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Citations de Xavier Péron (74)


La vie ne change pas, c'est notre regard qui se modifie. (p. 191)
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Désabusé, je passe devant la Maison Rose, petite auberge aux volets garnis de fleurettes, qui, au début du XXe siècle, avait été l'atelier de Maurice Utrillo. Depuis tout petit, je m'intéresse à la peinture et à la vie des peintres. Ils me procurent les émotions dont j'ai besoin. En signant à Paris, j'avais pour cette raison tout de suite imposé mon désir d'habiter Montmartre. Et à peine arrivé dans la capitale mythique, j'avais exploré la Butte et son entrelacs de ruelles, tout excité à l'idée de retrouver la trace des plus grands maîtres.
Je m'attarde devant l'auberge, songeur. Je m'interroge. A l'époque, l'artiste en avait eu marre d'être sollicité par les passants lorsqu'il peignait dehors, et il avait alors passé le plus clair de sa vie à travailler à l'intérieur. Le parallèle avec moi m'interpelle. (p. 34)
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A force de dialoguer avec cet arbre majestueux [ginkgo biloba ] , elle a appris qu'il existait bien avant les dinosaures, qu'il était le "seigneur du temps", et qu'il pouvait vivre plus de quatre mille ans. (...)
Elle a aussi appris de lui que, pour survivre à tous les cataclysmes qui ont dévasté la Terre, il n'a jamais arrêté de se transformer. (...)
Sélénoï a toujours eu la passion des arbres, qui lui enseignent la notion du temps, sa valeur. Pour elle, ils sont de merveilleux alchimistes qui captent la lumière pour la transformer en matière végétale, mais aussi pour nous faire grandir, nous rappelant que nous sommes comme eux des ponts entre la Terre et le Ciel. (p. 31)
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Quand elle m'a dit : "J'aimerais tant que tu viennes", j'aurais dû refuser et lui dire la vérité simple, que j'en aime une autre, Ingrid, sa nouvelle amie. pour y arriver, il m'aurait fallu de la poigne. lorsque je conduisais, je me suis dit que l'amour n'est décidément pas pour les paresseux. (p. 196)
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Au revoir, aube céleste, jusqu'à demain, quand nous nous rencontrerons de nouveau dans la paix et les rayons lumineux de la prospérité.
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En exergue :
"...Celui qui est capable de contempler la beauté du monde
en partageant sa douleur et de prendre conscience
d'une parcelle du caractère exceptionnel de l'une et de l'autre,
celui-là est très proche du divin..." - Oscar Wilde, De Profundis (Lettre, 1905)
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« Chez les trois marcheurs qui cheminaient vers nous, la fierté sans pareille qui érigeait leurs têtes, l'indicible liberté de leur corps et de leurs mouvements, leur nudité superbe, leur démarche enfin, nonchalante et cependant ailée, désignaient leur race illustre. Ces trois hommes étaient des Maasaï. » ( Joseph Kessel, Le Lion (1958) ) 116
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Et l'enfance, n'est-ce-pas précisément le moment de la vie où nous sommes les moins soumis aux mesquineries, aux rivalités, à l'égoïsme et que sais-je encore ? ...Elle porte l'enfance en elle, elle la transpire par tous les pores de sa peau. (p. 188)
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- Tu sais, si j'ai accepté de revenir ici, c'est surtout parce que je pense très souvent à la mort. Pas au passage proprement dit, mais ce qu'il y a de l'autre côté. Là d'où personne n'est revenu. L'humanité n'a fait en réalité aucun progrès depuis l'âge des cavernes. Bien sûr, la perspective de ne plus exister me fait horreur. Mais quelque chose de bien plus fort encore me pousse à me dépasser. A faire des miracles. Une sorte d'instinct vital qui efface la peur du néant. (p. 172)
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Des Maasaï, on ne connaît que leur silhouette au port altier, drapée de rouge. Des figurants photogéniques tels que dans -Out of Africa- de Sydney Pollack...Ce que l'on ne sait pas, c'est qu'ils se transmettent de génération en génération une spiritualité riche, vécue au quotidien, d'une portée universelle, et qui conçoit l'homme comme le cocréateur de l'univers. (...)

