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Critiques de Zakiya Dalila Harris (32)
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Black Girl

Un roman pour lequel je me suis littéralement ennuyée et que j'ai failli abandonné maintes et maintes fois.

Ce roman a une histoire captivante mais l'écriture n'est pas , à mon sens, à la hauteur.

Il manque peut-être une autre histoire autour du sujet principal qui est lié au calvaire de cette femme métisse.

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Black Girl

Nella est assistante dans la maison d’édition Wagner, elle a une carrière prometteuse dans cette entreprise où elle est l’unique personne noire. Jusqu’au jour où Hazel est recrutée, elles sont désormais deux mais cette arrivée va peu à peu chambouler le quotidien de Nella.



J’ai été très déçue par l’intrigue, le dénouement, seul le passage où Nella se questionnent sur sa position à adopter face à un auteur qui a écrit un personnage stéréotypé noir est un petit peu intéressant.

On nous annonce un « thriller diabolique » qui s’avère être une enquête sans intérêt et très décevante. L’auteur ne nous surprend pas, tout est cousu de fil blanc et la fin tombe comme un cheveu sur la soupe.
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Black Girl

Roman engagé, rien à voir avec un thriller comme annoncé dans certains résumés..

Il y a bien une intrigue, le sentiment anxiogène monte crescendo au fil des pages. Pour cet aspect de l'intrigue, on ne peut rien reprocher, le scénario est bon et très bien pensé.,J'ai apprécié les questionnements que l'auteur soulève sur l'identité, la sororité et sur ce que l'on est prêt à faire pour « réussir ».

Mais je me suis perdu avec ses trop nombreux retours en arrière et protagonistes dont je ne comprenais pas les rôles. Je ne me suis pas non plus attaché à l'héroïne, Nella, qui m'a passablement agacé et au fil des pages m'exaspérait.

Malgré tout, j'ai fermé le roman en ayant l'impression d'être passé à côté des ambitions de ce livre qui semblent grandes mais au final il en ressort une grande confusion.

Bref je n'ai pas su si l'auteur défendait ou critiquait le communautarisme qu'elle décrit pourtant si bien.
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Black Girl

Nella est fatiguée et énervée des micro-agressions qu’elle subit dans la maison d’édition dans laquelle elle travaille. En espérant que l’arrivée d’Hazel, « la nouvelle fille noire » va changer les choses…



La force du livre tient la description du quotidien de Nella au sein de son entreprise : les rapports sociaux superficiels, les mesquineries quand ce ne sont pas carrément le chantage, la charge de travail, le peu de chance de promotion, tout cela est très bien rendu. On comprend rapidement que la protagoniste est loin de vivre son rêve, elle qui tient sa vocation d’une ancienne éditrice noire et qui souhaite changer les mentalités par la littérature.



Le roman de Zakiya Dalila Harris se lit très vite, le style est franc et la structure globale (plusieurs lignes temporelles et narrations différentes) amène son lot d’interrogations, entraînant de ce fait beaucoup d’attentes chez le lecteur. Je trouve le résumé assez trompeur et je tiens à dire que, contrairement à ce que j’ai pu lire ci et là, Black Girl n’est pas un thriller.



J’ai apprécié les questionnements que l’autrice soulève sur l’identité, la sororité et sur ce que l’on est prêt à faire pour « réussir ». Malgré tout, j’ai fermé le roman en ayant l’impression d’être passée à côté de plusieurs éléments et que tout ce que l’autrice a pu créer est tombé comme un soufflé. Cela est à la fois dû à certains choix narratifs et à des personnages secondaires creux. En effet, j’ai trouvé que ces derniers n’avaient pas tellement de rôle autre que celui d’intervenir à un moment donné de l’histoire et que, ce moment passé, ils disparaissaient tout simplement, sans que l’autrice ne s’intéresse à leur trajectoire. Évidemment, ce ne sont pas les protagonistes, mais je garde une impression amère de superficialité.



