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Anne Guitton (Traducteur)
EAN : 9782092496176
416 pages
Nathan (07/09/2023)
4.42/5   479 notes
Résumé :
Tant que les citronniers fleuriront, il y aura de l'espoir...
Salama Kassab, 18 ans, avait la vie devant elle, quand la révolution a commencé en Syrie et quand les combats lui ont tout pris : sa famille, son avenir de pharmacienne.
Il ne lui reste plus que Layla, sa belle-sœur enceinte, et sa conviction de pouvoir aider son pays grâce à son travail bénévole à l'hôpital. Mais elle est tiraillée entre l'envie de se rendre utile, et celle de mettre Layla ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (139) Voir plus Ajouter une critique
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Salama Kassab, 18 ans, a quasiment tout perdu à cause de la révolution syrienne. Il ne lui reste plus que Layla, sa belle-soeur enceinte de sept mois, et son travail de bénévole à l'hôpital d'Homs, aux côtés du Dr Ziad. Après seulement une année d'études en pharmacie, Salama soigne les blessés qui arrivent par dizaines après chaque bombardement de la ville, sans matériel adéquat, avec peu de médicaments et en opérant souvent sans anesthésie. Parmi eux, la petite soeur de Kenan, un garçon de son âge avec qui elle se lie d'amitié et qu'elle va devoir ajouter sur la balance du terrible dilemme qui la tiraille depuis plusieurs semaines : rester en Syrie pour tenter de sauver le plus de vies possible ou tenir la promesse qu'elle a faite à son frère en fuyant à l'étranger pour mettre sa belle-soeur à l'abri ?

Derrière cette splendide couverture et ce merveilleux titre qui semble vouloir entretenir l'espoir, Zoulfa Katouh dénonce les atrocités de cette guerre qui oppose l'armée libre syrienne aux forces armées de Bachar el-Assad. Des bombardements quotidiens aux arrestations aléatoires, en passant par les tortures, les emprisonnements, les viols et les assassinats, la jeune autrice canadienne aux origines syriennes se place à hauteur d'homme pour nous plonger au coeur de ce conflit qui multiplie les victimes innocentes.

Au coeur de cette horreur qui fait douloureusement écho aux événements qui se déroulent pour l'instant dans la bande de Gaza, Zoulfa Katouh décide néanmoins d'apporter une note d'espoir et une dimension foncièrement humaine. Au milieu de la destruction et de la douleur, elle choisit en effet de faire germer une belle histoire d'amour, où deux jeunes héros qui luttent avec les moyens du bord cherchent à se rapprocher l'un de l'autre tout en essayant de respecter les traditions musulmanes.

Outre cette goûte d'espoir qui nous abreuve dès le titre du récit, il faut également saluer l'excellente idée de l'autrice d'avoir choisi de personnifier le subconscient de Salama. Ce personnage nommé Khawf (« la peur », en arabe) permet en effet de donner vie aux états d'âmes, aux émotions et aux peurs de Salama, permettant aux lecteurs d'encore mieux comprendre ses déchirements et les effets non visibles de cet enfer.

Un premier roman coup de coeur !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Salama n'avait que 17 ans lorsque la révolution, le "printemps arabe", a éclaté en Syrie en 2011, entraînant dans son sillage répression et terreur orchestrées par le tyran Bachar-el-Assad. Elle vit à Homs avec ses parents, son frère Hamza est marié avec sa meilleure amie Layla, et elle entame ses études de pharmacie quand le ciel leur tombe sur la tête...
Un an plus tard, sa mère a été tuée lors d'une explosion, Hamza et son père sont emprisonnés dans des geôles dont on ne ressort que dans un cercueil ou détruit à jamais, et Salama a été recueillie par Layla, enceinte de sept mois. Avec sa toute petite année de pharmacologie, elle se retrouve auxiliaire de chirurgie, assistant et même suppléant le Dr Ziad lors d'opérations de la dernière chance, le plus souvent sans anesthésie puisqu'on manque de tout à Homs. Et qui se soldent hélas fréquemment par le décès des blessés qui affluent tous les jours à l'hôpital, parce qu'on ne peut pas sauver tout le monde, il faut faire des choix déchirants.
Un jour, Salama parvient à tirer d'affaire la petite Lama, neuf ans, dont le frère Kenan filme les manifestations afin de faire connaître au monde la situation de son pays par le biais des réseaux sociaux (comme quoi ils peuvent être utiles, parfois). Les deux jeunes gens vont sympathiser, alors que Salama vit un affreux dilemme : rester en Syrie pour tenter de sauver le plus possible de blessés à l'hôpital, ou tenter de fuir avec sa belle-soeur Layla et l'enfant qu'elle porte, afin de tenir la promesse faite à Hamza de veiller sur sa femme ? Sa conscience, personnifiée par un être moralisateur et sans état d'âme qu'elle nomme Khawf ("la peur", en arabe) la somme de s'adresser à un passeur qui racole régulièrement à l'hôpital pour trouver des candidats à l'exil, un certain Am. Mais le prix à payer est élevé, et cela signifierait abandonner son pays auquel elle est très attachée, comme la plupart des habitants qui luttent contre le régime en place, abandonner son frère et son père dont elle ignore le sort, abandonner la tombe de sa mère, laisser le docteur Ziad et Nour, la femme de ménage propulsée infirmière s'occuper seuls de tous les blessés...et aussi abandonner Kenan qui n'est pas du tout prêt à s'exiler. Que choisira-t-elle entre une mort quasi certaine puisque les bombardements se rapprochent de jour en jour, ou une mort problable sur un des rafiots délabrés qui tentent la traversée vers Syracuse et n'y parviennent pas toujours ?

