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Critiques de Xavier Coste (220)
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A comme Eiffel

« A comme Eiffel, A comme Amour, A comme Alice. »



Peut-on rêver d’une plus belle preuve d’amour de la part d’un homme, que celle de construire un édifice flirtant au-dessus des nuages, dessinée et imaginée avec la première lettre du prénom de sa dulcinée ?



Construite comme l’une des attractions les plus gigantesques de l’exposition universelle de 1889, surplombant tout Paris par sa grandeur, elle devait être retirée à l’issue de cet événement. Centre tente cinq ans plus tard, et malgré les nombreuses critiques sur son ampleur, elle est toujours aussi majestueuse et trône fièrement le long des quais de Seine.



Ce roman graphique retrace une partie de ce doux rêve en replongeant dans l’enfance de Gustave Eiffel, ou plutôt, Gustave Bönickhausen de son vrai nom. On le découvre fou amoureux d’Alice, sa cousine, qui va lui inspirer cette architecture plus qu’originale, imaginée telle une œuvre d’art.



Malgré tout, leur famille respective vont séparer les deux amants, contraint tous deux à des mariages arrangés. Eiffel va donc se lancer à corps perdu dans son travail, et l’on découvre un vrai passionné, réalisant des exploits architecturaux toujours plus impressionnant les uns que les autres. Là où les autres échouent, Eiffel y voit un véritable défi.



Les dessins sont très beaux et reflètent avec poésie, toute la tendresse de ces deux amants et la beauté des structures de ces monuments construits au fil de sa vie.



Alors, à travers cette lecture, on va nous conter l’histoire de cette dame de fer, les moyens utilisés pour mener à bien ce projet grandiose, sa tombée en disgrâce, le tout, sur fond d’amour et de rêves d’enfant.



Venez embarquer pour ce voyage un peu fou, vous perdre en haut de cette tour, la tête dans les nuages et le cœur au bord des lèvres.


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L'homme à la tête de lion

Un roman graphique atypique et singulier. Époustouflant graphiquement et très originale quant à son thème, l’homme à la tête de lion de Xavier Coste raconte l’histoire de Hector et sa quête identitaire. Il s’agit d’un homme à la tête et la pilosité semblable à celle d’un lion, prédestiné génétiquement à errer puis prospérer dans ce monde.



D’abord rejetés puis parqués dans le nouveau monde avec ses « semblables », les Freaks, Hector et la troupe tentent de faire leur trou dans cette société en pleine mutation industrielle, technologique et sociale. Ce n’est pas chose facile de provoquer autant d’admiration que de dégoût auprès du grand public. Tout ce qu’il souhaite, c’est de s’accepter, de mener une vie normale, anonyme, comme quelqu’un avec deux jambes ou sans poils.



Pour lui, les monstres ce sont eux, les gens dits normaux : ceux obnubilés par l’apparence et leur statut social, à se percher dans des tours de plusieurs dizaines d’étages, mettant en cage leurs nourrisson, à étancher une soif insatiable d’argent et de prospérité. Il exècre tout de ce monde, de sa mentalité à son fonctionnement. Lui se veut plus libre mais se sent aussi satisfait que las de sa condition de nomade du spectacle, tant volatile, incertaine que rébarbative.



C’est lors d’une balade et la rencontre d’une vieille connaissance que Hector trouve enfin un sens à cette quête. Le rideau se referme enfin sur le cirque et condamne cette vie d’errance pour s’abandonner à sa passion de toujours l’espace d’un instant puis à la liberté et cette pulsion sauvage qui l’ont toujours animées.
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1984 (BD)

« Big brother is watching you ». Trente ans après une guerre nucléaire entre l'Est et l'Ouest censée avoir eu lieu dans les années 1950, s'est instauré en Grande-Bretagne un régime totalitaire. La liberté d'expression n’existe plus. Toutes les pensées sont minutieusement surveillées via les télécrans installés dans tous les logements, et d’immenses affiches sont placardées dans les rues, indiquant à tous que « Big Brother vous regarde ». Winston Smith est chargé de réécrire des articles de presse, au nom du processus de désinformation générale. Il commence à s'interroger sur la véracité des faits et la pérennité du passé, et rencontre une jeune femme avec laquelle il noue une relation amoureuse. Elle se révèle être membre d’un réseau d’opposition au régime...



