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Critiques de Émilie Houssa (40)
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La possibilité du jour

Ca commençait bien, mais passé le milieu du livre j'ai commencé à être agacée, et passé le 3e quart, je n'ai pas pu finir... L'héroïne de ce livre est trop inconsistante, passant du métier de secrétaire, à femme au foyer, puis serveuse de café, puis directrice dans une boite de pub, puis employée dans une galerie d'art contemporain. Tout cela n'a pas de logique... du côté de sa vie privée, elle a un ami dont elle ne s'aperçoit pas qu'il est amoureux d'elle, soit, puis elle a un amoureux noir, ce qui dans l'Amérique des années soixante est courageux, mais elle le quitte pour s'occuper de son enfant et de celui de son amie qui est morte. Pourquoi ? les deux ne sont pas incompatibles. Là encore ça manque de logique.

Et enfin, l'écriture m'a ennuyée, avec des phrases sans queue ni tête, ou est-ce moi qui ne comprends rien ?

Bref, une lecture décevante...



#Challenge "Plumes féminines"
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La possibilité du jour

Déception, c'est poussif et il faudrait arrêter de placer l'étiquette féministe sur les livres ayant un POV féminin. Aurore est un personnage poussif et passif qui a le don de toujours se trouver au bon endroit, qui se passionne pour une cause mais l'oublie dès qu'elle a mieux à faire. Quelqu'un qui juge durement son amie pour ses amours sans retour alors qu'elle même s'oublie à chaque fois qu'elle aime dans un pathétique consumé..



Les relations entre les personnages ne sont pas credibles et ils semblent tous d'une ingratitude crasse. Dans ce livre l'égocentrisme est roi, l'on fuit dès que l'on peut et on oublie les gens que l'on aime.



L'autrice cherche à nous montrer une tranche de l'Amérique entre lutte raciale et combat féministe mais rate le coche en effleurant trop de sujets avec un style assez ampoulé et grandiloquent.
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La possibilité du jour

Je voulais lire ce livre, car j'avais vu un film dont le point de départ est similaire (Cigarettes et bas nylon) : des Françaises qui ont épousé des soldats américains à l'issue de la guerre. Mais bon, ce livre ne m'a pas marquée plus que ça, j'ai trouvé un peu compliqué les états d'âme de l'héroïne.
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La possibilité du jour

Avant d’entamer ce livre que l’on m’a prêté j’ai, comme souvent, lu les critiques de Babelio et j’avoue avoir débuté la lecture avec scepticisme. Peu à peu, je me suis laissée envelopper par l’écriture de Emilie Houssa qui sait très bien dépeindre le temps suspendu, le flottement, l’instant incertain, l’hésitation. Certes l’héroïne agace parfois mais je ne pense pas que l’auteure ait cherché à provoquer l’empathie. Elle crée une distance entre le lecteur et Aurore Félix qui ne m’a pas gênée. En toile de fonds’ E.Toussa brosse le tableau d’une Amérique en pleine évolution, bouillonnante de luttes d’émancipation et tombant à pieds joints dans la marmite de la société de consommation.
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La possibilité du jour

J’ai reçu ce livre l’an passé, suite à un concours organisé par La Kube, un livre que je n’aurais pas forcément choisi mais un livre que j’ai beaucoup aimé 💜 On entre doucement dans le livre pour ne plus pouvoir le lâcher ! Ce roman est un récit qu’une mère adresse à son fils. Un roman féministe, très bien écrit, avec une très jolie couverture !



Je me suis très vite attachée à Aurore, l’héroïne, une femme courageuse pour laquelle j’ai éprouvé beaucoup d’admiration. Il s’agit d’une jeune française qui a quitté Nice après la guerre pour vivre sa vie aux Etats-Unis. Mère célibataire, on va suivre, sa vie, ainsi qu’une partie de l’histoire des Etats-Unis. Plusieurs thèmes sont abordés tout au long du roman : l’avortement, le racisme, le harcèlement sexuel, le féminisme.