Même si Black Girl a été une lecture en demi-teinte, je retiens malgré tout le nom de l’autrice, qui signait ici son premier roman. Une adaptation en série est en cours.
Lien : https://monrockingchair.word..
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Black Girl

J'ai dévoré ce livre. La construction temporelle particulière m'a un peu perdue au début, mais j'ai pris mes marques dans la seconde partie. Le problème, à mon sens, c'est la clé du roman qui manque complètement de réalisme. Et c'est dommage, parce qu'il y avait plein de choses bien et justes sinon - l'absence de diversité, les micro-aggressions, les jeunes arrivées aux dents longues... Le dénouement est très (trop) rapide et laisse une impression 'inachevé. Qui Kendra voulait-elle utiliser ? Qui est Lynn ? Il reste des questions non élucidées et pas mal d'invraisemblances dans cette machination capillotractée.
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Black Girl

Black girl est un roman engagé qui mêle habilement suspens et questionnement sur le milieu de l'édition.

Ce livre m'a été vendu comme un mélange du Diable s'habille en Prada et de Get Out, et c'est tout à fait cela.



Mais une première chose m'a interpelé le titre, j'ai bien compris que le mot black fait aujourd'hui "partie du dictionnaire Larousse", mais Black girl en français ne traduit pas tout à fait à mon avis The black girl en version originale. L'oubli du déterminant montre que le sujet du livre n'a pas été compris à sa juste valeur. Ce n'est pas n'importe quelle fille noire, mais bien une en particulier d'où le The. ^^



L'écriture est un peu fragile par moment, on sent que c'est un premier roman mais sa véritable force est qu'on apprécie vivement dans tous les mots que l'auteur se sert de son expérience personnelle pour en délivrer autant d'harmonie et d'objectivité.



J'ai regretté ce tournant horrifique outrancier et comique comme si ce sujet ne pouvait pas tout simplement être traité au premier degré et détourne un peu du véritablement questionnement de l'oeuvre. Car au final je doute que le public retienne le plus important.



Malgré tout un très bon livre avec un bon sujet.

A lire!



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Black Girl

Un roman original mais qui ne m’a pas complétement convaincue. Une satire très intéressante du monde du travail et un beau portrait d’arrivisme. En revanche, j’ai été surprise du contexte. Une maison d’édition new-yorkaise prestigieuse qui ne semble publier que de mauvais auteurs qu’on ne pourrait pas qualifier d’écrivains. Et la mixité qui n’existe pas : les noirs étant minoritaires, j’ai cru à un roman se passant en 1970. Mais l’autrice est elle-même noire donc elle doit savoir de quoi elle parle.

La construction est déroutante aussi. Deux histoires en parallèle avec chaque fois des narratrices utilisant le « je » on a du mal à faire le lien et à savoir qui parle.

J’ai trouvé que les histoires pour dompter les cheveux noirs étaient un peu répétitives et caricaturales : les noires ne semblent qu’être des humains à cheveux bouclés.

Il y a du suspens et le dénouement qui fleurte avec la science-fiction très inattendu.
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Black Girl

Ce livre est vraiment complexe. Je reste mitigée quant à cette lecture.



C'est l'histoire d'une jeune femme noire qui travaille dans une grande maison d'éditions et qui en parallèle aimerait voir plus de diversité dans celle-ci. Après plusieurs mois, la maison d'éditions a enfin recruté une autre jeune femme noire, Hazel, pour son plus grand plaisir.



Malheureusement, Nella pensant que l'arrivée de Hazel serait le début d'une grande amitié (entre collègues) déchante très vite quand elle voit son poste menacé.

En effet, depuis un certain moment, elle reçoit des courriers anonymes, lui ordonnant de quitter son poste, l'entreprise. Par la même occasion, on y voit Hazel qui s'affirme de plus en plus notamment en s'appropriant des sujets d'envergure traités par Nella (les p'tits coups entre collègues..)



