Yuka Nagate

Suite et fin de cette très remarquable (première) série Butterfly Beast écrite et dessinée par Yuka Nagate. Ce second tome, encore plus sombre que le premier, nous entraine dans un affrontement davantage personnel pour Ochô qui retrouve dans ce volume des personnes issues de son passé.



Un retour aux origines en quelque sorte avant une fin ouverte sur le début d'une nouvelle série. Pour rappel, il existe un Butterfly beast 2 paru au Japon avec 5 volumes à la clé et dont on peut éventuellement attendre une sortie en France pour 2022. Dans tous les cas, nous n'en attendons pas moins de cette série qui nous plonge dans une noirceur délectable sur fond de manga historique avec une belle touche mortelle de combat au sabre.



Ce second volume démarre sur des retrouvailles entre notre tueuse-courtisane et une ancienne protégée , Kagari qui est recrutée parmi les chasseurs de shinobis réprouvés. Parmi ces derniers, nous en distinguons surtout un, Kazuma un personnage également d'importance dans le passé de notre chère Ochô.



Dans ce second opus, Yuka Nagate brouille délicieusement les pistes avec ce trio central dont les actes ne sont jamais traités avec simplicité. Il n'y a ni bons ni de méchants, juste une période tourmentée qui a entraîné son lot de laissés-pour-compte et , dans ce volume, même ceux qui chassent les shinobis coupable de crimes ne sont pas irréprochables avec un focus intéressant sur Jin'emon le chef des chasseurs aussi impitoyable que stratégique mais l'un des protagonistes les plus marquants de ce deuxième volume n'est autre que Kagari. Personnage tragique, cette dernière incarne en quelque sorte le reflet déformant d'Ochô, une protégée devenue elle-aussi une Kunoichi- courtisane par adoration pour son ainée. La présence de Kagari accentue davantage la tension dramatique autour de ce manga jusqu'à une scène d'exécution mémorable.



Ce personnage transcende l'intrigue de ce titre qui ne se contente pas d'enchaîner les petits assassinats au cœur d'une période trouble de paix. De plus, ce second volume inaugure une confrontation d'envergure pour la suite avec une deuxième série sans doute prévue en France pour 2022.



Mention spéciale au dessin de Yuka Nagate. Un style réaliste qui nous immerge totalement dans ce Japon du XVIIème siècle. La mangaka maîtrise cet environnement et porte un regard aiguisé aussi bien sur les motifs floraux des vêtements, sur l'architecture que sur un chara-design soigné. Dans l'ensemble, la mangaka ne fait pas dans l'effusion. Il se dégage de Butterfly Beast une atmosphère formelle et tendue portée par la voix mélancolique de la courtisane qui assassine....