Une adaptation en BD très fidèle du célèbre roman dystopique de George Orwell. Le graphisme est au service de l’oppression du régime : beaucoup de noir, et l’ajout de couleurs franches selon les situations, jaune et rouge ou jaune et violet dans la ville et l’univers du travail, gris et violet dans les geôles du Ministère de l’Amour ; le jaune d’ailleurs finit par disparaître au profit du gris puis du rouge sang des affiches de Big Brother. L’allusion du régime communiste est assez claire, dans les dialogues et dans l’architecture d’inspiration soviétique dont les dimensions écrasent la population. Il ressort, à la lecture de ces planches, une réelle impression d’enfermement et de déshumanisation, qui trouve sa confirmation dans les toutes dernières pages, où ne reste plus que Smith face aux affiches géantes de Big Brother, seul, et vaincu.
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A comme Eiffel

Une belle histoire d'amour, c'est ce que je retiendrai de cet ouvrage! Superbement illustrée : j'en ai aimé les choix graphiques ainsi que les couleurs variant selon l'épisode ou le moment.

Certes il est fortement documenté et évoque tout l'aspect historique de la construction de la célèbre Tour. Mais l'aspect onirique, surtout vers la fin, supplante le reste et l'emporte en beauté à mon sens. Les sentiments, négatifs ou positifs, ont une large place dans cette histoire et les personnages n'en sont que plus crédibles.

Il y a ceux qui adulent Eiffel, et il y a ses détracteurs, furieusement méchants. L'homme ne laissait guère indifférent.

Un roman graphique très intéressant à bien des égards.

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L'homme à la tête de lion

L'homme à la tête de lion est un roman graphique au trait de crayon vraiment beau. Au-delà du graphisme somptueux, Xavier Coste construit une histoire qui tient la route, issue de vraies tournées de Freaks dans les années 1930 aux États-Unis et en Europe. 



Dans L'homme à la tête de lion, on redécouvre l'époque où on exhibait les personnes avec des anormalies physiques, au cours d'un spectacle du cirque, les confinant à leur apparence et aux réflexions humiliantes, avec ce dilemme : subir son apparence et même l'accentuer pour la gloire et l'argent, être constamment renvoyé à cette apparence qui isole et empêche l'acceptation de soi et l'acceptation des autres. Xavier Coste réussit le traitement avec brio, nous montre un héros fragile et fragilisé, rejeté par sa mère, exhibé par son père (son clone en plus vieux), ramené à l'instinct de bête, qui survit dans la micro-société des attractions monstrueuses, condamné à taire ses états d'âme, condamné à rester une tête d'affiche, au risque du pire : l'oubli et la perte de revenus.



Avec des dessins subtiles dont certains s'apparentent davantage à des tableaux, Xavier Coste raconte les petites mesquineries, les tournées à rallonge, les accueils mitigés, outrés ou enthousiastes, l'attraction scientifique, la solidarité et l'envie juste d'être soi et d'être apprécié tel quel. De cette lecture, je suis ressortie infiniment triste et émue, profondément empathique, comme j'ai pu l'être après le visionnage de Elephant Man de David Lynch.



L'homme à la tête de lion : une lecture intéressante et qui fait réfléchir, un dessin très beau et travaillé.
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L'homme à la tête de lion

L'homme à la tête de lion s'inspire de l'existence de Stephan Bibrowski,un artiste polonais mort en 1932 et qui souffrait à priori " d'hypertrichose",à savoir une pilosité hors du commun qui lui donnait l'apparence d'un lion.