Je me suis sentie oppressée pendant presque toute ma lecture, au point de sursauter quand j'entendais au loin un avion militaire (il y a une base pas très loin). Je vivais la peur et la tension endurées par Salama, ses déchirements lorqu'elle devait choisir entre deux enfants ensanglantés lequel soigner en premier parce qu'il avait plus de chances de s'en sortir. J'ai eu envie de frapper Khawf quand il la harcelait pour qu'elle aille quémander auprès du passeur. Et je respirais enfin un peu lorsqu'à la tombée du jour elle rentrait sans encombres chez elle retrouver Layla ou admirer les couleurs du couchant avec Kenan.
Les plantes et les couleurs tiennent une place importante dans le récit : quand elle est en proie à l'angoisse, Salama se récite comme une litanie apaisante le nom des plantes qui soignent, avec leur propriétés. Quand aux couleurs, masquées le jour par la poussière s'élevant des ruines, elle réapparaissent par la magie d'un tableau peint par Layla, ainsi que grâce aux mots apaisants de Kenan qui les évoque lors de leurs rares moments de quiétude.C'est une forme de poésie bienvenue dans ce monde où tout n'est que violence et destruction, une goutte d'espoir au milieu des cris et des sanglots.
La superbe couverture est elle aussi évocatrice d'espoir, et de souvenirs du temps où les citronniers fleurissaient et fructifiaient partout dans le pays. Les citrons reviennent d'ailleurs régulièrement dans le récit, sorte de fil jaune symbolisant l'histoire de la Syrie, et d'Homs tout particulièrement.

Même si l'auteure ne vit pas en Syrie (elle est née au Canada et vit en Suisse), on ressent bien que ses origines lui tiennent à coeur, et que le but de son roman est de faire savoir au monde ce qui se passe réellement dans ce pays qu'on n'évoque plus que rarement aux infos, alors que la guerre civile se poursuit, et que le même tyran est toujours au pouvoir. Si ce livre peut contribuer ne serait-ce qu'un peu à dénoncer les exactions commises là-bas, alors le but sera atteint.

Merci à Babelio ainsi qu'aux éditions Nathan pour cette Masse Critique privilégiée. ce fut loin d'être une lecture plaisir, mais je crois que c'est une lecture nécessaire.
Ajout du 09/12/2023 :
Ce roman a été sélectionné par le comité de lecture ado dont je fais partie, puisque nous avons décidé depuis l'an dernier d'étendre nos sélections à certains ouvrages destinés aux jeunes adultes, ce qui est le cas ici.
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Entre la couverture magnifique, dans les tons bleu et or, où j'ai laissé glisser ma main, et l'épilogue ( heureux), où j'ai laissé couler l'eau de mes yeux, il y a presque 400 pages, de privations, de désespoir, de douleurs, de pleurs, et de morts.
Salama, 18 ans, vit à Homs en Syrie, dans les années 2010/2012. Cette ville est au coeur de la guerre issue du printemps arabe ; elle oppose l'armée libre syrienne aux forces armées de Bachar el-Assad. Salama a perdu sa mère dans l'explosion de sa maison, son père et son frère sont emprisonnés et certainement torturés dans les pires geôles syriennes. Elle vit en compagnie de Layla, sa belle-soeur et amie, enceinte d'une petite fille qui répondra elle aussi au doux prénom de Salama.
le quotidien de Salama se confond avec les attaques meurtrières dont Homs est la cible puisqu'elle travaille, après seulement une année d'études de pharmacie, dans l'hôpital de la ville. Chaque jour des dizaines de blessés viennent chercher secours et soins dans cet hôpital qui manque de personnel qualifié, de matériel adapté et de médicaments.