Chez eux, il n'existe ni philosophie, ni dogme religieux. Ils vivent la réalité en faisant corps avec elle, tout en ayant pleinement conscience de ce qu'ils doivent apporter en tant qu'individus et membres d'une collectivité pour maintenir l'équilibre et l'harmonie dans la grande chaîne de la vie. (p. 220)
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- Connaissez-vous les Maasaï ?
- Non, enfin oui ! De nom...Ca me revient, des guerriers épris de liberté qui vivent au Kenya avec les lions et les éléphants. Je les ai vus il n'y a pas longtemps dans un très beau film dont l'action se déroule en Afrique au début du XXe siècle.
- Right ! Vous vous parler de -Out of Africa- de Sydney Pollack, je suppose ?
(...)
Je serai bref, si vous le permettez. Les Maasaïs sont des pasteurs semi-nomades, dont le territoire a été scindé par la colonisation entre le Kenya et la Tanzanie. Je vous ferai grâce de tous les clichés avec lesquels on les dépeint depuis des siècles à des fins de domination et d'exploitation. (p. 52)
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Nous sommes dans un univers d'abondance qui recèle bien davantage que ce qui est nécessaire à chacun d'entre nous (....) C'est ainsi que nous donnons et nous recevons. La clé consiste à savoir comment créer l'équilibre entre les deux. Si tu ne fais que donner, tu te sens vidé de ton énergie, rempli de ressentiment et tu éprouves le manque. Si tu ne fais que recevoir, tu n'apprécies pas ce que tu possèdes. (p. 94)
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Après tout, ce n'est qu'en se sentant perdu que l'on commence à savoir qui nous sommes. (p. 56)
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- Je vais te faire vivre la cérémonie du thé si chère à mes yeux et à ma famille. Nous y recourons toutes les fois que nous craignons d'être submergés par le pessimisme. (p. 197)
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Rechercher le Bon Ordre



Quoi qu'il arrive ne jamais résister mais au contraire s'abandonner !

Oublier ses pensées, ses émotions, ses jugements qui causent les peurs. Les entraîner vers vos coeurs pour qu'elles se transforment en une vive énergie.

Enk'Aï ne vous laissera jamais tomber, Elle aura toujours une solution pour vous, à condition que vous ayez une foi illimitée en Elle pour qu'Elle agisse à votre place. Elle vous enverra ses enfants (qui correspondent aux anges chez nous) pour vous seconder si besoin est.

Il vous faudra pour cela tout simplement « être à l'écoute du Bon Ordre » (aingoru enkitoo).

Le Bon Ordre, vous le trouverez non pas dans les dogmes ni dans un horizon religieux vague et distant, mais dans la qualité de l'instant coloré par Enk'Aï. La Réalité seule est féconde. Il suffit d'en adopter la couleur pour colorer sa vie et la rendre efficace.

Placez-vous au centre de toute cette merveilleuse Réalité et invariablement vous découvrirez le Bon Ordre. Vous n'aurez plus peur et vous recevrez.
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« Planter »



Les Maasaï sont des « Planteurs » non pas au sens physique du terme puisqu'ils ne cultivent pas mais dans leur intériorité.

Ils ont l'humilité d'observer que la seule option possible de l'Homme est de s'aligner sur la nature, et que le Bien-Être n'est pas lié à la seule nourriture que l'on mange, même si elle est importante.

Qu'il a plutôt à voir avec le fait d'être heureux, d'être accepté, de rester humble, de se sentir libre parce que connecté sans effort à Enk'Aï et à la Terre-Mère, autant de choses qui proviennent du plus profond de soi et non de l'extérieur.
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Les Maasaï n'ont cessé d'être traités de barbares à civiliser... Nous perturbons la bonne marche des affaires, nous ne comprenons rien à la propriété privée, nous n'entendons rien à la gestion rationnelle des écosystèmes, nous devons être éliminés ! A aucun moment, ils ne se sont posé la question de savoir pourquoi la plus grande richesse de faune sauvage de la planète se trouve là où les Maasaï vivent ! Et aujourd'hui, des Européens viennent nous porter le coup de grâce. Ils veulent en fait nous faire la leçon parce qu'ils n'ont pas réussi à conserver la faune dans leur pays, et que ça les remettrait beaucoup trop en question s'ils devaient reconnaître que les Maasaï sont les seuls, véritables et uniques gardiens de la faune de toute la vallée du Rift ! 
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Vous êtes en train d'oublier l'essentiel, en Occident : l'humanité et la solidarité. L'Occidental me paraît bien solitaire, sinistre : il a peur... Mais de quoi ? Quelque chose vous fait défaut, nous sommes tous supposés faire de cette terre un endroit plus vivable, pas seulement pour en tirer plus de productions et plus de profits. La surexploitation de notre Terre-Mère n'engendre que peur et solitude... L'Occident est en train de s'étouffer tout seul ! 
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Je suis allé m'asseoir un peu, à l'ombre d'un acacia parasol, car je suis pris de vertiges. C'est trop en même temps, trop à voir, trop à entendre, trop à assimiler ! D'autant que j'ai encore la fâcheuse habitude de vouloir simultanément ressentir et analyser, ce qui m'épuise ! Laisse-toi aller, calme ton mental, vis l'instant présent !
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Et si nous avions tous rendez vous avec notre destin ?
On ne sait jamais quand, mais lui le sait....
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