Parce que son père est mort,sa mère abandonne Hector dans un cirque. Après plusieurs années, le directeur d'un cirque américain, bien plus prestigieux, vient lui proposer d'intégrer la troupe pour une tournée en Amérique. Pour la première fois, il rencontre d'autres " freaks". C'est la célébrité ,quant au bonheur...

Avec les tableaux de Chagall, le cirque c'est le rêve, la magie,la douceur,avec Xavier Coste, le cirque c'est la réalité violente de la marchandisation d'êtres en souffrance. Un univers de solitude où chaque artiste n'est qu'un produit du cirque ,périssable et dont les aspirations personnelles n'ont pas lieu d'être.

La fin de cette histoire est surprenante et fait réfléchir. Est-elle à interprèter sous un angle psychologique ou philosophique ? Être prise en tant que telle? Chacun peut se l'approprier.

Le travail de Xavier Coste est considérable. Je ne suis pas suffisamment initiée en matière de graphisme pour en parler en terme technique mais le résultat est magnifique. Certaines planches n'ont justement rien à envier à Chagall pour leurs couleurs, leur luminosité. Différents styles se côtoient et laisse une forte impression.

C'est un album émotion, non pas par la sympathie que m'aurait inspiré Hector,mais par la force violente d'une réalité que certains Hommes ont vécue, aussi incroyable et cruel que cela puisse être.
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Rimbaud : L'indésirable

Xavier Coste possède un don pour raconter des histoires. Quand il s'intéresse à un artiste, il lui donne du coeur, de la flamboyance et de la personnalité. Nous avions été enchanté par sa bande dessinée sur Egon Shiele. Par conséquent, on sait que l'on sera captivée par Arthur Rimbaud. Le bédéaste décide de faire un récit chronologique. On découvre un gamin très doué pour la poésie. Il écrit des mots forts et percutants. Rester à la maison et s'occuper de la ferme est une idée inacceptable. Agé de 16 ans, il part à Paris avec des rêves de gloire et de réussite. La déception est au rendez-vous. Le cadre politique n'est pas idéal non plus. Par contre, son second périple se déroulera mieux car il rencontre son partenaire amoureux, Paul Verlaine. L'homme marié, avec une femme enceinte, tombe sous le charme de ce bambin, grossier, impertinent, narcissique... Il abandonnera tout pour lui jusqu'à en perdre la raison. D'ailleurs, à un moment, il passera par la case prison. A jamais, ils garderont contacts.



Lui quitte la France pour faire fortune avec de l'aventure. La richesse n'est pas au rendez-vous mais la maladie oui. Sa vie n'aura été que des déceptions. Même si le bédéaste prend des libertés et imagine des choses, on se laisse prendre au jeu. Ce n'est pas une biographie fidèle, c'est un récit de vie d'un être passionné et déraisonné. Il n'était pas fait pour le bonheur. Pour montrer cette noirceur, on nous propose des extraits de poèmes et des lettres. On a une belle vision globale d'hommes de lettres, de l'alcool, de contexte social tendu et d'envie d'art dans sa vie. Le graphisme assez particulier avec des traits apparents sur des couleurs libres. Un style bien à lui qui donne du caractère et de la puissance.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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L'homme à la tête de lion

De toutes les adaptations de "1984" de George Orwell, c'est celle de Xavier Coste qui est (selon moi) la plus réussie, tant sur le fond que sur la forme. Alors revenir vers cet auteur et illustrateur de bande dessinée était comme une évidence. Il y a maintenant un petit moment que j'ai repéré "L'homme à la tête de lion", mais il me fallait attendre mon tour car il n'est que rarement disponible à la bibliothèque. J'ai eu la chance ce mois-ci de pouvoir enfin l'emprunter et maintenant que je l'ai terminé, je peux assurément affirmer qu'il valait la peine d'attendre. J'ai retrouvé en la "patte" de l'auteur tout ce qui m'avait tant plu dans son précédent ouvrage.