RESUME EDITEUR

Nice, 1947. Aurore Félix rêve d'une vie à elle, loin des contraintes familiales et bourgeoises. Elle décide d'échapper à son destin tout tracé en rejoignant Martin, un beau G.I., aux États-Unis d'Amérique, persuadée que seul le " Nouvel Monde " pourra lui offrir cet avenir fabuleux, plein de promesses de liberté. 
Seulement, une fois l'Atlantique traversé, Aurore déchante. Son fiancé ne l'a pas attendue. Abandonnée et sans repère, elle se refuse à faire demi-tour. Confrontée à ses peurs, ses espoirs déçus et une Amérique qu'elle ne connaissait pas, en pleine lutte pour les droits des femmes et pétrie de discriminations raciales, Aurore persiste pourtant : c'est ici qu'elle construira sa vie...

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La possibilité du jour

La Possibilité du jour est un livre qu’on m’a offert ; même si ce n’est pas le genre de romans que je lis d’habitude, je me suis tout de même lancée avec enthousiasme.



J’ai malheureusement été déçue. L’intrigue est plutôt plate et, malgré quelques éléments intéressants sur la question du féminisme et la place des femmes en tant que mères dans la société, le destin de l’héroïne m’a paru banal et peu digne d’intérêt. J’ai trouvé l’héroïne elle-même parfois peu crédible, qui tantôt souhaite s’émanciper tantôt ne peut pas vivre sans hommes et qui, bien que ne montrant aucun goût pour les études, la lecture ou la culture, a Alcools d’Apollinaire sur sa table de chevet, rêve du jour au lendemain d'ouvrir une librairie et devient en quelques mois experte mondiale en art contemporain…



On dirait parfois que l’autrice s’était listé un nombre de points à aborder, mais cette accumulation réunie en un seul personnage ne fonctionne pas du tout à mon sens et dessert ces causes qu’elle souhaite mettre en valeur. L’exemple emblématique est selon moi la lutte pour les droits des personnes de couleur, pour laquelle l’héroïne se « passionne » pendant quelques mois seulement (et encore une fois ce n’est que peu crédible au vu de sa futilité habituelle…), et qui disparaît ensuite totalement du récit.



Mais c’est surtout le style de l’autrice qui m’a gênée. Il se veut poétique voire philosophique, mais la surabondance d’images et de recherches de formulations inédites ne font qu’alourdir le récit et le rendre assez pénible à lire. Les situations ou sentiments de l’héroïne sont parfois analysés de cette manière pseudo-réflexive durant des pages entières, et ces surinterprétations maladroites ne font qu’accentuer la platitude du récit.
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La possibilité du jour

Comme nombre de lecteurs, la couverture a attiré mon regard. Cette femme de dos, semble déterminée, le roman ne démentira pas cette détermination, toutefois ce qui domine dans ce roman est une atmosphère pesante.

Aurore, jeune femme issue de la bourgeoisie niçoise, va rejoindre à la fin de la Seconde Guerre mondiale le G.I qu'elle a rencontré quelques temps auparavant. Rien ne se passera comme prévu. Mais Aurore, se relève et fera des rencontres su'elle partage avec nous et qui seront déterminantes pour elle.

Au-delà des personnes, elle fera connaissance avec une Amérique qu'elle ne soupçonnait pas, une Amérique raciste, discriminante.

Émilie Houssa, nous offre l'échange qu'Aurore a avec son fils mais nous plongeons dans l'histoire sans nous en rendre véritablement compte.

Ce roman féministe est dense, intense mais aussi lourd, peu de moments heureux. J'envisageais d'offrir ce roman à une femme que j'admire, entre autre, pour sa force et son côté battant mais je ne le trouve pas assez optimiste pour qu'il puisse égayer ses vieux jours.
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La possibilité du jour

Mon état, c’est ce que j’en ferai



« A bien y réfléchir, Aurore aurait préféré naître Homme.

Cela lui venait d’un certain écoeurement, une nausée diffuse qui l’avait prise, adolescente, lors des repas de famille. Ce sentiment arrivait du besoin d’être ailleurs, une envie radicale qui se nichait dans la gorge entre le fromage et le dessert »



L’histoire d’une femme, d’une promesse de liberté, d’abandons, de villes inconnues…



Il y a un mystère dans les écritures. De nombreuses phrases de l’autrice sont entrées en résonances avec mes rêveries pour dessiner le parcours d’une femme debout. Emilie Houssa parle des attentes, des contraintes, des corps, « Avec la caresse pour syntaxe naquit la magnifique illusion d’une entente mutuelle », de apprentissage d’être seule, du temps, de l’impossible retour en arrière, « Je ne pouvais rentrer », du refus des rôles et des images, de douleur, du souffle salvateur de la ville, de nostalgie et d’une colère sans bornes…



