Yuka Nagate

Une série au concept amoral, où l'on suit des tueurs/dépeceurs dénués de toute forme d'empathie envers des êtres abjects rebuts de la société que l'on n'appelle même plus humains. Ce sont des baleines, desquels on prélève les organes pour sauver des humains en détresse.

Après un démarrage assez confus, les pièces du puzzle commencent à s'imbriquer petit à petit et le récit passe à la vitesse supérieure.

On commence vraiment rentrer dans le vif de l’intrigue. Qui est Tamaki vraiment ? Quel lien avait elle avec le médecin ? Que lui est il arrivé ?



Cette enquête policière autour de la jeune adolescente dont on ne sait finalement rien si ce n’est qu’elle manie le bistouri avec brio, ne fait que commencer.

THE END

🫀🧬🩺🧬🫀

C’est fini pour cette série qui nous aura tenu en haleine pendant 26 tomes !!!



Je vous avais présenté la série sur ma chaîne YouTube en 2020 quand le manga en était à peu près à la moitié de sa publication.

C’est une série que j’ai aimé depuis le début même si au cours du temps l’ambiance et l’intrigue ont beaucoup évolué. Si au départ, on suivait une équipe qui prélevait les organes de meurtriers pour les greffer sur des personnes malades, au fil du temps ce point est devenu moins central. On a continué de suivre les personnages mais on en a surtout beaucoup plus appris sur eux et sur le trafic mondial d’organes. On a aussi découvert un réseau spécialisé dans les expériences sur les êtres humains… Bref, le sujet devient à des moments beaucoup plus politique et à d’autres bien plus personnel, mais tout cela finit par se recouper vers la fin.



Je ne m’attendais pas en commençant la série à ce qu’elle prenne cette voie mais j’ai trouvé qu’il y avait plein de pistes de réflexion sur la valeur de la vie, les manipulations politiques ou encore la notion de bien et de mal. Ça fait pas mal cogiter et jusqu’à la fin l’auteur va parvenir à nous surprendre aussi bien dans les rebondissements que dans les explications (par exemple, j’ai beaucoup aimé l’explication qu’on nous donne sur le titre du manga en suggérant l’idée que peut-être on pourrait être en train de lire une histoire vraie).



Si vous aimez les titres de suspense qui plongent dans les milieux clandestins et les tréfonds de l’âme humaine vous devriez apprécier ce titre !



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C’est un Seinen de genre, drame, horreur et Thriller😍 des genres que j’affectionne tout particulièrement 🥰

Ce titre c’est avéré beaucoup moins gore que ce que je m'imaginais. Il amène à pas mal de réflexion et j’avoue que la fin fait qu’on a envie d’avoir la suite rapidement. J’ai l’impression que le tome 01 était plus ou moins introductif.

C’était une très bonne lecture, on est pris dans l’histoire, la fin nous laisse en suspend, on a besoin de la suite.

Ce titre faisait parti de mes achats d'octobre ou novembre 2022 et, sans blague aucune, j’étais sûre que c’était une nouveauté, bah avec 23 tomes en cours en France, clairement NON x)
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Quoi de mieux pour vous parler de cette œuvre que lorsque vient de sortir l'avant-dernier tome ! 😆



C'est grâce à @labullecoco que j'ai eu ce titre entre les mains, loin d'être un titre que j'aurais choisi de prime abord (je suis un peu frileuse quand c'est gore/réaliste) et bien, j'ai été agréablement surprise par ce tome ! Oui oui, alors que je n'ai jamais osé regarder Dexter 🤣🤣



On rentre directement dans le vif de l'action (sans mauvais jeux de mots ^^), je trouve que l'histoire pose une question fondamentale au lecteur 🧐 et j'adore ce côté-là.

Il y a en plus de ça tout un mystère autour de notre personnage principal Tamaki qui agit aux antipodes d'une lycéenne lambda sur bien des aspects ! 🤯



Ce décalage ajouté à la question de morale font de cette œuvre un manga des bien plus intrigants, et la fan d'intrigue et de mystère en moi est plus que servie 😍



L'œuvre reste néanmoins assez longue puisque c'est une série en 26 tomes, donc à voir pour la suite ! 😮



En tout cas cela m'a donné envie de découvrir d'autre oeuvre de cette mangaka notamment Butterfly Beast ou Silencer !



