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Patrick Berthon (Traducteur)
EAN : 9782266141178
480 pages
Pocket (14/10/2004)
3.67/5   370 notes
Résumé :
Maître incontesté du techno-thriller Michael Crichton réinvente la terreur : après les monstres de Jurassic Park, voici les robots tueurs de moins de un millimètre de long.

Personnalité des milieux high tech de Silicon Valley, Julia dirige Xymos, une jeune société qui fabrique des nanoparticules, Ces robots infiniment petits destinés à la recherche militaire.
Depuis quelque temps, le comportement de Julia est étrange. Elle s'absente de plus en ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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Je crois finalement que je préfère ce qu'écrit Michael Chrichton depuis qu'il est mort. Jai lu dernièrement le livre « Micro », édité bien après sa mort, qui traite également des nanotechnologies mais c'était bien plus divertissant que « la proie ».

Pourtant ce livre aurait pu être vraiment passionnants, Jack et Julia Forman, tout deux travaillant dans le domaine des technologies dans la silicone valley se retrouvent confrontés à une situation de crise au sein de l'entreprise Xymos. Xymos perd le contrôle de sa production nano technologique et les machines se rebellent. Rien de bien nouveau ni spécialement original mais le genre d'histoire qui me plaisent ☺

Manque de chance, je n'avais pas soupçonné une telle niaiserie dans la manière de raconter cette histoire. Durant les 150 premières pages on ne sort pratiquement pas du domicile de Jack qui s'occupe exclusivement de ses enfants et du ménage tout en faisant preuve d'une naïveté ahurissante envers le comportement étrange de sa femme.

Ensuite malheureusement c'est cousu de fil blanc telle la pire des séries B à la télévision. (C'est peut-être pour cela qu'ils n'en ont jamais fait un film finalement, ça transpirait le nanar déjà dans le livre☺)

Bref… je vais dorénavant passer mon chemin avec cet auteur… de toute façon il va être beaucoup moins prolifique dans le futur…
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Crichton savait interpeller le lecteur face aux avancées de la recherche. Dans ce livre il focalise l'attention sur les nanoparticules. Ces éléments microscopiques peuvent servir de véhicules pour traiter des maladies. Que pourrait-il arriver en cas de dysfonctionnement ou si des individus animés de mauvaises intentions s'en emparaient ?