L’autrice dessine la découverte de l’étranger en soi entre adaptation et refus, les tristesses et les révoltes, le poids de la géographie du passé et sa possible mise à distance, l’illusion de la fuite dans l’accumulation, l’indépendance et les partages…



Je souligne les personnages d’Esther et de Judith, la vie recommencée, le gris de la ville, « le gris s’étendait sur les choses, et ce n’était pas le gris du soir, mais celui du ciment, du erre et de leur poids », l’ombre envahissante du passé et les êtres chers perdus, Ida et Guillaume. L’autrice met en forme un rare sentiment de liberté, « Nous étions trois et fortes », les espaces propres, le rétrécissement provoqué par les injonctions, « Ce que je disais, ce que je faisais, ce qu’ils disaient de ce que je faisais laminait jusqu’au noyau, déchirait, mordait, tordait ce nid fragile duquel émergeait ce que je voulais être », James et le racisme ségrégationniste étasunien, l’ivresse et la liberté apporté par les livres et la lecture…



Emilie Houssa déploie les mots pour dire l’état de femme-chose, l’effrayante injustice vis-à-vis de la « fausse minorité » que constituaient les femmes, l’invention de l’« homme noir », le miroir et la sœur fragile, la perte et l’apprentissage du silence, la déferlante du quotidien, les voix de et pour la lutte, le temps où les jours sont avalés, la consumation de soi et de ses fantasmes…



L’autrice semble regarder ses personnages, dans un noir et blanc propre aux films noirs. Les situations sociales font partie de l’intrigue, le sens ne se dégage qu’avec les sentiments du lecteur et de la lectrice. Masqué ou non, le passé et la famille s’insinuent, l’autre-coté de l’Atlantique pèse encore et toujours, la honte peut devenir haine, le présent choisi peut-être submergé par cet espace débordant. Le vide prend alors la forme d’un carré blanc sans fond…



C’est donc aussi l’histoire d’une « maison de guingois » où deux enfants sont élevés ensemble, de jeux d’enfants et d’un amour et d’un départ, « Tu avais fui la plénitude, lui imposant d’apprendre à vivre seule, tu avais tranché pour vous deux le déroulé serein des jours »…



Le silence et quelques lettres, le silence malgré les lettres. Un autre matin, la création à partir du manque, Montréal brune alors que « nous nous attendions à ce qu’elle soit blanche », la déferlante des jours possibles, une nouvelle cartographie, les pâles reflets de « détournements permanents qu’on nomme espoirs ou souvenirs », la transformation de soi, d’autres lettres, Ida, « Le problème n’était pas qu’Ida parte mais qu’elle nous interdise de la suivre, ne serait-ce qu’en imagination », les déchirures et le réel, la solitude et le corps qui soupire, les espaces silencieux des musées, « silencieux parce que tout y crie », Susan et les expositions, les mots « sur ce que je n’avais pas voulu voir »…



Emilie Houssa tisse des espaces temporels troublés par des souvenirs, bousculés par cette « possibilité du jour ». S’y mélangent le temps de l’ami, le temps de l’amant, le temps déchiré par une lettre, le bruit sourd d’une ombre pesante, l’insolence du bonheur, les peurs qui remontent à la gorge, la réapparition par les mots d’une autre. Puis le temps et l’espace rabougris de la vieillesse, le passé « sous les lignes » ou derrière une porte…



J’ai ressenti au creux du corps cette possibilité du jour.
Lien : https://entreleslignesentrel..
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La possibilité du jour

Je reviens à Babelio après une longue pause inédite, mais indépendante de ma volonté. Ce livre lu en juillet a été un bon compagnon estival. L'histoire touchante de cette jeune femme française qui en 1947 quitte son pays pour suivre son beau G.I. en Amérique avec tout l'espoir d'un avenir fabuleux et finalement se retrouve abandonnée dès son arrivée. Aurore Felix ne baissera pas les bras et refusera de quitter cette nouvelle terre. Elle traversera les ressacs de l'Histoire en devenant mère sans époux, en vivant en dehors des normes conventionnelles de l'époque. Elle se battra pour les droits des femmes et la cause des noirs.

Ce roman nous livre une héroïne ordinaire qui luttera pour obtenir une place dans la société selon ses propres valeurs et croyance.