L'homme à la tête de lion, ou l'homme-lion, c'est Hector Bibrowski, né avec une pilosité excessive qui le fait ressembler à un lion. En ce début de XXe siècle, les "bêtes de foire" sont à la mode et sont l'objet de toutes les curiosités. C'est ainsi qu'il est démarché par un homme d'affaire, directeur d'un grand cirque new-yorkais. Appâté par le succès promis, Hector quitte alors le petit cirque dans lequel il est né et embarque pour l'Amérique, là où tous les rêves sont permis. Arrivé sur place, il fait la connaissance de ses collègues, tous aux difformités toutes plus étranges les unes que les autres. Là où il devrait se sentir moins seul, au milieu de ces personnes qui sont comme lui, uniques en leur genre, il n'en est pourtant rien. Hector, l'homme-lion érudit et peintre amateur, qui gagne désormais bien sa vie et ne manque plus de rien, se sent pourtant désespérément seul...



Au-delà du phénomène de foire qui est présenté au public, on découvre un homme (et non pas une bête) au tempérament sauvage, mais un homme avec des sentiments, qui peine à trouver sa place, amoureux de la littérature et sensible à toutes formes d'art. L'auteur nous dépeint un personnage dont je n'ai eu aucun mal à m'attacher, un personnage à la personnalité propre, souffrant de solitude, déterminé malgré ses doutes et ses peurs. Un personnage comme j'aime à suivre, hors du commun, qui se démarque, et ce pas uniquement physiquement parlant.



Les dessins de Xavier Coste le rendent encore plus charismatique. Pas toujours très nets ou très précis, aux couleurs soft, avec un jeu d'ombres et de lumières à couper le souffle, l'auteur sait jouer de métaphores, d'analogies et de subjectivité pour représenter Hector, son histoire et ses ressentis. Ses coups de crayon (pinceau) brutaux sont en totale corrélation avec le tempérament sauvage, voire bestial, d'Hector. Le rendu est superbe, je n'ai pas d'autres mots.



Avec une intrigue appétente joliment implantée dans son contexte historique (début du XXe avec l'apparition du cinéma, de la télé et de la radio), un personnage principal soigneusement fouillé et un superbe graphisme, je ne pouvais ressortir de cette lecture qu'enchantée et totalement conquise.

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1984 (BD)

Spoilers.



Une bonne adaptation du roman original, avec des dessins bien singuliers, aux traits flous et aux couleurs réduites. Malgré tout, et en fait un peu comme pour le roman, je me suis ennuyée pendant ma lecture. L'univers est tellement triste, morne, impersonnel, froid. Aucun être humain n'en ressort, les individus sont interchangeables, affreusement solitaires, seuls.

Même Winston Smith, dont on n'arrive jamais à distinguer vraiment les traits (bravo pour le dessinateur), et son amante, ne m'accrochent pas, il y a une distance incompressible qui m'empêche d'être impliquée dans leur histoire. Et toujours ces vues de la ville, avec les grands buildings ou les immenses halls où l'on aperçoit des grappes de caméras. Visions répétitives, écrasantes, lassantes.



Je mettrais un bémol dans cette adaptation, car Xavier Coste a évacué une bonne partie du contenu théorique initial, et en particulier la description précise du novlangue, et du crime de double pensée. Ces éléments, qui sont pour moi les plus intéressants dans le roman d'Orwell, n'apparaissent pas, ou qu'à peine, et cela me semble dommage.
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L'homme à la tête de lion



L’histoire n’a pas révélée de grandes surprises mais ça a tout de même été une lecture que j’ai vraiment apprécié.

Notamment, le côté bien sombre de ce que l’on appelle l’être humain, qui n’en porte que le nom, car l’Homme est pire qu’un animal…). L’Homme ne pense qu’au profit. Il est cupide, égoïste, se réjouit du malheur des autres… et tout cela même avec ses semblables ! L’animal lui ne réagit jamais ainsi… Donc oui c’est triste mais en même temps c’est une ode à la liberté, à la compassion et à l’amour.

