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Tallandier [corriger]

Les Editions Tallandier sont une maison d`édition fondée en 1865 par Georges Decaux. Elle publiait à l’origine des pamphlet contre napoléon III. En 1900, c`est Jules Tallandier qui reprend la maison qui en tirera son nom. Les Editions Tallandier ont toujours eu un double objectif de vulgarisation et de spécialisation. L`éditeur publie des ouvrages de toutes les formes souvent rapport avec l`histoire. Aujourd`hui le catalogue de la maison compte plus de 1500 ouvrages, avec une soixantaine de nouveautés par an.

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Quatrevingt-Treize

Ce roman nous conte à travers plusieurs points de vue l'histoire de la guerre de Vendée durant la première république, et va surtout mettre au premier plan la rivalité entre un homme et son petit-neveu, le premier fidèle au royalisme et le second fervent partisan de la jeune république. Je vais commencer par ce que je retiens le plus à la sortie de ma lecture : Victor Hugo me fatigue. Avant d'aller plus loin, je vais faire un rapide retour en arrière d'environ 8 ans, à l'époque où j'ai lu ''Les misérables''. J'avais certes adoré l'histoire, mais les nombreux et très longs chapitres n'ayant rien à voir avec l'histoire m'avaient rendu la lecture assez pénible en dépit d'une histoire passionnante. J'espérais que ce serait différent pour ce livre-ci (ma connaissance des oeuvres de Hugo s'arrête là) mais bien que ce roman soit bien plus court, j'y ai à nouveau retrouvé de nombreuses coupures dans l'histoire, que ce soit pour des descriptions qui n'en finissent pas ou des explications de ressentiments franchement pompeuses, et là encore la lecture fut assez pénible. J'ai le sentiment que Victor Hugo se plaisait à écrire ces chapitres dans le seul but de montrer sa très grande érudition mais ça ne fait à mon sens que polluer l'histoire car oui, Victor Hugo savait raconter des histoires prenantes, ce n'est absolument pas ce que je remets en cause ici. Donc de nombreuses interruptions assez lourdes, mais même au delà de cela j'ai trouvé l'histoire certes intéressante mais relativement décousue. On suit plusieurs personnages en plus des deux cités plus haut, mais parfois pour les revoir plus loin dans l'histoire et parfois pour complètement les délaisser. Exemple avec Robespierre, Marat et Danton dont on va suivre les intrigues politiques, en fait surtout des disputes que j'ai trouvé un peu puériles, mais on va les laisser vers le milieu du livre pour ne plus les revoir ni entendre parler d'eux. Il en va de même pour d'autres personnages, et ceci en plus des nombreuses et longues coupures m'a empêcher de vraiment m'immerger dans l'histoire. Une lecture donc en demi-teinte, mais je continuerai tout de même à découvrir des oeuvres de cet immense auteur... à travers ses pièces de théâtre. Je pense lire un jour ''L'homme qui rit'' ou encore ''Notre-Dame de Paris'' que j'ai déjà dans ma PAL, mais j'ai peur de retrouver les mêmes défauts (défauts pour moi tout du moins) en particulier avec ce dernier roman qui semble contenir d'interminables descriptions architecturales. Priorité donc à ses pièces de théâtre pour la suite.
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Candide

Si l'intrigue peut paraître simple au premier regard, c'est pourtant tout l'esprit des lumières qui transparait dans ce livre. Avec les découvertes de Candide Voltaire critique la société, les puissants de son époque mais pas seulement Voltaire critique également la philosophie de l'optimisme signé Leibniz. Un point positif est toujours drôle à voir c'est la fameuse ironie voltairienne celle ci est très présente.
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Camerone, 30 avril 1863

C'est en visionnant un énième reportage sur l'anniversaire de la bataille de Camerone le 30 avril, que l'envie m'a enfin titillé de me documenter sérieusement, c'est à dire en lisant un travail d'historien documenté.

Mon choix s'est porté sur cet excellent livre de André-Paul Comor, un ouvrage très bien structuré et documenté. Camarón, car c'est ainsi que cela s'écrit exactement, c'était pour moi de vagues souvenirs, la campagne du Mexique, le destin funeste de l'Empereur Maximilien et ... le fameux combat livré par la 3e compagnie de la Légion Etrangère dont on a tous entendu parler un jour.

J'ai aimé cette lecture car elle est instructive, l'auteur nous parle du contexte avec précision, Napoléon III et le Second Empire, l'Impératrice Eugénie et son influence sur la décision d'envoyer des troupes au Mexique et offrir un titre d'Empereur à Maximilien. Mais surtout l'auteur va nous instruire sur la Légion Etrangère, ses origines et sa situation d'alors au moment d'envoyer les premières troupes au Mexique, figurez vous que les légionnaires, boudés par le haut commandement militaire, feront "des pieds et des mains" pour faire partie de l'expédition et aller "au feu", ce qui finira par être entendu pour leur plus grande fierté.

Une autre partie du livre est consacrée aux hommes qui sont entrés dans l'histoire à Camarón, on sait peu de choses les concernant, leur parcours est celui de soldats de métier, de gens en quête d'aventures et de danger, n'oublions pas que la Légion Etrangère, comme son nom le laisse deviner, est pour les deux tiers composée d'étrangers, seul l'encadrement est essentiellement français.

Il sera aussi et bien sûr question de la fameuse bataille du jeudi 30 avril 1863, où les 63 hommes du capitaine Danjou retranchés dans une hacienda vont résister pendant onze heures à 2 000 ennemis, accablés par la chaleur et la soif. A la fin, le bilan sera d'environ 300 tués et autant de blessés côté mexicain. Sur les 64 combattants français, 24 seront finalement faits prisonniers, tous sont blessés et la plupart mourront en captivité.

La dernière partie du livre nous parle de la légende de Camerone, elle mettra près d'un un siècle à se ritualiser et a être célébrée chaque année désormais dans tous les casernements de la Légion à travers le monde. C'est à Aubagne que la main articulée du capitaine Danjou est conservée dans sa chasse telle une relique et sortie à chaque commémoration, le tout étant expliqué par l'auteur qui s'est remarquablement documenté.

Je livre ici une citation du général Olié : "On peut même se demander si c'est la Légion qui a idéalisé Camerone ou si c'est Camerone qui a fécondé la Légion, quelle est la part de légende ajoutée à cette lutte épique et quelle est la part d'héroïsme issue au fil des ans de cet exemple exaltant."

Si j'aime L Histoire, je dois concéder de nombreuses lacunes à tout ce qui vient après 1816 et Waterloo, pour Camerone, c'est désormais réparé, j'ai été passionné par cette lecture.

J'ai tout de même un petit bémol à exprimer, l'auteur s'est de façon évidente un peu enflammé en racontant les combats. A le lire, on se demande si les légionnaires étaient vraiment au nombre d'une soixantaine tant le ton mélodramatique les mettait en situation désespérée dès la première heure des combats face à une marée d'adversaires braves et ivres de rage...

Pour conclure, il s'agit d'un bon livre sur le sujet et son contexte.
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