Cette suite se montre beaucoup plus sombre que les tomes précédents. On devinait que le passé de Shizuka n'était pas très joyeux. Comment imaginé qu'elle avait été enlevée enfant au Japon puis être dressé dans un camp en Corée du Nord? Seuls les plus forts et les plus collaboratifs survivaient. Ainsi étaient éduqués de futurs agents sans peur et sans reproche pouvant être agent double. Quelqu'un cherche vraiment à tuer n°11 qui a pu s'enfuir. Notre héroïne a bon coeur pour les gens qui le mérite. C'est pour cela qu'elle va aidé n°8 à retrouver un bout de sa vie qu'on lui a volé. Les ennemis seront certains qu'elle aura disparu. La touche d'humour n'est pas vraiment présente à part dans un saut en parachute avec la crapule d'Iba. Les morts cela ne comptent pas vraiment car après tout c'est des choses normales pour des criminels. Maintenant il va falloir mettre fin à tout se bordel. Le dernier tome s'annonce alors très sanglant. Shizuka va t'elle pouvoir s'en sortir vivante? On ne sait pas ce que va nous réserver Yuka Nagate mais aucun doute que l'on va s'en prendre plein les mirettes.
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Pas le temps de dire ouf du premier tome que l'on prend une autre tarte directement avec le tome 2. On retrouve Shizuka qui en a dans la culotte. Et quand elle pose ces ovaires sur la tablette cela fait du grabuge. Ce qui nous permet d'avoir une scène qui m'a provoqué un grand fou rire. Le fils du haut gradé ne risque rien d'organiser le viols de jeunes filles et l'agression de garçons qui souhaitent mourir. A part la déception dans le regard de son père, il peut rentrer peinard chez lui, un sourire narquois au coin des lèvres. Du moins, c'était avant l'arrivé de l'héroïne qui tire une balle en plein coeur du service trois pièces. Juste ce qu'il faut pour refroidir ces ardeurs de gros vicieux violeur. Ce type de mec ne manque pas dans la série surtout pour ces femmes charmantes. Un peu comme dans la vie réelle. En plus, Yuka Nagate adore faire des femmes à très grosses poitrines qui se rapprochent plus du fantasme masculin que la réalité culturelle japonaise. Les lecteurs pourront au moins se rincer un peu l'oeil. Notre héroïne sera même enfermée dans une boîte en petite culotte qui donnent envie à ses tortionnaires de la violer à tour de rôle. Le truc, c'est qu'elle sait tirer et viser juste avec ces pieds. Comment est-elle devenue une telle guerrière? Son passé nous est légèrement dévoilé. Après tout, est-ce vraiment nécessaire d'en savoir plus? La série ne fait que 4 tomes. Pourquoi pas se passer de son ingéniosité pour butter quelques mecs sans valeur et remettre les idées en place des autres? Surtout qu'une mafia coréenne repointe le bout de son nez. Va falloir qu'elle finisse le boulot qu'elle avait débuté aux Etats-Unis. La suite s'annonce très prometteuse. Shô Fumimura nous écrit un scénario aux petits oignons qui fait frétiller d'impatience pour connaître la suite.
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Un début de série fort intéressant qui met en place un duo de "rebuts" de la police avec un flic ripou et une jeune femme brillante mais trop rebelle pour l'administration.

J'ai bien aimé le dessin tout comme la détermination et la force du personnage féminin.


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Cela faisait un moment que j’hésitais à acheter la série Gift ± qui est vendu comme un « Dexter au féminin ». Je me suis donc lancée en l’acquérant et je ne regrette pas du tout mon choix ! Encore peu connu en France (seulement avec La Légende de Toki), Yuka Nagate nous revient chez Komikku pour nous plonger dans un Japon illégal allant de la prostitution de mineures, des bars à hôtesses à une femme qui abandonne ses bébés dans des poubelles etc. On aura donc affaire à une série avec un thème réaliste pour le moins atypique puisqu’il nous parle des greffes d’organes. C’est un monde cruel où il faut attendre plusieurs années pour pouvoir en bénéficier et qui ici, va donc en engendrer un commerce illégal.







On suit Tamaki, une jeune et mystérieuse ado qui manie à perfection l’art du scalpel, avec son associé Takashi. Leur devise est simple : prendre la vie et les organes des pires rebuts de la société́, des infâmes criminels, qui, selon son groupe, mériteraient de mourir, afin de sauver des personnes plus méritantes. Leur principal client : un médecin qui travaille dans l’illégalité : Hayashi, recherché par la police pour un crime qu’il a commis quelques années auparavant...







L'auteur cherche à conserver une part de réalisme dans son récit et pour cela il nous emmène dans les baffons sombres et méconnues de la société. Il évoque la situation des greffes au Japon qui sont rares et pas données à tout le monde, le temps d’attente, les rejets, les maladies...





L’histoire repose beaucoup sur son héroïne à la fois adolescente et sérial killeuse. Dès les premières pages, Tamaki intrigue avec son comportement froid et solitaire et sa phrase fétiche qui revient constamment : « la vie est précieuse, il faut la chérir ». De plus, on peut l’obsrver dans divers milieu : au lycée avec ses « amis », un garçon qui la drague, elle, en train de tuer … A ce stade de l’histoire on n’a encore pas beaucoup d’informations sur son passé, le fait que le Dr Hayashi la recherche et embauche un détective privé renforce le mystère et on en vient inévitablement à se poser des questions. Quel est son lien avec le doc ? Comment a-t-elle acquis son savoir médical ? Pourquoi il la recherche ? etc.