Comme d'habitude, l'auteur de Jurassic Park montre qu'il était un très bon conteur, un maître du suspense et des rebondissements.
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Une fois n'est pas coutume, j'ai lu un roman de science-fiction. C'est un genre que je n'apprécie généralement pas, tout simplement parce que ça ne reflète pas, mais alors PAS DU TOUT, mon univers ultra terrien ! Tout ce qui est de l'ordre de l'infiniment petit et de l'infiniment grand me dépasse, même si je suis bien heureuse que d'autres s'en préoccupent à ma place, puisqu'ils me permettent de faire fonctionner cet ordinateur, par exemple. Pour que je lise ou que je regarde de la SF, il me faut donc une bonne raison. Cette fois, c'est à la suite de conseils avisés que j'ai lu La proie de Michael Crichton. le roman traite des dangers que pourraient présenter les nanotechnologies dans un temps relativement proche.
Et je ne me suis pas régalée, sans doute parce que ma formation littéraire me fait repérer les procédés narratifs, que je passe beaucoup de temps à disséquer, au lieu de me laisser porter par le texte. C'est un travers dont on ne se défait pas facilement. Pourtant, chez Crichton, ils sont tellement visibles que je ne peux m'empêcher de les rapporter ici. L'auteur reprend les techniques du roman-feuilleton, il ménage un rebondissement à la fin de chaque chapitre de façon à donner envie de lire le suivant. Il étire beaucoup le temps. Sept jours en 500 p. L'action est décrite avec minutie, exemple : je prends le tournevis, je l'approche de la vis, je dévisse, je récupère la vis, etc. le contraire de l'ellipse ! Mais il y gagne en volume et il plonge son lecteur dans un grand désarroi. Ce pauvre bougre n'en peut plus de ne pas savoir ce qui va arriver… Ajoutons à cela des incises régulières du type : « Seulement deux heures s'étaient écoulées depuis mon arrivée sur le site. Pourtant, tant de choses s'étaient passées. » Ou comment montrer au lecteur l'aventure ex-cep-tion-nelle dans laquelle il est embarqué. Cf. Da Vinci Code où l'action se déroule sur 24 heures. C'est là un bon moyen de préparer l'adaptation cinématographique.
Il faut aussi compter avec un lot de personnages terriblement oubliables, parce que stéréotypés. le héros n'est pas un James Bond infaillible, c'est dépassé. C'est un bon père de famille qui ne sauve plus la patrie mais ses enfants. de l'individualisation de la société… Il en va de même pour les méchants, on joue sur l'ambivalence. Ceux sont des ex-gentils donc on ne leur en veut pas trop. de fait, on est encore plus effrayé par les pouvoirs des nanotechnologies. Les imaginer proches du héros trouble le lecteur. Bigre ! Mais sa propre épouse le trahit avec son meilleur ami ! Schéma classique du ménage à trois. Il faut aussi inclure quelques petits futés, Charley et Bobby, qui ont de bonnes idées et sont courageux. Mais ils ont un trait de caractère qui les empêche d'aller au bout de l'aventure (colère, désinvolture, etc.). Les petits futés connaissent toujours une mort atroce qui nous les fait regretter. Et n'oublions pas le trouillard, ici l'ingénieur qui se fait tuer rapidement. Vous ne l'avez pas remarqué, dans les oeuvres à suspense, il s'en trouve toujours un pour délirer parce qu'il meurt de trouille ! du coup, tout le monde est calmé, surtout les petits futés, pour la suite des événements. le héros a toujours un acolyte. Depuis les revendications féministes des années 70, en général, c'est une fille. Et puis c'est tellement sexy ! Evidemment, belle, intelligente, très futée mais pas téméraire puisqu'elle doit rester en vie pour embrasser le héros à la fin. Elle peut aussi ne pas l'embrasser, ce qui plonge le lecteur dans des abîmes de perplexité : s'aimeront-ils un jour ? le méchant qui se respecte a aussi un acolyte, toujours sombre et inquiétant. Ici, Vince, orphelin qui a regardé sa mère pourrir sous ses yeux. Un peu de psychanalyse ne fait jamais de mal !! Et les thrillers récents, livres ou films, font apparaître des enfants. Les impliquer dans l'histoire lui donne une dimension dramatique. C'est le fatum du théâtre grec. Si ceux qui représentent notre avenir sont atteints par une menace ultra dangereuse, alors c'est le chaos. Et le héros peut agir. Enfin, éventuellement, quelques lignes sont consacrées à la femme du méchant, souvent jolie et désespérée. Mais comment en est-il arrivé là, se lamente-t-elle ?!
Pourtant, l'auteur de la proie s'est documenté de manière vraiment précise sur son sujet et ses descriptions sont pointues. A mon avis, la phase documentation doit représenter une (trop ?) grosse partie de son travail. En bref, Crichton use (et abuse, à mon sens) de tous les poncifs de plusieurs genres romanesques. Je l'imagine très pragmatique, mettant ensemble un certain nombre d'ingrédients et touillant jusqu'à ce que la mayonnaise monte. Il a un don pour ça, vu le nombre de best-sellers à son actif ! Mais il ne me fera pas pour autant aimer la SF. J'avais cru apprécier le genre en voyant Matrix (le premier, s'entend) qui m'avait vraiment plu mais, à la réflexion, je me demande si c'est Matrix ou son héros que j'avais aimé !?!
Lien : http://liber-libri.blogspot...
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Décidément je ne lis vraiment pas les livres de Michael Crichton dans l'ordre et me voici à La proie qui est vers la fin de ses sorties.

La proie est un thriller de SF mettant en scène une entreprise qui se lance sur les nanotechnologies ( et ça dérape ).

Les nanotechnologie, ça fait un bail que je n'en entends plus parler. C'était très à la mode à la fin des années 90 / début 2000 et puis ça s'est totalement effondré. La faute à une complexité abyssale probablement. le livre parle bien du problème de l'échelle qui oblige à produire des masses colossales pour obtenir un résultat mais il n'y a pas que cela. Les fondeurs ( intel, amd, nvidia ) se sont frottés au monde du nanomètre pour sortir leurs processeurs et il en est ressorti un certain nombre de problèmes techniques et effets de bords fort désagréable. Ce qui en a découlé c'est un effondrement de la loi de Moore ni plus ni moins. Et il y a le fait que la nanotechnologie n'est pas régie par des règles relativistes mais quantiques, ça ne rends pas la chose plus aisée.