Warning : oui il y a quelque scènes qui peuvent heurter la sensibilité de tout un chacun, faites attention même si c'est "juste" conseillé 14 ans et + 😶

Encore une fois, Yuka Nagate nous offre une magnifique couverture, un régal pour les yeux. La pose d'Ochô, avec ce katana est vraiment très bien travaillée et dessinée, mais ce n'est pas si étonnant venant de la peur de cette talentueuse mangaka.



(❌SPOIL TOUT AU LONG DE LA CRITIQUE❌)

Dans ce tome, nous faisons la connaissance de nouveaux personnages et d'une toute nouvelle intrigue. Il démarre avec les retrouvailles d'Ochô et de son ancienne protégée, Kagari, qui est devenue chasseuse et qui admire profondément Ochô.

Kagari a été employée par le patron pour espionner dans des bains publics qui font de la concurrence au quartier des plaisirs, illégalement. Le patron décide donc d'envoyer Kagari, comme espionne.

Mais tout ne va pas se passer comme prévu...

Kagari va rencontrer des shinobis dévoyés. Notamment un... Qui hante le passé d'Ochô.

En effet, Kazuma est l'ancien amant et compagnon d'Ochô, qui cherche à le tuer suite à une trahison de sa part.

Malheureusement, avec Kazuma, tout le passé douloureux d'Ochô va remonter à la surface...



Grâce à ce passé, on en apprend beaucoup plus sur Ochô, sur ses motivations et sa personnalité, toujours aussi profonde et bien travaillée. Elle m'a émut tout au long des pages, grâce à un coup de crayon incroyable et une plume magnifique et des réactions qui sont vraiment humaines. Elle est toujours attachante et vraisemblable...



Yuka Nagate a fait le choix de passé sous silence certaines parties du passé d'Ochô, ce qui fait qu'on veut en découvrir plus.

Elle a aussi fait le choix de varier le point de vue. On oscille entre celui d'Ochô et de Kagari. Ce qui est vraiment agréable à lire, vu que l'on peut se faire sa propre opinion par rapport à ce personnage et ses motivations. Notre jugement n'est pas influencé par le point de vue d'un autre personnage.

Dans ce tome, plusieurs autres personnages continuent de se développer et de montrer d'autres facettes de leur personnalité. Je vise en particulier le patron.

Les deux nouveaux personnages, c'est-à-dire Kagari et Kazuma sont très bien travaillés. On ne connait pas encore très bien Kazuma, mais il a un énorme potentiel pour la suite.

Kagari, elle, se livre tout entière. On connais tout d'elle; ses motivations, sa façons d'être, sa personnalité, ses pensées, etc...



Yuka Nagate continue aussi de nous surprendre avec une intrigue à couper le souffle et imprévisible.

Les scènes de combat sont épiques à souhait, mais on n'oublie pas le côté courtisane.

D'ailleurs, à un moment, on se rappelle aussi que c'est un manga historique car l'auteur a écrit "Les chroniques rapportent qu'au troisième mois de l'an 13 de l'ère Kan'ei, une yuna fut crucifiée devant la grande porte".



Le coup de crayon continue de nous transporter de manière indéfinissable, avec ces traits d'un réalisme surprenant.

La plume est toujours aussi émouvante, avec ses périphrases et ses tournures de phrases envoûtantes.



En résumé: Butterfly Beast continue sur une belle lancée et j'ai beaucoup trop hâte de découvrir le passé d'Ochô et les autres facettes de sa personnalité. Je suis aussi impatiente d'en découvrir plus sur les autres personnages, qui sont prometteurs.

J'ai vraiment hâte de voir ce que l'autrice nous a concocté pour la suite de cette aventure incroyable...

Oui, encore Butterfly Beast !! Mais qu'est-ce que j'y peux? J'adore cette série 🥰🥰🥰🥰!!!!



Pour ne pas changer, Yuka Nagate nous a encore fait une couverture de dingue, avec, comme toujours Ochô, dans toute sa splendeur, j'ai envie de dire !!

Je sais que sur Babelio, il y a indiqué que c'est le visuel provisoire, mais je peux vous affirmer que c'est finalement le visuel définitif (je l'ai sous les yeux, donc personne ne peux me contredire) !!

C'est la première fois que l'auteur choisit de dessiner Ochô en entière (ou presque).

Les chaines que l'on peut apercevoir nous donne indique un peu sur le contenu de ce tome.



(❌présence de spoil❌)

Mais que retrouve-t-on dans ce tome ?

Dès la première page, on comprend de quoi va parler ce tome, si le résumé ne vous a pas tout à fait ouvert les yeux sur le contenu. Avec, comme d'habitude, des planches de couleurs pour les premières pages, on découvre un prêtre en train de prier devant une croix chrétien.