Maintenant je vais vous faire un petit topo sur la série Dexter. C’est un (psychopathe ?) tueur en série qui tente de survivre en essayant de maîtriser ses pulsions meurtrières. Pour assouvir son besoin vital, il ne prend pour cible que des criminels.







Comme la publicité sur ce manga nous laisse croire que notre héroïne est une « Dexter au féminin » je vous arrête tout de suite. Ici, elle est très différente. Elle ne tue pas pour le plaisir mais sous le principe que « chaque vie est précieuse et qu’il ne faut pas la gaspiller». Elle exécute donc des moins que rien, en prélevant TOUS les organes de leurs corps afin de pouvoir sauver d’autres personnes. Même si elle et son groupe paraissent faire une bonne action en sauvant des innocents, il ne faut pas oublier qu’ils les font payer généreusement. Donc peut-on dire que leurs actions et leurs intentions sont si bonnes que ça ?







Afin de ne pas se faire attraper, nos protagonistes vont mettre en place un jargon bien particulier. En effet, pour parler de leurs proies, ils utilisent le mot « baleine » ou encore le verbe « harponner » pour kidnapper. Plus on avance et moins on n’aura le temps de s’ennuyer car plusieurs harponnages auront lieux. Le seul petit point négatif que je pourrais reprocher à ces kidnapping, c’est qu’il n’y pas toute cette préparation que l’on trouvait chez Dexter ce qui est un peu dommage, cela rend l’œuvre un peu moins crédible. De plus l’affaire avec le détective va encore faire monter la pression et le scénario d’un cran.







Pour en revenir à ce commerce de greffes d’organes, au fil des 3tomes sorti à ce jour, l’idée d’une concurrence sur le marché noir des organes se développe et vient pimenter le récit en le rendant plus réaliste et faisant bouger les choses.







La relation entre notre héroïne et le chirurgien est assez étrange. Il la recherche corps et âme, sans se douter une seule seconde que c'est elle qui s'occupe de ses commandes. Plusieurs fois ils se croiseront mais ne se reconnaîtront pas. Ce qui reste intriguant c’est que son ami et collègue (Takashi) a l’air de savoir beaucoup de chose mais qu’il refuse de les voir réuni… Pourquoi ? On ne le sait pas. Je trouve quand même cette situation de « je te vois sans te voir » un peu grotesque et irréaliste.







Visuellement, Nagate a effectué un travail de titan et j’adore ! L'artiste réussit parfaitement ses scènes importantes qui sont sanglantes et d'une précision chirurgicale, sans mauvais jeu de mot évidemment ! Ce style se voulant sombre est soutenu par un découpage dynamique, tout en mouvement en alternant les nuances de blancs et noirs.







L’auteur souhaite avant tout faire ressortir cette ambiance glauque et dérangeante à travers des scènes choquantes, vulgaire et provocantes au possible. Il nous livre un chara-design soigné avec ses personnages aux visages tout aussi riches en expressions et en finesse. Les dessins réalistes servent à choquer mais nous permettent aussi de ressentir les émotions des « victimes ».







Le seul Bémol que je peux émettre au niveaux du graphisme c'est sur les couvertures. En effet les versions françaises sont différentes des japonaises et je les trouve moins bien réussi. Cependant elles restent plaisante à regarder et on ressent dès la couverture toute la folie de cette oeuvre !



En conclusion, avec ses plans variés et violents, l’œuvre est à mettre dans les mains d’un public averti. Il y a également pas mal de fan service avec des femmes nues, des petites culottes... mais qui reste nécessaire pour nous faire parvenir tout ce côté sombre.