Dans un premier temps, elle n'en fait pas fit mais quand ces courriers deviennent de plus en plus récurrents et qu'elle essaie de savoir d'où ça vient, ses doutes se posent sur Hazel notamment quand des informations qu'elle n'a donné qu'à Hazel se retrouvent dans ces fameuses lettres de menaces.



C’est un livre intéressant sur les thématiques qu'il traite : la discrimination, le racisme, la rivalité entre collègues.



Cependant, je n'ai vraiment pas apprécié le "plot twist", du moins je n'ai rien compris du pourquoi du comment. On ne s'y attend juste pas. J'ai du aller voir les avis des afro-américaines pour connaître leurs ressentis et nous étions sur la même longueur d'ondes.



In fine, je le trouve trop long. Beaucoup de détails qui me semblent plus ou moins inutiles.
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Black Girl

Black Girl est un titre encensé par bon nombre de personnes depuis sa publication en français. J’étais très intriguée de découvrir ce roman qui traite de diversité dans le milieu de l’édition. Je remercie les éditions Calmann-Lévy pour cette lecture. Hélas, elle n’a pas comblé mes attentes.



On suit Nella, une jeune femme noire assistante d’édition, qui rêve de devenir une importante éditrice dans le milieu de l’édition où les professionnels noirs sont encore rares. Elle travaille aux éditions Wagner, l’un des plus gros groupes d’édition américains. L’histoire commence avec l’arrivée d’Hazel, une collègue noire, ce qui ravit l’héroïne parce qu’elle ne sera plus la seule personne racisée dans le bureau où elle travaille. Malheureusement pour elle, tout ne se déroule pas comme prévu et Nella reçoit d’étranges messages qui l’invitent à partir de Wagner …



Pendant la première partie du roman, mon impression était en demi-teinte. Si j’appréciais les éléments liés à l’édition et au manque de diversité dans le milieu (que ce soit au niveau des auteurs, des professionnels de l’édition, …), ainsi que la retranscription du racisme latent de l’édition, j’étais peu impliquée dans l’histoire. Il m’a fallu un moment avant d’entrer dans l’histoire et d’avoir envie de tourner frénétiquement les pages. Si j’étais intéressée par ce qui se passait, je n’étais pas attachée au personnage de Nella. Je suis restée en surface tout au long de ma lecture, jusqu’à la fin. Toutefois, ça ne m’a pas empêché d’apprécier ma lecture et d’avoir envie de connaître la suite des événements. C’était intéressant d’avoir le point de vue de Nella sur le monde de l’édition.



Néanmoins, les choses se sont gâtées dans le dernier quart. L’histoire a pris une tournure à laquelle je ne m’attendais pas le moins du monde. Le roman prend des allures de thriller et se termine sur une légère note de SF qui m’a totalement pris au dépourvu. Je ne m’attendais pas à un tel développement et si parfois, cela peut être une bonne surprise, cela n’a pas été le cas ici. Je n’étais pas satisfaite de la tournure du récit. En conséquence, j’ai terminé Black Girl avec un sentiment très mitigé. La fin laisse à réfléchir.



Black Girl est un titre qui se démarque, que ce soit par son sujet ou par la tournure de l’histoire. Si vous êtes curieux, je vous invite à le découvrir. Toutefois, ne vous attendez pas à lire un pur contemporain qui se concentre uniquement sur le milieu de l’édition américain.
Lien : https://le-blog-d-eleanara.b..
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Black Girl

Résumé : Assistante d’édition depuis deux ans dans une prestigieuse maison d’édition, Nella Rogers est promise à une grande carrière d’éditrice malgré ses difficultés liées au fait d’être la seule employée noire, tiraillée entre son désir d'exprimer ses véritables opinions et la nécessité de préserver son poste. Quand Hazel, une nouvelle assistante d’édition noire, est recrutée, Nella y voit la chance de pouvoir travailler ensemble pour pousser la maison d’édition vers plus de diversité. Pourtant, peu après cette arrivée, Nella commence à recevoir des lettres de menaces, ce pourrait-ce que…​​​​​​​​