Dont Ochô fait la connaissance plusieurs pages plus tard, à cause de la susception d'Ayame qui avait fait tomber une croix chrétienne.

Directement, Ochô se fait surprendre par le prêtre, et elle comprend bien vite qu'il représente un réel danger pour elle et les autres chasseurs. Mais surtout pour elle...

L'auteur a fait le choix de jongler entre les points de vue. On suit celui d'Ochô en majorité, mais aussi celui d'Ayame et du prêtre. On peut parfois avoir celui du patron.

L'intrigue est portée sur le but du prêtre, c'est à dire christianiser le plus de japonais. Et bonne nouvelle, on revoit Kazuma !!! Qui s'est allié au prêtre. Enfin, c'est ce quel'auteur veut nous faire croire...

On peut donc apprendre à connaitre les personnages en nous forgeant notre propre avis, et non en nous basant sur les avis des autres personnages.



Donc, qui dit Kazuma, dit passé d'Ochô !!!

On en découvre pas énormément, mais juste assez pour accentuer notre curiosité de lecteur assidu.



Encore une fois, Yuka Nakate nous en révèle plus sur ses personnages et leur passé. Dans ce tome, on en découvre énormément sur Raizô, le compagnon d'Ochô. Et la relation Ochô/Kazuma s'éclaire un peu tout en soulevant encore des interrogations.

On apprend énormément de la personnalité de Kazuma, le prêtre, Ayama, Raizô et quelque peu sur le patron.

On se rend compte alors que Yuka Nagate a vraiment fait un travail formidable sur ses personnages.



Yuka Nagate m'a encore surprise avec son imagination. Je n'ai jamais deviné ce qui allait se passer à l'avance. L'auteur est diabolique et très maligne et intelligence.

Le scénario est toujours plein de rebondissement, de surprise et de combat.



L'auteur n'a ni perdu son coup de crayon ni sa plume légendaire.

Et encore une fois, elle a incorporé un message derrière ce manga.



Résumé: je suis encore en extase devant le travail admirable de Yuka Nagate et je ne compte pas lâcher cette série.

Butterfly Beast est toujours un coup de coeur 🥰🥰.



Comme vous l'avez remarqué, ce tome est le premier tome du cycle deux.

Donc, dans ce cycle, nous continuons de suivre Ochô, courtisane le jour et kunoichi la nuit.



Comme d'habitude, Yuka Nagate nous offre une couverture magnifique, avec, encore une fois, Ochô mise en avant. On comprend d'ailleurs que ce tome est le premier du second cycle car juste à côté du titre, on peut voir deux traits, dont la calligraphie fait penser à des déchirures dans le tissu faites par un sabre.



(❌spoil dans la critique❌)

Dans ce tome, l'intrigue est divisée en deux. Dans la première partie, on suit Ochô et Raizô qui poursuivent la piste d'un tueur, surnommé Toyâ le Sanglant.

On a parfois le point de vue de Toyâ, ce qui est un très bon choix de la part de l'auteur. Ainsi, on peut s'attacher au personnage et mieux le connaitre, lui et ses motivations pour ses meurtres. Yuka Nagate le rend humain à notre regard même s'il est l'auteur de crime sanglant. Toyâ a des motivations qui lui sont propres mais qu'on peut comprendre, ce qui créé de l'empathie envers ce personnage.

Dans la deuxième partie, on découvre Ochô sous un autre jour. On découvre surtout une facette de sa personnalité qu'on ne connaissait pas jusqu'à là. Ochô commence petit à petit à éprouver des sentiments pour un certain Hikoshîro.



Yuka Nagate continue de nous surprendre avec un scénario imprévisible. On se fait tromper à chaque fois. L'auteur a beaucoup d'imagination.

Ce tome est encore rempli de scène de combat à couper le souffle et de complot, tous plus inventif et machiavéliques les uns que les autres...



Ochô reste mon personnage préféré, malgré tous les autres livres ou mangas que j'ai pu lire. L'auteur a décidé de nous révéler pas à pas des facettes de sa personnalité, qui est extrêmement riche et bien travaillé. Il décide aussi peu à peu de nous livrer son passé, ce qui nous permet de beaucoup mieux la comprendre et l'apprécier. Dans ce tome, on n'a pas beaucoup de révélation sur son passé, contrairement au tome précédent, mais justement, cela est pertinent.

On comprend qu'Ochô essaye de tourner la page tant bien que mal.