Lutter, lutter, résister, et aimer pourrait être le leitmotiv de cette histoire.
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La possibilité du jour

Attention, avis tranché !



Quelle jolie couverture avec cette femme qui marche d'un pas décidé vers son avenir. Cette toilette des années 50 où la femme était emballée comme un joli bonbon.

Voilà pour le positif que je retire de ce livre... eh oui ! Et pourtant la quatrième de couverture promettait d'être tout aussi séduisante.



En effet, l'histoire nous conte l'émancipation d'une femme "au lendemain" de la seconde guerre mondiale. Il y est question de féminisme, mais aussi de droits civiques puisqu'elle décide de quitter son Nice natal et de démarrer une nouvelle vie en Amérique...



Mais la narration ne marche pas. Le récit est censé être un journal écrit par le personnage principal, Aurore Félix, à destination de son fils... On n'y croit pas une seconde tant on se perd dans les détails superflus. L'écriture est tout à la fois descriptive, contemplative, éteinte, désincarnée, plate... Je n'ai véritablement ressenti aucune émotion, aucune empathie pour cette femme moderne qui se bat contre le sexisme ordinaire, et le carcan imposé aux femmes (et pourtant ce sujet me touche !). Si ce n'est par moment de l'agacement pour son incroyable naïveté, voire sa déconnexion avec le monde et ce qui l'entoure. Ce qui tranche bizarrement avec sa lucidité quant à l'assignation des femmes dans une position inférieure, que ce soit au niveau familial, sociétal, conjugal, etc.



Je regrette de me montrer si dure, mais pour moi Émilie Houssa, dans ce roman, est une auteure qui se regarde écrire, et cela suscite chez moi beaucoup d'ennui. J'étais pressée d'en finir, ce qui est un peu dommage.

Que cela ne vous empêche pas bien sûr de vous forger votre propre opinion.











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La possibilité du jour

«  Esther nous observait avec rage et dégoût, les hommes gagneraient - ils toujours? » .

«  Je me transformais en la personne que je n'avais jamais envisagé être ,

Une femme volontaire et triomphante . »

«  Mon présent était américain , new- yorkais, je me fondais enfin dans cette Amérique besogneuse et cultivée de Manhattan . Je sortais de mon monde reclus , je voulais être dans la ville » …



Trois extraits de ce roman historique , fil d'une longue vie , témoignage ardent ,, lente évolution de la femme ?

Ou tout cela à la fois? Longue lettre d'Aurore Félix à son fils Guillaume au crépuscule de sa vie ..

De la Baie des Anges en 1947, à Cleveland aux US , puis une maison au coeur d'un quartier cossu de Brooklyn près de Prospect Park ,enfin Montréal , le lecteur suit le parcours de vie d'Aurore Félix qui rêve d'une vie à elle, loin des contraintes bourgeoises et familiales niçoises .

Elle décide d'échapper à un destin tout tracé en rejoignant Martin, un beau GI , persuadée que seul le Nouveau Monde pourra lui offrir cet avenir fabuleux , plein de promesses de liberté …..

Seulement , à l'arrivée , elle déchante , son fiancé ne l'a pas attendue ….

Las ! Abandonnée, sans repères , soutenue malgré tout par Madame Smith ,, la mère de Martin , elle rebondira …..



Le récit suit les événements politiques et sociaux qui ont ponctué les États - Unis d'après guerre jusque dans les années 2000.

Si au début de cette épopée mon attention était peu soutenue , elle ne fit que décupler au fur et à mesure .

Épaulée par une communauté de femmes , Aurore Felix ne baissera jamais les bras .

Elle ira sans cesse de l'avant, , s'émancipera, tombera pour se relever ensuite, malgré cette Amérique conservatrice dominée par les hommes , et leur toute puissance , dans une société aux normes sociales abrutissantes pour les femmes qui les déshonoraient , en ne pensant qu'au mariage , symbole ultime aux yeux des dames bien - pensantes de la paroisse .



Elle construira sa vie , luttera sans relâche pour l'égalité des sexes, confrontée à ses peurs , ses espoirs déçus , dans une Amérique qu'elle ne connaît pas , en pleine lutte pour les droits des femmes, pétrie de discriminations raciales.

Elle deviendra une combattante pour tous les droits et les revendications , de révolte sourde, tacite , en bataille à mener au grand jour…



Elle devra travailler, se battre pour occuper des postes à la hauteur de ses compétences , son ressort intime étant l'art et la culture .



