Editions de la Loupe [corriger]

Un livre que j'apprehendais tant j'aime les animaux et les histoires telles que celle ci me touche au plus profond ! Mais quelle déception lorsque dès les premiers mots j'ai parfois eu le besoin de "réfléchir" Pour assimiler une phrase ! Pourquoi tant de poésie sur une histoire d'amour si simple et inconditionnelle que celle d'un Homme et de son chien ?

J'ai eu beaucoup de difficultés à le terminer... Je n'ai pas réussi à trouver l'émotions avec ce vocabulaire trop soutenu à mon goût ! Je n'ai pas réussi à m'attacher à cet homme, et y sentir son chagrin. Pour sûr j'ai aimé ubac &#xNaN malheureusement l'écriture du récit a tout gâché pour moi... Dommage !

Cette lecture laisse une impression d'aridité difficile à étancher.



En premier lieu parce que la plume de l'auteur excelle toujours à décrire à la perfection l'environnement spatio temporel dans lequel évoluent les personnages, en l'occurrence Kaboul. Environnement au passage absolument central dans cet ouvrage puisqu'en découlent directement tous les funestes destins des personnages.



En deuxième lieu parce que lesdits destins ne semblent jamais trouver aucune issue fertile. "Kaboul" (ou plutôt ses occupants indésirés) ne laisse plus aucun répit ni aucune place à la moindre parcelle d'humanité. Parce que peu importe où se tournent les yeux d'Atik, de Mohsen, de Zunaira ou de Mussarat, ils ne trouvent que la sécheresse du désert comme réponse à leurs tourments, leurs désirs et leurs peurs aussi enfouis soient-ils.



Et quand un éclat de cœur surgit là où on ne l'attendait guère plus, il est aussitôt étouffé, broyé par cette suffoquante pression dogmatique. Le refuge n'est surtout pas permis et l'espoir d'un futur meilleur n'est qu'un mirage depuis longtemps écarté du pieux chemin.



Pourtant, Yasmina Khadra nous enseigne une fois de plus que le plus pur des cris vient toujours du cœur, peu importe la foi ou les convictions profondes de l'âme de laquelle il émane.

Après "la tresse" j'étais restée sur ma faim et je pensais ne pas lire d'autres romans de cette autrice. Et puis, j'ai eu l'émotion qui m'avait manqué à la lecture, en regardant le film, j'ai découvert que le personnage de Lalita réapparaissait dans "le cerf-volant" et je me suis laissé tenter en croisant ce livre sur un rayon de la bibliothèque. Je finis cet ouvrage avec la même impression, : pas assez d'émotion à mon goût, le thème des castes est trop survolé, le tout manque de profondeur. Dans la 3ème partie, l'autrice commence à expliquer un peu plus, les rites et coutumes de l'Inde mais cela reste léger. C'était une lecture agréable mais qui n'a pas assouvie ma curiosité et ma soif d'apprendre.