Bien que la promotion de Gift ± s’est faite en rappelant les similitudes avec la série Dexter : (mode opératoire, code, tuer des personnes ayant commis des crimes) c’est bien là leurs seules ressemblances. Puisque Tamaki, en plus d’éliminer les malfrats, se permet de les vider de leurs organes et de les revendre au marché noir, ce n’est pas une personne qui travaille dans le milieu de la police et qui peut avoir accès facilement à leurs dossiers, elle n’a pas de pulsions meurtrières à assouvir etc. A ce stade, j’espère surtout ne pas avoir une fin aussi décevante que celle de Dexter.
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C’est un Seinen de genre, drame, horreur et Thriller😍 des genres que j’affectionne tout particulièrement 🥰

Ce titre c’est avéré beaucoup moins gore que ce que je m'imaginais. Il amène à pas mal de réflexion et j’avoue que la fin fait qu’on a envie d’avoir la suite rapidement. J’ai l’impression que le tome 01 était plus ou moins introductif.

C’était une très bonne lecture, on est pris dans l’histoire, la fin nous laisse en suspend, on a besoin de la suite.

Ce titre faisait parti de mes achats d'octobre ou novembre 2022 et, sans blague aucune, j’étais sûre que c’était une nouveauté, bah avec 23 tomes en cours en France, clairement NON x)
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Bon, bon, aujourd'hui, je m'attaque à un gros morceau !!

Et oui, c'est un énorme coup de coeur 🥰🥰😍😍 !!!



Commençons déjà par la première impressions. La couverture est magnifique !! Elle est colorée et respecte les thèmes du manga. le dessin est très bien calligraphié.

On comprend très vite que cela va parler de shinobi en voyant le shuriken. Mais la pose d'Ochô nous semble langoureuse, et j'ai envie de dire, séductrice. Ce qui convient parfaitement au manga !!

Je voudrai juste écrire quelques lignes en l'honneur de ce magnifique titre, trouvé par l'auteur. Il nous donne un avant-goût de l'histoire avec cette idée contradictoire de beauté, fragilité (Butterfly) et de folie, sauvageté (Beast).





Bon, entrons dans le vif du sujet en parlant de l'univers. Il n'est, certes, pas très original avec cette notion de ninja. Mais je trouve que l'autrice l'a travaillé de sorte qu'on puisse lui attribué un truc en plus. de plus, l'autrice a très bien su mélangé l'univers des shinobis et des courtisanes. Elle ne néglige jamais l'un ou l'autre. A chaque fois, on se souvient que deux univers s'entremêlent même en pleine scène d'action dans l'univers des shinobis, par exemple.

Et l'auteur est même allée plus loin dans son travail de l'univers, car derrière chacun de ceux-ci, il y a une histoire. Elle s'est surement renseignée et informée, mais, justement, cela est un point positif, car on sent qu'une grosse partie des univers a vraiment existé, ce qu'elle ne néglige pas. L'auteur a juste su comment mettre sa petite pincée de sel, pour créer son univers.



Le résumé nous permet de connaitre les grandes lignes de l'intrigue mais en lisant ce tome et les tomes suivants, je me suis rendu compte que l'intrigue est beaucoup plus complexe que ça. Et elle reflète des faces de l'être humain que j'aime énormément dans les livres.



La plume. Alors là. OH MY GOD !!! It's so beautiful, amazing, magical, extraordinary !!!

Enorme coup de coeur pour la plume. Je l'adore 😍😍. L'auteur a des tournures de phrases, des formules, des périphrases ui marquant l'esprit. Encore aujourd'hui, plusieurs mois après l'avoir lu, je me souviens encore de certaines phrases.

Le coup de crayon quant à lui. Encore un giga coup de coeur !! Les dessins sont réalistes à souhait et nous plongent dans l'ambiance et l'histoire d'une façon incroyable.

Des fois, j'ai l'impression de pouvoir savoir les sentiments d'un personnages juste en regardant ses yeux !!

Les graphismes sont magnifiques. Surtout ceux des kimonos...



Ce tome ne manque absolument pas de scène d'action, très bien dessinées soi-disant passant, mais on a le temps de souffler entre les scènes sans s'ennuyer pour autant.



Les personnages. Je ne préfère parler que d'Ochô, car c'est elle qui m'a marquée le plus et qui est le plus développée. Mais les autres personnages ne sont pas laissés de côté pour autant. L'auteur a aussi fait un travail considérable pour les développer. Ils sont juste moins touchants et approfondi qu'Ochô.

