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3.45/5 (sur 11 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Cowansville , 1984
Biographie :

Né en 1984, à Cowansville (Montérégie),
William S. Messier poursuit actuellement des études sur l’oralité en littérature américaine tout en travaillant dans le milieu de l’édition.

Source : Le Marchand de Feuilles
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Bibliographie de William S. Messier   (9)Voir plus

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Citations et extraits (9) Ajouter une citation
Robert et Lune, la hippie qui s'ennuie de ses chiens, l'ont vu se cogner la tête sur une porte d'armoire de la cuisine et, tout d'un coup, il est devenu Français de France. Il est rendu à parler de préparer le dîner à six heures du soir. Alex, l'autre jour, était confus du calisse.
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Il paraît que les chiens pure race, c'est trop racé. Le nôtre, c'est un rottweiler mélangé avec un doberman pis un berger allemand. Ça fait qu'il est moins racé.
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Rotation arrière (backspin) : Effet mis sur le ballon lors d'un lancer. Souvent, pendant les pratiques, je lance le ballon en lui donnant une bonne backspin et c'est toujours un peu magique de le voir rebondir vers moi, à reculons, alors qu'on s'attendrait à le voir partir dans l'autres sens. J'imagine que ça ressemble à ça, avoir un kid. On le nourrit, on lui donne de l'amour, des soins, du réconfort. Puis, quand il a le bon âge, on le lance dans le monde avec juste assez d'effet pour qu'il revienne une fois de temps en temps. Peut-être que les mauvais parents donnent soit trop d'effet, soit pas assez.
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Le basket de rue saisit une dimension inédite du jeu, une manière de se déplacer entre les lignes, d'occuper le terrain. Dans ma conception de l'écriture, l'oralité n'agit pas autrement.
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Vrai que ce serait sans doute la plus belle mort que de se faire ramasser chez soi par une procession de visages connus, d'amis plus ou moins proches, de petits counes et d'aïeux, guidés par un pick-up céleste et gueulant et piochant un charivari moribond. Quitter les vivants avec le plus grand sentiment d'appartenance, être effacé du monde par le délire collectif d'une communauté.
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Tout le monde sait que la frontière obsédait la nation américaine, (...). Elle définissait la grandeur et l'esprit américains. (...) tout ça a toujours été une question de lignes à tracer dans le sol et à constamment repousser plus loin. Et, toujours, l'idée de se réinventer, de renaître dans un ailleurs à défricher et à délimiter.
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Personnellement, je considère que j'y ai vécu comme en banlieue. À ce titre, mon expérience est marquée par une culture de l'envie, ou un désir profond d'authenticité toujours impossible à combler.
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Il ne faut pas se tenir derrière une vache qui éternue.
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C'est près des frontières, dans les zones limitrophes, que les passions vibrent le plus fort, que les choeurs de cigales sont les plus bruyants.
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