Bref, c'était à la mode et ça l'est beaucoup moins à présent ( enfin on en parle plus comme d'une technologie qui changera tout ). Michael Crichton nous présente ici une entreprise qui a réussi à casser les barrières pour créer une technologie fonctionnelle. L'idée est intéressante et encore une fois on sent que l'auteur a une solide base de médecine ( enfin très solide, il a été médecin tout de même ). L'idée de liée des bactéries à de la production nanométrique est loin d'être bête même si dans les faits elle serait très complexe à mettre en place et encore plus à maitriser.

Du côté du thriller, rien à redire. C'est maitrisé de bout en bout avec une histoire prenante. J'ai eu un peu de mal avec le personnage principal pendant la première moitié du roman toutefois. Son côté passif m'a agacé au possible. D'autant qu'il était très vite clair que sa femme lui cachait des choses. Il ne réagit pas tout du long comme si ce n'était pas important et que seuls ses enfants comptaient.
Et puis passé la moitié il se transforme en héro et oublie complètement ses enfants ... Un peu étrange comme changement.

Au delà du personnage principal les autres sont bien écrits et font vrais. On est sur un thriller assez court mais au final je n'ai pas eu de gros moment à me demander où était la logique de tout cela.

Au final, un bon roman qui se lit très vite. Je le recommande à tout fan de SF qui voudrait faire une pause avec une bonne lecture.
La morale de l'histoire est qu'il ne faudrait pas laisser les nanotechnologies se développer indument, ce qui semble plutôt logique vu l'intrusion de cette technologie.
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La proie a une certaine valeur à mes yeux de lectrice : il a été mon tout premier roman de science-fiction. Si je savais déjà que j'aimais les sciences, ce livre n'aura fait que nourrir ma passion.

Je l'ai lu (et même relu) il y a plusieurs années, mais je garde des souvenirs très précis de l'ambiance générale, d'abord lente puis de plus en plus angoissante et oppressante, et de l'effrayant et dévastateur essaim de mouches… Michael Crichton aborde des sujets très intéressants : la nanotechnologie, le génie génétique, l'intelligence artificielle mais aussi les tensions quotidiennes au sein d'une sphère familiale.
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Il est difficile de croire que des animaux extrêmement stupides, au cerveau plus petit qu'une tête d'épingle, soient capables de concevoir des projets de construction plus compliqués que n'importe quel projet humain. Les termites d'Afrique constituent un exemple classique.
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Je gardais les yeux mi-clos ; elle n’avait pas remarqué que j’étais réveillé. Tandis qu’elle continuait de déboutonner lentement son chemisier, ses lèvres remuaient comme si elle murmurait quelque chose ou était en prière. Le regard vide, elle semblait perdue dans ses pensées.

Tandis que je l’observais, ses lèvres ont viré au rouge sombre, puis au noir. Elle n’a pas paru y prêter attention. Partant de la bouche, le noir s’est étendu sur ses joues et le bas de son visage, a gagné le cou. Je retenais mon souffle ; j’avais le sentiment d’un grand danger. Le noir s’est ensuite déroulé en ondoyant du haut en bas de son corps jusqu’à ce qu’elle en soit recouverte comme d’un manteau. Seul le haut du visage demeurait visible. Son expression était sereine ; elle semblait indifférente, le regard fixe, les lèvres noires remuant en silence. Devant ce spectacle, j’ai frissonné jusqu’à la moelle des os. Quelques secondes plus tard, le manteau noir dans lequel elle était drapée a glissé jusqu’au sol ; il a disparu.
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"Ils n'ont pas compris ce qu'ils faisaient."
Je redoute que cette inscription ne figure un jour sur la pierre tombale de la race humaine.
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Je pensais en avoir fini avec lui le lendemain à l'aube , au plus tard .cela montrait bien à quel point je sous-estimais mon adversaire .
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Une accélération à couper le souffle. Si on condense l’histoire de la vie sur la Terre en vingt-quatre heures, les organismes multicellulaires n’apparaissent qu’au bout de douze heures, les dinosaures pendant la dernière heure, les premiers hommes à quarante secondes de la fin et l’homme moderne dans la dernière seconde.
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Vidéo de Michael Crichton
Interview de Michael Crichton sur son roman ''Le parc jurassic''. Cette vidéo est en anglais.
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