Donc, Ochô est une jeune femme au lourd passé et cela se ressent dans sa façon d'être et sa personnalité. Elle est dotée d'un comportement humain vraisemblable. Elle a ses doutes, ses peurs, ses forces, ses interrogations, ses faiblesses...

Au bout d'un certain moment, comme tout être humain, elle s'interroge sur le fait de tuer des réprouvés. Est-ce vraiment justifié ? Elle doute, et elle a des remords à tuer un homme. A chaque fois, elle se dit: "Je ne fais que tuer un shinobi dévoyé. Ni plus, ni moins..." Cette interrogation, répétée tout au fil du tome, prouve qu'Ochô est humaine , avec des sentiments. Elle essaye de rationaliser le fait de tuer des humains.

Et même si cette interrogation est répétée au fil des pages, elle n'est pas dérangeante, car elle ne fait qu'appuyer l'humanité d'Ochô, et sa fragilité, presque...



Conclusion: Ochô est un personnage que j'ai vraiment beaucoup aimé. Elle est vraisemblable, ce qui la rend vivante et attachante. Je coirs d'ailleurs que c'est LE personnage auquel je me suis le plus attaché, tout roman confondu.

J'ai dévoré ce manga qui parle d'une courtisane, qui tue les shinobis renégats. C'est une histoire en deux tomes, mais on peut lire le premier sans forcément lire le deuxième ou vice versa car il y a plusieurs chapitres différents et a chaque chapitre des rappels sont faits et le premier tome ne se finit pas sur un suspens comme c'est souvent le cas pour les mangas.

J'ai aimé ce format court, l'histoire et les dessins. Comme tous les mangas, je pense que je le relirais avec plaisir!

Je recommande ce manga aux amateurs de seinen et manga avec un fond historique.

Merci a babelio, ça a été une agréable surprise et lecture!

Japon, 1635.

Kochô (ou Ochô, de son vrai nom) est une courtisane renommée de Yoshiwara, le quartier des plaisirs de la capitale. Mais ce n'est qu'une couverture puisqu' Ochô est en réalité une Chasseresse : une ancienne shinobi qui chasse les Réprouvés, les shinobis qui ont mal tourné.

En effet, le shogun Tokugawa ayant instauré la paix, ces armes vivantes se sont retrouvées livrées à elles-mêmes, dans une époque qui n'a désormais plus besoin d'elles. Certains se sont alors tournés vers une vie de crimes, d'autres, comme Ochô, les chassent et les éliminent.



Vision un peu manichéenne du problème, seules ces deux versions d'ex-shinobis nous sont présentées. L'histoire est assez simple et pas très originale, mais ce manga contient néanmoins de très bons ingrédients : c'est beau, sensuel et sanglant. Il y a de l'action, de l'émotion (mais pas trop !), un style soigné et du mystère quant à l'organisation de l'ombre et ses réels objectifs, que j'espère voir éclairci dans le tome 2.

Cela donne un tout qui fonctionne bien et plaisant à lire.



Merci à Babelio et Mangestu/Bragelonne pour cette découverte et cette belle édition !

Kochô est une courtisane chasseuse de shinobis dévoyés, en quête d’une vengeance mystérieuse.



Butterfly beast réunit tous les ingrédients pour faire un carton :



- De l’action avec des combats saisissants



- Du mystère avec la quête obscure de Kochô et les desseins secrets de ses supérieurs et opposants



- De la romance et du sexe car Kochô, malgré l’impitoyabilité que nécessite son devoir, reste humaine et ne peut renier complètement ses sentiments



- Un graphisme prodigieux, tout en détail, qui représente sublimement les corps et le mouvement. Le trait de Nagate Yuka me rappelle celui de Takehiko Inoue (Vagabond)



Je suis très très enthousiasmée par cette sortie car j’aime beaucoup les mangas de combat mais je suis fatiguée de toujours lire des histoires d’hommes où les femmes ne sont que de petites choses fragiles ou l’objet de désir. J’ai hâte de lire le troisième tome qui sortira en 2022 chez Mangetsu.