​​​​​​​​

Black Girl est de ces lectures à laquelle on ne cesse de repenser une fois refermer.​​​​​​​​

En suivant Nella, on découvre le monde de l'édition américaine mais aussi tous les problèmes qu’engendre une industrie quasi-exclusivement blanche que ce soit du côté du fonctionnement interne à l’entreprise que de celui des choix de publication. ​​​​​​​​

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Je suis allée de surprises en surprises à la lecture de ce roman. Il prend des airs bien plus sombres qu’attendus à mesure que l’on plonge dans l’enquête à la recherche du mystérieux corbeau et qu'une seconde intrigue se mêle à la première. Si j’ai, au départ, trouvé cette partie assez invraisemblable et cru que j'allais sur une déception avec Black Girl, la fin m'a finalement remis les idées en place en faisant de ce roman une très belle lecture.​​​​​​​​

​​​​​​​​

Black Girl est un roman puissant sur la question du racisme au travail et de la place des femmes noires dans le monde professionnel américain, dans lequel Zakiya Dalila Harris nous balade d’une main de maître durant tout le récit pour mieux nous éblouir à la fin.​​​​​​​​
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Black Girl

Lecture en demi teinte



"Black girl" fait partie des livres que j'aurais adoré adorer... mais malheureusement, ça ne l'a pas fait. Pourtant, tout commençait si bien avec un résumé qui me faisait énormément envie...



Ce livre raconte l'histoire de Nella, une jeune fille noire qui travaille dans une prestigieuse maison d'édition à New-York et qui semble promise à une carrière prometteuse. Cependant, elle souffre du manque de diversité au travail ainsi que des micro-agressions qu’elle subit au quotidien. Sa vie professionnelle va prendre un nouveau tournant le jour où Hazel, une autre jeune femme noire, est également embauchée : elle a de longues dreadlocks sublimes, et revendique haut et fort sa culture afro-américaine. Elle incarne exactement le type de femme que Nella aimerait être. Ensemble, elles pourraient révolutionner le monde de la culture pour les générations à venir. Mais peu de temps après l’arrivée de cette nouvelle collègue, Nella se sent observée et commence à recevoir des lettres de menaces…



Je m'attendais donc à lire un thriller haletant avec pour toile de fond la diversité dans le monde de l'entreprise. Mais quelque chose m'a empêché d'apprécier pleinement ma lecture : il y avait trop de longueurs. Trop de détails, trop de descriptions, trop de personnages... mon esprit était éparpillé et j'avais du mal à suivre le fil de l'histoire. On sent que l'auteure adore écrire, mais j'aurais préféré qu'elle soit plus synthétique (peut-être 100 pages en moins ?).



Le thème de la diversité dans le monde du travail reste néanmoins un thème essentiel, que peu de romans abordent. L'atmosphère des bureaux et du monde du travail est bien retranscrite dans le roman, et me rappelle un peu l'atmosphère du "Diable s'habille en Prada".



C'est un rendez-vous manqué ! Dommage !
Lien : https://mademoisellechristel..
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Black Girl

Autant le résumé derrière était prometteur autant cette lecture ne m'a pas plus du tout.



Nous plongeons dans les coulisses du monde de l'édition et cette partie est d'ailleurs très intéressante !



La rivalité et les petits coups de vipères dans le dos entre les assistantes je valide c'est du vécu ça prend aux tripes, très immersif on se projette sans problème.



Mais le reste ? bon je temporise car les problèmes liés au racisme sont certainement plus importants et présents en terme de violence et d'intégration aux États-Unis qu'en France. Mais n'abusons pas !



