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3.28/5 (sur 99 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Avignon , le 14/01/1931
Mort(e) à : Paris , le 16/11/2004
Biographie :

Yves Berger est un écrivain et éditeur français.

Il est de 1960 à 2000 le directeur littéraire des Éditions Grasset, chez qui il publia plusieurs romans, dans lesquels il exprime son attachement aux États-Unis.

Fils de transporteur routier, il affirme que ce détail a son importance car plusieurs de ses ouvrages sont emplis de son amour des voyages. Après des études secondaires au lycée Frédéric Mistral d'Avignon, Yves Berger effectue ses études supérieures à Montpellier et à Paris. Il garde de ses origines méridionales la faconde, une grande jovialité et un accent proche de Raimu. Son enfance, bercée de Jack London ou de Fenimore Cooper, lui inspire cette passion du Nouveau Monde qui jamais ne le quitte.

Enseignant d'anglais, il entre en 1960 chez Grasset, dont il devient l'un des piliers. Il y gagne le surnom de « manitou des prix littéraires » et la réputation de faire ou défaire les prix. Il écrit son premier roman, Le Sud, en 1962 sur la Virginie avant la guerre de Sécession. Yves Berger contribue aussi à faire connaître en France les auteurs francophones, tels Marie-Claire Blais ou Antonine Maillet et préface les œuvres d'auteurs indiens comme Dee Brown, Vine Deloria et de Scott Momaday à son sens le plus grand écrivain amérindien d'aujourd'hui.

Il est nommé en 1996 président de l'observatoire national de la langue française, organisme aujourd'hui défunt, puis le 17 octobre 2003 vice-président du Conseil supérieur de la langue française. Il pestait contre les ravages de l'anglo-américain sur la langue française et affirmait « j'en suis arrivé à la conclusion que les Français parlent une langue tellement ébranlée, infiltrée, disloquée et, pour tout dire, par l'anglo-américain nécrosée qu'ils ne s'en rendent pas compte, comme si le pidgin leur était devenu naturel. » En avril 2004, il est élu par l'Académie royale de langue et de littérature française de Belgique pour occuper le siège de Robert Mallet, décédé le 4 décembre 2002.
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Yves Berger
Jacques CHANCEL s'entretient avec Yves BERGER, écrivain et directeur littéraire d'une maison d'édition : son livre : "Le Fou d'Amérique", sa passion pour l'Amérique du Nord du siècle dernier, ses voyages aux Etats-Unis, comment il a écrit ce livre. Enfant, était déjà intimidé par l'Amérique, son premier voyage en 1963, le sentiment d'espace qu'on ressent dans ce pays, le massacre des...
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Je voudrais qu'elle eût entendu, comme moi, ces rumeurs que font les villages le matin, le soir et cette autre rumeur que font, avec les souvenirs de l'enfance, les voix en nous quand nous savons que nous ne les entendrons plus, voix des morts.
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[L'Indien] disait : "Je crois à un ras-le-bol de la Terre... Là encore, toute l'histoire de mon peuple est traversée par la conscience que la Terre, si patiente qu'elle soit, si calme sous le poids des profanations et provocations incessantes dont elle est l'objet depuis des milliers d'années, si héroïque sous le nombre des blessures qu'on lui inflige - et la dévastation ne cesse de s'aggraver - la Terre, dis-je, lasse d'être maltraitée, méprisée, exploitée, en a eu assez et qu'elle a provoqué la colère qui aboutit au désastre d'aujourd'hui. En commun avec les peuples, elle a une patience infinie, mais la révolution éclate un jour."
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On ne rêve jamais assez.
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Elle avait un visage fait pour la paix et le bonheur qui, quand elle les éprouvait, l'éclairaient à la façon magique d'un fard.
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Le Nouveau Monde est l’objet d’une agaçante dérive sémantique – certains diraient, plus agacés encore : d’un impérialisme sémantique. Le mot Amérique, d’apparence plus faible, à l’espace plus limité, couvre le continent, l’enserre et l’étouffe, à la façon d’un python, alors qu’il devrait désigner les seuls États-Unis (d’Amérique).
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D'aucun pays au monde plus que les États-Unis d'Amérique ne montent des lumières mais aucun n'abrite plus d'ombres.
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Je dois vous dire que rien ne me passionne plus que les commencements. Dans toute aventure, qu'elle soit individuelle ou collective, le plus important et aussi le plus beau, c'est le début. Après, tout se déglingue.
Si je pouvais, je recommencerais tout et tout le temps. Il m'est arrivé de penser - et aujourd'hui encore - que le Mal, je veux dire le principe de dégénérescence, s'est manifesté avec le Temps, à la seconde, au millième de seconde où le Temps s'est mis en branle.
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Lors de ce voyage-là, ce jour là dans le silence et l'air chargé de l'odeur des pins et des cèdres, j'ai compris la supériorité du discours magique (ou religieux) sur le scientifique. La déesse est bien plus forte que la loi, sèche et morne. Les Navajos, comme les Indiens en général, ne se sont pas remis d'être obligés de passer d'une explication magique de l'univers à la scientifique. Ils adorent la création et font fi du créateur. Il tiennent pour outrecuidante la géomorphologie. Là où se dresse (ou s'étale) la beauté, de préférence l'absolue beauté, là est l'explication suffisante du monde.
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où l'on arrive à travers un univers minéralisé qui est le coeur du silence, à ceci près que la voix porte à distances et qu'elle engendre un écho qui, se heurtant au cercle incorruptible des falaises, ne cesse de se répercuter, de rebondir, de sorte que j'ai cru, une fois en chair et en os dans la Vallée de la Mort, sans que sa légende eût cessé de m'occuper, que ma voix, là-bas au loin repoussée par la montagne, se brisait en une plainte...
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Le propre de la merveille est le sentiment de jamais vu qu'elle donne à chaque vision d'elle.
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