Les illustrations sont superbes et on est vraiment immergé dans l’ambiance du cirque.

Je ne peux que vous conseiller de franchir le chapiteau du cirque Hoffman et de ses incroyables personnages…









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À la dérive

L’album en lui-même est un petit bijou.

Les cases, régulièrement ornée à la manière du style 1900 dans laquelle l’histoire prend place, sont magnifiques.

Un travail remarquable a été réalisé pour que chaque planche se fonde pleinement dans le style de l’époque et on a l’impression de voir des vitraux 1910 ou des peintures début de siècle. Chaque case est un tableau avec un travail magnifique sur les flous et les couleurs.

Une véritable claque visuelle pour moi.

Pour ce qui est de l’histoire, si elle est plutôt prenante, j’ai été légèrement déçu par la fin.

Quelques détails suffisent à poser les protagonistes principaux, la descente aux Enfers de notre héros dans des situations logiques qui s’entraînent les unes les autres. On est pris à chaque fois par ce qui se passe… Dès lors, cette fin un peu légère m’a déçu – je ne dis pas qu’elle est mauvaise ou que j’aurais fait mieux mais je suis resté sur ma faim, comme si on ne terminait pas par un point d’exclamation fort…

Cela étant, la période abordée est originale, les documents à la fin, intéressant et le tout, très agréable.

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1984 (BD)

Lire "1984" de G. ORWELL est toujours une claque en soi. On en ressort vide, l'esprit torturé... je dois dire que le graphisme de ce roman graphique est lui aussi torturé, haché, jouant sur des tons gris rehaussés de quelques couleurs vives tels que le rouge ou encore le bleu qui intensifient les idées abordées. Captivant et glaçant.
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L'enfant et la rivière (BD)

Je me rappelle avoir lu il y a très longtemps le livre de Henri Bosco, mais je n'en avais que quelques bribes éparses en mémoire, notamment le moment très émouvant du final et l'ambiance autour de cette rivière, l'eau, le silence, les animaux, la fraicheur … Un souvenir assez fort dans ma mémoire, donc, que j'ai eu envie de retrouver dans la BD.



Et là, ben c'est assez peu évident de s'y retrouver. Déjà, le texte est bien trop présent dans la narration, pour moi, avec surtout quelques passages qui semblent tout droit sorti du livre. Ce qui me fait le dire, c'est que le ton est bien plus narratif/descriptif que comme complément de la BD. Notamment la description des actions ou des visages, ce qui me fait toujours tiquer : montre nous, ne le dis pas !

Bref, j'ai trouvé que ça faisait bien trop adaptation rapide et pas vraiment adaptée. D'autre part, le dessin laisse la part belle à la contemplation et à l'ambiance de la rivière, ce qui est parfait pour le roman, mais qui fait aussi que la lecture est franchement très rapide. Lorsque je me suis retrouvé au bout de la BD, j'avais finalement plutôt envie de relire le livre.



Je pense que cette BD est une adaptation qui tente de rendre l'atmosphère et l'ambiance du livre, mais le livre se construit surtout dans les silences et les ressentis, ce qui est plus difficile à faire passer en BD sans qu'elle ne soit lue en deux minutes. D'où une présence du texte parfois intrusive à mon gout, et un ressenti global plutôt moyen. Je ne pense pas que c'est mauvais, mais j'ai peu aimé. Sans doute que l'adaptation n'était pas facile et peut-être pas nécessaire.
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1984 (BD)

1984 est évidemment une oeuvre majeure dans la littérature et adapter le roman de Orwell est une tâche loin d'être évidente.

Cette adaptation par Xavier Coste est efficace, l'auteur arrive à être concis, de livrer une trame principale et "d'épurer" une oeuvre bien trop dense pour être adapté en 200 pages.

