvellement ne pourra avoir lieu dans ce domaine tant que les écrivains ne voudront pas humblement risquer d'être pris pour des chroniqueurs, des polémistes, des auteurs de farces et ballets ; non seulement risquer de l'être, mais l'être vraiment, afin qu'ils puissent dire, quel que soit le degré où le sort voudra les placer dans l'échelle de la littérature, des choses concrètes.

(cité par Christophe Donner dans « Contre l'imagination », pp. 98-99)
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Un malheur ! ... mon Dieu, rien que d'y penser, tu sens ton cerveau éclater ! Mon propre fils, mon fils unique, ma joie, mon orgueil, ma vie même, le voir réduit à un état pire qu'un chiffon pour les pieds, parce que ce dernier au moins sert à épousseter les chaussures, mais un homme dans cet état, à quoi est-il bon ?
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Ma fille, après trois ans de mariage, est telle qu'elle est sortie de ma maison.
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Le choc de ce scandale fut ressenti par tout Catane comme une éruption de l'Etna.
Antonio Magnano, le fils d'Alfio, le neveu d'Ermenegildo, le très beau jeune homme qui faisait lever de son missel le regard de la plus sainte des jeunes filles, Antonio, lui-même, celui-là exactement, eh bien Antonio et sa femme.. rien! rien vous dis-je! absolument rien! Barbara Puglisi, après trois ans de mariage, n'a pas connu la grâce de Dieu!
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Une semaine après, Calderara était nommé sous-secrétaire général du parti et se rendait à Rome, laissant à son poste de Catane un certain Pietro Capano, un grave jeune homme de vingt-cinq ans, aux yeux proéminents comme deux billes et à la tête rasée, dont le seul rêve était de pénétrer, entouré de respect et de crainte, dans le hall de ce lycée où avaient étudié son père, son oncle et son frère, et où tant de fois on lui avait dit : mais alors, vous êtes tous des crétins dans ta famille ?
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Dans sa susceptibilité, qui croissait de jour en jour, il soupçonna qu'il provoquait chez les femmes une volupté anormale, contre nature, légèrement monstrueuse: ce prétendu amour exclusivement spirituel cachait selon lui, sous la piété et l'innocence, une féroce agressivité mâle.
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Impoverati d'argento, a intervalli regolari, gli ulivi avevano l'aria di personne che si fossero fermate al richiamo di qualcuno rimasto indietro, per aspettarlo; il viale saliva verso un poggio su cui sorgevo une casina gialla dalle persiane verdi con accanto una fattoria dal muro biancastro crivellato di porte e finestre nere; a destra del viale, verdissimi, lucidi, rinfrescanti l'aria col loro alito di fontane, si stendevano i giardini di limone su su fino al poggio e, dietro, fino a un secondo poggio sul quale era stato costruito, con lastroni di lava a secco, un pozzo monumentale.
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" - [...] Moi je ne songeais qu'à te venir en aide, comme le font, avec leurs frères vivants, les morts qui demeurent dans la chambre de Dieu !
- Mais pourquoi n'y demeures-tu pas, toi aussi ?
- Parce que je suis mal vêtu !"
Giovanni La Pergola retira sa main de sous l'oreiller pour se toucher le front :
" - Comment ? Que me dis-tu là ? Les morts sont aussi bien et mal vêtus ?
- Les morts qui ont été tués, oui. Pour pénétrer dans la chambre de Dieu, ils doivent être bien vêtus, autrement ils n'y ont pas accès.
- Et comment fait-on pour être bien vêtu ? Tu ne voudrais pas que je t'envoie de l'argent ?"
Le frère eut un sourire :
" - Oh non ! Si tu mettais un sou dans ma main, elle s'ouvrirait comme une toile d'araignée et le laisserait choir dans le ravin du ciel.
- Alors quoi ?
- Nous autres morts, nous sommes, au ciel, vêtus de la même manière que le sont nos frères vivants sur la terre. Si toi tu es vêtu convenablement, je le serai aussi. Si tes vêtements empestent les oignons de l'année dernière, les légumes du mois de janvier, les relents de la rue, le fumier, le bois pourri, le tabac, moi aussi j'empeste là-haut, les morts s'écartent de moi, et la porte de Dieu m'est fermée au nez toutes les fois que je m'en approche !
- Mais Dieu, alors, est un Dieu pour les nantis ?
- Non, tu ne peux pas comprendre ! Il veut de la propreté dans sa chambre, voilà tout !
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"Prima di tutto" si precipitò a dire il signor Alfio "dobbiamo fare in modo che la cosa rimanga fra noi, e che nessuno, dico nessuno, nemmeno mia moglie, nemmeno vostra moglie, nemmeno Gesù Cristo che ci ascolta, sappia assolutamente nulla! Mi capite, notaio?... Nulla, nulla!"
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Les hommes ne sont pas des bouteilles transparentes, avec le liquide de l'intelligence reconnaissable par sa couleur rouge, et celui du coeur par sa couleur verte. Ce sont des êtres ! Ce sont des esprits ! De mystères ! Personne ne peut dire : "Celui-là est un âne ! Celui-ci est un homme honorable !" Dieu seul peut concéder à l'un d'entre nous, par une grâce particulière, le don de lire clairement en quelqu'un. Ainsi s'expliquent certaines amitiés qui peuvent paraître absurdes au moment où elles se nouent.
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