Tout au long du livre tout est vécu comme des agressions ou des minis agressions raciales, c'est très répétitif, plaintif, ça tourne en rond, tout est prétexte à diaboliser l'autre, à s'appitoyer sur des différences parfois imaginaires. Cela gâche le dynamisme et l'avancée du récit le rendant lourd à la lecture et noyant les informations et avancées qui pourraient être plus intéressantes.

Plus l'on avance plus le déroulement de l'histoire est "tiré par les cheveux" je n'ai pas du tout apprécié le fil conducteur.



On parle beaucoup de stéréotypes et de caricatures dans ce livre mais lui même en fait beaucoup. On arrive péniblement au dénouement de l'histoire qui n'occupe que quelques dizaines de pages et à mon sens assez expéditif et complètement invraisemblable...



Certains personnages sont également abordés en demi teinte on parle de plusieurs groupes sans ne jamais vraiment savoir qui ils sont réellement ni ce qu'ils font ou à quoi ils servent. Et les motivations ne sont pas claires.



Vu la 4eme de couverture j'ai l'impression d'avoir été flouée dans mon choix de lecture et je ne suis pas mécontente d'être arrivée au bout de cette histoire abracadabantesque.
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Black Girl

Dans ce premier roman, Zakiya Dalila Harris dépeint le quotidien d'une prestigieuse maison d'édition (les Éditions Wagner) du point de vue de la seule employée africo américaine, Nella. Cette jeune femme pleine d'ambition qui a mis de côté sa vie personnelle est ravie quand une nouvelle recrue afro-américaine arrive. Mais cette femme est-elle une alliée ou une ennemie ? Petit à petit, Nella se sent isolée : mesquineries, suspicions, mensonges, coups bas. Tout est permis. Les problématiques liées à la communauté noire américaine m'ont particulièrement intéressée. J'ai moins adhéré à l'ambiance anxiogène et aux dialogues trop nombreux et sans grand intérêt. Bref, j'ai vraiment trouvé qu'il y avait quelques longueurs et je trouve cela dommage car le caractère sociologique et dénonciateur perd de son impact. #BlackGirl #NetGalleyFrance

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Black Girl

Zakiya Dalila Harris signe, avec « Black Girl », un premier roman ambitieux, à tiroirs, structuré avec intelligence. Un vrai régal de lecture malgré des thèmes forts, qui peuvent mettre mal à l’aise à la lecture.



Nella Rogers travaille depuis quelques années en tant qu’assistante d’édition chez Wagner, une maison d’édition littéraire très réputée. Un rêve pour celle qui a voulu faire ce métier grâce au roman Cœur brûlant, best-seller de la littérature noire américaine, publié chez Wagner par un tandem, autrice et éditrice, noir, ce qui ne s’est jamais revu depuis, l’éditrice ayant disparu à la suite d’un scandale. Ambitieuse et investie, Nella aime son travail, en dépit d’un manque de diversité contre lequel elle se bat dans la mesure des moyens que son entreprise lui laisse, c’est-à-dire pas beaucoup, et des micro-agressions racistes qui en découlent. Jusqu’au jour où Hazel-May MacCall arrive chez Wagner. Si Nella se réjouit dans un premier temps de ne plus être la seule salariée afro-américaine, elle déchantera assez rapidement en voyant sa nouvelle collègue, aux compétences sociales plus développées, beaucoup mieux s’intégrer et se voir rapidement confier des dossiers dont Nella n’a jamais été chargée… sans compter les lettres de menace qu’elle se met à recevoir. Qui lui envoie de telles lettres anonymes ? Serait-ce Hazel, en dépit de la sororité entre filles noires que Nella pensait partager avec elle ? Un autre collègue ?



