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3.73/5 (sur 156 notes)

Nationalité : Allemagne
Né(e) à : Hambourg , le 12/06/1965
Mort(e) à : Berlin , le 27/08/2013
Biographie :

Wolfgang Herrndorf est à la fois auteur, illustrateur et peintre.

Il a fait des études de peinture à l'Académie de Beaux Arts de Nuremberg.

Son premier roman In Plüschgewittern (2002) et son recueil de nouvelles Diesseits des Van-Allen-Gürtels (2007) ont été salués par la critique.

Son roman Good Bye Berlin (Tschick) a été publié en 2010 et est arrivé directement dans les meilleures ventes en Allemagne.

Il est malheureusement décédé trop tôt à l'âge de 48 ans dans la nuit du 26 au 27 août 2013.

Source : Spiegel
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Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
" J'avais lu quelque part dans un magazine : qu'il y a des gens qui aiment être malheureux. Disons : qui sont heureux d'être malheureux. Je dois avoué que j'ai pas complètement pigé le truc."
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Il n'y a pas grand chose que tu puisses apprendre de ta mère. Mais il y en a quand même deux : premièrement, on peut parler de tout. Deuxièmement, t'en as rien à foutre de ce que les autres pensent.
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" Moi aussi, je l'aurais peut être su, a dit Jonas en se forant l'oreille du doigt. Mais peut être j'l'aurais pas su. J'sais pas. Est ce que j'l'aurais su, maman ?"
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" Au collège j'ai fais la connaissance de personne. ç'a jamais été trop mon fort, faire des connaissances."
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Dix minutes plus tard, on chargeait la Lada à fond. De notre garage, on a accès direct à la maison. On a transbahuté tous les trucs qui nous paraissaient utiles d’une manière ou d’une autre. D’abord du pain, des biscottes, et de la confiture, puis des boîtes de conserve, au cas où. (…)
On a foutu le bazar grave. On s’est par exemple disputés pour savoir si on avait besoin ou non de rollers. Tschick argumentait qu’en cas de panne d’essence, l’un de nous pouvait aller à la prochaine station service avec, mais moi je disais que puisqu’on y était, on pouvait tout aussi bien emporter le vélo pliable. Ou aller directement en Valachie à vélo, d’ailleurs. Tout à la fin, on a eu l’idée d’emporter un bac d’eau, et ça, ça s’est avérée la meilleure de nos idées. Ou plutôt la seule bonne idée. Parce que tout le reste, c’était de la pure débilité mentale. Des raquettes de badminton, un énorme tas de mangas, quatre paires de chaussures, la boîte à outils démon père, six pizzas surgelés. Le truc qu’on a pas emporté, en tout cas, c’était nos portables.
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Faut bien vous mettre un truc en tête, mes mignons, a-t-il dit enfin. Tout est absurde. Tout. Même l'amour. Carpe diem.
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Il n'y a pas grand-chose que tu puisses apprendre de ta mère. Mais il y en a quand même deux : premièrement, on peut parler de tout. Deuxièmement, t'en as rien à foutre de ce que les autres pensent.
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Ils peuvent me torturer s'ils veulent. Remarque, je crois pas que la police allemande ait le droit de torturer qui que ce soit. C'est qu'à la télé qu'ils ont le droit. Ou en Turquie. (p 8)
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Quand on est en état de choc, tout le sang va dans les jambes; du coup, y en a plus pour le cerveau. Et en gros, on déraille un peu. Voilà ce qu'il a dit le médecin. Et il a dit aussi que c'était comme ça depuis l'âge de pierre où les hommes de Néandertal marchaient dans la forêt. (p 251)
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- Sérieux, faut faire quelque chose. Si tu fais rien, tu vas devenir fou. Viens, on y va. Tu t'en fous que c'est la honte. Dans une Lada volée, y a rien qui soit la honte. Mets ta veste canon, prends ton dessin, et magne ton cul dans la voiture.


- Never.


- On attend ce soir et tu magnes ton cul dans la voiture.


- Non.


- Et pourquoi non ?


- Je suis pas invité.


- T'es pas invité ! Et alors ? Moi non plus je suis pas invité. Et tu sais pourquoi ? Logique, on invite pas ce gros con de Russe. Mais tu sais pourquoi toi, t'es pas invité ? Tu vois, tu sais même pas. Mais moi, je sais.


- Et ben dis-le, alors, Monsieur le héros. Parce que je suis un raseur de première et que j'ai une sale tronche.


Tschick a secoué la tête.


- T'as pas une sale tronche. Ou peut-être que t'as une sale tronche. Mais c'est pas la raison. La raison, c'est : y a aucune raison de t'inviter. On te remarque pas. Il faut te faire remarquer, mec.


- Qu'est ce que t'entends par me "faire remarquer" ? Me ramener tous les jours bourré au bahut ?


- Non, bon Dieu. Mais si j'étais toi et si j'avais ta tronche et que j'habitais ici et si j'avais des fringues pareilles, ben j'aurai été invité 100 fois.


- T'as besoin de fringues ?


- Change pas de sujet. Quand il commence à faire nuit, on va à Werder.


- Never.


- OK, on va pas à la soirée, on fait qu'y passer.
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