Incomprise par sa famille bourgeoise , elle élèvera son fils seule , n'aura pas à rougir de son parcours : relations filiales toutes en demi- teintes : ponctuées de deuils , séparations , manquements , non- dits , colères et rancoeurs, tout un tas de lettres de Nice aux US…

Pour rien…..

Un roman bien construit , passionnant , féministe en diable , fort et beau portrait de femme , poétique, à la résonance très moderne , en forme de résilience dans l'Amérique des trois quarts d'un siècle ….

Une vie de femme racontée à un fils ….

«  Tout se garde, on peut croire tout garder.

L'oubli viendra quand même .

Les joies et l'oubli » …

Encore un livre acheté à cause de la beauté de la première de couverture …















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La possibilité du jour

Tout d’abord la photo de couverture est juste MAGNIFIQUE ⭐️

Photo de #stanleykubrick prise en 1946 - NYC - Street Conversations -



⭐️⭐️Un sacré destin ⭐️⭐️

Une belle lecture sur le combat d'une femme qui vivra comme elle l’entend (quitte à déplaire). Elle sera mère, amante, indépendante et libre. On la suit tout au long de sa vie, mener ses combats, faire ses choix, survivre à ses chagrins, pleurer sur ses erreurs. La plume de l’auteure est poétique et tellement féministe. LE portrait d’une femme qui a su ce qu’elle veut et qui l’a assumé. À lire sans tarder !
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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La possibilité du jour

Un roman court, mélodieux, poétique et féministe !



Quelle belle écriture que nous offre l'auteure.



Un roman qui s'écoule de l'après Seconde Guerre et durant plusieurs décennies. Nous assistons à l'évolution d'Aurore après des débuts chaotiques sur ce continent nouveau pour elle. Un roman qui m'a fait pensé à la forme d'un journal intime, que j'ai beaucoup apprécié.



J'ai passé un moment de lecture incroyable ! Sans aucune hésitation je me retournerai sur les prochains romans de l'auteure.



Je recommande !!!
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La possibilité du jour

Aurore raconte ce qu'a été sa vie de femme à son fils. La joie de la fin de la guerre en 1945 pousse Aurore comme d'autres vers une forme de libération, prête à tout pour vivre enfin, loin des carcans de l'époque. Aurore n'est pas capable de soumission, elle est jeune et a besoin d'une forme de liberté, de se choisir sa vie. Elle va d'abord suivre un GI avant de devoir rebondir avec beaucoup de courage, plusieurs fois. Elle trouvera ce courage et des moments de bonheur ou de grâce, par les années partagées avec quelques belles personnes mais vivra aussi beaucoup de sentiments d'abandon en plus de l'injustice sans tomber dans la rancoeur. On pourrait dire qu'Aurore est une femme moderne, mais elle a simplement osé s'affirmer et ne pas avoir honte à une époque où on le permettait pas aux femmes. Ce roman est magnifique, magnifiquement écrit.
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La possibilité du jour

Aurore, au crépuscule de sa vie, écrit à son fils pour revenir sur les grandes étapes de sa vie.

Jeune niçoise, qui à la libération tombe amoureuse d'un américain, et qui le rejoint en 1947 ; il ne l'aura pas attendu.

Nous voilà partis pour plusieurs dizaines d'années de la vie d'une femme libre ; elle paiera cher cette liberté.

Il est question de patriarcat, de féminisme, d'amitié, de ségrégation et d'émancipation.

Aurore sera confrontée à une grossesse non-désirée, aux impacts d'avortements, au harcèlement sexuel et au déshonneur.

L'écriture de l'auteure rend parfaitement cette vie faite de labeur, de difficultés, de chagrins mais aussi d'un peu d'amour, de vent de liberté, d'accompagnement du féminisme, de lutte pour les droits civiques.

Cette amérique puritaine, ségrégationniste mais aussi parfois avant-gardiste est dépeinte avec précision.

Ce retour en arrière sur toute une vie est certes empreinte de nostalgie mais se lit malgré tout d'une traite et avec plaisir.







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La nuit passera quand même

Un petit bijou : j'ai adoré !



La vie de ce personnage hors norme, inadapté à la vie, se réfugiant sans cesse dans un monde à part, dans lequel l'espace et le temps s'habillent de confusion, rejetant ce qui l'attire au risque de se perdre, ce personnage, proche de l'autisme, m'a littéralement séduit de la première à la dernière page.