En revanche, ce qui n'a pas changé est le fait qu'Ochô se demande si tuer des shinobis dévoyés est vraiment un bon choix. Elle s'interroge toujours autant, et commence à hésiter parfois à tuer un shinobi dévoyé. C'est le cas avec Toyâ, où elle voit dans ses yeux une pureté qu'elle n'avait jamais vu ailleurs. Ce qui l'a fait hésité...

Elle le payera plus tard.

Les autres personnages continuent eux aussi d'évoluer et de se révéler petit à petit. D'autres personnages entrent aussi en scène.

On aura, malheureusement, pas plus d'informations sur Kazuma et sur le passé d'Ochô dans ce tome, mais je suis sûre que cela viendra tôt ou tard.



La plume de l'auteur est toujours aussi belle et agréable. L'auteur nous livre un nouveau message à travers son manga et dénonce certains travers du caractère humain.



Je suis toujours amoureuse du coup de crayon, qui est toujours magnifique et peu timide.



En résumé: Butterfly Beast est une série que je continuerai de suivre. J'ai hâte d'en découvrir plus sur le passé d'Ochô et de voir comment elle va le vaincre. Les personnages promettent de s'approfondir encore pendant les autres tomes, ce que j'ai hâte de voir. Et j'ai aussi hâte de découvrir les nouveaux scénarios et intrigues concoctés par l'auteur. Donc je vous donne rendez-vous au prochain tome de Butterfly Beast.

Bon, bon, aujourd'hui, je m'attaque à un gros morceau !!

Et oui, c'est un énorme coup de coeur 🥰🥰😍😍 !!!



Commençons déjà par la première impressions. La couverture est magnifique !! Elle est colorée et respecte les thèmes du manga. le dessin est très bien calligraphié.

On comprend très vite que cela va parler de shinobi en voyant le shuriken. Mais la pose d'Ochô nous semble langoureuse, et j'ai envie de dire, séductrice. Ce qui convient parfaitement au manga !!

Je voudrai juste écrire quelques lignes en l'honneur de ce magnifique titre, trouvé par l'auteur. Il nous donne un avant-goût de l'histoire avec cette idée contradictoire de beauté, fragilité (Butterfly) et de folie, sauvageté (Beast).





Bon, entrons dans le vif du sujet en parlant de l'univers. Il n'est, certes, pas très original avec cette notion de ninja. Mais je trouve que l'autrice l'a travaillé de sorte qu'on puisse lui attribué un truc en plus. de plus, l'autrice a très bien su mélangé l'univers des shinobis et des courtisanes. Elle ne néglige jamais l'un ou l'autre. A chaque fois, on se souvient que deux univers s'entremêlent même en pleine scène d'action dans l'univers des shinobis, par exemple.

Et l'auteur est même allée plus loin dans son travail de l'univers, car derrière chacun de ceux-ci, il y a une histoire. Elle s'est surement renseignée et informée, mais, justement, cela est un point positif, car on sent qu'une grosse partie des univers a vraiment existé, ce qu'elle ne néglige pas. L'auteur a juste su comment mettre sa petite pincée de sel, pour créer son univers.



Le résumé nous permet de connaitre les grandes lignes de l'intrigue mais en lisant ce tome et les tomes suivants, je me suis rendu compte que l'intrigue est beaucoup plus complexe que ça. Et elle reflète des faces de l'être humain que j'aime énormément dans les livres.



La plume. Alors là. OH MY GOD !!! It's so beautiful, amazing, magical, extraordinary !!!

Enorme coup de coeur pour la plume. Je l'adore 😍😍. L'auteur a des tournures de phrases, des formules, des périphrases ui marquant l'esprit. Encore aujourd'hui, plusieurs mois après l'avoir lu, je me souviens encore de certaines phrases.

Le coup de crayon quant à lui. Encore un giga coup de coeur !! Les dessins sont réalistes à souhait et nous plongent dans l'ambiance et l'histoire d'une façon incroyable.

Des fois, j'ai l'impression de pouvoir savoir les sentiments d'un personnages juste en regardant ses yeux !!

Les graphismes sont magnifiques. Surtout ceux des kimonos...



Ce tome ne manque absolument pas de scène d'action, très bien dessinées soi-disant passant, mais on a le temps de souffler entre les scènes sans s'ennuyer pour autant.