Ainsi, « Black Girl » commence comme un roman classique de rivalité en entreprise. Je me suis sentie mal pour Nella qui se fait peu à peu éjecter du circuit, incapable de se démarquer face à une fille plus cool et plus audacieuse. Je me suis surprise à avoir parfois envie de la pousser pour qu’elle s’affirme plus, et aie plus confiance en ses capacités, plutôt qu’à se cacher derrière des justifications systématiquement liées au racisme. Avant de commencer à m’interroger justement sur les fondements de ce racisme latent, qui me paraît plus affirmé et perceptible qu’en France (mais peut-être est-il plus facile de regarder chez le voisin que chez soi…) Le talent de Zakiya Dalila Harris est là, à se faire se poser des questions sur soi, sur sa déconstruction, en même temps qu’on lit une histoire qui devient de moins en moins banale. Car au fur et à mesure que l’on avance dans l’histoire, cette focalisation sur la place des Noirs dans une société qui se déclare hypocritement égalitaire, dans leurs chances amoindries de réussir dans les mêmes conditions qu’une personne blanche prend de l’ampleur, et participe à l’ambiance oppressante qui s’installe dès lors que Nella reçoit des menaces, qui sont perçues par tous comme un crime raciste. D’autant plus que d’autres personnages interviennent dans l’histoire, sous forme de flash-backs centrés sur une autre jeune femme afro-américaine, Shani Edwards, qui s’est fait licencier de son poste de journaliste dans un journal suite à la trahison d’une de ses collègues. Histoire qui ressemble étrangement à celle de Nella. Mais sont-elles liées ? Et au fait, pourquoi Kendra Rae Philipps, l’éditrice de Cœur brûlant, a-t-elle disparu de la circulation ?



On finira par le savoir, au prix d’un dénouement un peu surréaliste faisant la part belle à un certain complotisme. C’est gros, très gros, et je me demande dans quelle mesure l’autrice ne se moque pas de ses lecteurs en tentant de leur faire gober une histoire pareille, ou ne leur fait tout simplement pas confiance. Comme si le fait qu’une histoire basée tout simplement sur le système oppressif blanc ne serait tellement pas crédible qu’il faut au contraire lui substituer une grosse machinerie implacable digne de la meilleure science-fiction hollywoodienne.

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Black Girl

𝘉𝘭𝘢𝘤𝘬 𝘎𝘪𝘳𝘭 c’est une histoire engagée, qui nous parle des discriminations récurrentes subies par les Afro-Américains, notamment dans le monde du travail. L’autrice nous dépeint une analyse tristement pertinente de la société contemporaine.

𝘉𝘭𝘢𝘤𝘬 𝘎𝘪𝘳𝘭 c’est aussi un thriller psychologique. Une ambiance anxiogène et un suspense bien présent.

Un premier roman prometteur qui m’a malheureusement laissée perplexe. Je suis toutefois persuadée de son immense potentiel. Je vous explique pourquoi.



Ma première impression après avoir refermé ce livre a été plutôt négative. En effet, l’autrice m’a perdue avec ses trop nombreux retours en arrière et protagonistes dont je ne comprenais pas les rôles. Je ne me suis pas non plus attachée à l’héroïne, Nella, qui m’a passablement agacée et me paraissait antipathique. Il y a également beaucoup de passages au sujet des cheveux afro qui ne m’ont pas captivée.



Ma seconde impression, quelques jours après, a été quant à elle bien meilleure. Avec le recul, j’ai surtout retenu l’importance du sujet abordé par l’autrice. Z.D.Harris donne la parole à une minorité, nous immerge dans leur quotidien, nous fait vivre ces micro-agressions auxquelles on ne réagit même plus à cause de leur banalisation ! Elle nous expose les préjugés, les intimidations, les suspicions permanentes. Elle nous démontre à quel point le racisme est encore une réalité trop actuelle.



