Citations de Éric Sanvoisin (147)
-Jaime tout court, tu as été surpris en train de dévaliser un honnête marchand. La peine prévu pour un tel crime est la mort. Jaime avala difficilement sa salive.
-pour une pomme ?
Je t'ai aidé à rêver. Mais dorénavant, tu devras faire tes rêves tout seul...
Tu te rappelles ce que nous répète souvent maître Synonyme à l'école des buveurs d'encre ?
"Les dictionnaires ne sont pas des livres comme les autres. On ne doit jamais essayer de les boire, car un dictionnaire qui n'a plus tous ses mots ou toutes ses définitions est comme un oiseau sans ailes. Il n'est plus bon à rien..."
- Les hommes devraient s'occuper de leurs propres affaires ! Ils ont toujours eu peur de nous, et souvent sans raison. Autrefois, ils étaient jaloux de nos richesses et de notre or. Alors ils les ont pris. Nous n'avons plus rien, aujourd'hui, mais nous ne voulons pas la guerre. C'est pour panser nos plaies que nous sommes venus ici, loin de vous, loin de tout. Nous avons beaucoup souffert. Notre trésor, désormais, c'est la paix.
Heureusement que je m’aime, sinon je serais bien seul. Les autres ne me regardent que pour se moquer de moi. Dans ma tête, je ris et je les traite de tous les noms. Mais personne ne m’entend. Alors ça ne sert à rien.
(p. 7, Chapitre 1, “Amélia au bois dormant”, Incipit).
Alors je guette les voleurs. C'est la seule chose qui m'amuse dans une librairie. Quand un livre disparaît dans la poche d'un pickpocket, je ne dis rien, je suis bien trop content. Un envahisseur en moins !
Tout de suite après le premier paragraphe, j'ai eu envie de boire l'image du loup qui se trouvait sur la page de gauche. J'ai sucé fort, avec Carmilla, mais quelque chose d'incroyable s'est produit. Nous avons soudainement commencé à rétrécir comme dans Alice au pays des merveilles. Je me suis accroché au bord du livre pour ne pas tomber.
J'ai vu, de mes yeux vu, le client inconnu boire un livre. Non, je n'ai pas la berlue. Pendant cinq minutes, il s'est promené dans les rayonnages. Les yeux fermés, il se déplaçait en silence, les bras tendus droit devant lui. On aurait dit qu'il écoutait le bruit des livres.
C'était un géant.
Il mesurait au moins 1,90 m. ses épaules ressemblaient à celles d'un footballeur américain, ses bras à des colonnes de temple grec.
"Chaque homme porte une sorte de masque de brouillard qui protège son âme des autres hommes. Et ça, nous n'y changerons rien."
« – Heu, c’est quoi un lapin végétarien? – C’est un lapin qui ne mange pas de viande de carotte! »
Citation : (p. 128)
- Je l'avais prévenu, moi, Georgios : ça commencera bien. Ca finira mal ! Il m'a ri au nez en me traitant de vieux radoteur. Sauf qu'avant hier soir, Médusa lui balance son regard foudroyant de la mort-qui-tue, celui qu'elle utilise quand elle est vraiment très en colère. PAF ! Allez directement aux Enfers sans passer par la case statue de pierre. T'as beau être le fils de Chronos, quand t'es mort, t'es mort.
PAPY EST MORT ? "
(citation choisie par Vaïana)
J’avais imaginé que nier la réalité l’effacerait. Et voilà qu’elle me revenait en plein visage comme un boomerang…
Momie connaissait la librairie par cœur. Je suis sûr qu'elle y venait tous les jours, juste pour le plaisir et même quand elle n'avait pas besoin d'un livre... Ça me dépassait !
[...]
- Regarde, touche, feuillette et soupèse. J'ai une commande à passer au libraire, je reviens tout de suite.
Et elle m'a abandonné en plein milieu hostile !
Yan vient d’avoir dix-huit ans. Il est incarcéré depuis une semaine. Et depuis une semaine, il n’a pas prononcé un mot. […] Il attend que le temps passe. Mais le temps ne passe pas.
" Il maudit la lettre M à chacun de ses pas. Le M de mitard, Le M de mort, Le M de meurtrier. Il vomit la lettre M . Le M de maman, de Misère Morale, de Maison d'arrêt...."
Moins trois étoiles au guide. Ambiance électrique garantie. Cohabitation sur le fil du rasoir.
Pension complète, pas chère. Bienvenue en taule. P 16
Dans un parloir, on se regarde toujours avant de se parler. Les silences y sont souvent plus que les mots...p10
J’étais effondré. Jamais je n’avais imaginé que l’on pouvait tomber malade en buvant un livre. Je pensais que les p’tits bouquins ne faisaient que du bien. Je m’étais trompé. Il y avait aussi des livres effrayants...
À cause de Suceur de sang, Carmilla se laissait dépérir. Je devais lui redonner le goût des livres sans perdre une minute. Et, comme elle ne pouvait plus les boire, j’ai décidé de les lire pour elle à haute voix... Moi qui détestais lire !
Je suis le plus petit mais [maman] ne me défend même pas quand papa veut me forcer à lire, vous vous rendez compte ?