AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Éditions Ararauna [corriger]


Livres populaires voir plus


Dernières parutions


Dernières critiques
Les Hauts de Hurle-Vent

Est-il utile de présenter ce roman classique de la littérature anglaise écrit par l'une des sœurs Brontë, Emily ?

Heathcliff a été adopté par Mr Earnshaw. Méprisé par le reste de la famille, il tombe néanmoins amoureux de Catherine, la fille de Mr Earnshaw.



Un roman sur la vengeance et la malédiction dont je suis ressortie mitigée. J'ai même eu du mal à le terminer.



J'ai apprécié l'atmosphère qui y régnait tout comme la tension, pesante.



J'ai trouvé les personnages détestables et l'histoire d'amour entre Catherine et Heathcliff malaisante, ce que de nos jours nous qualifierons de toxique.



C'est noir, c'est triste au possible.

Pour moi, il s'agit d'une histoire d'amour certes mais sans aucun romantisme.
Commenter  J’apprécie          30
Le dernier jour d'un condamné

Un court texte pour partager la torture mentale du narrateur, prisonnier à Bicêtre, face à ses derniers jours qui s’écoulent vers une issue inéluctable. Des montagnes russes émotionnelles faites de terreurs et d’espoirs, de colère et de résignation, ponctuées par la peine intime, comme celle, inénarrable, de se voir inconnu aux yeux de son enfant. Il alterne entre des récits rétrospectifs de sa « vie d’avant » et des cinq semaines écoulées depuis l’issue de son procès, et des réflexions sur le vif de cet ultime jour.

À 27 ans seulement, l’auteur n’a pas cherché à nuancer, à excuser son narrateur dont nous ne saurons rien du crime (si ce n’est qu’il a fait couler le sang), à nous apitoyer sur le sort d’un innocent, à ouvrir la discussion sur la nature du crime et la gradation du châtiment : la peine de mort est intolérable, point. « La plaidoirie générale et permanente pour tous les accusés présents et à venir » : ainsi Victor Hugo présentera son texte dans la longue préface de 1832 dans laquelle il explicite sa position, détaille le contexte d’écriture de ce livre et combat les arguments pour le maintien de la peine de mort.



Au-delà du cri d’indignation contre l’utilisation persistante de la guillotine, il raconte, dans des scènes qui résonnent avec Les Misérables, l’horreur du bagne, de l’enchaînement des prisonniers condamnés à partir pour Toulon, le ferrage des galériens – sort terrible derrière les bravades – et il évoque la difficile réinsertion qui ramène au crime. Les dernières pages, révoltées, approchent la foule, excitée à l’idée de ce spectacle macabre, du sang qui s’apprête à couler.



Même s’il ne m’a pas emportée autant que les pavés d’Hugo – peut-être de par sa brièveté, peut-être à cause de l’absence des descriptions dans lesquelles Hugo excelle, de sa narration aux élans sublimes, de ces passages qui emportent, fascinent, émerveillent, bouleversent par la précision des mots –, c’est un texte passionnant et juste, des mots précis qui disent tout en peu de pages, un concentré de colère contre un système barbare.



Un texte universel et empathique qui ne parle pas d’un homme, mais des souffrances psychologiques engendrées par la peine capitale. Un texte qui questionne le droit de vie et de mort et qui sonne toujours incroyablement juste.
Lien : https://oursebibliophile.wor..
Commenter  J’apprécie          142
Orgueil et préjugés

J’ai souhaité regarder le film de Joe Wright un soir mais je me suis convaincu de lire le livre avant.



Je me suis donc un peu forcé à commencer ce livre de Jane Austen qui ne m’inspirait pas tant que ça malgré sa renommée. De même, j’ai fait un effort pour le terminer.



Pour résumer, j’ai eu davantage de préjugés que d’orgueil à travers cette lecture tout en réussissant à les mettre de côté pour l’achever. J’ai sûrement manqué en partie de bonne volonté.



La faute, peut-être, à des personnages parfois trop caricaturaux (Mrs Bennet, Lydia, Mr Collins, etc.), à des sujets dont je me sens éloigné (mondanités, aristocratie, honneur, dot, etc.).



Évidemment, cette œuvre est une satire de ces thèmes et surtout de cette société nantie et tartufe. La caricature, aussi bien de ce monde et de ses personnages, prend donc tout son sens et est effectuée avec génie par Jane Austen.



Toutefois, à la longue, j’ai pu m’ennuyer sur certains (prolixes) dialogues.



La fin « rattrape » cette impression, les personnages sortant de leur façade apparente et laissant la puissance de leurs sentiments s’exprimer.
Commenter  J’apprécie          30




{* *}