C'est une oeuvre facile d'accès et qui donnera l'envie aux plus curieux de se pencher sur le livre d'Orwell
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L'homme à la tête de lion

Votre attention mesdames et messieurs

Le rideau va s'ouvrir

Et le spectacle de monstres va commencer



Coloré, vivant, croqué comme sur le vif,

Xavier Coste conte de façon flamboyante et mélancolique l''histoire de cet homme-lion, bête de foire et rêveur le reste du temps. Le cirque également est le personnage de cet album, ses transformations, son grand spectacle, son déclin.



J'ai adoré perdre quelques heures dans ces planches.

Adoré terminer ainsi la trêve de l'été.
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L'homme à la tête de lion

Club N°49 : BD sélectionnée

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Vrai roman graphique au format carré dans lequel X. Coste marie de manière virtuose, la BD "classique" et le dessin pictural.



L'ensemble est servi avec originalité et peu de couleurs.



Les thèmes abordés sont intéressants : aller-retour entre homme et animal, différences (freaks), la fin du cirque remplacée par le cinéma...



Excellente BD.



Wild57

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On attendait Xavier Coste après sa magnifique adaptation de 1984.



Le dessin est vraiment très intéressant avec de magnifiques double planches.



L'histoire est peut-être un peu trop longue ?



Aaricia

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Très belle BD sur la différence !



Graphisme original, histoire intéressante.



Nico

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Je me suis finalement laissée embarquer dans l'histoire malgré quelques longueurs.



L'histoire et les dessins sont beaux.



Morgane N.

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Lien : https://mediatheque.lannion...
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A comme Eiffel

Tout le monde connaît la tour Eiffel, mais qui connaît Gustave Eiffel ?

Personnellement je ne m'étais jamais intéressée à sa personne, je le reconnais, et je suis ravie d'avoir déniché cette bd qui m'a permis de le découvrir un peu, beaucoup, voire passionnément.

Certaines planches, superbes m'ont régalé les yeux. Un album que je note d'offrir autour de moi à l'occasion.





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1984 (BD)

1984...

Un classique, une référence, une mise en garde, un livre lanceur d'alerte.

A la fois en phase avec son époque (la guerre froide) et tellement d'actualité ("Comment faire ! Comment je peux ne pas voir ce que j'ai devant les yeux ?").

Ne pas voir ce que l'on a devant les yeux, me rappelle une citation "Il faut toujours dire ce que l'on voit, surtout il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l'on voit".

George Orwell-Charles Péguy, même combat !

Encore que dans le roman la réalité est tellement manipulée qu'elle n'est plus la réalité.

J'attendais avec impatience de lire cette adaptation en bande dessinée et je n'ai pas été déçue : qualité du dessin qui exsude la noirceur et l'angoisse du sujet, qualité du choix des textes et des dialogues.

Une excellente adaptation et un bel objet.
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1984 (BD)

J'avais lu le roman et il y a plusieurs années et la sortie du roman graphique était pour moi une belle occasion de me replonger dans l'atmosphère si particulière de "1984".

La police de la pensée, les dénonciations, les écrits réécrits... cet univers est toujours aussi flippant et on se rend compte à quel point le livre publié en 1949 était précurseur.

Vivre en Océanie sous le regard de Big Brother ne fait pas rêver et ça interroge, ne vit-on pas constamment sous le l'oeil des caméras de vidéosurveillance ?

Winston résiste mais à quel prix ?
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1984 (BD)

1984... un classique...que je n'avais pas lu, comme beaucoup d'autre et que je découvre via des BD/romans graphiques.

J'ai trouvé que le graphisme collait particulièrement bien à l'ambiance du roman.

Un monde où tout est sous contrôle, plus aucune liberté même celle de penser, des ministères qu'on ne saurait imaginer, des livres bannis, du vocabulaire qu'on veut amoindrir, des dénonciations à tout bout de champs, venant même d'enfants envers leurs parents, tout ca sous le contrôle du fameux BIG BROTHER.

Un monde qui fait réfléchir tellement il fait peur.
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