Les personnages. Je ne préfère parler que d'Ochô, car c'est elle qui m'a marquée le plus et qui est le plus développée. Mais les autres personnages ne sont pas laissés de côté pour autant. L'auteur a aussi fait un travail considérable pour les développer. Ils sont juste moins touchants et approfondi qu'Ochô.

Donc, Ochô est une jeune femme au lourd passé et cela se ressent dans sa façon d'être et sa personnalité. Elle est dotée d'un comportement humain vraisemblable. Elle a ses doutes, ses peurs, ses forces, ses interrogations, ses faiblesses...

Au bout d'un certain moment, comme tout être humain, elle s'interroge sur le fait de tuer des réprouvés. Est-ce vraiment justifié ? Elle doute, et elle a des remords à tuer un homme. A chaque fois, elle se dit: "Je ne fais que tuer un shinobi dévoyé. Ni plus, ni moins..." Cette interrogation, répétée tout au fil du tome, prouve qu'Ochô est humaine , avec des sentiments. Elle essaye de rationaliser le fait de tuer des humains.

Et même si cette interrogation est répétée au fil des pages, elle n'est pas dérangeante, car elle ne fait qu'appuyer l'humanité d'Ochô, et sa fragilité, presque...



Conclusion: Ochô est un personnage que j'ai vraiment beaucoup aimé. Elle est vraisemblable, ce qui la rend vivante et attachante. Je coirs d'ailleurs que c'est LE personnage auquel je me suis le plus attaché, tout roman confondu.

Les événements survenus au sein de la résidence des Akimitsu est désormais derrière celles et ceux qui les ont vécus. En guise d'ultime mission, Tamaki a désassemblé Ailing. Takashi, de son côté, a laissé à la jeune fille et au docteur Takuma une chance qu'ils ont décidé de saisir: s'enfuir loin de lui, à tout jamais, et trouver refuge dans un autre pays.
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Lla dessinatrice emballe à nouveau le tout de quelques très beaux lavis et de quelques idées visuelles toujours aussi sympathiques, à l'image des designs en poupée/marionnette assez symboliques vers la fin du tome.
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Quelques personnages se dévoilent mieux (surtout Ailing), quelques perspectives supplémentaires s'ouvrent concernant la place que risquent de prendre certains visages comme Hirose, les retrouvailles tant attendues entre Tamaki et Hanabusa semblent plus proches que jamais mais risquent fort de ne pas du tout se dérouler comme espérées... Un réel suspense s'est installé sur plusieurs plans, en donnant facilement envie de découvrir la suite. Espérons donc que, cette fois-ci, on ne sera pas déçus !
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Plus qu'un tome avant de clore définitivement cette fresque historique et poignante qui fonctionne superbement depuis son premier volet !
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Il en résulte un troisième volume prenant de bout en bout, aussi habile dans son action que dans son habilité à nuancer la fatalité des enjeux.
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C'est sur ce programme, dense et bien traité, que Yuka Nagate aborde certainement la partie la plus ambitieuse de Butterfly Beast depuis ses débuts. Tome après tome, la série se bonifie et gagne en complexité [...].
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Le tome se lit facilement dans l'ensemble, mais la série montre encore ici autant de choses intéressantes que de moins bonnes choses. Comprendre par-là qu'à force de prendre son temps dans une narration parfois plan-plan, Yuka Nagate donne l'impression de toujours faire des rallonges, alors même qu'il y a vraiment plus d'une petite avancée scénaristique prometteuse (comme très souvent). Il faudrait juste que le tout se bouge un peu plus, car l'oeuvre paraît parfois interminable.
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Je voudrais tout d'abord commencer par remercier la Masse Critique Babelio ainsi que les éditions Mangetsu pour l'envoi de ce manga.



Concernant la couverture, je la trouve jolie. J'aime la couleur du titre, ainsi que le papillon ensanglanté qui forme le B. La protagoniste est aussi très jolie, entre une légère touche sexy et une sorte de tristesse voilée qui intrigue.



Concernant les graphismes, je ne peux pas dire qu'ils n'ont pas de charme. Ochô est fine et délicate au niveau de ses traits, avec une sorte de tristesse dans les yeux, ses kimonos sont très jolis. Les hommes sont un peu plus bruts, plus carrés, mais ce n'est pas dérangeant pour autant. Les décors sont aussi très bien faits.



L'ère d'Édo a vu la fin des guerres et une paix fragile s'installer, rendant les shinobis inutiles. La plupart se sont rangés à la vie civile, mais pour d'autres ce rejet est beaucoup plus difficile à vivre et ils ne peuvent se résoudre à abandonner ce qu'ils sont, commentant des exactions.



