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Le médecin malgré lui

On retrouve bien dans cette pièce les thèmes qui sont chers à Molière, le tout avec beaucoup de burlesque bien sûr.

Les scènes s'enchainent entre contradiction, conspiration et quiproquos, ce qui donne lieu à des dialogues parfois hilarants.

Il y a la figure du père autoritaire, inflexible, qui veut marier sa fille à un bon parti et non à l'homme qu'elle aime.

Le seul moyen de protestation que celle-ci trouve est de s'enfermer dans le silence et de s'inventer une maladie qui l'a rendue muette.

L'auteur prend comme toujours un malin plaisir à tourner en ridicule ses personnages. Il s'en prend à cette occasion aux médecins dont il se moque des diagnostics lancés en des termes alambiqués, d'aspect savants.

Une pièce drôle, un bon moment de détente.
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L'appel sauvage (ou) L'appel de la forêt

Nous suivons Buck, un chien appartenant au juge Miller et qui, du jour au lendemain, va être enlevé par l'un des employés. Ce dernier, endetté, va vendre Buck auprès d'un trafiquant de chiens de traîneau. Buck va alors subir la cruauté de l'Homme qui ne va pas hésiter à le battre et à le maltraiter pour le soumettre et le contraindre, comme tous les autres chiens qu'il va rencontrer, à traîner des traîneaux, sans relâche. Cependant, Buck est intelligent et s'adapte très rapidement à son nouvel environnement : le froid glacial de l'Alaska et du Canada, le combat contre les autres chiens pour survivre, la ruse et la discrétion pour ne pas subir les punitions de l'Homme. Il va même, au fur et à mesure, se rapprocher de son passé, de ses ancêtres et se défaire de l'emprise de l'Homme. Va-t-il finir par rejoindre la Nature ou va-t-il rester auprès de l'Homme ? 



J'ai adoré avoir le point de vue de Buck et j'ai trouvé que cela rendait le texte d'autant plus percutant, car à travers les yeux de cet animal si innocent, la cruauté, l'égoïsme et la cupidité de l'Homme nous frappe tel un coup de fouet (rappelons le contexte de l'histoire qui se déroule en plein pendant la ruée vers l'or dans le Grand Nord Canadien). Si vous aimez à la folie les chiens comme moi, vous risquez d'avoir le cœur brisé, car l'auteur ne censure rien et nous offre un portrait sanglant. 



Tout comme Buck, nous vieillissons en lisant ce roman. De la légèreté et de l'innocence, nous passons à la méfiance, la peur, la haine, la révolte et la liberté. 
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Lettres de mon moulin

Recueil de nouvelles que j'avais lu au collège... Ça ne me rajeunit pas, et que j'avais conservé en quatre exemplaires différents !!!

Il est vrai qu'enfant, j'ai aimé ces nouvelles que j'écoutais en boucle... Oui j'avais aussi le 33 tours !!!

C'est donc avec joie que j'ai repris ce recueil de mes années collège. Toutes les histoires me sont revenues avec l'accent chantant du midi et le tsss tsss des cigales

... Malheureusement Alphonse Daudet m'a également emmené en Algérie avec ses notes de voyage. Je suis la première à dire qu'il faut remettre certains écrits dans leur contexte, mais là je sais que je ne relirai pas ce recueil, je resterai sur les versions enfantines où les cigales et les accents chanteront toujours.

Bonne lecture.

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