L'enfance, au charme désuet des années 50's, s'assombrit progressivement au fil des décennies, pour se terminer par une pirouette littéraire et cinématographique qui m'a enchanté !

De plus, le style d'écriture est remarquable, la sensibilité proche de celle d'un Philippe Besson !

Pour un premier roman, c'est une très belle réussite. J'attends impatiemment le second...
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La possibilité du jour

J’apprécie beaucoup les romans féministes, en particulier sur l’émancipation, c’est ce qui m’attirait dans ce titre. Aurore Félix est une jeune Niçoise qui, à la fin de la guerre, rencontre un GI américain qui lui demande sa main. Elle accepte et traverse l’Atlantique pour le rejoindre et l’épouser. Mais le mariage n’aura finalement pas lieu et Aurore se retrouve seule dans ce pays dont elle ne connaît rien. Elle décide malgré tout de rester, d’apprendre l’anglais, trouver un emploi et devenir quelqu’un. Aurore va connaître bien des désillusions mais refuse de se laisser abattre. Ses idées à elle sont progressistes. Elle rêve que les femmes partagent les mêmes droits que les hommes, qu’elles aient le droit d’être coquettes sans qu’on les importune, qu’elles puissent vivre seules, élever un enfant non reconnu ou encore, qu’il n’y ait plus de discrimination envers les minorités. Cette thématique me tient à cœur. Pourtant, je n’ai pas trouvé mon compte dans ce roman. J’ai trouvé Aurore très détachée des drames de sa vie, comme si rien ne la touchait ou presque. Cette froideur quasi permanente m’a mise mal à l’aise, notamment le rapport qu’elle entretient avec son fils et sa propre mère. Le fait de ne pas réussir à éprouver d’empathie pour le personnage principal a constitué un véritable frein durant cette lecture. Pour conclure, malgré une thématique qui me plaisait et un synopsis alléchant, je n’ai pas su rentrer dans l’histoire.
Lien : http://romansurcanape.fr/les..
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La possibilité du jour

Cet ouvrage est conté comme une lettre ouverte d'une mère à son enfant. Un retour sur sa vie à elle, comme un témoignage de son histoire. Le statut des femmes d'après-guerre, la bienséance méprisante et méprisée augurée par le patriarcat tenace, un départ pour le nouveau monde et une perte d'identité dans une société qui afflige les "minorités"... les femmes, les érudites, les noirs, les artistes trop libres ...etc

Au travers de ses yeux de Française venue aux États-unis pour construire, on assiste à son insoumission, son combat pour Être. Son identité trouvée auprès de ceux qui seront les siens. Une famille construite par choix.

Le récit d'Aurore est criant de ténacité. Elle mêle force et vulnérabilité, liberté et entêtement, volonté de vivre et abandon.

"La possibilité du jour"... comme un rappel à soi
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La possibilité du jour

Pour une fois, c'est la couverture qui m'a attirée vers ce livre, et non la lecture du résumé ou d'avis de lecteurs. L'histoire de cette jeune française qui part aux Etats-Unis pour épouser un GI qui incarne son idéal de renouveau et d'émancipation commence assez bien. Livrée à elle-même dans ce pays étranger, abandonnée par cet homme que finalement elle ne connaissait pas, la narratrice va se tourner vers des figures féminines pour se construire.

Rapidement, ce roman m'a lassée, ennuyée, je ne me suis pas prise d'affection pour l'héroïne, je trouve que certains éléments sont trop vite mis sous le tapis (le départ de son fils, les séparations et les deuils...). On dirait qu'elle traverse la vie comme un fantôme, rien ne la touche, du coup rien ne m'a vraiment touchée non plus.

Une lecture assez décevante, donc.
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La possibilité du jour

J'ai aimé la première moitié, et quelques belles phrases sur la condition féminine dans les années 50, et sur l'amitié, l'amour. Mais je n'ai pas pu m'attacher à ce personnage trop entier, butée, et finalement peu crédible : quelle mère et quel fils laisseraient passer autant d'années sans se contacter ? La seconde partie m'a déçue, comme souvent lorsque le temps s'accélère soudain, que les années passent trop vite comme si l'auteur n'avait plus le temps ou l'espace pour finir son roman. J'ai quand même pris du plaisir à cette lecture
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