Citations de Éric Simard (246)
Dimanche 6 aout 1944, dans un camion militaire SS.
Le véhicule de transport roule à vive allure. Il a quitté la maison d'arrêt d'Amsterdam et se dirige vers le domaine de villégiature des SS. Sous la bâche, à l'arrière du camion, sont assis six détenus juifs. cinq hommes et Anne, encadrés par quatre soldats allemands armés chacun d'une mitraillette.
Citation sélectionné par Noah
Le bonheur est fragile, je vous assure.
Moi qui suis dans la vie plutôt réservé et renfermé, j'ai donné naissance à un personnage rempli de vitalité, de rythme, de sentiments et d'énergie. Charlot est un vagabond sensible, misérable, séducteur et joueur, violent mais drôle, féroce envers les brutes et les profiteurs, un poète à la recherche de l'amour. Il touchera et amusera toutes les générations du monde entier. Mais un public surtout m'a profondément ému quand je l'ai vu rire des clowneries de Charlot : c'est celui que je connais bien, celui des quartiers pauvres de Londres où j'ai souffert et grandi. (citation choisie par Naruto).
À la fin du premier trimestre , l’enfaon et moi n ‘avions toujours pas franchi la distance qui nous séparait . Il demeurait solitaire et sauvage. Un jour, des garçons se sont amuses à s’adresser sur leurs téléphone portables des images d’homme étranges trouvés sur internet. C’étaient des peintures provenant de grottes préhistoriques. Les silhouettes portaient des cornes sur la tête comme l’enfaon. Certains élèves ont alors commencé à se moquer de lui en l’appelant « le sorcier ». Il semblait ne pas accorder d’importance à ces méchancetés. Pourtant je sentais combien ce surnom le blessait .
C'est toute la tristesse que je lis dans ton regard. Ce qui est incroyable, c'est qu'en dansant, tu nous fais rire alors qu'au fond de toi, tu as envie de pleurer. Oui, c'est ça... Avec toi, on rit comme on pleure.
Je suis un vagabond sans maison, sans nourriture, mais libre comme le vent. Je suis plus fort que tout. Je me souviens des rires du public quand j'ai remplacé maman sur scène. Je suis Charles Spencer Chaplin, le plus grand acteur du monde!
La vieillesse amplifie souvent les rancoeurs, les haines, les jalousies et j'en ai fait la triste expérience avec ma mère.
Érigé au centre de Varsovie, le ghetto concentrait dans 73 des 1800 rues de la ville, les quelques 370 000 Juifs résidant dans la capitale polonaise en 1939, soit 30% de la population, auxquels se sont progressivement ajoutés les Juifs des villes et villages alentour. Entouré d'un mur haut de 3 mètres et long de 18 km, ce quartier fermé sera réduit en 1941, atteignant une densité de 146 000 habitants au km².
... les cordes [du violoncelle] vibrent toutes seules quand l'enbaleine pense à moi.
AVEN, LE CHEVAL NOIR DE DAGDA, nous guidait jusqu’à Tara, la colline sacrée de nos tribus. Anga s’était endormie après le passage d’un ruisseau et ses soupirs dans mon cou avaient la douceur d’une brise légère. Nous venions d’atteindre la pénombre d’une chênaie quand le bruissement d’une voix parvint à mes oreilles.
La peur est un glaçon qui fond au contact de la sagesse.
Je dois retrouver mon corps auprès de l’Émeraude, déclara ma bien-aimée. Bran ! Conduis William au collège de Clifden ! »
Elle approcha ses lèvres fantômes et m’embrassa.
« C’est le cadeau d’une Dé Danann à un Dé Danann, me dit-elle. Puisse ce baiser te porter chance dans les épreuves qui t’attendent.
Il n’en faut pas beaucoup pour que je me sente agressée. Au moindre contact, à la moindre parole qui me contrarie, mon aiguillon vibre en moi et veut surgir. C’est plus fort que moi, je ne contrôle pas cette réaction. C’est pour cette raison que les infirmiers rappellent régulièrement aux autres humanimaux du centre qu’ils ne doivent surtout pas me déranger.
(…)
Aujourd’hui, j’ai onze ans et ceux qui m’entourent se méfient de moi. Je n’ai pas d’amis.
Il apprennent par tête, moi j'apprend par parce que j'ais besoin qu'on m'aime ❤️
Thomas
Dans les premières années de sa vie, ses proches l'appelaient " Minty ". A cette époque, les Noirs étaient vendus comme des animaux. On séparait même les enfants des parents. Les Blancs étaient les maîtres. Ils avaient conquis des terres d'Amérique en écrasant les Indiens. Ils avaient fait venir par bateaux des millions d'Africains pour en faire leurs esclaves. Les noirs ont été enchaînés et obligés d'obéir s'ils voulaient rester en vie. Ils avaient une existence misérable. On leur laissait quelques miettes à manger en échange de leur travail.
Je suis née d'un choc violent. Pour tout vous dire, c'est un poids en métal de près d'un kilo qui est à l'origine de ma naissance. Harriet Tuman l'a reçu sur la tête vers l'âge de quinze ans. Elle était une jeune esclave noire, et le projectile qui l'a percutée ne lui était pas destiné. Un homme blanc l'avait lancé sur un esclave qui essayait de s'enfuir, et c'est Harriet qui se l'ait pris sur le crâne. Elle a saigné abondamment. Il paraît que ce n'était pas beau à voir. D'ailleurs elle a failli mourir. Je suis apparue sur sa tête dans les jours qui ont suivi. Je suis donc bien placée pour vous parler d'elle. Vous l'avez peut-être deviné : je suis sa cicatrice. Au début, Harriet ne m'aimait pas. Elle m'a aussi trouvée dangereuse, car je pouvais la trahir quand elle circulait incognito en territoire " ennemi ". Pourtant au fil des années, elle s'est habituée à ma compagnie. Je me demande même si, à la fin de son existence, elle n'a pas éprouvé une certaine tendresse envers moi. Car après tout, n'étais-je pas le symbole de sa vie ?
Au clair de la lune, mon ami robot ...
Il était midi. Le soleil illuminait la façade sombre de la Tour Montparnasse cernée par les flots. Des ptérosaures s'envolaient des derniers étages et rejoignaient la mer en suivant une spirale descendante autour du gratte-ciel. Ils ressemblaient à des chauves-souris géantes avec leurs ailes membraneuses. Leur bec était long et armé de dents redoutables.
Je dis au revoir à mes parents et descend dans la cave, la pince coupante dans mon sac. Arrivé dans notre local, je sors l'outil et coupe la chaîne qui verrouille notre porte. Puis je dissimule la pince sous un tas de vieux cartons. La mise en scène est parfaite. Il ne me reste plus qu'à conclure...
- Mon vélo !!!
Je remonte les escaliers en hurlant.
- Qu'est-ce qui se passe ? demande mon père.
- On a volé mon vélo ! Il n'est plus dans la cave !
"Celui qui trouvera cette pierre aura entre les mains un trésor de lumière", précisait le manuscrit.
"Alors, le trésor... c'est cette pierre?
- Et quelle pierre! s'exclama maman. D'après le texte, ce serait un énorme cristal d'émeraude, un talisman dont l'existence aurait été gardée secrète. Après leur défaite contre les Celtes, certains Tuatha se seraient retirés dans une contrée lointaine, "au-delà des mers d'Occident", en emportant le glaive de Nuada, le chaudron du Dagda, la lance de Lug... les talismans dont parlent de nombreuses légendes. Mais le manuscrit prétend qu'Anga serait restée en Irlande et aurait été ensevelie avec l'émeraude dont elle avait la garde.