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Le grand Meaulnes

Unique roman paru en 1913 d'Alain Fournier, Le Grand Meaulnes raconte la vie de jeunes gens en Sologne à la fin du XIXème siècle. Une vie simple dans un monde rural mais l'auteur nous permet le rêve et l'évasion, en invoquant l'amitié, l'amour et en racontant une fête de fiançailles extraordinaire dans un vieux domaine.

Durant quelques chapitres, il nous emmène dans un monde d'enfant, de jeune adultes vivant deux jours magiques. Le coup de foudre du Grand Meaulnes lors de cette fête et de Mademoiselle de Galais sera le fil conducteur de la suite du roman.

Est ce un roman imaginaire ou une autobiographie romancée? Il y a un plaisant mélange, le narrateur, François Seurel ne peut être que l'auteur décrivant les premières années de sa vie jusqu'à devenir jeune homme.

On retrouve un excellent roman mêlant intrigues, rêves, amours et le quotidien du rythme à la campagne à la fin des années 1800.

Jamais étudié au collège, je ne peux comme d'autres lecteurs me souvenir d'une précédente lecture, mais je comprends les instants que celle ci à influer sur l'imaginaire de nombreux lecteurs lors de leur enfance ou adolescence.

Une œuvre à lire ou à relire pour rêver et se transporter en Sologne dans un monde qui n'existe plus.



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Le braconnier de Dieu

A la question « Votre oeuvre est abondante et variée. Peut-on y distinguer plusieurs veines ? », René Fallet a répondu : « J'en vois deux principales, la veine whisky et la veine beaujolais. La première plus mélancolique, plus britannique également. L'amour se marie assez bien au whisky. Comme un glaçon. La veine beaujolais est plus débridée, plus joyeuse, plus aérée aussi. En un mot, plus heureuse. » ‘'Le braconnier de Dieu'' relève sans conteste de la veine beaujolais…



Grégoire Quatresous, jeune homme, devient Frère Grégoire à l'Abbaye de Sept-Fons pour éviter un sort funeste. Après vingt-six ans de vie cloîtrée et paisible, il a un incident de parcours et une divergence d'opinion avec le père abbé sur la notion de péché : « J'ai fait l'amour. C'est là-dessus qu'il faut me juger. Pas sur l'oeuvre de chair. L'oeuvre de chair, d'accord avec vous, mon père, c'est laid, c'est sale. Pas l'amour. (…) On ne peut pas se repentir d'une chose qu'a été si belle et si propre. On se repent de ce qui est mal, pas de ce qui est bien. »

Menacé d'être chassé de l'ordre, il prend ses cliques et ses claques et redevient Grégoire Quatresous. Recherchant et retrouvant son copain de bamboche lorsqu'il était jeune homme, il trouve un emploi dans la ferme où travaille celui-ci.



Nous sommes au quart du livre et le décor est planté…



Si Grégoire n'est plus Frère Grégoire, il n'en reste pas moins un vrai croyant ; il va essayer de ramener à Dieu les brebis égarées qui l'entourent avec des méthodes pas toujours conformes aux règles enseignées à l'abbaye de Sept-Fons ; c'est bien connu, ‘'les voies du Seigneur sont impénétrables''… Il ne ménagera pas ses efforts tout en profitant des joies de la vie civile et ira même jusqu'à créer… mais je vous laisse découvrir l'apothéose finale de ce parcours épique rempli de bonne humeur et de truculence.



Parlant de René Fallet, Antoine Blondin comparait « sa délicatesse de facture (…) à un fabricant de porcelaine dans un magasin d'éléphants ». Ce roman en est une illustration.





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Lettre à mon père

Touchant et très intéressant.

Le va et bien entre le récit filial d’une part et les écrits, connaissances et ami.e.s de l’autrice d’autre part, m’ont un peu gênée aboutissant parfois à une fragmentation du récit.

J’ai pris le parti de « picorer » les passages et de ne pas lire page après page. Merci
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