Voilà pourquoi je ressors de cette lecture mitigée. Oui, cette intrigue est tirée par les cheveux (pas seulement au sens figuré!) et difficile à suivre. Mais le fond est excellent et nécessite que l’on s’y intéresse.
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Black Girl

Nella Rogers est une jeune assistante d’édition travaillant dans une prestigieuse maison new-yorkaise. Si elle adore son travail et les possibilités qu’il lui offre, elle déplore une chose : elle est la seule Noire embauchée. Plongée dans un quotidien professionnel exclusivement blanc, elle est la seule à se battre pour faire valoir ses idées et ses idéaux. Elle s’oppose notamment à sa responsable au sujet d’un auteur blanc à qui elle reproche des personnages noirs beaucoup trop caricaturaux. Malheureusement, et à son grand désarroi, elle n’est pas entendue.

L’arrivée d’Hazel, un jeune femme noire comme elle, est donc pour elle une bénédiction. Enfin une collègue avec qui elle va pouvoir faire bloc.

Mais cette Hazel prend de plus en plus de place, elle sait se mettre les gens dans sa poche et elle sait se faire apprécier. Plus affirmée que Nella, plus libre, plus volontaire aussi, elle fait rapidement de l’ombre à Nella. Hazel est tout ce que rèverait d’être Nella. Elle en est davantage envieuse que jalouse cependant.

La situation de Nella se complique quand elle va commencer à recevoir des messages inquiétant à son bureau. Ces messages lui conseille de quitter son travail. Etrange… Mais qui est l’auteur de ces mots ? Serait-ce Hazel qui lui voudrait du mal ?

Avec ce premier roman à mi-chemin entre thriller psychologique et analyse sociétale, l’autrice nous fait découvrir l’envers du décor des maisons d’éditions où les choix de quelque uns peuvent influer sur la vie de milliers de lecteurs. Mais au-delà, ce sont les relations de travail qui sont décortiquées avec la concurrence inévitable entre collègues. En toile de fond, la cause des noirs, leur représentation, leur positionnement, leurs combats pour davantage de visibilité dans une société faite par et pour les blancs.

Les ambitions de cette œuvre étaient grandes et j’ai été quelque peu déçue. Le roman est un peu confus et la construction des chapitres est faite de flash-back incessants et pas toujours très clairs.
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Black Girl

Tout à fait captivant, un premier roman qui met le monde de l’édition à mal !
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Black Girl

Nella seule noire dans une maison d'édition se sent continuellement observée à cause de sa couleur et marche sur des œufs pour ne pas perdre son emploi . Mais tout cela est dans sa tête car arrive Hazel avec ses dreadlocks qui revendique haut et fort ses origines culturelles et que toute l'équipe porte sur la main. Comme quoi la couleur n'a rien à voir avec ce qu'on obtiendra dans la vie ,si on le veut. Un premier roman pour cette auteure que j'ai trouvée déprimant ,que j'ai laissée 3 fois pour le reprendre et finalement le fermer définitivement 80 pages avant la fin. J'en avais ma claque de ce délire sur la couleur. Je donne 2/10 à ce navet.
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Black Girl

Dès le titre et la couverture de Black girl, on sait évidemment dans quoi on s’embarque. Et quand on sait que le racisme fait encore beaucoup de ravages, il est important de mettre en avant des œuvres culturelles qui mettent le doigt sur les inégalités et les intolérances qui y sont liées.



Sans surprise, Black girl interroge sur les inégalités ethniques encore trop importantes dans le monde du travail et dans le monde en général. Mais, étonnamment, le roman n’est pas aussi dynamique et percutant qu’on pourrait l’espérer. L’autrice réussit bien à dépeindre l’injustice et le mépris dans certaines situations mais, j’ai parfois ressenti les mêmes défauts dans le camp d’en face. Dès le début, il y a un tel communautarisme que je n’ai pas su si l’autrice le défendait ou le critiquait.
Lien : https://entournantlespages.w..
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Black Girl

Audacieuse et iconoclaste, elle fait bouger les lignes et propose des modèles inspirants.
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