La lecture commence sur les chapeaux de roue. Une charmante jeune femme nue avec un tatouage dans le dos va faire une fellation à un homme important. Elle commence à s'appliquer avant de lui saisir ces testicules d'une main et de l'autre son arme à feu. Et paf, une balle part entre les deux yeux. On peut dire que la lecture débute sur des émotions fortes. Cela ne va pas s'arrêter d'un bout à l'autre du récit. Très vite, le titre prend son sens. ""Shizuka" son prénom en japonais, il signifie "silence"!". Mais pas dans le sens de la fille gentille et calme qui peut être soumise. Elle réduit au silence tout ceux qui dépasse les limites. Belle, intelligente et fatale, voilà une femme de caractère comme on n'en trouve pas très souvent, surtout en personnage principal. Son binôme japonais, Iba, est un véritable salle type. Il a essayé de la droguer pour la violer et touche la poitrine de ces collègues femmes. Elle lui a remis les idées en place en touchant un de ces points faibles, son service trois pièces. S'il y tient vraiment va falloir qu'il fasse des efforts. A côté, on trouve des méchants comme on aime les détester avec les yakuzas, les violeurs, les voleurs.... Et notre duo va jouer soit à les extorquer ou soit les maîtriser et bientôt les abattre. La confiance ne règne pas entre eux. D'ailleurs, ne serait-il pas prêt à s'entretuer? Les situations complexes se rajoutent pour le plus grand plaisir du lecteur avec une fin des plus curieuse. On veut savoir ce qui va se passer après et ça va faire mal. Aucun doute que le sang va couler... La question se résume à qui va t'il appartenir?
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Une série de mangas originale et plutôt bien foutue pour le moment.



La série est sortie en France en 2017 et compte 13 tomes actuellement.



Dans ce manga, on fait la connaissance de Tamaki Suzuhara, une jeune fille pauvre, lycéenne au visage d'ange, ayant bénéficié d'une greffe, quand elle était petite, par un médecin qui ne se souciait pas que de l'argent pour greffer les plus riches.



Avec son associé Takashi, elle s'est spécialisée dans la vente d'organes. Elle se fournit auprès des pire rebuts de la société qu'elle charcute sans pitié et fournit les médecins dans l'ombre, qui greffent les pauvres gens.



Bientôt, ils vont se retrouver face à une concurrence mafieuse qui n'hésitent pas à tuer des personnes innocentes pour pouvoir sauver la vie des plus aisés qui n'hésitent pas à verser des ponts d'or pour trouver le fameux organe qui leur sauvera la vie sans se soucier de la provenance...



L'immoralité est présente dans les deux camps, comment arrive-t-on à excuser une méthode plutôt qu'une autre?



Effectivement, Gift +- est un "Dexter" au féminin dans le "code" à respecter, mais une intrigue bien différente...



A découvrir, le manga est bien dessiné et bénéficie d'une solide intrigue. Pour ma part, je vais le continuer.


Lien : https://aufildesevasionslivr..

Une série de mangas originale et plutôt bien foutue pour le moment.



La série est sortie en France en 2017 et compte 13 tomes actuellement.



Dans ce manga, on fait la connaissance de Tamaki Suzuhara, une jeune fille pauvre, lycéenne au visage d'ange, ayant bénéficié d'une greffe, quand elle était petite, par un médecin qui ne se souciait pas que de l'argent pour greffer les plus riches.



Avec son associé Takashi, elle s'est spécialisée dans la vente d'organes. Elle se fournit auprès des pire rebuts de la société qu'elle charcute sans pitié et fournit les médecins dans l'ombre, qui greffent les pauvres gens.



Bientôt, ils vont se retrouver face à une concurrence mafieuse qui n'hésitent pas à tuer des personnes innocentes pour pouvoir sauver la vie des plus aisés qui n'hésitent pas à verser des ponts d'or pour trouver le fameux organe qui leur sauvera la vie sans se soucier de la provenance...



L'immoralité est présente dans les deux camps, comment arrive-t-on à excuser une méthode plutôt qu'une autre?



Effectivement, Gift +- est un "Dexter" au féminin dans le "code" à respecter, mais une intrigue bien différente...