C'est une lecture oppressante et lorsque Salama se repose un instant sur les marches de l'hôpital, j'en profite pour faire une pause et fermer mon livre. Mais comme elle, je ne prends pas le temps de m'appesantir et nous retrouvons bientôt les files d'attente aux portes des boulangeries, les maisons en ruines et poussière, les cris des amputés et les morts enterrés hâtivement…
Zoulfa Katouh a bien compris que son histoire ne pourrait durer de bout en bout dans cet hôpital, où se télescopent désolation et générosité, désespoir et conviction. Elle va décaler son roman vers la personne de Salama, éveiller notre curiosité en faisant de Kwarf, le subconscient incarné de la jeune femme, Ziad le directeur altruiste de l'hôpital, Layla la belle-soeur exaltée et Keran, le jeune homme qui filme les manifestations, des personnages essentiels qui vont la guider, la conseiller, l'aimer et lui ouvrir les yeux sur l'indécision qui la tourmente.
Pour aller au bout de cette lecture déchirante il faut s'arrêter un instant sur l'espérance des manifestants qui prennent tous les risques pour sauver leur liberté, se concentrer sur l'orange-violet du coucher de soleil et sur les rêves de Salama qui « se réveillent et poussent comme du lierre à travers les fissures ».
Merci aux pourvoyeurs de belles lectures Babelio et les éditions Nathan.
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Salama, jeune étudiante en pharmacie, vit avec sa belle-soeur Layla à Homs, ville syrienne dévastée par la guerre. Les deux jeunes filles sont seules : le père et le frère de Salama ont été arrêtés lors d'une manifestation contre le régime de Bachar el-Hassad La même semaine, la mère de Salama a été tuée dans un bombardement et la jeune fille porte encore en elle les séquelles de cette attaque. Sept mois plus tard, Salama et Layla survivent dans la maison de cette dernière. Salama travaille bénévolement à l'hôpital où elle porte secours et soigne les gens comme elle peut. Mais Layla est enceinte de 7 mois et la jeune femme veut quitter la Syrie. Salama hésite : elle est tiraillée entre son travail à l'hôpital et le devoir qu'elle ressent à rester en Syrie, et la promesse faite à son frère de prendre soin de Layla. Alors qu'elle prend enfin sa décision, Salama rencontre Kenan, un jeune homme qui filme les manifestations pour témoigner au monde entier des horreurs qui se passent en Syrie.

« Tant que fleuriront les citronniers » est un livre qui m'a tout d'abord séduite pas sa très belle couverture. Puis, la plume de cette jeune autrice canadienne aux racines syriennes, Zoulfa Katouh, m'a franchement convaincue. Ce premier roman dense nous plonge dans le chaos, au coeur de l'horreur des combats en Syrie. L'auteure a clairement eu l'intention d'apporter une dimension humaine à ce conflit dont on entend sporadiquement parler dans les médias. Car il vrai que pour moi, la Syrie, comme tant d'autres sujets d'actualité terribles, reste lointaine même si on pense attaques chimiques et crimes de guerre. Mais après cette lecture, on ne peut plus penser à la Syrie comme avant car l'auteure atteint son but : émouvoir le lecteur en décrivant l'horreur que vit Salama au quotidien en tentant de sauver des innocents qui meurent tous les jours. « Depuis des années, les Syriens sont torturés, assassinés, bannis de leur pays tombé aux mains d'un régime tyrannique. Nous nous devons de le faire savoir ». En prenant quelques libertés avec la chronologie des faits, Zoulfa Katouh revient sur un laps de temps plus court sur les principaux événements qui ont eu lieu au lendemain de la révolution en 2011. Mais à travers ces scènes de guerre, ce livre est également un magnifique hommage à la Syrie, à sa culture et aux gens qui y vivent. Des gens qui, comme Salama, sont déchirés de devoir dire adieu à leurs racines et qui culpabilisent en quittant leurs proches qui sont morts sur cette terre. Et qui sont terrifiés à l'idée d'affronter l'inconnu.
Enfin, au coeur de l'enfer, l'auteure nous fait le récit d'une magnifique histoire d'amour, vécue par Salama et Kenan, personnages inoubliables, pudiques et touchants. Romance, espoir, vie. Tout n'est pas perdu même lorsque l'on est au fond du désespoir.

