Robert Laffont [corriger]

Michael Crichton fait partie de mon top 5 auteurs contemporains (même s'il nous a quittés trop jeune), en raison de son écriture incisive, rusée, et de sa connaissance encyclopédique des sujets abordés.



Comme souvent, l'intrigue vire à l'angoissant et tourne autour d'innovations scientifiques douteuses.



Un régal !

Un des challenges de lecture du printemps demande de lire un livre dont l'action se déroule dans l'espace. 



Je ne lis pas trop de science-fiction , ce classique s'est imposé de lui-même, et je n'ai pas été déçue ! 



L'histoire est captivante, les personnages sont attachants, et l'épisode où l'ordinateur prend la main sur les hommes est beaucoup moins prégnant dans le roman que ce que je me souvenais du film. 



J'ai apprécié la narration qui démarre aux temps préhistoriques ou un monolithe diffuse de nouvelles compétences, des idées nouvelles chez des premiers hominines qui les mettront en pratique en taillant des silex, luttant contre des bêtes sauvages et gagnant de nouveaux territoires. 



La fin du roman ouvre vers de nouvelles découvertes  ... 



Le deuxième tome m'attend ... 



A suivre, donc ! 
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"Age of vice" rime avec sacrifices, substances illicites, mafia et corruption 😵.



Dans le premier tiers du roman, on suit l'évolution du jeune Ajay. Issu d'une famille pauvre du Nord de l'Inde, il perd son père dans d'atroces conditions et se retrouve seul avec sa mère et sa sœur. Mais pas pour longtemps puisque quelques jours plus tard, tout juste âgé de neuf ans, il est vendu comme "boy" (domestique) à une riche famille vivant à des centaines de kilomètres de là. Il y restera pendant quelques années jusqu'à ce qu'un nouveau drame surgisse dans sa vie et l'oblige à fuir la demeure cossue. Après quelques péripéties, Ajay trouvera refuge à Delhi chez Sunny Wadia, le fils d'un riche homme d'affaires, où il sera embauché comme homme à tout faire et surtout homme de confiance. Oui mais voilà, ce que le candide Ajay ignorait, c'est que le clan Wadia est une famille de mafieux... 😱



Dès le début de ma lecture, j'ai beaucoup apprécié suivre les aventures de ce jeune Ajay qui nous fait découvrir l'Inde profonde et traditionnelle, celle où la vie humaine n'a que peu de valeur, surtout lorsqu'on naît dans la mauvaise caste. L'auteure, de par sa plume et ses descriptions nous embarque dans les villages de l'Uttar Pradesh, dans la grouillante Delhi et l'apaisante Goa. Un véritable voyage !



Puis tout cela se gâte avec l'arrivée de personnages qui de secondaires deviennent omniprésents et qui n'ont que peu d'intérêt. L'histoire de "je t'aime moi non plus" entre Sunny et Neda est exaspérante et d'un ennui 💤😴... Et le pire c'est que cela dure et perdure sur des pages et des pages.



Au milieu de tout ça, l'auteure arrive à aborder les problèmes de corruption dans le secteur de l'immobilier. Expulser les pauvres des bidonvilles pour récupérer les terrains dans la juteuse perspective de bâtir de luxueux et lucratifs immeubles... Tout un programme bien qu'assez banal dans bon nombre de pays. Pour le palpitant, on repassera !



Pour résumer, je n'ai apprécié que le premier tiers du livre et l'histoire d'Ajay. Le reste m'a laissée de marbre, comme le Taj Mahal. 😉