Citations de Zoulfa Katouh (151)
La seule chose qui compte, c'est ton amour pour la Syrie. Parce que c'est l'amour qui donne du sens à tes histoires.
(Page 219)
- Il y a suffisamment de gens qui te veulent du mal, murmure-t-il. Ne te joins pas à eux.
(Page 209)
Tu vas mourir pour une cause dont personne ne se soucie en dehors de la Syrie. Les commentaires sur YouTube, c'est bien gentil, mais personne ne nous aide.
(Page 207)
Quelques étoiles scintillent parmi les lambeaux de nuages qu'elles décorent comment des saphirs, tels de précieux cadeaux réservés à ceux qui se donnent la peine de lever la tête.
(Page 200)
- On vous fournira les gilets de sauvetage, c'est tout. Voyagez léger. A part vos vies, tout est remplaçable.
(Page 191)
Pour eux, la Syrie n'est qu'un nom. Mais moi, c'est ma vie. Je ne peux pas la quitter.
(Page 182)
- Ce n'est pas la question, Salama. Ce pays est le mien. Je n'en ai pas d'autre. Partir, c'est aussi mourir.
(Page 163)
Peu importe ce qui arrive, souviens-toi que le monde ne se résume pas à la souffrance. On a droit au bonheur, Salama. Tant pis si on ne nous le sert pas sur un plateau d'argent. On ramassera les morceaux et on le construira nous-mêmes.
Je crois que c'est le dernier habitant de cette ville qui rêve encore la nuit.
- Les sentiments sont une forme d'espoir, Salama. Tu ne crois pas que ça pourrait te faire du bien ?
- Avant même le début de la révolution, la dictature nous a forcées à grandir trop vite. Aujourd'hui, j'ai l'impression d'avoir quatre-vingt-dix-ans.
- C'est normal de penser à l'avenir, m'assure-t-elle. Ce n'est pas parce qu'on risque de mourir qu'on n'a plus le droit de vivre.
Des enfants courent sur le trottoir et poussent des cris excités. J'entends même des rires, comme un fragment d'innocence qui survit envers et contre tout, et que j'attrape au vol pour le graver dans mon coeur.
- Tata... ne pleure pas... quand j'irai au paradis... je raconterai tout... à Dieu, hoquette-t-il.
- Est-ce que je vais mourir ? me demande-t-il sans la moindre trace de peur dans la voix.
Est-ce que tous les enfants de six ans comprennent ce qu'est la mort ? Ou seulement ceux qui ont connu la guerre ?
Je sens le bébé pousser. Seules quelques couches de tissu, de peau et de liquide amniotique le séparent des terreurs de ce monde.
(Page 47)
"J'ai des rêves qui pourraient m'emmener loin d'ici."
(Page 46)
- Ta vie est aussi importante que la leur, me coupe-t-il sans laisser de place à la discussion. Aussi. Importante. Que la leur.
(Page 42)
La nuit tombe vite, mais elle n'est pas éternelle. Nous ne serons pas toujours confrontés à l'obscurité, au mal. Tant que nous garderons la foi et que l'histoire de la Syrie continuera à couler dans nos veines, il restera une lueur d'espoir.
Est-ce que tous les enfants de six ans comprennent ce qu'est la mort ? Ou seulement ceux qui ont connu la guerre ?