A découvrir, le manga est bien dessiné et bénéficie d'une solide intrigue. Pour ma part, je vais le continuer.


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Troisiéme volume de la série, l'intrigue prend un virage et se complexifie. Toutes les enquêtes sont liées de près ou de loin. Pour résoudre les énigmes présentes il faudra résoudre celles du passé.



Encore un très bon volume. C'est accrocheur !

La nouvelle amie de Tamaki est morte et une organisation concurrente tue à tour de bras les jeunes filles pour vendre leurs organes au plus offrant.



Un second volume qui confirme mon intéret pour la série. C'est délicieusement immoral. Les personnages sont, comme dans le premier volume, plutôt beaux. En particulier Tamaki.

De même, au delà des meurtres l'histoire qui se dessine est celle de Tamaki elle-même.



J'aime beaucoup ! C est mystérieux, horrible, dynamique et attachant. J'ai hate de lire la suite !

Tamaki, lycéenne au visage d'ange mais des plus mystérieuse a une double vie. Tantôt lycéenne pour qui la vie compte, tantôt chasseuse de baleine. Autrement dit, elle chasse les criminels, les déleste de leurs organes qu'elle revend à prix d'or.



Un prier volume franchement intéressant ! Les personnages sont intriguants, attachants. Il sont également plutôt beaux. Je regretterai cependant un petit manque d'arrières-plans.



En dehors de ça, la lecture a été très sympa. Étrange d'aimer l'immoral !

A chaque nouvelle réponse, de nouvelles questions se posent, c'est infernal ! La plus grande question devient de plus en plus mystérieuse : Qui est, finalement, notre fameuse Tamaki ? D'où vient-elle ? Tant de questions se bousculent dans ma tête, Il me faut la suite très vite !~

On commence vraiment rentrer dans le vif de l’intrigue. Qui est Tamaki vraiment ? Quel lien avait elle avec le médecin ? Que lui est il arrivé ?



Cette enquête policière autour de la jeune adolescente dont on ne sait finalement rien si ce n’est qu’elle manie le bistouri avec brio, ne fait que commencer.

THE END

🫀🧬🩺🧬🫀

C’est fini pour cette série qui nous aura tenu en haleine pendant 26 tomes !!!



Je vous avais présenté la série sur ma chaîne YouTube en 2020 quand le manga en était à peu près à la moitié de sa publication.

C’est une série que j’ai aimé depuis le début même si au cours du temps l’ambiance et l’intrigue ont beaucoup évolué. Si au départ, on suivait une équipe qui prélevait les organes de meurtriers pour les greffer sur des personnes malades, au fil du temps ce point est devenu moins central. On a continué de suivre les personnages mais on en a surtout beaucoup plus appris sur eux et sur le trafic mondial d’organes. On a aussi découvert un réseau spécialisé dans les expériences sur les êtres humains… Bref, le sujet devient à des moments beaucoup plus politique et à d’autres bien plus personnel, mais tout cela finit par se recouper vers la fin.



Je ne m’attendais pas en commençant la série à ce qu’elle prenne cette voie mais j’ai trouvé qu’il y avait plein de pistes de réflexion sur la valeur de la vie, les manipulations politiques ou encore la notion de bien et de mal. Ça fait pas mal cogiter et jusqu’à la fin l’auteur va parvenir à nous surprendre aussi bien dans les rebondissements que dans les explications (par exemple, j’ai beaucoup aimé l’explication qu’on nous donne sur le titre du manga en suggérant l’idée que peut-être on pourrait être en train de lire une histoire vraie).



Si vous aimez les titres de suspense qui plongent dans les milieux clandestins et les tréfonds de l’âme humaine vous devriez apprécier ce titre !



🫀🧬🩺🧬🫀


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Les événements survenus au sein de la résidence des Akimitsu est désormais derrière celles et ceux qui les ont vécus. En guise d'ultime mission, Tamaki a désassemblé Ailing. Takashi, de son côté, a laissé à la jeune fille et au docteur Takuma une chance qu'ils ont décidé de saisir: s'enfuir loin de lui, à tout jamais, et trouver refuge dans un autre pays.
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