Récit réaliste et terrible, bouleversant, romantique comme il faut, « Tant que fleuriront les citronniers » nous parle de sang, de guerre, de deuil, de traumatismes, de famille, d'amour. le message de l'auteur est passé : je ne penserai plus de la même façon à la Syrie.

Merci à Babelio pour cette masse critique privilégiée.
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La révolution syrienne a commencé en 2011. Zoulfa Katouh nous en raconte la première année : vies brisées, familles détruites, terreur au quotidien (arrestations, bombes, massacres, torture). Et la lourde décision de l'exil : rester pour aider et défendre son pays ? Partir pour (tenter de) sauver sa peau ?
« Si on reste, on meurt. (...) Si on part, on RISQUE de mourir. » (p. 365)
.
Cet ouvrage aurait dû me bouleverser, je devrais m'incliner, me faire toute petite face à tant d'horreurs, ou au moins me taire par respect pour les victimes. Mais Babelio 'attend' mon avis.
Il faudrait souligner qu'il est indispensable, ce récit, comme le disent sur ce site d'autres lecteurs qui, eux, ont été touchés, et comme l'explique fort bien l'auteure en postface :
« Ce livre parle de ceux qui n'ont pas eu d'autre choix que de quitter leur foyer. (...)
Ce roman se concentre sur la dimension humaine du conflit, car nous ne sommes pas que des chiffres. Depuis des années, les Syriens sont torturés, assassinés, bannis de leur pays tombé aux mains d'un régime tyrannique. Nous nous devons de le faire savoir. »
.
J'approuve l'idée, évidemment.
Mais ce récit est un roman, et je me suis focalisée malgré moi sur tous ses côtés agaçants : la résistance incroyable de super-héros, leur amour pour la patrie (un concept que je ne comprends pas davantage lorsque je vois 'nos' monuments aux morts et les médailles de guerre de mes grand-pères), leur foi, cette histoire d'amour tellement mièvre.
« Depuis un an, la Syrie était devenue grise. Les bâtiments en ruine, les routes, les visages des habitants affamés. Même le ciel, parfois. Notre vie était littéralement monochrome, à l'exception de quelques taches rouge vif. » (p. 378)
Je trouve que l'auteure, pour éclairer ce gris de fin du monde et adoucir ce rouge sang, a tout badigeonné de rose sirupeux, aussi écoeurant qu'une pâtisserie orientale - le miel me donne la nausée.
.
Merci à Babelio et à Nathan pour cette MCS.
.
♪♫ taper sur YT : SIGNES à L'Oeil - Peuple migrant - La rue Kétanou ♪♫
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critiques presse (1)
Ricochet
31 octobre 2023
Oppressant, révoltant, inhumain mais aussi sensible et magnifique, ce récit représente un puissant témoignage pour dire non à la guerre, que ce soit en Syrie ou ailleurs.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (144) Voir plus Ajouter une citation
-J'avais tellement de rêves, continue-il d'une voix étranglée par la mélancolie. Depuis que je t'ai rencontré, depuis que je suis tombé amoureux de toi, je me rends compte que la vie vaut encore la peine d'être vécue. Qu'on mérite d'être heureux dans cette nuit trop longue.
Il recule d'un pas et me contemple avec une telle tendresse que je suis à deux doigts d'éclater en sanglots.
-Merci d'être ma lumière, conclut-il.
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-Jamais, Kenan. Tu ne peux pas débarquer dans ma vie, me montrer les couleurs, me confier tes rêves, et puis tout risquer alors qu'on est à six jours de partir !
-Parce que je pourrais être arrêté ?
-Parce que je suis amoureuse de toi ! (...) Tu ne peux pas me faire ça. Mon cœur ne le supportera pas.
Il retire son bras, les yeux brillants.
-Moi aussi, je t'aime.
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-Sache que même dans la mort, tu es ma vie.
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La mort est un excellent professeur.
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Elle parlait de l'enlèvement de quatorze jeunes garçons par le gouvernement. On leur avait arraché les ongles et on les avait torturés, puis renvoyés dans leurs familles. Tout ça parce qu'ils avaient écrit "Ton tour arrive, docteur" sur un mur, suite aux révolutions égyptienne, tunisienne et libyenne. Le "docteur", c'était le président Bachar el-Assad, ophtalmologue de formation. Il y avait une certaine ironie dans le fait que cet homme aux mains trempées de sang innocent ait autrefois fait le serment de ne pas faire de mal.
(p. 86-87)
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Video de Zoulfa Katouh (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Zoulfa Katouh
Découvrez Tant que fleuriront les citronniers, le roman bouleversant et plein d'espoir de Zoulfa Katouh !
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