Et le dessin va à l'essentiel. Il n'est pas démonstratif. C'est une écriture. Rien d'autre.
Elle froid. Elle dort peu. Et dans ses vêtements qu'elle porte depuis quatre jours, elle commence à se sentir sale. Mais, non, elle n'a pas peur. Seule, dans ce jardin public, elle a l'impression de vivre une sorte d'aventure.
"A mon avis la qualité d'un vigneron, c'est de comprendre et d'accepter l'individualité de son terroir. J'ai une terre dure, ça fait sa valeur. Je pourrais peut-être produire plus, et il faut bien que je gagne ma vie. Mais la qualité de mes vins passe avant tout."
"Mais tout est subjectif dans le vin!"
"Les modes et le pouvoir de la presse... vous aussi, vous affrontez ça en bande dessinée?"
"J'ai peu de vin à vendre.(...)
Je me fais avoir presque tous les ans: avant récolte, je dis oui à tout le monde. Et puis, en un mois, j'ai plus rien à vendre.
- Nous dans ces cas-là, on a un mot magique.
-Hein?
- Réimpression."
"La dégustation d'un livre est peut-être plus solitaire que celle d'un vin. Mais ils ont ceci de commun que leur goût se déploie et s'affine à la discussion."
"Jardin à la française" Bien rangé, la vigne, l'été, doit sa beauté à la vigueur des brins qui échappent à la vigilance du vigneron. Elle se présente à nous comme une jeune femme un peu trop élégante au charme solaire.