Kochô est une courtisane de haut rang dans le quartier des plaisirs. Du moins le jour. La nuit, elle révèle son vrai visage : celui d'Ochô, une kunoïchi qui œuvre pour les seigneurs de l'ombre. Quelle est sa mission ? Chasser les gens comme elle. Enfin, pas tout à fait. Elle traque et tue les shinobis qui se sont égarés en ces temps de paix et qui se sont dévoyés, par soif de sang et/ou d'argent.



Elle fait équipe avec Raizô, ancien shinobi également, un homme assez peu loquace qui vient lui donner ses missions. Parfois leur mission. Toujours dans une atmosphère assez sombre.



Nous suivons donc leurs aventures, enfin plus souvent celles d'Ochô, sur les traces de ceux qui perturbent la paix et qu'il faut absolument arrêter. Il y a des solitaires et ceux qui complotent à plus grande échelle, les inconnus et les frères d'arme du passé.



Il y a de l'action, du sang, des morts, de la stratégie, un peu d'émotion et quelques scènes un peu dénudées vu la nature de la couverture de la jeune femme. Mais pas d'inquiétude, ce n'est pas du hentaï non plus et Ochô n'est pas de celles qui abusent de leurs charmes et ouvrent leur ceinture un peu trop facilement.



C'est un personnage qui semble apparemment froid et inaccessible. Mais, comme que je l'ai déjà dit, je ressens une certaine tristesse dans ses yeux, comme une ombre sur son passé, comme une mission qu'elle aurait à accomplir. Peut-être. Sans compter qu'elle s'interroge parfois et peut marquer un temps d'hésitation. Elle fait montre d'une certaine tension psychologique sous-jacente.



En résumé, j'aime les histoires de ninjas ainsi que celles qui se passent en période féodale. Les graphismes sont agréables, l'ambiance assez sombre, la protagoniste semble torturée par quelque chose... Ce manga rassemble donc des critères qui me plaisent. Pourtant, même si j'ai passé un bon moment lecture, je n'ai pas spécialement accroché à ce premier tome. Il m'a manqué le petit truc en plus. Je vais peut-être quand même acheter le second et dernier tome de cette première saison, parce qu'Ochô m'intrigue tout de même un peu et j'aimerais savoir ce qu'elle cache...
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Dans le premier tome de cette suite, il y a le retour au récit d'action sombre et cruel d'une part, et le touchant récit historique de l'autre. Et parce que cette dernière histoire semble planter de fortes intentions pour la suite, c'est bien sur une certaine hâte de découvrir le second opus que nous refermons ce premier ouvrage.
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J'ai dévoré ce manga qui parle d'une courtisane, qui tue les shinobis renégats. C'est une histoire en deux tomes, mais on peut lire le premier sans forcément lire le deuxième ou vice versa car il y a plusieurs chapitres différents et a chaque chapitre des rappels sont faits et le premier tome ne se finit pas sur un suspens comme c'est souvent le cas pour les mangas.

J'ai aimé ce format court, l'histoire et les dessins. Comme tous les mangas, je pense que je le relirais avec plaisir!

Je recommande ce manga aux amateurs de seinen et manga avec un fond historique.

Merci a babelio, ça a été une agréable surprise et lecture!

Japon, 1635.

Kochô (ou Ochô, de son vrai nom) est une courtisane renommée de Yoshiwara, le quartier des plaisirs de la capitale. Mais ce n'est qu'une couverture puisqu' Ochô est en réalité une Chasseresse : une ancienne shinobi qui chasse les Réprouvés, les shinobis qui ont mal tourné.

En effet, le shogun Tokugawa ayant instauré la paix, ces armes vivantes se sont retrouvées livrées à elles-mêmes, dans une époque qui n'a désormais plus besoin d'elles. Certains se sont alors tournés vers une vie de crimes, d'autres, comme Ochô, les chassent et les éliminent.



Vision un peu manichéenne du problème, seules ces deux versions d'ex-shinobis nous sont présentées. L'histoire est assez simple et pas très originale, mais ce manga contient néanmoins de très bons ingrédients : c'est beau, sensuel et sanglant. Il y a de l'action, de l'émotion (mais pas trop !), un style soigné et du mystère quant à l'organisation de l'ombre et ses réels objectifs, que j'espère voir éclairci dans le tome 2.

Cela donne un tout qui fonctionne bien et plaisant à lire.



Merci à Babelio et Mangestu/Bragelonne pour cette découverte et cette belle édition !